Calorifère à air chaud en tôle de fer. L'objet de la présente invention est un ca lorifère à air chaud en tôle de fer. Il est ca ractérisé par le fait que les :gaz -de fumée chauds sortant d'une chambre de combustion sont refroidis au moyen d'au moins une sé rie :d'éléments lamellaires aplatis, disposés verticalement et reliés, d'une part, avec la chambre de combustion au moyen :d'un col lecteur horizontal supérieur et, d'autre part, avec la cheminée au moyen d'au moins un col lecteur horizontal inférieur.
Les fig. I à IV du dessin ci-annexé repré sentent, à titre d'exemples, deux formes d'exécution de l'invention.
Les fig. I à. III se rapportent à la pre mière forme d'exécution qui présente deux collecteurs horizontaux inférieurs, tandis que la fig. IV se rapporte à la deuxième forme d'exécution qui ne possède qu'un seul collec- teur horizontal .inférieur. Les deux formes d'exécution représentées présentent deux sé ries d'éléments lamellaires aplatis.
Le calorifère représenté aux fig. I :à III se compose: le D'une chambre de combustion A, mu nie -d'un revêtement réfractaire c et possédant un foyer d et une grille e; <B>20</B> D'un corps de chauffe en tôle' B, cons titué lui-même par un collecteur horizontal supérieur f, par deux séries d'éléments, en tôle g, lamellaires, aplatis et verticaux, et par deux collecteurs horizontaux inférieurs h, à raison d'un collecteur par série<B>-</B> d'éléments.
La fig. II est une -coupe horizontale faite à travers le même calorifère, qui montre com ment, grâce à la forme lamellaire :des élé ments, on arrive à réaliser une grande surface de chauffe, tout en assurant une bonne eirca- - lation de l'air autour des éléments.
La fig. III est une coupe transversale faite à travers le corps de chauffe lamellaire. Dans ce calorifère, les gaz chauds se ré partissent d'une façon -uniforme entre les di vers éléments lamellaires. Cette uniformité de la répartition provient -de ce que les gaz les plus chauds restent dans la partie supé rieure :des éléments, du fait de leur :densité plus faible; alors:
que les gaz les plus refroi dis, et, par conséquent, les plus lourds, -des- cendent pour se rapprocher,du collecteur infé rieur.
L'air qu'il s'agit de réchauffer au moyen des parois chaudes du calorifère suit un mouvement ascendant inverse,- de telle sorte que l'air- le plus froid est en premier lieu en contact avec les parties les moins: chaudes,du calorifère; alors que l'air le plus chaud est en. contact avec les parties les -plus chaudes de celui-ci. Ire chauffage de l'air est donc à contre-courant, ce qui -est rationnel et assure au calorifère un rendement élevé.
La disposition -des éléments lamellaires en tôle permet -de faire varier la =surface de chauffe -du calorifère dans des limites extrê mement étendues, ce calorifère pouvant ainsi être -appliqué .soit au chauffage de maisons modestes, soit à _ celui -de grands, édifices.
L'emploi de la tôle au lieu de la fonte !dé fer pour -constituer les parois ides éléments lamellaires et ides collecteurs a pour, effet dë ' rendre à la fois. ce calorifère moins lourd, et d'en. améliorer le rendement à surface de chauffe égale. Pendant longtemps on a consi déré -que la tôle ,de fer était impropre aux ca- lorifères à air chaud, parce que -trop exposée à;
la rouille. Mais cet inconvénient qui s'est op posé_ jusqu'à maintenant à la généralsation des calorifères én tôle a. été éliminé grâce à l'emploi ide la parkerisation ou de mesures -de protections -analogues.
Dans la- deuxième forme d'exécution, les deux collecteurs -de fumée inférieurs: h sont remplacés par un seul collecteur horizontal, ainsi qu'.on le voit en fi-.
IV qui est 'une coupo-iransversale faite à travers le corps -de chauffe.- Dans une autre forme d'exécution,- on pourrait -aussi n'avoir qu'une seule série- -d'é- lénients-lamellaires. Cette disposition est sur- tout.avantageuse lorsque la place dont on dis- p-oee.én. largeur ne permet pas -dé répartir les
éléments.-en -deux séries.
-Dans les formes d'exécution représentées, les éléments verticaux sont assemblés- avec le collecteur supérieur au moyen de brides en fer munies -de joints en amiante. Dans le ca- lorifère possédant deux collecteurs inférieurs, les éléments verticaux reposent sur des loge ments ménagés dans les collecteurs inférieurs h (fig. III) et l'étanchéité du joint est assu- r6e par un bain :de sable.
Cette disposition permet aux éléments -de se dilater librement sous l'action,de la chaleur sans que l'étan- chéité,du système ne soit compromise.
Dans le calorifère ne possédant qu'un col lecteur inférieur h (fig. IV), les éléments verticaux sont assemblés avec le collecteur in- férieur au moyen de brides avec joints -d'a miante, comme c'est le cas pour le collecteur supérieur.
Dans d'autres formes ,d'exécution, on pourrait remplacer les joints. à brides et les joints à -bain de sable par des tubulures- sou- -dées reliant les éléments et les -collecteurs.
Il en est ide même en ce qui concerne la chambre ide -combustion. Celle - représentée pair les: fig. I^ et II correspond à l'emploi ,d'un combustible solide (coke, houille, etc.).
Mais lorsque le combustible employé -est li quide (huiles minérales),- -la -grille e- .de -la, fig. I est supprimée et la chambre- de com bustion ne reçoit plus que les dimensions strictement nécessaires pour assurer le idéve- loppement de la flamme produite par le brîi- leur.