CH118826A - Interrupteur à commande thermique. - Google Patents

Description

      Interrupteur    à commande thermique.    La présente invention se rapporte à un  interrupteur à commande thermique, destiné  par exemple à empêcher le     surchauffage     d'appareils de chauffage électriques, du type  dans lequel un mécanisme à ressort tendant  à ouvrir l'interrupteur est normalement main  tenu en position armée au moyen d'un métal  facilement fusible fondant ou se ramollissant  lorsqu'une certaine température prédéterminée  est atteinte pour permettre alors l'ouverture  de l'interrupteur. Elle a pour but de permettre  de fermer l'interrupteur après son ouverture  automatique sans qu'il soit nécessaire de  renouveler des parties ou de     resceller    ledit  mécanisme à ressort.

   A cet effet, le méca  nisme à ressort précité comprend une partie  de retenue mobile bloquée directement par le  métal fusible et une partie de commande  sollicitée par ressort, ces deux parties étant  reliées de telle manière l'une à l'autre que  le mécanisme à ressort, une fois     déclanché,     puisse être remise en position armée quand  bien même la partie de retenue a de nouveau  été fixée dans la position, à laquelle elle a    été déplacée pendant le     déclanchement,    par  suite de nouvelle solidification du métal  fusible.  



  Deux formes d'exécution de l'objet de  l'invention sont représentées, à titre d'exem  ple, au dessin ci-annexé, dans lequel:  La     fig.    1 est une vue de dessous de la  première forme d'exécution;  La     fig.    2 en est une coupe verticale;  La     fig.    3 en est moitié une vue en bout,  moitié une coupe suivant la ligne     I-I    de  la     fig.    1;  La     fig.    4 est une vue de dessous de la  seconde forme d'exécution ;       La.fig.    5 en est une coupe verticale;  La     fig.    6 est une coupe suivant la ligne       II-II    de la     fig.    4.  



  En se référant aux     fig.    1 à 3, un élément  de chauffage électrique en deux sections 1, 2  est monté à la base 3 d'un appareil de  chauffage et se trouve emboîté, conjointement  avec l'interrupteur, dans un     faux-fond    de  l'appareil. Les sections 1, 2 sont reliées aux  bornes à fiche 4, 5 et sont pourvues, à leur      autre extrémité, de contacts de connexion 6,  7.

   Le circuit électrique est     normalement     fermé par ces sections au moyen d'un ressort  faisant pont 8 qui est fixé à un cadre 9  ayant une dent     d'enclanchement    10 s'enga  geant dans une roue à rochet 11 normalement  fixée sur son axe 12 par un scellé en métal  facilement fusible, tel qu'une goutte de sou  dure, cette roue à rochet constituant la partie  de retenue susmentionnée. L'axe 12 est monté  au contact intime de la base 3 de manière  qu'il puisse acquérir sensiblement la même  température que celle de l'appareil de chauf  fage.

   Le cadre 9 est maintenu, à l'endroit  da sa dent, en position convenable par rap  port à la roue à rochet en rendant le contact  7 plus saillant que le contact 6     (fig.    1), cette  disposition tendant à faire basculer le cadre  9 de façon à maintenir sa dent 10 en prise  avec la roue à rochet 11. Au cadre 9 est  fixé une tige 13 pourvue d'un bouton de  rappel ou de remise au point 14     manoeuvrable     du dehors; cette tige portant un ressort à  boudin 15 tendant à écarter le     ressort-pont    8  des contacts 6; 7; le cadre 9 avec ce ressort  constitue la partie de commande susmen  tionnée.  



  Si la     tempPrature    de l'appareil dépasse  une limite prédéterminée, le métal facilement  fusible fond ou se ramollit en permettant à  la roue à rochet 11 de tourner sur son axe  et au ressort 15, par suite, de tirer- le     ressort-          pont    8 à l'écart des contacts 6, 7, pour in  terrompre ainsi le circuit électrique. Dans le  mouvement du cadre 9,     s'effectuant    ainsi tan  gentiellement à la roue à rochet, la dent 10  du cadre viendra se dégager tout à fait de  la denture de la roue à rochet 11 après qu'il  se sera déplacé un peu et avant que le cir  cuit ne soit ouvert.

   Ceci assure une interrup  tion nette et rapide du circuit en dépit d'une  certaine paresse dans le mouvement de rota  tion de la roue à rochet et permet à celle-ci  de- cesser bientôt son mouvement de rotation.  Dés que la température sera tombée suffi  samment, le métal fusible se solidifie de  nouveau pour bloquer la roue à rochet dans  la position à laquelle elle a été amenée et    le mécanisme à ressort pourra être armé à  nouveau, en même temps qu'on ferme l'in  terrupteur, en appuyant sur le bouton 14 à  l'encontre du ressort 15. Si on le désire, le  bouton de     manoeuvre    14 pourrait être logé à  l'intérieur de la chambre renfermant l'inter  rupteur.  



