CH118541A - Dispositif de compensation individuelle du facteur de puissance des machines asynchrones et synchrones à bagues au moyen d'une excitatrice. - Google Patents

Dispositif de compensation individuelle du facteur de puissance des machines asynchrones et synchrones à bagues au moyen d'une excitatrice.

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CH118541A
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Michel Foucault Charles
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Michel Foucault Charles
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  Dispositif de compensation individuelle du facteur de-puissance des machines  asynchrones et synchrones à bagues au moyen d'une excitatrice.    La présente invention a pour objet un  dispositif de compensation individuelle du  facteur de puissance des machines asyn  chrones à bagues. Elle comporte une     excita-          trice    accouplée électriquement à la machine  à compenser, ladite excitatrice comportant,  d'une part, un rotor à deux enroulements  distincts, dont l'un est relié aux bornes de  la machine à compenser par des bagues et  des balais, et dont l'autre, qui est fermé, est  connecté aux lames d'un collecteur à cou  rant continu sur lequel reposent des balais à  calage déterminé, et, d'autre part, un stator  dont l'enroulement peut être relié aux balais  précités,

   au moins un rhéostat de démarrage  avec plots de compensation étant intercalé  entre lesdits balais et les enroulements secon  daires de l'excitatrice et du moteur principal.  



  Ce dispositif comprend donc essentielle  ment une excitatrice shunt à courant poly  phasé n'exigeant avec le moteur principal  qu'une liaison électrique à l'exclusion de  toute liaison mécanique.  



  Cette excitatrice permet, par exemple:    1  De réaliser la compensation du facteur  de puissance de machines asynchrones à ro  tor bobiné et muni de bagues, sans modifica  tion mécanique de celles-ci et moyennant une  transformation très simple de l'appareillage.  



  2  Elle donne une compensation shunt au  moteur auquel elle est adaptée, c'est-à-dire  qu'elle permet de réaliser un facteur de puis  sance voisin de l'unité entre une charge  nulle et une charge atteignant 5/4 à 6/4 de la  charge normale; à charge nulle ou à très fai  ble charge, le facteur de puissance est infé  rieur à l'unité et correspond à un déphasage  à volonté avant ou arrière du courant sur la  tension.  



  3  Elle est auto-compensatrice,     c'est-à-          dire    qu'elle absorbe la puissance nécessaire  à son fonctionnement sous un facteur de  puissance sensiblement égal à l'unité à toutes  charges.  



  4  Elle est auto-motrice et n'exige pas de  moteur pour son entraînement, ni aucune  liaison mécanique telle que courroie, câble,  chaîne, engrenage, manchon d'accouplement,      etc., avec le moteur à compenser; la simple  liaison électrique nécessaire pour obtenir la  compensation est réalisée très facilement par  l'appareillage.  



  De plus, un moteur équipé avec cette     ex-          citatrice    possède toutes les propriétés d'un  moteur shunt compensé; en particulier, son  couple maximum en marche ou couple de dé  crochage se trouve augmenté.  



  Ce dispositif peut être adjoint à tous mo  teurs asynchrones à secondaire polyphasé,  quel que soit le nombre de phases du réseau  d'alimentation. Un moteur ainsi compensé  démarre en moteur asynchrone en fournis  sant un couple de démarrage qui est fonction  de son couple maximum et des résistances de  démarrage, et le passage de la marche en mo  teur asynchrone normal à la marche en mo  teur asynchrone compensé, se fait par l'in  termédiaire d'un démarreur d'un type cou  rant et ne nécessite aucune manoeuvre, ni  appareil compliqué.  



  Son application aux machines synchrones  permet, d'autre part, de faire fonctionner  des moteurs synchrones en moteurs asyn  chrones compensés au delà des limites de  marche en moteurs synchrones.  



  Enfin, le dispositif de compensation in  dividuelle du facteur de puissance des mo  teurs asynchrones à bagues peut être réalisé,  à titre de variante, au moyen d'une     excita-          trice    dont l'enroulement secondaire, moteur  et compensateur, est couplé en série avec le  secondaire du moteur principal.  



  Le dessin annexé représente, schémati  quement, à titre d'exemple, des formes d'exé  cution du dispositif selon l'invention.  



