CH111843A - Groupe moto-compresseur à combustion interne. - Google Patents

Groupe moto-compresseur à combustion interne.

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CH111843A
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pressure
cylinder
motor
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rod
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Berthelon Edmond
Dugelay Leon
Gil Louis
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Berthelon Edmond
Dugelay Leon
Gil Louis
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    • F02BINTERNAL-COMBUSTION PISTON ENGINES; COMBUSTION ENGINES IN GENERAL
    • F02B71/00Free-piston engines; Engines without rotary main shaft
    • F02B71/04Adaptations of such engines for special use; Combinations of such engines with apparatus driven thereby
    • FMECHANICAL ENGINEERING; LIGHTING; HEATING; WEAPONS; BLASTING
    • F02COMBUSTION ENGINES; HOT-GAS OR COMBUSTION-PRODUCT ENGINE PLANTS
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Description


  Groupe moto-compresseur à combustion interne.    L'objet de la, présente invention est un  groupe moto-compresseur à combustion in  terne.  



  Le dessin annexe représente, à titre  d'exemple et schématiquement, deux formes  d'exécution de l'objet de l'invention.  



  La fig. 1 est une coupe longitudinale de  la première forme d'exécution et montre un  moteur à quatre temps;  Les fig. 2 à 15 montrent à plus grande  échelle des détails, respectivement     des    va  riantes de détail du moteur suivant la fig. 1;  La fig. 16 est une coupe longitudinale de  la deuxième foime d'exécution du moteur et  montre un moteur à d'eux temps;  Les fig. 17, 18 et 19 des coupes représen  tant un dispositif d'accouplement de deux mo  teurs fonctionnant en sens opposé pour équi  librage des efforts;  Les fig. 20 et 21 représentent un disposi  tif d'obturation de     l'aspiration    et du refoule  ment dans un compresseur;  La fig. 22 représente un dispositif d'ob  turation de l'aspiration et de l'échappement  dans un moteur à quatre temps;

      La fig. 23 est le détail d'un système pneu  matique supprimant le graissage des pièces  en frottement;  Les fig. 24 et 25 représentent des détails  de la fig. 22.  



  Dans la première     forme    d'exécution, la  force motrice est produite dans les cylindres  moteurs 4, 5, 6, 7 à l'intérieur desquels se  déplace une tige 1 portant les pistons 2 et 3  à double effet qui servent de parois mobiles  aux cylindres moteurs 4, 5, 6, 7.  



  L'admission d'air et l'échappement des  gaz brûlés s'effectuent au moyen de tiroirs       manoeuvrés    en temps utile pour     établir    la.  communication entre les cylindres moteurs 4;  5, 6, 7 et les chambres de mélange 8, 9, 10;  ces tiroirs et     chambres    seront décrites plus  bas. Le     combustible    gazeux ou liquide est  injecté dans les     cylindres    à fin de compres  sion au moyen de :pompes 11 ou 12 à. gaz ou  à combustible liquide indiquées en détail       fig.    2 et 3. L'inflammation est. spontanée  par suite de la température élevée produite  par la compression.  



  La commande des appareils de distribu  tion est établie pour que l'explosion ou co-m-      bastion dans un     cylindre    moteur pousse ou  tire la tige 1 dans le sens opposé à celui de  la course immédiatement précédente, ce qui  permet de supprimer: bielle, manivelle, vo  lant et autres accessoires.  



  Le mouvement de la, tige et     les    efforts  résistants résultant de l'aspiration, de la com  pression et de l'échappement de trois cylin  dres moteurs ainsi que toutes les résis  tances accessoires sont vaincus par le tra  vail du quatrième cylindre en cours de dé  tente et tout l'excédent de travail utilisable  est absorbé dans le compresseur à double  effet comportant le piston 13 servant de pa  roi mobile aux cylindres compresseurs 14 et  15 mis en communication avec l'extérieur par  les chambres 16 et 17, au moyen de tiroirs  dont les seuls visibles sur la fig. 1 sont le  tiroir 18 de refoulement et le tiroir 19 d'as  piration.  



  La tige 1 actionne en outre plusieurs  pompes à huile dont certaines, d'un type spé  cial, jouent un rôle capital pour le fonction  nement du moteur compresseur.  



  La tige 1 n'est assujettie à aucune liai  son mécanique; elle se déplace donc alterna  tivement avec une vitesse et une course qui  peuvent être très variables d'une cylindrée  à la suivante: mais, cependant, les pistons ne  peuvent entrer en contact avec les fonds de  cylindres à cause de l'air ou des gaz compri  més toujours interposés entre les fonds et les  pistons.  



  Ce fait de course variable est d'une  brande     importance    parce que du fait des com  pressions très élevées, une variation de quel  ques millimètres à la fin de course de la tige  représente encore une fraction     considérable     de l'énergie emmagasinée dans la, masse tige  et pistons sous forme de force vive.  



  Les pompes à huile spéciales déjà citées  plus haut sont représentées à plus grande  échelle sur les fig. 2 et 3. La fig. 2 est une  coupe longitudinale de l'une de ces pompes,  tandis que la fig. 3 est une coupe transver  sale par l'ensemble des pompes. La partie de  la tige 1 qui actionne les pompes présente  une section carrée. Cette section pourrait être    quelconque,     rectangulaire,    polygonale, cylin  drique, mais les sections non cylindriques fa  cilitent la, construction et l'établissement des  tiroirs de distribution.  



  La transition entre la, partie ronde et la  partie     carrée    de la, tige est effectuée à hau  teur du piston 13.  



  Les pompes dont les pistons 20, 21, 22,  23, 24, 25 sont indiqués sur la fig. 3, sont.  identiques, la description de celle, comportant  le piston 20, suffira donc.  



  Cette pompe est à double effet et com  porte le piston 20 se déplaçant dans les cham  bres 26 et 2 7 dont il forme la paroi mobile.  



  L'aspiration et le refoulement d'un côté  clé cette pompe à double effet, soit en 26, sont  commandées par le tiroir 28 mû par le piston  de     man#uvre    29 se déplaçant dans le cylindre  à double effet 30 en formant les chambres 31  et 32.  



  La, tige 1 se déplace dans le sens indiqué  par la, flèche (fig. 2). La chambre 26 est  donc en cours de refoulement d'huile. La  chambre 31 est en communication permanente  avec un réservoir à huile, gaz ou air, non  dessiné, dans lequel la pression est réglée à.  volonté     par        -Lui        mano-détendeur    ou des sou  papes de sûreté et d'admission non     figurées     sur le dessin.  



  La. chambre opposée     32    est en communi  cation     permanente    avec la chambre 26 par la  lumière 33.  



  Lorsque la     pression    dans. la     chambre    26  est inférieure à celle dans la, chambre 31, le  tiroir 28 est     manaeuvré,    obture l'orifice de       refoulement    34 et découvre celui d'aspiration  35, ces     orifice:    communiquant avec un réser  voir     d'alimentation    non dessiné. Pour une  variation de     pression    très faible entre 31 et  32, le tiroir 28     sera        manaeutré,    si le pistou  29 est assez ;rand.  



  Par contre, au fur et à mesure que croît  la vitesse de la tige 1,     augmentant    ainsi le  débit, la     pression    s'élève en 26 et le tiroir  28 ferme l'admission 35 puis     d'é:eouvre    pro  gressivement l'orifice de refoulement 34 et  l'obture à nouveau lorsque la vitesse de la  tige décroît     vers    la. fin clé course.      L'huile s'échappe en outre par la lumière  permanente 36 dont le débit peut être réglé  volonté par la vis de réglage 37; cette huile  retournant au réservoir d'alimentation avec  lequel communiquent les orifices 34, 35.  



  Lorsque la vitesse de la fig. 1 est encore  ou devient très faible, cette lumière 36 est ou  devient suffisante pour évacuer l'huile et la       pression    reste ou baisse clans la chambre 26  en dessous de celle du fluide comprimé en 31.  Par conséquent, l'orifice de     refoulement    34  est complètement obturé et celui d'admission  35 ouvert.