  Dans l'exemple des     fig.4    à 6, l'interrup  teur comporte un levier pivoté 16 faisant  pont sur les contacts 17, 18. La roue à ro  chet 19 est prévue sur une douille 20  scellée en place sur l'axe fixe 25 au moyen  d'un métal facilement fusible. Cette douille  sert de pivot au levier 16, qui porte un  cliquet 26 en prise avec la roue à rochet 19.  Un ressort de commande 21 est accroché au  levier 16. Pour réaliser une interruption  rapide malgré l'action paresseuse de la roue  à rochet, une came 22 est fixée à l'axe 25  et le cliquet 26 est élargi de façon à pouvoir  chevaucher sur la came qui pourra ainsi le  dégager de la denture de la roue à rochet  après que le balancier     s'est    déplacé un peu,  mais avant qu'il n'ait abandonné les contacts  17, 18.

   La mise en état de fermeture de  l'interrupteur pourra être effectuée au moyen  d'un dispositif à poussoir non représenté  établi pour être     manoeuvré    du dehors ou par  ailleurs suivant qu'on le désire, le cliquet  étant ramené en prise avec la roue à rochet  bloquée dans sa nouvelle position par suite  de la nouvelle solidification du métal fusible.  



  Dans ces deux formes     d'exécution,    la roue  à rochet pourrait être pourvue d'un cliquet  d'arrêt à ressort du genre ordinaire pour  assurer qu'elle s'arrête toujours avec ses  dents dans une certaine position définie; afin  que     l'interrupteur,    lorsqu'il est fermé, reprenne  toujours la même position. Ce moyen auxi  liaire n'est toutefois pas absolument néces  saire, attendu que l'étendue de la prise de  l'élément d'interruption mobile sur ses con  tacts compensera ou rattrapera toute variation  dans la position d'arrêt de la roue à rochet.  L'interrupteur pourrait, bien entendu, avoir  plus d'un élément d'interruption mobile et  plus de deux contacts, et il pourrait aussi      être monté dans un compartiment séparé de  l'élément de chauffage.

Claims (1)

1. REVENDICATION Interrupteur à commande thermique, du type dans lequel un mécanisme à ressort tendant à ouvrir l'interrupteur est normalement maintenu en position armée au moyen d'un métal facilement fusible fondant ou se ra mollissant lorsqu'une certaine température prédéterminée est atteinte pour permettre alors l'ouverture de l'interrupteur, cet inter rupteur étant caractérisé en ce que le méca nisme à ressort précité comprend une partie de retenue mobile bloquée directement par le métal fusible et une partie de commande sollicitée par ressort, ces deux parties étant reliées de telle manière l'une à l'autre que le mécanisme à ressort, une fois déclanché,

   puisse être remis en position armée quand bien même la partie de retenue a de nouveau été figée dans la position, à laquelle elle a été déplacée pendant le déclanchement, par suite d'une nouvelle solidification du métal fusible. SOUS-REVENDICATIONS: 1 Interrupteur suivant la revendication, carac térisé en ce que la partie de retenue du mécanisme à ressort consiste en une roue à rochet, alors que la partie de commande comporte une pièce d'enclanchement qui est en prise avec cette roue à rochet dans la position normale des parties.

   2 Interrupteur suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la roue à rochet et la pièce d'enclanche- ment sont disposées de telle manière l'une par rapport à l'autre que la pièce d'en- clanchement quitte la roue à rochet après un faible mouvement angulaire de celle-ci et avant l'ouverture de l'interrupteur en vue d'assurer une interruption rapide et nette en dépit de la paresse de mouvement de la roue à rochet. 3 Interrupteur suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la pièce d'enclanchement est établie de façon à se déplacer tangentiellement par rapport à la roue à rochet.

   4 Interrupteur suivant la revendication et les sous-revendications 1 et 2, caractérisé en ce qu'une came est disposée pour dégager la pièce d'enclanchement de la roue à ro chet après que celle-ci a tourné d'un faible angle. 5 Interrupteur suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la roue à rochet est normalement bloquée sur son axe au moyen d'un scellé de métal facilement fusible, alors que la pièce d'en- clanchement- comprend un cadre avec une dent, ce cadre étant relié à l'organe d'in terruption mobile de l'interrupteur et étant soumis à l'action d'un ressort tendant à amener cet organe en position d'interrup tion,

   à l'encontre de l'effet de la roue à rochet qui le maintient en position de fermeture jusqu'à fusion ou ramollissement du scellé de métal facilement fusible. 6 Interrupteur suivant la revendication et la sous-revendication 1, caractérisé en ce que la roue à rochet est normalement bloquée sur son axe au moyen d'un scellé de métal fusible, alors que la pièce d'enclanchement consiste en un cliquet en prise avec ladite roue et monté sur un levier pivotant, for mant l'organe d'interruption mobile de l'irk- terrupteur et qui est soumis à l'action d'un ressort d'ouverture,

   une came fixe étant disposée pour dégager ledit cliquet de la roue à rochet lors du mouvement d'ouver ture du balancier après ramollissement du- dit scellé. 7 Interrupteur suivant la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 5, tel que re présenté aux fig. 1 à 3 du dessin annexé. 8 Interrupteur suivant la revendication et les sous-revendications 1, 2 et 6, tel que re présenté aux fig. 4 à 6 du dessin annexé.