Dispositif pour friser les cheveux. On connaît déjà divers dispositifs à chauf fage électrique pour friser les cheveux. Le principal inconvénient de ces dispositifs con siste dans le fait que les pinces qui serrent :es bigoudis sur lesquels ont été enroulés les cheveux constituent en même temps les or ganes chauffants. Ces pinces chauffantes sont susceptibles de venir en contact avec le protecteur, ce qui chauffe de façon exagérée le cuir chevelu et oblige à prendre des pré cautions très sévères en vue d'éviter la brû lure de celui-ci, précautions telles que circu lation d'air, ventilation du protecteur au ni veau du cuir chevelu, épaisseur exagérée de ce protecteur, etc.
D'autre part, il se produit, par rayonnement extérieur, des pertes de cha leur importantes. ce qui cause une dépense inutile et nécessite un accroissement de la durée du chauffage.
La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients.
Des parties de diverses formes d'exécution du dispositif suivant l'invention sont repré- sentées à titre d'exemple, sur le dessin ci- joint, dans lequel: La fia. 1 est une vue en perspective du chauffeur de la première forme d'exécution; La fi,,. \? est une vue en plan de ce chauf feur; La fig. 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 de la fig. 2, le chauffeur étant monté sur le bigoudi; La fig. 4 est une vue en perspective mon trant l'amenée du courant aux bornes du chauffeur électrique;
Les fig. 5 et 6 représentent, dans deux positions différentes, une variante du chauf feur; La fig. 7 est une coupe transversale d'une autre variante du chauffeur suivant l'inven tion; La fig. 8 est une vue en plan d'une va riante du protecteur fermé sur la mèche de cheveux; La fig. 9 est une vue en plan du protec teur ouvert; La fig. 10 est une vue en coupe de profil du protecteur avec un organe de fermeture; La fig. 11. est une vue en perspective de cet organe de fermeture du protecteur;
La fi-. 12 est une élévation montrant le protecteur des fig. de 8 à 11, ce protecteur supportant le bigoudi d'un chauffeur vertical; La fig. 13 est une vue en perspective du protecteur suivant une variante; Les fig. 14 et 15 sont des vues en pers pective d'un dispositif de verrouillage.
Le chauffeur représenté sur les fig. de 1 à 4 se compose d'une pince de serrage 1 iso lante au point de vue électrique, et manoeu- vrable par les deux oreilles 6.
La résistance chauffante est constituée par deux plaquettes 2, 2 reliées à la pince, cha cune par deux lames formant ressort 81, 83 et 82, 8'. Ces lames ressorts permettent aux plaques chauffantes 2, 2 de s'adapter à des bigoudis de diamètres différents (fig. 3); le bigoudi 3 entouré de la mèche de cheveux 15 et du sachet protecteur 22 est serré par les plaquettes 2 sollicitées par les ressorts 8.
Le courant de chauffage est amené à la pince de serrage isolante 1, sur des broches 71, 72 par des fiches 18l, 182 reliées à des cordons souples et simplement enfilées sur ces broches 71, 72.
Les broches 71, 72 peuvent être disposées à volonté soit à l'extrémité opposée des élé ments de la pince de serrage 1, comme re présenté aux fig. 1, 2 et 4, soit au contraire du même côté de ces éléments 1, comme in diqué sur les fig. 5 et 6.
Le fonctionnement du chauffeur est le suivant: On serre la mèche entre les branches d'un protecteur 20. Puis on enroule la mèche de cheveux autour du bigoudi 3, lequel est en suite enveloppé du sachet protecteur 22. On prend la pince 1 par les oreilles 6 et on la ferme sur le bigoudi 3, de manière que celui- ci se trouve serré entre les plaquettes 2 por tant les résistances électriques. Tout ceci peut être fait quelle que soit la position du chauffeur, horizontale ou verticale.
Le courant est amené par des fiches 18l, 182 montées sur des cordons souples 191, 192 et# enfilées sur les broches 7, ces fiches sui vant automatiquement la position prise par le chauffeur. On remarque notamment sui, les fig. 5 et 6 les deux positions successives de travail que peut prendre le chauffeur sans qu'il soit nécessaire de changer les connexions électriques.