   Dès que, ou tant que la vitesse  de l'arbre sera appréciable, il est évident que  la pression dans la pompe à huile en 26 res  tera sensiblement constante et voisine de celle  du fluide sous pression en 31 et cela pendant  toute la course de refoulement, sauf lorsque  la vitesse sera nulle ou presque nulle,     c'est-à-          dire    au début et à fin de course; ce moment  pouvant être réglé à volonté au moyen de la  vis de réglage 37.  



  Pendant la course suivante, cette pression  sera constamment nulle ou égale à celle du       réservoir    d'alimentation communiquant par  la canalisation 35, mais, par contre, la pres  sion sera engendrée dans la chambre 27 dont  les orifices d'admission et de refoulement 351  et 341 sont commandés de façon analogue.  



  Les pressions d'huile en 26 sont trans  mises dans la canalisation 38 et amplifiées  dans le relais 39 genre presse hydraulique  formé de plusieurs pistons et plongeurs en  série comme indiqué sur le dessin.  



  La pression initiale en 26 sera aussi  élevée que l'on désire en agissant sur la pres  sion en 31 et après avoir été amplifiée de fa  çon considérable en 39, cette pression est  transmise dans la canalisation 40, la trans  mettant aux endroits appropriés pour     pro-          (luire        l'immobilisation    des tiroirs et autres  appareils et ne les libérer qu'au moment  voulu, c'est-à-dire lorsque la pression s'an  nule.  



  Pour cela, tous les appareils de distribu  tion sont     man#uvrés    généralement par trac  tion, au moyen de pistons recevant<B>de</B> l'air    ou du gaz comprimé provenant d'une source  appropriée et admis pendant tout ou partie  de la course qui précède leur     man#uvre,    mais  ces appareils de distribution sont immobilisés  dès le début de cette course au moyen de  blocs ou verrous, tels que ceux représentés en  41 et 42 contenus dans les logements 43 et 44  et le long desquels le tiroir 45 glisse à frotte  ment doux.  



  Le verrou 41 reçoit les pressions trans  mises par la canalisation 40 aboutissant dans  le logement 43.  



  Pendant la course de refoulement de la  pompe 26, il reçoit donc la pression dévelop  pée en 26, amplifiée en 39 et cette pression  au cm' et la surface du verrou 41 pouvant  être aussi grandes que l'on désire, le tiroir  45 ne pourra être     manoeuvré    par la pression  d'air comprimé accumulé sous le piston 46  dans le cylindre 47 et cela malgré     un,    faible  coefficient de frottement dû à un abondant  graissage des surfaces de glissement de 41,  42, 45.  



  Par contre, au moment où la tige 1 s'im  mobilise, la pression d'huile en 26 devient  nulle et, par conséquent, est aussi annulée en  39, 40, 43 et sur le verrou 41. Le     tiroir    45  pourra alors glisser le long du verrou 41 sans  qu'une pression et, par conséquent, un frotte  ment .considérable s'y oppose et il sera     ma-          n#uvré    avec une rapidité aussi grande que  l'on désire et qui sera fonction de la section  du piston de     manoeuvre    46 et de la pression  de l'air comprimé     accumulé    en 47.  



  .Il n'y a donc pas de circulation d'huile  et, par conséquent, d'effets d'inertie impor  tants puisqu'il n'y a .pas     de@    circulation autre  que     celle    qui     pourrrait    provenir de la,     com-          pressibilité    de l'huile, de la dilatation des en  veloppes ou conduites dans lesquelles elle est  transmise et des pertes par défaut     d'éta.u-          chéité.    Une légère avance à l'annulation de  la pression et., par conséquent, à la     manoeuvrP     peut être donnée au moyen .de la vis de ré  glage<B>37.</B>  



  Pendant la, course de retour de la. tige 1,  il n'y a pas de     pression,        dans    le relais 39  puisque la pompe 26 est en cours d'aspira-      tion, ce qui permet d'établir dans les relais  et canalisations un remplissage automatique  d'huile par soupapes ou tiroirs analogue à  celui déjà décrit en 28 et de compenser ainsi  les fuites et pertes éventuelles dans ces ca  nalisations.  



  Autant de pompes à huile qu'il est néces  saire peuvent être établies afin de     comman-          cer    les tiroirs d'aspiration, d'échappement,  lfs pompes d'injection ete., et la vis de ré  glage 37 de chacune de ces pompes permettra  de donner une avance à la     man#uvre,    régla  ble à volonté pour chacun des appareils     com-          nmandés.     



  Par conséquent, du fait de ces dispositifs,  lus appareils de distribution seront     man#u-          vrés    seulement lorsque la tige 1 sera immo  bile ou presque immobile entre la fin d'une  course et le début de la suivante; ce qui sup  prime toute     liaison    ou commande mécanique  die ces appareils et permet d'effectuer ces       nan#uvres    quelle que soit la position de la  1, mais seulement lorsqu'elle est prati  quement immobile, après avoir restitué aux  fluides interposés entre les pistons et fonds  de cylindres tout le travail emmagasiné sous  forme de force vive.  



  Pour utiliser de     grandes    vitesses de pis  ton, il faut que les sections d'aspiration et  d'échappement des cylindres 4, 5, 6 et 7  soient três grandes afin cl(, réduire au mini  mum les effets de dépression ou surpression  pendant les courses d'aspiration, d'échappe  ment on de refoulement.  



  Pour cela le diamètre des cylindres 4 à 7  est agrandi vers le fond comme l'indique la  fig. 1, ce qui permet d'obtenir une surface  suffisante et aussi grande que l'on désire.  



  Chaque cylindre comporte un corps de  cylindre 48, commun à deux cylindres con  tigus, une pièce annulaire 49, vissée sur ledit  corps et un fond 50. Chaque fond est bou  lonné sur la pièce 49 correspondante par des  boulons 51.  



  Afin d'éviter toutes possibilités de con  tact entre les pistons 2, 3 et les fonds 50, ces  pitons portent un respectivement deux  épaulements 52 s'emboîtant avec un léger    jeu dans un logement 53 ménagé dans le fond  correspondant. L'air comprimé dans ce loge  ment ne peut s'échapper que par le jeu exis  tant entre cet épaulement et le fond, ce qui  constitue un frein pneumatique. Les tiroirs  des cylindres 1, 5, 6 et 7 sont logés chacun  entre un fond 50 et la pièce 49     eorrespon-          dante    et sont mus au moyen d'air comprimé  comme indiqué plus loin et seulement par  iraction parce qu'ils fléchiraient pendant la       man#uvre    sous l'action d'une pression par  bout, en raison de leur longueur et faible  épaisseur.  



  En outre, afin de faciliter cette     man#u-          vre,    en lus rendlant aussi légers due possible.  mais en leur laissant une certaine flexibilité  permettant à ces tiroirs d'être plaqués sur  leur glace, c'est-dire lu fond 50 correspon  dant, par la pression. chaque tiroir comporte  trois lanmes a b e (fig. 5) en acier par exem  ple. Chaque lame est munie de perforation  d, auxquelles correspondent des ouvertures  s son blables e clans le fond 50 correspondan   La lame médiane b est en outre pourvue d'un  trou oblong f pour la tige 1 et de fentes  pour les boulons 51.  



  Dans le but d'éviter au réduire le grais  sage et les, grippements éventuels ainsi due le  frottement dût à la pression, ces tiroirs peu  vent n'être     man#uvrés    que lorsque la pres  sion totale qui les appuie sur leur glace est  inférieure à la pression totale reçue sur la  face opposée ce qui esi réalisable pour l'aspi  ration et également pour l'échappement lors  que l'expansion prolongée est employée et  poussée     légèrement        au-dc@"ous    de la pression       ,t.tniospbéridue        comme    il sera. décrit plus loin.  



  Pour réduire fin     annuler    le     graissage        ct     lut fait     que    le tiroir n'est     plaqué    sur sa- ;lace  que par une force assez faible ou même     néga-          tive,    le dispositif     suivant    représenté     fify.    23       esi;    employé.  