  Fig. 1 est une coupe longitudinale par  tielle de l'excitatrice, dans le cas d'une ma  chine asynchrone;  Fig. 2 est un schéma des enroulements et  des connexions électriques pour une     excita-          trice    bipolaire;  Fig. 3 montre les connexions entre le mo  teur à compenser, l'excitatrice et le démar  reur;  Fi. 4 est un schéma des connexions en  tre les machines et l'appareillage, dans le cas    d'une machine synchrone à excitatrice indé  pendante;  Fig. 5 en est une variante;  Fig. 6 est un schéma d'enroulements et  de connexions dans le cas d'une excitatrice  bipolaire, d'un réseau triphasé et d'un secon  daire triphasé sur le moteur principal;  Fig. 7 est un schéma des connexions en  tre le moteur à compenser, l'excitatrice et  l'appareillage électrique;

    Fig. 8 est une variante des connexions  dans le cas de l'emploi d'un inverseur.  L'excitatrice selon l'exemple comporte un  stator a et un rotor b en tôles minces d'acier  au silicium, telles qu'on les emploie dans la  construction électrique, qui sont isolées entre  elles au papier ou au vernis ou par un pro  cédé quelconque, et montées à la presse  comme dans les machines asynchrones de  construction courante. Le stator et le rotor  sont poinçonnés, le premier à sa périphérie  intérieure, le second à sa périphérie exté  rieure, et séparés par un faible entrefer. Le  rotor est monté sur un arbre c qui porte  également, calés sur lui, un collecteur à  lames d du type employé dans les machines  à courant continu, et un collecteur à bagues  e. Les deux collecteurs peuvent se trouver  disposés, soit du même côté du rotor, soit de  part et d'autre.

   Ils sont entraînés dans le  mouvement dudit rotor dont l'arbre c peut  tourner dans des coussinets fixes f, portés par  les flasques du stator.  



  Dans certains cas, les coussinets peuvent  être supportés par des paliers indépendants  fixés sur le socle de la machine.  



  Le rotor est muni de deux enroulements  distincts logés dans les mêmes encoches et  superposés pour faciliter le bobinage; mais  dans certains cas, on peut être amené à avoir  des encoches distinctes réservées, soit à l'un,  soit à l'autre des deux enroulements.  



  L'un des enroulements g du rotor (fig. 2)  dit primaire normal, est composé de trois  phases couplées en étoile et dont les entrées  sont reliées aux     trois    bagues sur lesquelles     frot-          ten    -des balais qui sont reliées au réseau; cet  enroulement est du type courant employé dans      les machines à courant alternatif mono ou poly  phasé, et peut être exécuté à fils tirés ou bo  binés directement en plusieurs plans, ou avec  des bobines préparées sur gabarit ou avec  barres, le pas étant normal ou raccourci.

    L'autre enroulement h, dit primaire     excita-          teur,    est du type fermé utilisé couramment  sur les machines à courant continu, dont les  sections sont reliées aux lames d'un collec  teur d.  



  L'enroulement i du stator, dit secondaire  moteur et compensateur, est du type employé  dans les machines à courant alternatif poly  phasé, et doit avoir le même nombre de  phases que l'enroulement secondaire de la  machine à compenser, ainsi que l'enroule  ment h.  



  L'enroulement primaire normal g pour  rait d'ailleurs être mono ou polyphasé, sui  vant le nombre de phases du réseau d'ali  mentation.  



  Sur le collecteur à, lames d reposent des  balais j dont le nombre de lignes et la dis  tance angulaire dépendent du nombre de  phases commun à l'enroulement secondaire  du moteur à compenser, à l'enroulement pri  maire excitateur h et à l'enroulement secon  daire i moteur et compensateur, ainsi que du  nombre de pôles de l'excitatrice, le type de  bobinage employé et l'utilisation éventuelle  de connexions équipotentielles.  



  L'enroulement secondaire i moteur est  dimentionné pour la puissance exigée par la  marche en moteur de l'excitatrice, en tenant  compte de ce que les ampères-tours d'excita  tion nécessaires à la production du flux sont  fournis par cet enroulement, la puissance né  cessaire à la production de l'excitation étant,  elle, fournie par l'enroulement primaire     ex-          citateur    h.  



  Celui-ci est prévu pour la puissance qui est  utilisée dans le secondaire du moteur que  l'on compense, en tenant compte de la puis  sance absorbée par l'enroulement i.  



  L'enroulement primaire normal g est  prévu pour la puissance consommée par     l'ex-          citatrice,    puissance correspondant à sa    marche en moteur et à sa marche en trans.  formateur.  



