Machine pour travailler le ballast des voles ferrées. La présente invention a pour objet une machine pour travailler le ballast des voies ferrée, selon la revendication du brevet prin cipal. dans laquelle les moyens destinés à im primer un mouvement; vibratoire aux mâ choires :ont des excentriques calés sur un ar- hre relié au moteur, chaque excentrique étant.
relié à une pain: de mâchoire:. Cette machine < @st caractérisée en<B>ce</B> qu'elle présente des or- aanes offrant à l'action de chaque excentrique sur le,,, maehoires une réaction dont la valeur est limitép par des moyens de réglage pour que les mouvements de l'excentrique conti- iment lorsque le ballast.
est tassé, lesdits or <B>s</B> â force de réaction limilée comprenant, pour chaque mâchoire, un piston contenant un fluide sons pression et dont la tige est ci- nématiquement reliée à la. mâchoire et à des moyens destinés à, faire se rapprocher ou s'é loigner l'une de l'autre les deux mâchoires d'une paire.
Les dessins (À-annexés représentent.. à ti tre d'exemples, deux formes d'exécution par tielles de l'objet de l'invention, ainsi qu'une variante de la première forme et<U>une</U> troi sième forme d'exécution complète.
Les fig. 1 et 2 montrent respectivement en élévation, sur un plan parallèle à la voie, une partie de la première forme d'exécution et, de la même manière, une moitié de la même partie de la, variante de cette première forme; La fig. 3 représente de la même manière une partie de la. deuxième ferme d'exécution et la fig. 4 est une coupe suivant A-B de la fig. 3 à plus grande échelle; La fig. 5 représente la troisième forme d'exécution.
Les formes d'exécution partielles sont, dans leurs parties non représentées aux .des sins, analogues à la machine représentée dans le brevet principal., c'est-à-dire qii elles re posent par leurs roues sur les rails 1 suppor tés par -des traverses 11 en métal ou 11b en bois. Pour chaque forme d'exécution partielle, les parties représentées par les. dessins sont montées sur le châssis mobile verticalement, tel qu'il est décrit dans le brevet principal, afin que l'extrémité inférieure des mâchoires puisse être élevée au-dessus des traverses pour la translation de la machine le long -de la voie.
Dans la. première forme d'exécution, par tiellement représentée dans la fig. 1, les mâ choires comprennent chacune un levier :37a et un levier 37b. Dans chaque mâchoire d'une paire, le levier 37a, dont l'extrémité inférieure porte l'outil de travail, est porté par le levier 37b sur lequel il est articulé en 41, alors qu'il est articulé en 42 sur une bielle 43 portant le collier 16 de l'excentrique 15 d'un arbre rotatif 14 relié au moteur. de la machine.
Le levier 37b est porté par un coulisseau non représenté guidé sur une cou lisse horizontale parallèle à la voie, coulis- seau sur lequel il est articulé par sa partie médiane, en 44, de même qu'une bielle 40, articulée, d'autre part, sur un balancier 39 calé sur un arbre 38 qui porte également un bras de commande 50.
A son extrémité su périeure, le levier 37b est articulé en 45 à l'extrémité de la tige 46 d'im piston 47 se mouvant dans le cylindre 48, articulé sur le châssis mobile portant les mâchoires. Céder- nier communique- avec un réservoir 49 d'air comprimé alimenté par un compresseur non représenté.
Ce réservoir peut être muni d'un manomètre régulateur empêchant la pression -de -dépasser une limite réglable à volonté. Ce manomètre, étant d'un type connu, n'est pas représenté. Le levier -de commande 50 pré sents une fourche dans laquelle est engagé un goujon 51 solidaire d'une vis coulissante 5<B>2</B> mue par un écrou 53, monté rotativement sur le bâti mobile.
Le fonctionnement de ce mécanisme est le suivant: A la fin du bourrage du ballast sous l'une des traverses 11, les pièces occupent les po sitions représentées en traits pleins. Par une commande de l'écrou 53, on fait tourner le bras 50 de gauche à droite, ce qui amène les mâchoires dans la position représentée en traits mixtes. On embraye alors le -dispositif de transmission représenté dans le brevet principal, :de manière que le moteur soulève le châssis mobile, puis qu'il fasse tourner les roues supportant: la. machine ,jusqu'à ce que les mâchoires se présentent en regard de la traverse voisine.
On libère les chaînes de sus pension du châssis mobile de sorte que les mâchoires tombent sur le ballast dans leur position écartée. On met alors en rotation l'arbre 14 en même temps qu'on imprime une rotation à l'écrou 53 de manière à rame ner le bras 50 vers la gauche.