  Dans les pièces 49 et les glaces 50 des  tiroirs sont     ménagées    des     cavités        coniques    54       recevant:    de l'air ou     attire        -,az.    Cet air ou gaz  comprimé est admis     dans    les cavités 54 par  des     canaux    55', dont chacun est muni d'un  étranglement 55.      Les cavités coniques sont constamment et  pratiquement obturées par le tiroir et le  fluide y contenu ne peut s'échapper que par  suite du jeu existant entre le tiroir et les  pièces 49 et 50 correspondantes.  



  La pression dans la cavité 54 est donc  modifiée à chaque instant suivant le jeu     exil-          tant    entre le tiroir et lesdites pièces. Tant  due le cylindre moteur est en compression ou  détente,le jeu entre le tiroir et sa glace est  pratiquement nul en raison de la pression  exercée sur le tiroir, mais à fin de course de  détente, si celle-ci est prolongée suffisamment  loin, et lorsque la pression faiblit, s'annule,  ou devient négative, le tiroir est éloigné de  sa glace sous l'action du fluide provenant des  cavités 54, mais seulement d'une faible quan  tité parce que le jeu entre le tiroir et la  glace devenant important, la pression s'affai  blit dans la cavité 54, le canal 551 par suite  de son étranglement ne pouvant suffire au  débit;

   et afin de limiter ce déplacement, le  tiroir est retenu sur la face opposée en quel  ques points par les cavités des pièces 49 dont  le débit le repousse.  



  Il se trouve donc en état d'oscillation de  très faible amplitude, il est en quelque sorte  en équilibre entre les fluides débités par les  cavités opposées et ne peut toucher les parois  à moins d'une pression extérieure suffisante  sur une face.  



  Il ne pourra donc frotter sur sa glace au  moment de la     man#uvre    si, afin d'éviter tout  aléa, les cavités sont suffisamment grandes et  la pression assez élevée pour dépasser les ef  forts totaux tendant à plaquer le tiroir sur  sa glace.  



  Dans ces conditions, le     graissage    peut  être très réduit et même supprimé, les tiroirs  étant     man#uvrés    seulement lorsqu'ils sont  écartés de leur glace ou faiblement appuyés  sur elle, et étant immobiles le reste du temps.  Ils se comportent donc en quelque sorte pen  dant ce temps comme une soupape sur sou  siège.  



  Il est bien évident que de l'huile pour  rait également être employée soit dans les    cavités, soit dans des tiroirs à graissage sim  ples, ou bien encore, ces deux moyens pour  raient être conjugués.  



  La     man#uvre    des tiroirs d'échappement  s'effectue de la façon suivante, décrite pour  le tiroir d'échappement 45 au cylindre mo  teur 4. Il est commandé dans un sens par le  piston 46 se déplaçant dans le cylindre 47 et  dans le sens opposé par le piston 57 se dépla  çant dans. le     cylindre    58.  



  Sur le dessin, le cylindre moteur 4 est en  cours d'échappement, il doit donc être fermé  ,à fond de     cette    course.  



  Pour cela il est verrouillé par la pression  produite en 26 amplifiée en 39 et transmise  par la. canalisation 40 sur le verrou 41 placé  dans le logement 43, et le .piston 46 reçoit  en 47 par la .canalisation     .permanente    59 la  pression développée dans le cylindre 6 qui se  trouve en cours de compression,     tandis    que le  piston 57 qui sert pour la     manoeuvre    oppo  sée, reçoit en 58, .par la canalisation perma  nente 60 la pression développée     dans    le cy  lindre 5 -qui se trouve en     .cours    de compres  sion lorsque le cylindre 4 est en     cours-    de  détente.  



  L'air comprimé en 6 s'accumule sous le  piston 46 et à fin de course, la pression sur  le verrou 41 s'annule, le tiroir 45 est     ma-          noeuvré    par traction avec     une-    rapidité aussi  grande que le permettent la section du piston  46 et la pression en 4 7 et avec une avance  variable et réglable à volonté, obtenue en  agissant sur     1,9,    vis de réglage 37.  



  L'accélération de vitesse n'est pas à re  douter parce que ce tiroir 45 est freiné dans  sa course et     par    traction par l'air on le gaz  qui se trouve comprimé dans le cylindre 58  par le piston 57, et ne peut s'échapper que  par la canalisation 60 dont la section dé  vient insuffisante pour une vitesse impor  tante du piston 57.  



  Du reste, un piston auxiliaire analogue  au piston de freinage employé pour la, pompe  à combustible liquide décrite plus loin pour  rait être établi.  



  Pendant la course suivant de la, tige 1,       c'est-à-dire    course d'aspiration du cylindre 4,      l'air comprimé sous le piston de     man#uvre    46  se détend dans le cylindre 6 qui est en cours  de détente et le verrou 41 ne bloque pas le  tiroir 45, mais celui-ci reste en place, ne re  cevant pas d'efforts antagonistes et étant en  outre immobilisé par le verrou 42 dans le  logement 44 recevant de 61 la pression dé  veloppée en 2 7 et amplifiée par le relais 62.  



  Pendant la course de compression du cy  lindre 4, le verrou 41 bloque le tiroir 45, mais  celui-ci reste en place à fin de course malgré  sa libération parce     due    le cylindre 6 est en  cours d'échappement et ne fournit pas de  pression par 59 en 47 pour la     man#uvre    du  piston 46.

   Pendant la course de détente du  cylindre 4, le tiroir 45 est bloqué par le ver  rou 42 et l'air du cylindre 5 en compression  s'accumule en 58 sous le piston de     man#uvre     57 par la canalisation 60 et à fin de course  de la tige et, par conséquent, au moment de  la libération du tiroir 45, sa     man#uvre    est  effectuée par     traction    pour ouverture et n'é  tant pas retenue par la pression sous le pis  ton de     man#uvre    opposé 46 puisque celui-ci  reçoit par la canalisation 59 la pression du  cylindre 6 en cours d'aspiration.  



  Les tiroirs 'd'échappement des autres cy  lindres 5, 6, 7 fonctionnent de façon ana  logue, mais les canalisations ne sont pas in  diquées sur le dessin.  



  Afin d'obtenir le maximum de rendement  thermique et de faciliter le refroidissement.  il importe de réaliser une expansion prolon  gée pouvant aller même en dessous de la pres  sion atmosphérique afin de diminuer l'usure  des tiroirs.  



  Elle est obtenue en maintenant ouvert,  pendant une partie de la course de compres  sion, le tiroir d'aspiration au lieu de le fer  mer à fin d'aspiration; une partie de l'air  aspiré est donc expulsée et la compression ne  commence qu'à partir de la fermeture du  tiroir d'aspiration.  



  En avançant ou retardant ce moment, il  sera possible de varier à volonté l'expansion  prolongée.  



  Cette     man#uvre    est indiquée fig. 1. sur le  tiroir d'aspiration 63 du cylindre 7.    Pour effectuer le verrouillage de ce tiroir  63 avec un certain retard pendant la     course     de compression, la pompe spéciale 64 (fig. 2)  à simple effet est utilisée.  



  Dans cette pompe, la pression est engen  drée seulement pendant la course de compres  sion (et d'échappement,) du cylindre 7 par le  déplacement du piton 65, mais n'est pas  maintenue pendant toute cette course parce  que la paroi extérieure de la pompe qui est  parallèle à l'axe de la tige 1 est constituée  par une glace 66 coulissant dans son loge  ment 67.  



  Cette glace 66 est creuse et porte sur la  face en contact avec le piston 65 une rainure  en diagonale 68 (fig. 4) prolongée par une       rainure    69 qui     établissent    alternativement<B>la</B>  communication de l'espace creux 70 de la  ffl ace, soit avec la. chambre 64. soit avec la  chambre 71, suivant la. position du piston 65  par rapport à la rainure 68.  



  En déplaçant     dans    son logement 67 cette  glace 66 au moyen d'une vis 72 ou en admet  tant de l'huile d'un côté ou de l'autre de ce  logement 67 et l'évacuant sur la face oppo  sée, la position du point de     communication     par la rainure 68 de l'espace creux 70     avt>c     la, chambre 64 ou 71 sera. modifiée à volonté  par ce déplacement dans le sens longitudinal  de la pompe.  