  Le nombre de spires de l'enroulement pri  maire normal g est déterminé par la tension  et la fréquence du réseau, le nombre de  phases, le nombre d'encoches, le flux admis  dans la machine et le genre de bobinage em  ployé.  



  Le fonctionnement du dispositif est le  suivant: D'après fig. 3, o et p sont respec  tivement le stator et le rotor du moteur à  compenser, ainsi que les enroulements qu'ils  portent.  



  Le nombre de spires de l'enroulement pri  maire excitateur h est déterminé par la ten  sion à obtenir, qui est fonction de la résis  tance de l'enroulement secondaire dudit mo  teur à compenser et du courant magnétisant  secondaire de ce dernier, en tenant compte  de la chute de tension aux balais.  



  Le déphasage des tensions est produit  par le décalage des balais j; pour certaines  positions déterminées, il donne la compensa  tion maximum à la fois sur l'excitatrice et  sur la, machine à compenser, ces positions dé  pendant du sens de rotation de l'excitatrice.  Mais le nombre de pôles de l'excitatrice et,  par suite, sa vitesse, sont indépendants du  nombre de pôles de la machine à compenser.  Dans certains cas, on peut être amené à uti  liser l'enroulement du rotor de la machine à  compenser comme enroulement primaire, et,  celui du stator comme enroulement secon  daire, ce qui peut être avantageux suivant  l'importance de la compensation à réaliser.  



  En se référant à la même fig. 3, on voit  qu'en marche normale l'excitatrice fonctionne  de la façon suivante:  L'enroulement i sert à donner à     l'excita.-          trice    même son mouvement et son excitation;  en marche, la fréquence y est nulle ou très  faible. Cet enroulement i et l'enroulement  secondaire p de la machine à compenser sont  branchés en parallèle sur les     balais    j; l'en  roulement     primaire    excitateur     h,    débite donc  sur deux circuits, et ceux-ci doivent avoir  même périodicité, ce qui est obtenu par le  couplage en parallèle.

        La puissance fournie à ces deux circuits  à basse fréquence est empruntée au réseau,  la transformation de ,fréquence ayant lieu  par L'intermédiaire du collecteur d et des ba  lais j qui servent aussi à, régler la phase de  la tension appliquée aux enroulements i et p.  



  L'enroulement primaire normal g doit  fournir la puissance consommée dans ces en  roulements, plus les pertes dues à l'effet  Joule, à l'hystérésie, aux courants de Fou  cault, aux frottements, etc.  



  Supposons les curseurs des rhéostats de  démarrage, placés sur des plots morts k et 1,  plots qui peuvent d'ailleurs être supprimés  aussi bien sur le démarreur du moteur prin  cipal que sur celui de l'excitatrice. Le ré  seau produit dans l'enroulement primaire  normal g de l'excitatrice, ainsi que dans ce  lui du moteur principal des courants tripha  sés à la fréquence f périodes par seconde.  Ces courants font naître un champ tournant  à N =
EMI0004.0000  
   tours par minute, p étant le  nombre de paires de pôles de la machine, qui  peut être différent sur la machine principale  et sur l'excitatrice. Le champ tournant se  déplace dans chacune des machines à la  même fréquence.  



  Entre les plots morts des différentes  phases, on observera des tensions triphasées  de fréquence f aussi bien sur le rhéostat du  moteur principal que sur celui de     l'excita-          trice.    Il en sera de même aux balais du pri  maire excitateur h.  



  En avançant les deux curseurs jusque  sur le troisième plot avant la fin, on fait dé  marrer chacune des machines en moteur asyn  chrone, l'excitatrice à vide, le moteur princi  pal étant indifféremment à vide ou en charge.  



  La fréquence diminue au fur et à mesure  du démarrage dans les enroulements secon  daires et devient finalement très sensiblement  nulle si la machine marche à vide.  



  Les forces électromotrices induites dans  l'enroulement primaire excitateur h sont tou  jours à la fréquence f; mais aux balais f, on  observe des tensions ayant la fréquence de  l'enroulement i secondaire de l'excitatrice.    Si on pousse le curseur du démarreur  d'excitatrice au dernier plot m. si on a réalisé  un calage convenable des balais j, on produit  l'excitation de l'excitatrice par l'enroulement  secondaire i, ce qui produit la compensation  de l'excitatrice. Le surplus de puissance dis  ponible sur l'enroulement primaire excitateur  h sera utilisé sur la machine principale  quand on poussera le curseur de son démar  reur à fond, c'est-à-dire sur les plots n. On  établit alors, à ce moment, la liaison en pa  rallèle des deux enroulements secondaires.  



