Système transmetteur d'efforts, notamment applicable aux machines de meunerie. Cette invention a. pour objet un système transmetteur d'efforts, notamment applicable aux machines de meunerie, telles par exem ple que les broyeurs à cylindres.
Selon l'invention, ce système transmetteur est caractérisé en ce qu'il comprend des con duites entièrement closes et remplies d'un agent de transmission et des moyens défor- rnables insérés dans les conduites pour re cueillir et transmettre les efforts. Les moyens déformables sont,de préférence, des soufflets métalliques extensibles à ressort.
L'agent de transmission peut être liquide ou gazeux et les efforts transmis peuvent ser vir au réglage,de la pression d'appui des cy lindres de broyage ou à l'indication de la va leur de cette pression.
Dans tous les cas, la transmission des ef forts peut s'opérer sans dépense d'énergie et avec des moyens auxiliaires très simples.
Les dessins annexés représentent, à titre d'exemples, plusieurs formes d'exécution de l'objet de l'invention en des vues schéma tiques.
Fig. 1 est une première forme d'exécution servant au réglage de la pression d'appui de cylindres de mouture; Fig. 2 est une seconde forme d'exécution servant au même but; Fig. 3 est une troisième forme d'exécu tion servant au réglage de la pression d'ap pui de cylindre de broyage; Fig. 4 et 5 montrent un quatrième forme d'exécution servant à l'indication de la pres sion d'appui.
Dans da fig. 1, 1 désigne un cylindre de mouture réglable, 2, 3 les tourillons de ce cylindre. Les paliers .de ces derniers repo sent sur des soufflets métalliques extensibles 4, 5 qui sont reliés entre eux et avec un autre soufflet identique 6 par une conduite 7. On obtient ainsi un système entièrement clos vers l'extérieur, qui est rempli d'un liquide ou d'un gaz. Le soufflet 6 est sous l'influence d'une vis de réglage 9 dont l'écrou est Mo bile à l'encontre d'un ressort 13 et logé dans une boîte, le ressort s'appuyani, dans le fond de la boîte.
Cette disposition a pour but de permettre le recul du cylindre -de monture 1 lors du passage de corps étrangers durs, étant donné que dans un pareil cas la réaction du ressort 13 est déclanchée. La valeur de cette réaction, de même que toutes les surpressions régnant dans le système, sont indiquées ou enregistrées par un manomètre 8 branché sur la conduits 7.
La surpression P du système peut être réglée par un volant et, par conséquent, aussi la pression .d'appui P'-, P\ se manifestant sur les paliers du cylindre.
Dans la forme .d'exécution représentée dans la fig. 2, les paliers du cylindré de mouture sont placés sur des leviers 10. Dans ce cas, des bielles 122 supportent ces leviers et sont, d'autre part, munies de têtes larges reposant sur des soufflets à ressort 4, 5. Le soufflet de commande se trouve sous la domi nation d'un excentrique de réglage 16, dis posé sur un bras -d'un levier coudé 17 dont l'autre bras appuie sur un ressort tampon 18.
Pour régler la position de début de l'ex centrique de réglage 16, il est muni d'une vis 11 qui s'appuie contre un prolongement du bras de levier 17.
En vue d'une commande automatique de la pression d'appui, il suffit d'établir une connexion entre le soufflet élastique récepteur de l'impulsion de réglage et le dispositif d'ali mentation du broyeur.
La fig. 3 représente une forme d'exécution plus spécialement applicable aux cylindres broyeurs. Ceux-ci doivent, comme on le sait, être maintenus écartés l'un de l'autre sur toute la longueur des cylindres d'une certaine distance égale variant entre ';, à 1 mm afin d'éviter l'endommagement des cannelures des cylindres et d'assurer, d'autre part, une ac tion uniforme sur les matières à broyer sur toute la longueur des cylindres, ind6pendam- ment des pressions variant d'une façon cons tante.
Dans cette forme d'exécution, pour cha cun des paliers du cylindre de broyage ré glable, un système spécial à soufflets à res sort rempli de gaz ou de liquide est prévu et les soufflets récepteurs de pression de ce système sont commandés en commun.
Dans la figure, 1 désigne le cylindre de broyage mobile, 2, 3 sont les deux tourillons qui s'appuient sur les soufflets métalliques extensibles 4, 5. De ces soufflets partent des conduites 7, 7' vers des soufflets 6, 6' récep teurs des impulsions de réglage, qui sont com mandés en commun par un pont 16. Celui-ci est placé sur une vis 17 et est déplacé par un volant 18 solidaire de la vis. De cette sorte, la pression du pont est transmise uniformé ment sur les- deux soufflets 6, 6'. Entre les deux conduites 7, 7' s'étend une conduite de liaison 19 avec une soupape d'obturation 20.