  Pendant la. course de .compression dans la  chambre 64. la pression sera exercée, tant  dans cette chambre 64 que dans l'espace  creux 70 et transmise par la. canalisation 73       au        relais        74        (fit,        g.        1),        puis        par        la        canalisation     75 ait verrou 76 contenu dans le logement 77.

    Le tiroir d'aspiration 63 est donc bloqué dans  la position d'ouverture au début de la course  de compression; mais, lorsque la tige 1 con  tinuant a se déplacer amène le     piston    65     ait     delà, de la rainure. 68, celle-ci établit à ce mo  ment la, communication entre la chambre 64.  l'espace creux 70 et     l'arrière    du piston,     c'est-           < i.-dire    avec la chambre 71 qui est en cours  d'aspiration, le tiroir d'aspiration 63     sera     clone libéré par le verrou 76, du fait de     i'an-          nulation    de la pression en 64.

        Ce tiroir 76 sera     man#uvré    à ce moment  par de l'air comprimé admis au     préalable     sous le piston de     man#uvré    78 de la façon  suivante (fig. 1 et 6).  



  L'air comprimé est admis en 79 sous le  piston 78 au moyen d'un tiroir auxiliaire 80  mîi par le piston 81 mettant l'air comprimé  arrivant en 82 en communication avec 79 au  moyen de la lumière 83 débouchant dans la  rainure ou gorge 84 ménagée dans la tige de       man#uvre    du tiroir d'aspiration 63.  



  Le piston 81 du tiroir     auxiliaire    80 est  mû par une pompe à huile spéciale identique  à celle déjà décrite pour les tiroirs d'échappe  ment, laquelle pompe refoule de l'huile en 85  à une pression suffisante pour la     man#uvre,     mais dont la vis de réglage découvre suffi  samment la lumière permanente pour pro  duire un certain retard à l'établissement de  cette pression de façon que le tiroir 63 soit  déjà bloqué par le verrou 76 au moment où  l'air comprimé sera admis en 79, ce qui em  pêchera la     man#uvre    de ce tiroir d'aspira  tion 63.  



  L'air est donc admis à ce moment sous  le piston 78, puis, lorsque la pression d'huile  s'annule en 64, le tiroir 63 est     man#uvré    et,  du fait que les, gorges 84 auront franchi la  lumière 83, l'obturation de l'admission sera  effectuée et à fin de course, l'air sera, évacué  par la tubulure 86.  



  Avant la fin de course de compression du  cylindre 7, et du fait de l'ouverture en grand  de la lumière permanente de la pompe à huile  servant à la     manoeuvre    du tiroir auxiliaire  80, celui-ci ne recevant plus de pression en  85 est ramené par une pression permanente  ou admise à ce moment sur l'autre face du  piston 85.  



  Pendant la course de détente du cylindre  7, le tiroir 63 n'est pas bloqué par le verrou  76 et le tiroir auxiliaire 80 ne recevant pas  de pression d'huile en 85 reste fermé.  



  Pendant la course d'échappement du cy  lindre 7, le tiroir 63 est bloqué par le verrou  76, au début de la course et libéré ensuite  comme pour la course de compression.    Le tiroir auxiliaire 80 est également ma  noeuvré, mais malgré cela, l'air ne peut être  admis en 79 parce que la lumière 88 reste ob  turée par la tige de     manoeuvre    du fait que le  tiroir d'admission 63 est fermé,  A fin de cette course d'échappement, ce  tiroir 63 doit être     man#uvré    en sons inverse  pour ouvrir l'aspiration.  



  Pour cela, il est     man#uvré    à ce moment  par le piston 87 se déplaçant clans le cylin  dre spécial 88 dont la forme extérieure peut  être cylindrique ou polygonale et se dépla  çant lui-même dans un corps de pompe 89  portant des verrous 90 dans des logements 91  sur lesquels agit la pression développée dans  une pompe à huile identique à :celle déjà dé  crite pour la     manaeuvre        des    tiroirs d'échappe  ment et donnant la pression seulement     pen-          ,da.nt    la course d'échappement (et compres  sion) du cylindre 7.

   Cette pièce 88 reçoit en  92, par la     canalisation        @93,    l'air du cylindre  moteur 5 qui est en cours de compression  pendant la course d'échappement de 7. A fin  de course d'échappement de 7, la pièce 88  étant libérée des blocs 90, entraîne dans sa  .course le piston de     manaeuvre    87 du tiroir 63  avec amortissement pneumatique.  



       Pendant    la course suivante,     cette    pièce spé  ciale 88 sera ramenée par une pression per  manente ou par une     communication    perma  nente avec le .cylindre 4 en cours de compres  sion, cette pression     agissant    en 94 et lorsque  le tiroir 63 sera     manoeuvré    pour     fermeture,     le piston 87 reviendra à sa position     initiale.     



  Des lumières convenablement ménagées  permettent l'évacuation de l'air et constituent  ainsi un frein     pneumatique    pour l'arrêt des  pièces en mouvement.  



  Cette expansion prolongée est donc réali  sable avec toutes les variations possibles.  



  Il y a intérêt à régler cette expansion pro  longée jusqu'à la pression atmosphérique et  même légèrement en dessous, afin que les ti  roirs d'échappement soient déchargés pendant  la     manaeuvre    d'ouverture, -ce qui réduit l'u  sure.  



  Ce réglage de l'expansion prolongée peut  être réalisé de façon automatique. .et, en par-      ticulier, de la façon suivante visible sur le  schéma fig. 7.  



  Le cylindre moteur 7 est mis en com  munication permanente par la canalisation  95 avec le cylindre à double effet 96 à l'in  térieur duquel se déplace une tige 9 7 portant  lu piston 98 et le piston 99 se déplaçant fans  un cylindre à double effet 100 mis de part  et d'autre en communication avec le logement  G7 de la glace 66 au moyen des canalisations,  101, 102.  



  Ce circuit est toujours plein d'huile arri  vant sous une pression quelconque, mais Su  périeure à la pression atmosphérique.  



  La tige 97 glisse contre verrous 103, 104.  Le verrou 104 reçoit de façon permanente  la pression du cylindre moteur 7 amplifiée  dans le relais 105.  



  A fin de compression du cylindre moteur  7. la pression en 106 ne peut     man#uvrer    la  tige 9 7 à cause du verrou 104.  



  Dans la course suivante de détente du cy  lindre 7, la tige 97 est bloquée par le verrou  103 recevant la pression d'une pompe à huile  analogue à celle déjà décrite pour les tiroirs  d'échappement et n'agissant sur le verrou 103  que pendant les courses de détente et d'aspi  ration.  



  Par     conséquent,    à fin de course de     détente     ou avec une légère avance, le verrou 103 est  libéré et la pression en 104 étant seulement  celle de la fin (le détente devient insuffisante  pour bloquer la tige 97.  



  Celle-ci est donc libérée et soumise à la  pression d'échappement en 106 et à la pres  sion réglable à volonté et opposée en 107 qui  peut être supérieure, égale ou inférieure à la  pression atmosphérique. Le déplacement de  la tige 9 7 soumise à ces influences sera trans  mis dans les logements 67, et, en déplaçant  la glace 66,     agit    ainsi sur le moment de  fermeture du tiroir d'aspiration de 7.  



  Du fait des vitesses très élevées communi  quées à la tige 1 dès le début de la détente,  le temps pendant lequel les gaz très chauds       sont    en contact avec les parois est très réduit,  ce qui améliore le rendement puisque la force  développée est emmagasinée sous forme de    force vive de la, tige 1. Il faut donc que l'in  jection et la combustion soient aussi rapides  que possible, avant que le piston ait effectué  un déplacement important.  



  Pour cela le combustible liquide (ou le  gaz) est injecté dans les chambres de mé  lange 8, 9, 10 par de nombreux trous 108  (fig. 8 et 8a) perforés dans les parois des  fonds 50 et alimentés par les canalisa  tions 109.  