  Avec une tension d'excitation convenable  et le calage correct des balais j, on peut réa  liser une compensation absolument compara  ble à celle réalisée dans un moteur shunt  auto-compensé et obtenir, comme sur ces ma  chines, mais sans avoir touché en rien au  moteur principal, un facteur de puissance  voisin de l'unité entre une charge nulle et  une charge égale à 5/4 ou 6/4 de la charge  normale. La compensation qui est maximum  à vide, varie avec la charge, ce qui ne se pro  duit pas dans les machines synchrones, à  moins d'employer un régulateur compliqué.  



  Une même excitatrice dimensionnée un  peu différemment peut permettre de réaliser  un petit compensateur asynchrone auto-dé  marreur duquel on n'exige aucune puissance  mécanique, et dont l'emploi est tout indiqué  pour des installations n'ayant que de petits  moteurs à rotor en cage d'écureuil ou bobiné  en court-circuit. Dans ce cas, on perd le bé  néfice de la compensation shunt, ne gardant  sur le compensateur synchrone que l'avan  tage d'un démarrage extrêmement facile et  sans absorption d'un courant de démarrage  anormal.  



  La fig. 4 représente schématiquement  l'application du dispositif à une machine  synchrone.  



  Celle-ci est constituée comme une ma  chine asynchrone normale, mais possède un  grand entrefer     q    et un bobinage secondaire  triphasé     important    puisque celui-ci doit four  nir l'excitation et qu'il doit fournir un nom  bre     d'ampères-tours    supérieur à celui des a.m-      pères-tours primaires correspondant à la  charge normale de la machine.  



  L'excitatrice est constituée comme celle  qui a été décrite précédemment, mais son en  roulement secondaire i, moteur et compensa  teur, est dimensionné de façon à synchroni  ser la machine principale à une charge supé  rieure à la marche à vide. L'enroulement  primaire excitateur r est lui aussi     dimen-          sionné    de façon à pouvoir fournir l'excitation  nécessaire à la fois à l'enroulement secon  daire i, moteur et compensateur, et à     len-          roulement    secondaire p de la machine syn  chrone.  



  Cette disposition selon l'invention présente  un intérêt particulier du fait que, grâce à  l'excitatrice à trois balais, l'alternateur peut  être exécuté absolument comme une machine  asynchrone, ce qui permet d'atteindre, sans  difficulté, des vitesses périphériques élevées,  et que l'excitatrice peut être exécutée avec  un nombre quelconque de pôles, ce qui est  intéressant, dans le cas d'alternateurs, soit à  grandes vitesses périphériques, soit à faibles  vitesses angulaires. Le bobinage de l'enrou  lement primaire o de l'alternateur est à vo  lonté mono- ou polyphasé, et peut être placé  soit sur le stator, soit sur le rotor.  



  Si l'on dispose d'un réseau w à courant  alternatif, l'enroulement primaire principal r  de l'excitatrice est relié à ce réseau par les  bagnes e; on l'accroche au réseau en amenant  le curseur de son rhéostat de démarrage x  sur la position de compensation n. Lorsqu'on  ferme le circuit des balais j sur le circuit se  condaire p de l'alternateur, celui-ci s'excite,  et l'accrochage se fait sans difficulté. Au  moyen du rhéostat u, on règle ensuite son  excitation à la valeur voulue, à l'aide du  rhéostat y on règle celle de l'excitatrice. Le  réglage de l'excitation sur l'excitatrice ne  modifie que la compensation sur l'excitatrice,.  mais ne peut modifier le flux qui reste cons  tant, ni par suite la tension entre les ba  lais j.  



  Les tensions continues entre les balais j  dépendent du calage de ceux-ci par rapport  à l'axe du flux résultant qui est fixe dans    l'espace. Pour un calage fixe des balais, la  tension entre ceux-ci est absolument déter  minée et fonction de la tension du réseau.  



  Si 1a machine est destinée à marcher en  moteur synchrone, on ferme la ligne sur l'en  roulement primaire o de l'alternateur et sur  l'enroulement primaire normal r de     l'excita-          trice.    On manouvre le démarreur v     d'exci-          tatrice    à fond. L'enroulement primaire     exci-          tateur    r est alors couplé par les balais j sur  l'enroulement secondaire i moteur et com  pensateur de l'excitatrice. En manouvrant  ensuite le démarreur x de la machine dans  le sens de la flèche m, celle-ci démarre en  moteur asynchrone, et, lorsqu'on passe sur  les plots de compensation n, marche en ma  chine synchrone.  