En cours de chauffage du bigoudi, le grand avantage de l'invention réside dans le fait de l'isolement thermique entre l'organe chauffant 2 et la pince 1. En aucun point l'organe chauffant 2 n'est en contact direct avec la pince 1. Par conséquent, la. chaleur se propage difficilement et n'atteindra ni le protecteur 20, ni le cuir chevelu, ni les oreil les 6 par lesquelles se manoeuvre la pince. L'isolement thermique entre les chauffeurs 2 et les autres pièces telles que 1, 6 ou 9 est encore augmenté grâce à. l'espace libre entre 1 et 2 dans lequel l'air peut circuler libre ment.
Le chauffeur représenté présente encore l'avantage de pouvoir être légèrement souleve par les fils 19l, 192 qui amènent le courant et sont suspendus à. la couronne de distribu tion du dispositif, ce qui réduit encore l'ac tion de chauffage sur le cuir chevelu et le poids supporté par la. tête de la cliente.
D'autre part, la surface rayonnante des plaquettes 2 étant forcément plus petite que la surface de la. pince 1, la perte de chaleur par ray onnemént est moindre que si elle se faisait par les parois de la pince 1; il en ré sulte une économie de chaleur et une accélé ration de chauffage.
D'ailleurs la masse d'air circulant dans la chambre 12 entre les résistances chauffantes 2 et la pince isolante 1 constitue un matelas isolant au point de vue calorifique, ce qui ré duit encore les pertes par rayonnement ex térieur.
On peut évidemment prévoir de multiple constructions pour rendre déformable la ré sistance électrique 2 et lui permettre d'épou ser le bigoudi de façon suffisamment précise., quel que soit son diamètre. Notamment, au lieu de constituer la résistance électrique par deux plaquettes 2 séparées et montées sur des lames ressorts (_fig. de 1. à 4); on peut aussi (fig. 7) prévoir une résistance 40 d'une seule pièce en forme de gouttière, sollicitée par un ressort 41 qui prend appui sur un prolonge ment 42 de l'une des moitiés de la pince de serrage 1.
Par suite de cette disposition, la résis tance 40 monte ou descend et s'applique tou jours sur le bigoudi, quel que soit le diamètre de ce bigoudi, qui se trouve toujours chauffé dans des conditions suffisantes. Le protecteur peut être constituée comme représenté sur les fit. de 8 à. 12. Il est cons titué de la manière en soi connue par deux branches 10 en cuivre articulées .sur une troi sième branche 11, chacune des branches 10 étant recouverte d'un manchon de caoutchouc 9. Les branches 10 sont fendues longitudi nalement et un organe de fermeture (fig. 10 et 11) s'engage dans ces deux branches.
Cet organe de fermeture porte une douille 1.3 dans laquelle peut s'engager (fig. 12) l'ex trémité du bigoudi 3: de cette manière l'or gane de fermeture assure la fermeture da protecteur et supporte le bigoudi.
La fig. 13 montre en perspective un pro tecteur conforme à celui des fi-,. de 8 à 12, mais comportant un guide 25 en fibre ou autre matière, fixé sur l'une des branches du protecteur et qui a pour but de maintenir la mèche 1.5 bien centrée au milieu du protec teur, de manière que cette mèche 15 se trouve à proximité immédiate de la base du bigoudi 3; on peut ainsi réaliser un enroulement im médiat de la mèche sur le bigoudi et obtenir une ondulation poussée très près des racines.
Ce protecteur présente aussi l'avantage de supprimer les attaches par cordonnets utili sées jusqu'à. ce jour et qui laissent une mar que, dite cassure, sur la mèche de cheveux.
Un dispositif de verrouillage, conforme à l'invention et destiné à l'enroulage par la pointe, est représenté sur les vues en perspec tive des fi g. 14 et 15. Ce dispositif est cons titué par un verrou 30 formant clé de ser rage -du bigoudi et présentant à cet effet une tige carrée 31 qui s'engage dans un logement carré du bigoudi 3. Ce verrou porte, d'autre part, une languette de verrouillage 32 qui vient en prise avec l'organe de fermeture 33 du protecteur 20.
Lorsque ce verrou est à sa position de blocage, comme représenté sur les fig. 14 et 15, le bigoudi 3 se trouve bloqué et ne peut en aucun cas se dérouler: la mèche reste donc solidement maintenue à sa position de ser rage.