  Pour obtenir     une    consommation aussi peu  coûteuse que possible, il est préférable de  faire fonctionner le moteur avec du gaz pau  vre ou tout autre gaz. Dans ce cas, afin de  maintenir les hautes compressions et l'injec  tion à fin de compression, le gaz est com  primé à part dans un compresseur non figuré  sur le dessin et refoulant ce gaz à haute pres  sion et, de préférence, sans refroidissement;  les tiroirs et cylindres du compresseur     pou-          varrttoujours    être protégés contre cette tem  pérature élevée de compression.

   Le gaz est  injecté dans le moteur par une pompe spé  ciale 11 (fig. 9), disposée pour injecter de  l'air après le gaz afin de chasser celui-ci des  canalisations et d'y prendre sa. place, provo  quant ainsi immédiatement la combustion  complète.  



  Cette pompe     soigneusement    refroidie pour  éviter que les gaz chauds rie provoquent un       grippement    comporte une série. de cylindres  à     l'intérieur    desquels se déplacent des pistons       11.7,    123 et 124 portés par une tige 110 sur  laquelle sont pratiquées les     gorges    111 et 112  qui. servent à mettre les     cylindres    121 et 119  en communication avec le cylindre moteur.

    - Cette tige 110 est bloquée     pendant    la course  de     compression    du     cylindre    moteur dans lequel  doit avoir lieu l'injection au moyen d'une  pompe à huile du type déjà décrit     agissant    sur  le bloc 113 dans le logement 114, seulement       pendant.    la course de compression (et d'échap  pement) du cylindre moteur.  



  L'air du cylindre en compression arrive  en 115 par la. canalisation 116 et s'accumule  sous le piston 117, il est également admis par  la canalisation 11.8 dans le cylindre 119.      Le gaz, de préférence non refroidi, pro  venant d'un compresseur qui l'amène à une  haute pression est admis par la canalisation  120 dans le cylindre 121.  



  A fin de course de compression du cylin  dre moteur, la pression sur le bloc 118 s'an  nule et sous l'action de l'air comprimé en  115, le piston 117 entraîne la pompe par  traction avec une vitesse qui est fonction de  la section du piston 117 et de la valeur de  la compression dans le cylindre moteur.  



  Dans sa course, le piston 122 obture d'a  bord l'admission de gaz 120, puis comprime  le gaz en 121 jusqu'à ce que les gorges 111  arrivent en face de la lumière 123.  



  A ce moment, le gaz est évacué dans les  canalisations 109 communiquant avec les  trous d'injection 108 des fonds 50, puis la  tige 110 continuant sa course obture la com  munication 121 et 123.  



  Dès le début de la course, la canalisation  d'air 118 a été obturée par le piston 124. Au  moment où la communication a été obturée  entre 121 et 128, les gorges 112 établissent  à leur tour la communication entre 119 et  125 et l'air accumulé et surcomprimé en 119  chasse le gaz contenu en 125 et 123 et canali  sations suivantes jusqu'aux trous d'injection.  Il prend la place de ce gaz dans les canali  sations pour se détendre ensuite avec le reste  de la charge du cylindre.  



  L'inflammation susceptible de se pro  duire au début de l'injection au moment où  le gaz éjecté par la pompe arrive sur l'air  contenu dans les canalisations d'injection et  ensuite lorsque l'air arrive sur le gaz dans  ees mêmes canalisations à fin d'injection,  c'est-à-dire clans les canalisations 123 et 125,  n'est pas à redouter parce qu'elle est très ré  duite, le mélange ne pouvant se faire de fa  çon importante et l'élévation de pression pou  vant en résulter étant vaincue par la sur  pression produite dans la pompe à injection  dont le piston de     man#uvre    117 peut être  d'une section aussi grande que l'on désire,  provoquant ainsi une injection presque ins  tantanée.

   Le freinage de la tige de pompe  110 est effectué par la compression de l'air    et des gaz contenus dans les cylindres 112 et  121 complètement obturés vers la fin de  course et retenant la tige de pompe par trac  tion sur une couche d'air ou gaz comprimés;  ceux-ci aidant ensuite au retour de la tige  pendant la course de détente du cylindre mo  teur, parce due le verrou 118 ne reçoit pas de  pression pendant cette course de retour.  



  Le fonctionnement du moteur avec du gaz  comprimé à part a lieu sans pertes impor  tantes de force puisque le gaz est     comprimé          adiabatiquement    et injecté sans perte consi  dérable de chaleur, et que, d'autre part, l'air  comprimé ayant servi à la     man#uvre    du pis  ton 117 se détend dans le cylindre avec le  reste de la charge.  



  Cette disposition de pompes permet d'ob  tenir une vitesse d'injection aussi élevée que  l'on désire, sans avoir à redouter les effets  d'inertie des soupapes.  



  Le réglage de la quantité de combustible  injecté a lieu en agissant sur la course de la  pompe au moyen de la pièce 126 (fig. 9) cou  lissant dans le cylindre 127 et     man#uvrée     au moyen d'une vis ou volant de     manoeuvre     1.28. La tige 110 de la pompe coulisse dans  un logement axial de la, pièce 126, mais son       extrémité    ne peut entrer en contact avec le  fond du logement à cause de la lumière d'é  chappement 129 qui est obturée à partir d'un  certain point de     sa,    course.  



  Ce réglage est rendu automatique et fonc  tion du travail. demandé au moteur compres  seur. Chaque     course    de     même    sens du com  presseur 14, 15 refoule du     caz    comprimé       dans-    un réservoir séparé 130, 131 avant de  passer     dans    le réservoir principal 132. Des  organes d'étranglement 130' et 131', com  mandant les conduites reliant le réservoir 132       avec'les    réservoirs 180 et 131, permettant de  régler la pression dans ces réservoirs.  



  Suivant     que'la    pression dans les premiers       résérvoirs    130, 131     augmente    ou diminue par  rapport à celle du réservoir 132 principal, un  piston     133    recevant sur une face en 134 la  pression du     réservoir    principal et sur l'autre  face .en 135 la pression du réservoir 131, agit  au moyen d'une liaison quelconque sur -le vo-      tant de la vis de réglage 128 du combustible  afin de régler l'injection 129, il en est de  même pour l'autre cylindre compresseur.  



  Pour assurer une marche aussi régulière  que possible et éviter tout aléa, il y a lieu  de prévoir une injection supplémentaire de  combustible ne pouvant s'effectuer que si la  compression du cylindre moteur reste en des  sous de la valeur fiée par suite d'une résis  tance anormale pendant une course.  



  Pour cela une pompe supplémentaire spé  ciale fig. 10 est adjointe, refoulant du gaz  ou du combustible liquide dans les canalisa  tions avec la pompe principale 11.  



  La, pompe supplémentaire est verrouillée  pendant toutes les courses par le verrou 136  recevant une pression d'huile amplifiée par       relais    et engendrée par une pompe analogue  à celles déjà décrites, et par un verrou sup  plémentaire 137 recevant la pression d'huile  d'un relais 138 dans lequel la pression initiale  est produite par le plongeur 139, mû par le  piston 140 se déplaçant dans le cylindre l41  recevant en 142 la pression du cylindre mo  teur et, d'autre part, en 143 une pression  constante qui est celle voulue pour que par  suite d'une     compression    insuffisante dans le  cylindre moteur, le plongeur 139 rie puisse  engendrer de pression dans le relais 138, ce  qui empêche le bloc 137 de verrouiller la  pompe à fin de course de compression.

   Le  bloc 136 étant également libéré à fin de  course, la pompe sera     man#uyrée,    tandis due  si la pression du cylindre moteur agissant en  141 est supérieure à la valeur voulue, le  plongeur 139 engendre une pression qui blo  que la pompe par le verrou 137 malgré que  le verrou 136 soit libéré.  



  La remontée du plongeur 139 a. lieu par  une pression permanente en 143 ou par un  ressort en donnant une certaine avance au dé  verrouillage du bloc 136 par la vis de réglage  vers la fin de course de détente et d'aspira  tion.  