  L'accrochage est automatique, l'excitation  seule demandant à être réglée par le rhéos  tat triphasé u à la valeur voulue. Une fois  que l'on a l'excitation continue maximum sur  la machine, si celle-ci vient, par suite d'une  surcharge, à dépasser sa limite de fonction  nement en moteur synchrone, elle fonctionne  alors en moteur asynchrone compensé, ce qui  augmente le couple de décrochage et contri  bue à maintenir le facteur de puissance voi  sin de l'unité.  



  Dans la marche en génératrice, si l'on  change le calage correct des balais j de     l'ex-          citatrice,    on modifie la tension aux bornes de  l'alternateur par le fait qu'on provoque une  répartition plus ou moins régulière des cou  rants continus dans l'enroulement secondaire  excitateur p de l'alternateur, dans l'enroule  ment secondaire i de l'excitatrice, et d'ans son  enroulement excitateur h.  



  Dans la marche en moteur, un semblable  changement fait perdre la caractéristique  synchrone de la machine qui devient asyn  chrone, en même temps que sa compensation  diminue et que sa vitesse à vide augmente  ou diminue.  



  La fig. 5 représente une variante de la  précédente     application    :dans laquelle     l'arppa-          reillage    est considérablement simplifié; étant       donnée    sa faible puissance par     rapport    au  moteur     principal,        l'excitatrice    peut en effet      être démarrée avec son enroulement secon  daire i court-circuité sur le collecteur à  lames d; les résistances de réglage du circuit  secondaire d'excitation du moteur principal  sont alors prévues dans le même rhéostat, z  que les résistances de démarrage.  



  En marche normale, l'excitatrice doit  avoir dans ce cas un glissement positif,     c'est-          à-dire    fonctionner en génératrice asynchrone  du côté du collecteur à bagues, le secondaire  du moteur principal fournissant alors la puis  sance nécessaire au fonctionnement.  



  La variante représentée par fig. 5 est  également applicable dans le cas de la com  pensation des machines asynchrones, les ré  sistances de réglage du circuit d'excitation  du moteur principal étant réduites à la va  leur nécessaire pour limiter le courant de  court-circuit de l'enroulement primaire     exci-          tateur    lors du passage de la, marche en ma  chine asynchrone normale à la marche en  moteur asynchrone compensé.  



  Dans cette variante, l'enroulement secon  daire i de l'excitatrice, moteur et compensa  teur, est couplé en série avec le secondaire p  du moteur principal.  



  Cet enroulement est prévu, comme indi  qué plus haut, pour la puissance exigée par  la marche en moteur de l'excitatrice, dans  des conditions analogues à celles déjà énon  cées. De même, le nombre de spires de l'en  roulement primaire excitateur h est déter  miné par la tension à obtenir, qui est fonc  tion de la résistance de l'enroulement secon  daire dit moteur à compenser et du courant  magnétisant secondaire de ce dernier, ainsi.  que de la résistance du secondaire moteur et.  compensateur de l'excitatrice et du courant  d'excitation nécessaire à cette dernière, en  tenant compte de la chute de tension aux  balais.  



  L'enroulement i secondaire, moteur et  compensateur, augmente légèrement la chute  de tension que produit l'enroulement secon  daire de la machine à compenser qui est en  série avec lui et qui est reliée à l'enroule  ment h primaire excitateur de l'excitatrice,    lorsque la machine tourne à vide ou en  charge.  



  Le calage correct des balais doit donner  la compensation maximum à la fois sur     l'ex-          citatrice    et sur la, machine à compenser.  



  Si l'on se reporte à la fig. 6, on voit que,  en marche normale, l'excitatrice fonctionne  de la façon suivante:  L'enroulement i sert à donner à     l'excita-          trice    même son mouvement et son excitation:  en marche, la fréquence est nulle ou très fai  ble. Cet enroulement i et l'enroulement se  condaire p de la machine à compenser sont  couplés en série et sont branchés sur les ba  lais j; l'enroulement primaire excitateur h.  débite donc dans deux circuits en série, qui  ont donc même périodicité.

   La puissance  fournie à ce circuit à basse fréquence est  produite à la fréquence du réseau, la trans  formation de fréquence ayant lieu par l'in  termédiaire du collecteur d et des balais j  qui servent aussi à régler la phase de la ten  sion appliquée aux enroulements secondaires  i de l'excitatrice et p du moteur à compenser.  