De plus, des manomètres 21 sont placés sur ces conduites ou leurs dérivations; ils ont pour but d'indiquer ou d'enregistrer les fluctua tions de pression.
Avant la mise en marche des cylindres broyeurs, on établit avantageusement l'équi libre des pressions dans les deux systèmes transmetteurs de pression, en appuyant fer mement l'un contre l'autre les deux cylindres, aprés quoi la soupape 20 est ouverte et refer mée. Ensuite, le cylindre de broyage mobile 1 est amené à l'écartement désiré, par une manoeuvre de la vis 17 par le volant 18.
Afin de permettre une charge .supplémentaire uni latérale des tourillons 2, 3, par exemple de celui qui porte la poulie -de commande du cy lindre par une compression supplémentaire correspondante des soufflets dans le système transmetteur qui en fait partie, des vis com pensatrices de réglage 22 sont prévues sur un ou les deux côtés du pont et elles transmet tent aux soufflets 6, 6' la pression du pont.
Le système transmetteur pourrait être éta bli de différentes manières. Ainsi, par exem ple, les manomètres 21, au lieu d'être placés sur la machine même qui comporte le sys tème, pourraient être disposés aussi à un en droit de surveillance approprié. La manoeu- vre de. ces systèmes pourrait s'effectuer par ;les moyens auxiliaires mécaniques, hydrauli ques ou électriques, ou encore par une com binaison de ces moyens. En faisant usage d'organes de commande à distance, le réglage de la pression de travail peut s'opérer à par tir d'un endroit de surveillance commun, voire même de façon automatique.
Le système transmetteur servant à indi quer la, pression d'appui, qui est représenté dans les fia. 4 et 5, est monté dans un broyeur ayant les paliers de son cylindre mobile pla cés sur des leviers à une branche disposés de part et d'autre du bâti de la machine et ayant leurs extrémités libres retenues dans des biel les de longueur réglable. En haut, ces bielles sont articulées à des excentriques, ce qui per met d'écarter le cylindre mobile du cylindre fixe sans que le réglage initial de celui-là su bisse un changement.
Les points d'appui des leviers dans les bielles sont combinés avec des systèmes com plètement clos renfermant un liquide ou un gaz et comprenant des moyens déformables tels, par exemple, que des soufflets à. ressort et des manomètres de construction "ad libi tum".
Dans les figures, 1 désigne un cylindre mobile et 23 des leviers sur lesquels sont mon tés les paliers des tourillons du cylindre; 24 désigne les bielles assujetties au bâti de la machine et composées de -eux tiges filetées réunies par un écrou tendeur. Les tiges su périeures des bielles sont fixées aux excentri ques -de réglage 25, alors qu'aux tiges infé rieures, des boîtiers 26 en forme de douilles sont suspendus élastiquement, dans lesquels s'engagent les extrémités libres des leviers 23. La suspension élastique des boîtiers est assu rée par des ressorts 27 enroulés sur les tiges filetées et s'appuyant d'un côté contre des cu vettes montées sur les tiges et de l'autre côté contre les plafonds des boîtiers.
Les bouts de leviers reposent sur des soufflets métalli ques à ressort 28 disposés dans la partie infé rieure des boîtiers 26 et reliés par des con duites 29 à .des manomètres 30. Les systèmes composés d'un soufflet, d'une conduite et d'un manomètre sont complètement clos vers l'ex- térieur et remplis avec du liquide ou du gaz, de sorte que la pression de travail s'exerçant sur le cylindre de mouture se trouve trans mise intégralement sur les manomètres et peut être lue sur ceux-ci.
Autrement, la présence de ces systèmes ,d'appui ne se manifeste pas dans le fonctionnement des boîtiers 26, c'est- à-dire que le cylindre mobile se trouve main tenu dans la position réglée pour des condi tions normales de travail. Par contre, il peut s'effacer lorsque des corps étrangers s'enga gent entre les cylindres en vainquant la résis tance des ressorts 27.
On conçoit qu'à la place d'une déformation directe des soufflets, on pourrait employer aussi une action indirecte (les bouts de levier sur une pression du gaz ou du liquide en faisant agir, par exemple; les bouts de levier sur des pistons reposant sur des tampons de liquide ou de gaz.