CH116629A - Presse pour travaux de menuiserie. - Google Patents

Description

  Presse     pour        travaux    de menuiserie.    L'objet de la présente invention est une  presse pour travaux de menuiserie.  



  Le dessin annexé, donné à titre d'exemple,  représente une forme d'exécution d'une presse  suivant l'invention.  



  La     fig.    1 en est une vue en plan; la     fig.    2  en est une vue latérale; la     fig.    3 en est une  vue en bout, et la     fig.    4 est une élévation  d'une rallonge.  



  Dans la forme d'exécution représentée, la  presse comporte un châssis 1, monté sur un  bâti 2, en bois, solide, de nature à supporter  le poids des pièces à serrer et pouvant résister  à la pression exercée sur ces dernières.  



  Le cadre 1 est pourvu dans sa partie  médiane, dans le sens de l'axe longitudinal,       -l'une    tige de serrage 3, logée dans les tra  verses du cadre. L'une des extrémités de la  tige 3 se prolonge du côté antérieur par une  vis 4 tournant dans' un écrou noyé dans la  traverse frontale antérieure 1' du cadre. La  vis 4 est reliée à la tige, dont la section est  rectangulaire, au moyen d'un manchon 6,  dans lequel elle peut tourner, entraînant dans  son déplacement axial toute la tige de ser-    rage 3, qui peut se déplacer ainsi d'un par  cours égal à la longueur de la partie     filetée     de la vis.  



  Sur la vis 3 sont fixés vers les     extrémités     et vers la partie centrale trois colliers 7  munis chacun de deux tourillons d'articula  tion, disposés un de chaque côté de la tige 3  et articulés à l'une des extrémités d'une  bielle 8, cintrée, en forme de quart de cercle,  dont l'autre extrémité est articulée à une  règle métallique 9, parallèle à la tige 3 et  pouvant coulisser dans     l'autre    traverse fron  tale 1" ainsi que dans la traverse 1', dans  les rainures 10, aménagées à cet     effet    dans  lesdites traverses.  



  Les tourillons établissant l'articulation des  bielles cintrées 8 avec les règles 9 servent  en même temps pour l'articulation de bras 11  sur lesquels s'ajustent des     longerons    12. Les  bras 11 sont pourvus de mortaises 13 dans  lesquelles s'engagent des tenons 14 servant à  retenir les longerons 12 sur les bras 11. Les  tenons 14 sont fixés sur une tringle de com  mande commune 15 adaptée aux longerons 12  et pourvue d'une manette 16 pour la     ma-          rroeuvre    simultanée des tenons.           Sur    les longerons 12 peuvent coulisser des  galets 17 faisant office d'étaux entre lesquels  sont serrées les pièces de menuiserie qu'il  s'agit d'assembler.  



  La manipulation de la presse a lieu de  la manière suivante. Les pièces de menuiserie  à assembler telles que par exemple des portes  ou des cadres de fenêtres etc., sont posées  sur le châssis 1 ayant la vis 4 desserrée,  c'est-à-dire dans la position où le collier 7,  les bielles 8 et les bras 11 sont à peu prés  sur la même ligne. Dans cette position, les  règles 9 se trouveront déplacées et appro  chées vers les longerons du cadre 1. On  approche ensuite les longerons 12 de la pièce  de menuiserie, de sorte que les galets 17  convenablement ajustés par leur glissement  sur les longerons 12 touchent en divers points  les parties à serrer.

   L'immobilisation des  longerons sur les bras 11 s'opère par la       manoeuvre    de la manette 16 dans le sens de  la flèche de     fig.    3 pour libérer les tenons 14  engagés dans les mortaises 13 et dans le  sens inverse pour les engager dans les nouvelles  mortaises les plus rapprochées des longerons  12. Lorsque cette mise au point est terminée,  on tourne la manivelle 5 dans le sens de la  flèche de     fig.    3 pour déplacer la tige 3 dans  le sens axial par la rentrée de la partie filetée  4 dans l'intérieur du châssis.

   Les colliers 7,  suivant le déplacement de la tige,     entrainent     les bielles cintrées 8; en rapprochant vers le  centre les règles 9 qui exercent une traction  sur les bras 11, serrant ainsi la pièce de  menuiserie entre les longerons 12 par le  rapprochement des galets 17 adaptés aux  longerons de la même manière qu'un étau.  



  La presse décrite est utilisée pour l'assem  blage de pièces de menuiserie de certaines  dimensions. Le modèle le plus petit serait  par exemple construit avec les dimensions du  cadre de 0,50 m sur 2,50 m. Les mortaises  13 sont distantes l'une de l'autre de 0,06     m,     valeur correspondant au déplacement des bras  11 par suite du serrage de la vis 4. Si les  pièces de menuiserie mesurent moins de 0,50 m,  on se sert de taquets 18, qui s'accrochent au    moyen d'un collier sur la partie saillante  supérieure des galets 17, ainsi que représenté  en     fig.    3. Ces taquets ont une épaisseur de  0,06 m de sorte qu'on arrive ainsi à rétrécir  le cadre 1 de 0,12 m en le     ramenant    à 0,38 m  au lieu de 0,50 m.  



  Si par contre les pièces de menuiserie  dépassent les dimensions de la presse, on  peut facilement remédier au moyen de ral  longes     fig.    4 que l'on peut ajouter aux bras  11 au moyen des chevilles 19 engagées dans  les mortaises extrêmes des bras 11. On obtient  ainsi des bras allongés 11' sur lesquels on       petit        maintenant    faire glisser les longerons 12  jusqu'à ce que la pièce de menuiserie puisse  être logée entre lesdits longerons. Pour éviter  que le bras 11' porte à faux, la rallonge est  pourvue d'un pied 20     qui    supporte son ex  trémité libre.

Claims (1)

1. REVENDICATION Presse pour travaux de menuiserie, carac térisée en ce qu'elle comporte un châssis monté sur un bâti robuste et muni de deux longerons parallèles à l'axe du châssis et ajustables suivant l'encombrement de la pièce de menuiserie, les longerons étant pourvus de mâchoires se déplaçant dans des glissières ainsi que d'un dispositif de serrage parallèle destiné à les rapprocher de la pièce de me nuiserie et à serrer ses diverses parties en vue d'exécuter les travaux d'assemblage de ladite pièce.

   SOUS-REVENDICATIONS: 1 Presse suivant la revendication, dans la quelle les longerons mobiles, parallèles à l'axe du châssis, glissent sur des bras transversaux munis de mortaises dans les quelles s'engagent des tenons retenant les longerons dans leur position sur les bras pendant le serrage de la pièce à travailler. 2 Presse suivant la revendication et la sous- revendication 1, dans laquelle les tenons de retenue des longerons, s'engageant dans les mortaises des bras, sont montés sur une tringle commune permettant de les man#uvrer simultanément au moyen d'une poignée.

   3 Presse suivant la revendication, dans la quelle le dispositif de serrage comporte une tige disposée dans la ligne médiane du châssis, et reliée à sa partie antérieure à une vis tournant dans un écrou fixé au châssis, de telle sorte que la vis entraîne la tige dans son déplacement axial.

   4 Presse suivant la revendication et la sous- revendicatio:n 3, dans laquelle la tige du dispositif de serrage est articulée à des bras supportant les longerons et pivotant sur une règle mobile, parallèle à la tige, par des colliers fixés à la tige et reliés aux bras au moyen de bielles cintrées, tous ces organes étant établis de telle sorte que le déplacement axial de la tige entraîne le déplacement latéral des longerons en vue de serrer la pièce de menuiserie.