Les vibrations dues à l'excentrique 15 ont pour effet de pousser et de tasser le ballast sous la tra verse et, dans le cas d'une traverse métalli que creuse -de la fig. 1, de le faire monter jusqu'à. sa face interne supérieure. Il arrive un moment où la résistance du ballast au tassement devient telle que l'articulation 41 n'offre plus une réaction suffisante, de sorte que le levier 37b entre lui-même en vibration, le point d'appui :du levier 37a ayant passé ,clé l'articulation 41 à son extrémité infé rieure.
Grâce à l'élasticité de l'air comprimé ,dans le cylindre 48, l'arbre 14 peut conti nuer à tourner et à parfaire le tassement jus qu'à la limite déterminée par la pression ré gnant; .dans les cylindres. Celle-ci étant cons tante quelle que soit la position des pistons dans les cylindres, la force nécessaire au rap prochement -des mâchoires est indépendante de l'écartement des mâchoires. Toutes ces opérations peuvent s'effectuer en moins de vingt secondes. Lorsqu'elles sont accomplies, les choses se retrouvent :dans la position re présentée.
De préférence, le bras 50 commande si multanément quatre paires -de mâchoires pou vant travailler sur la même traverse, telles que représentées en fig. 2 du brevet princi pal, -dans lequel il y avait quatre vis de com mande. Le bras 50 peut aussi bien présenter un secteur denté engrenant avec une vis sans fin.
Dans la variante -de fig. 2, le levier 37a se trouve coudé en sens inverse du levier 37a -de fi--. 1. Cette disposition s'applique de pré férence dans le cas où la machine doit tra vailler sur des voies dont les traverses 11b sont en bois, car elle permet que la direction moyenne du mouvement -de l'outil ne varie pas avec l'écartement des mâchoires alors que, -dans le cas de la.
fig. 1, la forme du levier 37a fait que cette direction .de l'outil forme un angle avec l'horizon qui croît au fur et à. mesure que les mâchoires se rapprcchent, ce qui est avantageux pour le remplissage de la traverse.
Dans la deuxième forme d'exécution, re présentée partiellement en fig. 3, chaque mâ choire comprend un levier 54 portant l'outil à son extrémité inférieure et relié par une bride 55 à un levier 56 dont la partie mé diane est articulée sur l'écrou coulissant 57 d'une vis -de commande 58 parallèle à la voie. Le levier 56 est articulé, d'autre part, à l'extrémité de la tige 59 d'un piston 60 ajusté dans le cylindre 61. L'extrémité supérieure du levier 54 est articulée à l'extrémité d'une bielle 62 portant le collier 16 d'un excentri que 15 .d'un arbre 14. Un ressort 63 est in terposé entre une tête de la tige 59 et une plaque fermant le cylindre et tend à mainte nir le piston vers l'ouverture !du cylindre.
La fig. 4 est une coupe plus détaillée suivant A-B -de la fig. 3, montrant la dis position .clés soupapes 64 et 65. Dans le fond du cylindre 61 sont pratiqués deux trous 66 et 67 dont le premier communique avec le dessous de la. soupape 64 et dont l'autre com munique avec le dessus de la soupape 65. La soupape 64 est soumise à l'action .d'un res sort fort. 68 dont la compression est réglée par un tampon fileté 69 muni d'une denture 70. Le dessus de la soupape 64 et le dessous de la soupape 65 débouchent dans un con duit commun 71 relié à un réservoir d'un li quide qui est, par exemple, de la glycérine.
Le fonctionnement de cette forme d'exé cution est le suivant: Aussi longtemps que le ballast se laisse comprimer par la vibration du levier 54, le piston 59 fournit une réaction qui se com munique par les pièces 56 et 55 aux articu lations du levier 54 et qui permet à celui-ci de vibrer comme s'il était articulé sur une pièce fixe.
Mais le ressort 68 est réglé de manière qu'à partir d'un certain degré de tassement du ballast, la glycérine puisse pas ser du cylindre dans le réservoir, de sorte que, malgré l'incompressibilité @du liquide, un mouvement vibratoire du piston est pos sible grâce au ressort 68 qui le rappelle cha que fois qu'il a pu se comprimer par l'effet du soulèvement -de la soupape. Le cylindre 60 reste constamment plein de liquide, car à chaque traction du piston par le ressort 63, la soupape 65 laisse rentrer le liquide dans le cylindre, son ressort exerçant sur la sou pape une pression inférieure à celle -de la pression atmosphérique régnant -dans le réser voir.
Les colliers des excentriques sont -de pré férence montés sur roulements à billes ou à rouleaux.
La fig. 5 montre une forme simplifiée quant à la disposition générale; elle ne com porte que deux paires de mâchoires et est munie d'un grand cercle 72 qui supporte la machine lorsqu'on la fait basculer et rouler au bord -de la voie. Cela. présente l'avantage d'un maniement rapide.