  Lorsque le gaz est très pauvre, les dimen  sions du compresseur à gaz, des pompes et  canalisations d'injection deviennent considé  rable.    Il est préférable dans ce cas de mélanger  l'air et le gaz avant introduction dans le cy  lindre moteur.  



  Par suite de la, température relativement  basse due à l'expansion prolongée, l'inflam  mation prématurée n'est pas à redouter.  



  Le mélange est très dilué afin de ,porter  la compression à la valeur voulue pour ob  tenir un bon rendement thermique.  



  A fin de course de compression, une fai  ble quantité de gaz pur ou de combustible  liquide est injectée     par    les moyens décrits, ce  qui produit l'inflammation du reste de la  charge.  



  C'est surtout dans ce cas de mélange ga  zeux préalable due la pompe à injection sup  plémentaire est utilisée.  



  Il peut arriver que la température de       compression    dépasse celle d'inflammation  spontanée du mélange gazeux.  



  Dans ce cas, l'élévation subite de pression  due à la combustion spontanée freine plus  rapidement la masse mobile. La force vive  de celle-ci est absorbée par une surcompres  sion du mélange explosé. Ce travail est en  suite restitué pendant la course de détente, et  le rendement n'est pas affecté de façon im  portante.  



  Les appareils (le distribution fonctionnent       .seulement    lorsque la tige 1. est immobile,  mais, par contre, la course est diminuée et le       compres.seur    n'expulse     pais    autant de fluide,  mais le fluide résiduel de l'espace dit nui  sible dans les     compresseurs    ordinaires resti  tue     inté#ralenrent    son travail     pendant    la  course suivante, abstraction faite des pertes  de chaleur.  



       Lorsque    le moteur marche avec un com  bustible     liquide,    la pompe à. injection est lé  gèrement modifiée.  



       L'injection    d'air de balayage est suppri  mée, le: liquide ;este dans les canalisations et,  à chaque injection, en fait sortir la     quantité,     voulue. Cette pompe est représentée     fig.        11w     elle fonctionne comme la. pompe     ir    gaz, mais  avec suppression des cylindres et canalisa  tions de chasse de gaz et d'air; le liquide ar  rive en     1-19,    remplit le cylindre 150 mis en.      communication par la canalisation 151 avec  le cylindre 152 dans lequel le piston 153 re  çoit en 154 une pression aussi élevée que  l'on désire et supérieure ou égale à celle de  l'injection (au moyen d'air comprimé).  



  Quand le piston 155 refoule, par suite de  l'action de l'air arrivant du cylindre moteur  en compression au-dessous du piston 1171, le  liquide en obturant l'admission 149, celui-ci  repousse le piston 153 jusqu'à ce que les  gorges 156 de la tige 158 aient établi la com  munication entre le cylindre 150 et la canali  sation d'injection 157. A ce moment, et pen  dant que la tige de pompe 158 continue sa  course, le piston 153 refoule également le  combustible sous l'action de la pression en  154, puis lorsque la tige de pompe arrive  presque à fond de course, elle est freinée par  obturation progressive des lumières 151 et  gorges 156, par le piston 155 et la tige 158.  



  En outre, elle est retenue par la compres  sion de l'air contenu dans le cylindre 159  par le piston 160, ce qui constitue un amor  tisseur et aide au retour rapide de la tige de  pompe.  



  Pendant la course de retour de la tige de  pompe, celle-ci aspire d'abord en 157 puis,  après obturation de 157 par la tige, effectue  le vide jusqu'à ce que la lumière d'aspiration  149 soit découverte.  



  Les vitesses d'injection peuvent donc être  aussi grandes que l'on désire.  



  Par suite des très grandes vitesses de pis  ton prévues et de la fréquence des courses,  il est pratiquement impossible d'employer des  soupapes pour le compresseur; elles sont rem  placées par des tiroirs d'aspiration 19 (fig. 1)  et de refoulement 18 commandés comme les  tiroirs des cylindres moteurs 4 à 7, mais fonc  tionnant de façon différente.  



  Le cylindre 14 est en cours de compres  sion.  



  Pendant la période de compression, le  tiroir 18 est plaqué sur sa glace 164, par la  pression du réservoir 16 et devient libre à  partir du moment où les pressions du réser  voir 16 et du cylindre 14 s'équilibrent; il y  a même une légère avance par suite de la    disposition des cavités 54 et des canaux 551  avec leurs étranglements, décrits par rapport  à la fig. 23.  



  Le tiroir 18 est alors     man#uvré    de la fa  çon suivante:  D'un côté, le piston 165 reçoit la pression  permanente du réservoir 16 par la lumière  166, de l'autre côté, le piston 167 reçoit la  pression du cylindre 14 par la lumière 168.  Ce dernier piston 167 est de diamètre supé  rieur à celui du piston 165 commandé par la  pression du réservoir 16.  



  Pour une différence de pression très fai  ble entre le réservoir 16 et le cylindre 14, le  tiroir 18 sera     man#uvré    avec une rapidité  aussi grande que l'on désire en augmentant  la différence des surfaces des pistons 165  et 167.  



  Ce rapport peut être modifié à volonté  en introduisant en 169 de l'air comprimé à  pression     réglable    à volonté suivant la. com  pression désirée en 16.  



  A fond de course de compression, le tiroir  doit être refermé. .  



  Pour cela il est     manoeuvré    par le .piston  1.70 se -déplaçant dans un cylindre spécial  1.71, se déplaçant lui-même dans, le logement  172 et bloqué pendant la, course de compres  sion par une pompe à huile     agissant    sur les  blocs 173.  



  Ce cylindre     sipé-cial    171 reçoit en 174 la  pression du compresseur 14 et à fin de com  pression étant libéré par les blocs 173 en  traîne le piston 1,65 avec amortissement pneu  matique et, par conséquent, produit la ferme  ture du tiroir 18.  



  Pendant la course de retour ou aspiration  dans le cylindre 14, le cylindre     spécial    171  est redescendu par une pression permanente  admise en 175, n'étant pas verrouillé par les  blocs 173.  



  De même, pendant la course de compres  sion en 15, le tiroir d'aspiration 19 fermé dès  le début de course lest maintenu fermé par la  pression     ,agissant    sous le piston 176 par la  lumière<B>177,</B> puis à fin de     compression    et dès  que le piston 13 revient en arrière, la pres  sion baisse en 15 et le piston 178 de plus      grand diamètre que le piston 176 recevant,  par la lumière 179, la pression du réservoir  17, tire le piston pour ouverture du tiroir.  



  Pendant la course d'aspiration suivante  du cylindre 15, le cylindre spécial 180 est  verrouillé par sa pompe à huile agissant sur  les blocs 181 pendant cette course seulement,  et reçoit en 183, la pression de compression  du cylindre 14 par la conduite 183 puis, étant  libéré à fond de course, entraîne le piston 184  (lu tiroir 19 pour fermeture. Il redescend en  suite pendant la course de retour, sous l'ac  tion de la pression permanente arrivant en  185, parce qu'il n'est pas verrouillé.  



  Pour réaliser de grandes vitesses de la  tisse 1 et supprimer les segments ordinaires à  frottement avec graissage, ainsi que le frot  tement de ladite tige sur ses portées, les  moyens suivants sont employés:  La tige 1 et les pistons 2, 3 et 13 sont  tournés à un diamètre nettement plus faible  due celui des corps de cylindres 48 et 481 à  l'intérieur desquels ils se déplacent afin d'é  viter un frottement possible provenant d'un  gauchissement de la tige l.  



  Celle-ci est maintenue au centre de l'axe  des corps de cylindres au moyen de pistons  186 (fig. 12) arrêtés par les butées 187 et  qui atteignent dans cette position la tige 1  occupant sa place idéale en épousant sa  forme; ces pistons 186 sont plaqués contre la  butée 187 correspondante par la pression  d'air comprimé arrivant en 188. Ces pistons  portent (les cavités coniques 189 alimentées  par des canalisations 190 par l'intermédiaire  d'étranglements 191.  