  L'enroulement primaire normal doit four  nir la puissance consommée dans ces enrou  lements, plus les pertes dues à l'effet Joule,  à l'hystérésie, aux courants de Foucault, aux  frottements, etc.  



  La fig. 7 représente le schéma des con  nexions d'une excitatrice avec ses enroule  ments triphasé, destinée à compenser un mo  teur alimenté par le même réseau et ayant  un enroulement secondaire triphasé.  



  Le curseur de l'appareil de démarrage  étant placé sur les plots morts k. qui, d'ail  leurs, peuvent être supprimés, le couplage  sur le réseau donne naissance à des champs  tournants qui se déplacent dans chaque ma  chine à la même fréquence. L'interrupteur  t, qui est fermé au démarrage, permet le dé  marrage en court-circuit de l'excitatrice, en  même temps qu'il sert à relier le secondaire  du moteur principal<B>au</B> démarreur.  



  Cet interrupteur t peut. être remplacé,  selon     fig.    8, par un inverseur bipolaire placé  sur .deux des fils réunissant le secondaire p  du moteur principal, au     secondaire-    i, moteur      et compensateur, de l'excitatrice. Mais le dé  marrage de l'excitatrice est alors moins franc;  une fois son démarrage effectué, et celui du  moteur terminé, il faut manouvrer l'inver  seur pour l'amener de la position 1 à la po  sition 2.  



  Entre les plots de différentes phases, on  observera donc des tensions triphasées de  fréquence t périodes par seconde, sur le rhéos  tat du moteur principal.  



  Pendant le démarrage, jusqu'au troisième  plot avant la fin, le moteur principal marche  en moteur asynchrone. L'excitatrice a dé  marré dès la fermeture de l'interrupteur prin  cipal et de l'interrupteur t; elle marche en  moteur asynchrone à vide.  



  La fréquence diminue au fur et à mesure  du démarrage dans les enroulements secon  daires et devient finalement très sensible  ment nulle si la machine marche à vide.  



  Les forces électro-motrices induites dans  l'enroulement primaire excitateur h sont tou  jours à la fréquence f dans les enroulements,  mais aux balais j, on observe des tensions  ayant la fréquence de l'enroulement i se  condaire de l'excitatrice.  



  Si on pousse le curseur du démarreur au  dernier plot n avec un calage correct des ba  lais j, on produit l'excitation du moteur prin  cipal et en ouvrant l'interrupteur t l'excita  tion de l'excitatrice par l'enroulement secon  daire i, ce qui produit la compensation du  moteur et de l'excitatrice.  



  Avec une tension d'excitation et un calage  convenable des balais j, on peut réaliser une  compensation analogue à celle que permet  d'obtenir l'emploi de l'excitatrice shunt.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Dispositif de compensation du facteur de puissance des machines asynchrones et syn- chrones à bagues, caractérisé par une exci- tatrice accouplée électriquement à la machine à compenser, ladite excitatrice comportant, d'une part, un rotor à deux enroulements distincts dont l'un est relié aux bornes de la machine à compenser par des bagues et des balais, et dont l'autre, qui est fermé; est con necté aux lames d'un collecteur à courant continu sur lequel reposent des balais à ca lage déterminé, et, d'autre part, un stator dont l'enroulement peut être relié aux balais précités, au moins un rhéostat de démarrage avec plots de compensation étant intercalé entre lesdits balais et les enroulements secon daires de l'excitatrice et du moteur principal.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1 Dispositif selon la revendication, caracté risé, d'une part, en ce que la machine à compenser possède un grand entrefer cons tant et un enroulement d'excitation tri phasé réparti, d'autre part, en ce que l'ex- citatrice est de puissance relativement forte, pour fournir les ampères-tours se condaires en courant continu jusqu'au dé crochage en marche synchrone, et enfin par des rhéostats de réglage du courant continu d'excitation, dans le but de don ner à des machines synchrones à bagues la propriété de fonctionner en moteur asyn chrone compensé au delà o des limites de marche en moteur synchrone.
    2 Dispositif selon la revendication et la sous- revendication 1, caractérisé par un inter rupteur permettant le démarrage en court- circuit de l'excitatrice.
CH118541D 1924-09-20 1925-09-17 Dispositif de compensation individuelle du facteur de puissance des machines asynchrones et synchrones à bagues au moyen d'une excitatrice. CH118541A (fr)

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