  L'air comprimé en 189 ne pouvant s'é  chapper que par le jeu existant entre la tige  1 et le piston 186 correspondant, la tige 1  glissera sur l'air comprimé des cavités l89,  si les pistons 186 sont convenablement dis  posés autour d'elle.  



  Si elle est déformée et bombée au moment  du passage devant le piston 186, la pression  en 189 s'élève par suite du jeu plus faible et  repousse le piston 186, malgré l'air comprimé  en 188. Par contre, les pistons opposés ne    pouvant dépasser leurs butées 187 laissent  échapper l'air comprimé (les cavités 189 par  suite du jeu plus grand, et la tige 1 a une  tendance à se rapprocher; puis la partie dé  formée ayant été franchie, l'air comprimé en  188 repousse à nouveau le piston 186 et lors  que la tige 1 est centrée à nouveau, la pres  sion en 189 s'abaissera derechef.  



  Pour assurer l'étanchéité entre les corps  de cylindre 48 respectivement les fonds 50 au  passage des pistons 2, 3, 13, respectivement  de la tige 1, sans frottement ni graissage,  des segments d'un type spécial sont employés  et représentés fig. 12 et 13.  



  Ces segments 192 disposés dans les     pis-          ions    2, 3, 13, respectivement dans les fonds 50  de chaque cylindre, sont munis de rainures  ou cannelures nombreuses 193 tournées en  même temps que le segment et sont d'une  épaisseur légèrement plus faible que leur  logement 1921.

   Ils sont maintenus écartés  des parois de logement, de la. paroi du corps  de cylindre,     respectivement    de la tige 1 au  moyen de cavités coniques 195 analogues à  celles<B>déjà</B> décrites et les segments reçoivent  la.     pression    du cylindre correspondant par des  lumières 194     arrivant    sur la, face opposée. aux  cannelures 1.93.     Uair    comprimé est admis  dans les cavités 1.95 par les tubes 196.  



  Plus     cette        pression        est    élevée, plus, le seg  ment: 192 a de     tendan        oes        â    se rapprocher de  la tige 1 et à. assurer     l'étanchéité.     



  Afin de réduire les pertes entre deux seg  ments d'un piston contigus dans la direction  de l'axe de la tige 1, un certain espace<B>197</B>  est laissé et constitue un réservoir auxiliaire  dans lequel     s'accumulent    les gaz qui ont pu  traverser entre segments et corps de cylindre.  



  Cette perte est très minime du fait des  grandes vitesses réalisées, d'autant que le jeu  peut être réduit à quelques centièmes de milli  mètres; la perte ne peut guère affecter le  rendement et est largement     compensée    (ainsi  que la. force employée pour produire l'air  comprimé débité par les cavités 195 par l'é  conomie d'huile et     l'augmentation    de vitesse  permise qui diminue les pertes aux parois       tout    en annulant le frottement     des-segments         et aussi du fait que le cylindre peut être  maintenu à plus haute température.  



  Cette manière d'assurer l'étanchéité est  particulièrement intéressante pour le cas de  très hautes préssions dans les compresseurs à  gaz attaquant le métal, les parois intérieures  pouvant être formées d'une matière inerte.  



  Du fait des grands diamètres susceptibles  d'être réalisés, les cylindres sont frettés par  des fils ou lames d'acier de faibles diamètres  ou épaisseurs qui peuvent être soudées par  des alliages à températures de fusion relative  ment basses.  



  La mise en marche du moteur à quatre  temps décrit est effectuée de la façon sui  vante au moyen de la distribution d'air com  primé effectuée par le robinet représenté par  les fig. 14 et 15.  



  Dans ce robinet, compensé pour équilibrer  les pressions et réduire l'effort de     man#uvre,     l'air comprimé arrive en 198, à l'intérieur de  la clé 199 et est distribué clans les lumières ou  canalisations 1, 1, 1 ménagées dans le corps  200 au moyen de canalisations 201, 202, la  section de chacune des deux canalisations 202  étant égale à la moitié de la section de 201;  en outre les canalisations 202 sont décalées  de 180   par rapport à 201.  



  L'air comprimé contenu dans les canali  sations aboutissant en 1, 1, 1 est évacué par  les lumières de décharge 208.  



  L'ensemble de ces lumières est établi pour  que la mise en marche soit effectuée pour une  demi-rotation de la clé 199.  



  Avant la     man#uvre    du robinet, l'air com  primé est admis dans les cavités coniques 189  et 195 pour écarter les segments 192 des pa  rois correspondantes, centrer la tige 1 et évi  ter la frottement desdits segments qui pour  rait détériorer les cannelures 198; puis le ro  binet 199 est     man#uvré.     



  1  Tous les tiroirs des cylindres moteurs  et cylindres compresseurs reçoivent de l'air  comprimé sous les     pistons    qui servent à la       man#uvre    d'ouverture.  



  La distribution est assez abondante pour  surmonter l'échappement par les canalisations  permanentes telles que par exemple 59, 60 etc.    Puis l'admission est fermée et l'air évacué  par les lumières 208.  



  2  L'air comprimé est admis sur le piston  204 (fig. 8) se déplaçant dans un corps de  pompe et l'arbre 1 est poussé à fond de course  dans la position de fin de compression ou  échappement du cylindre 4, puis l'air de 204  est évacué.  



  3  L'air comprimé est admis sous les pis  tons de     manoeuvre    des cylindres moteurs pour  les     mettre    à leur position normale lorsque le  cylindre 4 est au début de détente, puis cette  admission d'air est refermée.  



  4  L'air comprimé est admis dans deux  ou plusieurs réservoirs à huile 205 (fig. 12)  prévus dans l'un des fonds 50. Dans chacun  de ces réservoirs est logé un verrou 206 ana  logue à ceux déjà décrits et épousant la forme  de la tige 1 dont il est maintenu     écarté    pen  dant la marche au moyen des ressorts 207.  



  50 La pression arrivant en 205 peut être  amplifiée au moyen     'd'un    relais. et l'effort  exercé sur 206 est suffisant pour maintenir  la tige 1 immobile malgré la pression de l'air  comprimé admis immédiatement après dans  le cylindre 4.  



  Puis, lorsque la pression dans le cylindre  4 devient égale à celle du réservoir distribu  teur, l'air est fermé puis évacué en 205 et  ensuite fermé sur le cylindre 4 pendant que  la tige 1 libérée des verrous 206 est lancée  et effectue la compression dans le     cylindre    5.  



  Les pompes à gaz ou autres dispositifs  sont alimentés par leur collecteur et un     rQ-          servoir    à gaz sous pression     établi    entre le  compresseur à gaz et les pompes.  



  Les tiroirs du compresseur restent ouverts.  Il sont ensuite fermés par admission d'air  sous le cylindre spécial servant à la     manoeu-          vre    de fermeture tel que 171,     resp.    180.  



  Le moteur à     deux    temps suivant la     fig.    16  est constitué de la. façon suivante:  La tige creuse 208 portant les pistons  moteurs,     les    pistons compresseurs et divers  se déplace à l'intérieur d'un corps fixe t.  



  La force motrice est produite dans deux  cylindres moteurs 209, 210, séparés par une  chambre à double effet 211, 212, dans la-      quelle se meut le piston 213 servant à la  compression de l'air destiné au balayage des  gaz brûlés dans les cylindres 209, 210.  



  La communication est établie entre le cy  lindre 209 et la chambre 211, d'une part, et  entre 210 et 212 d'autre part, par des     lu-          rnières    214, 215 ménagées dans la tige creuse  208 qui porte des flasques d'arrêt 2161 et  2171 formant conjointement avec le piston  213 les chambres 216 et 217.  



  L'air comprimé en 211 et 216 resp. 212  et 217 ne peut s'échapper que lorsque les lu  mières 214 resp. 215 commencent à dépasser  le fond 218 correspondant du cylindre 209  resp. 210. Ceci se produit en 211 et 216  lorsque le piston 219 a déjà découvert les     lu-          nières    d'échappement 220 du cylindre 209  et en 212 et 217 lorsque le piston 219' a dé  couvert les lumières d'échappement 220 du  cylindre 210. Le refoulement des gaz brûlé  à l'intérieur de 216 et 211 resp. 217 et 212  est donc impossible.  



  Afin d'éviter toute compression inutile,  la compression dans la chambre 211 resp.  212 ne doit commencer que lorsque les lu  mières 214 resp. 215 sont ou vont être démas  quées, c'est-à-dire dans ce dernier cas avec  une légère avance.  



  Pour cela le diamètre du cylindre par  couru par le piston 213 est assez grand pour  lue le volume engendré à partir du moment  où les lumières 214 resp. 215 sont démas  quées soit suffisant pour effectuer le ba  layage des gaz brûlés du cylindre 209 resp.  210 et même légèrement plus band. Quelle  qie soit la vitesse de la tige 208, le balayage  sera donc effectué. En conséquence le cylin  dre 211, 212 est muni de lumières 221 qui  servent à la fois pour l'aspiration et le re  foulement du trop-plein d'air. C'est à partir  du moment où elles sont obturées que com  mence le balayage des gaz brûlés.  



  On     pourrait    aussi introduire dans les  chambres 211, 212 de l'air comprimé prove  nant d'une source quelconque ou de l'air in  jecté par des trompes.  



  Tout le travail disponible est absorbé  dans le cylindre compresseur à double effet    222, 223 analogue à celui déjà décrit pour le  moteur à quatre temps.  



  La tige 208 porte également le piston 224  de la pompe à huile à double effet 225, 226  servant à commander les blocs de verrouillage  des pompes ou appareils d'injection et tiroirs.  Elle est analogue à celle déjà décrite par rap  port aux fig. 1 et 2, mais les commandes ne  sont pas     visibles        sur    ce dessin.  



  Dans le moteur à deux temps générale  ment à faible course et très grande vitesse,  l'injection de l'huile lourde ou combustible  liquide a lieu comme dans le moteur à quatre  temps déjà décrit, mais il est nécessaire de  modifier le procédé d'injection de gaz, sur  tout lorsque celui-ci est pauvre en calories,  représentant, par conséquent, un grand vo  lume.  



  Dans ce cas, le gaz est comprimé dans le  compresseur à double effet 227, 228 (fig. 16)  à une pression supérieure à la, pression     ma.xi-          mum    qui peut être développée dans le cylin  dre moteur au moment de l'injection et admis  dans des chambres à gaz 229 prévues dans  les fonds de la chambre 211, 212. Il est dis  tribué dans les cylindres moteurs 209, 210  par les tiroirs 230 se déplaçant chacun avec  un léger jeu entre le fond 218 du cylindre  moteur correspondant et le fond adjacent de  la chambre 211, 212. Ces tiroirs sont com  mandés par (les pistons de     manoeuvre    231.

    232 mus par     l'a.ir    du cylindre moteur     corrcs-          ponda.nt    arrivant par des lumières 233 sous  les pistons de     manceuvre.       Chaque tiroir est verrouillé de part et  d'autre par     des    verrous 234, 235 recevant  respectivement les pressions des chambres  296 225     resp.        2261,        2W    de la pompe à  huile.  



  3 fin de courte, chaque tiroir est libéré et       manoeuvré    en sens inverse par rapport à l'au  tre; au début de leur course, ils découvrent  les lumières 237, 238, puis continuant, leur  course les obturent à nouveau et restent dans  des     pôsitions    opposées telles que les indique       la,        fig.    16.      A la fin de la course suivante de la tige  208, chaque tiroir est     man#uvré    en sens in  verse et produit également l'injection.  



  La vitesse des tiroirs et, par conséquent,  le volume injecté peut être réglé au moyen  de verrous 239 recevant une pression régla  ble à volonté et servant ainsi de frein.  



  Cette     man#uvre    alternative de chaque  tiroir 230 à chaque fin de course de compres  sion est réalisée parce que l'air     comprimé    ad  mis sous les lumières telles que 233 sous les  pistons 231, 232 ne l'est que par l'intermé  diaire des gorges 240, 241 ménagées dans la  tige de manoeuvre de chaque tiroir, ce qui fait  que lorsqu'un piston de     man#uvre    est à sa  position la plus rapprochée de la tige 208,  l'air comprimé arrive seulement sous, ce pis  ton 231,     mais    ne peut arriver sous le piston de       man#uvre    232, parce que la lumière d'ad  mission est obturée par la tige du piston 232  et n'est admis que lorsque la     man#uvre    est  en cours, il sert ainsi de frein,

   mais     pres-          qu'aussitôt,    le tiroir est à nouveau verrouillé  et ne peut être     man#uvré    en sens inverse.  



  Le même moyen d'injection pourrait être  employé pour les combustibles liquides,     ceux-          ci    étant refoulés sous pression suffisante jus  qu'aux canalisations d'injection et admises  dans celle-ci par un tiroir analogue à celui  servant à l'injection de gaz, ce qui permet de  diminuer la surface des blocs de verrouillage  et la pression à     exercer    sur eux par suite des  moindres efforts de     man#uvre    à exercer.  



  L'expansion prolongée peut également  être appliquée comme dans le quatre temps.  Le tiroir dit d'expansion 242 de chaque  cylindre moteur destiné à rester ouvert pen  dant une partie de la course de compression  est placé de préférence sur le cylindre cor  respondant à une certaine distance du fond,  ce qui le protège contre l'action des gaz très  chauds, mais rend le rapport d'expansion  constant.  



  Chaque tiroir 242 est commandé par des  pistons 243, 244, se déplaçant dans des cy  lindres mis, respectivement en communication  avec les cylindres 209 et 210 par les canali  sations 245, 246, respectivement 2451, 2461.    Pendant la course de compression dans le  cylindre 209 le tiroir 242 de ce cylindre       reste    ouvert jusqu'à ce que les lumières 247  aient été dépassées par le piston 219. A ce  moment, la compression commence et agissant  par la. canalisation 246 sur le piston 244,  ferme le tiroir. Pendant la. course suivante,  lorsque le cylindre opposé 210 entre en com  pression, il agit par pression arrivant. sous le  piston 243 par la canalisation 245 et ferme le  tiroir.     L'actionnement    :du tiroir 242 du cy  lindre 210 est analogue.  



  Les distances des lumières diverses et ti  roirs sont établies pour que la compression  d'un cylindre commence au moment où le cy  lindre opposé laisse ou va laisser échapper  les gaz.  



  Du fait des pressions énormes développées  sur les     pistons    et fonds de cylindres, il est. ab  solument nécessaire de les équilibrer par -des  pressions     équivalentes    développées dans un  moteur fonctionnant simultanément en sens  opposé; par exemple en reliant par des canali  sations les cylindres semblables de deux mo  teurs compresseurs. Afin d'assurer autant  que possible le même mouvement, il sera. pré  férable de -commander les     appareils,    de distri  bution des deux moteurs compresseurs oppo  sés par les pompes à huile d'un seul de ces  moteurs. C'est surtout dans ce cas que l'in  jection supplémentaire de combustible .déjà  décrite sera utile afin de compenser les va  riations qui pourraient se produire, tout en  conservant la même puissance.  



  Lorsqu'il est nécessaire d'obtenir un équi  librage rigoureux des masses en mouvement,  les deux moteurs opposés peuvent être reliés  comme indiqué     fig.    17, 18 et 19. .  



  Les cylindres     .moteurs    opposés dont les  combustions doivent être simultanées sont  mis en communication par les canalisations  permanentes 248.  



  Les deux tiges opposées 250, 249 portent  la tige 249; une partie plane 251 perforée- de  trous 252 et qui est pressée entre les rou  leaux 253.      L'autre tige 250 porte deux parties planes  254 pressées chacune entre deux rouleaux  255 et 253.  



  Si la pression sur les rouleaux est suffi  sante pour éviter le glissement, on conçoit  que les tiges 249, 250 sont reliées d'une fa  çon desmodromique.  



  Les poids des deux tiges avec leurs pis  tons et organes de liaison étant rigoureuse  ment égaux, le centre de gravité de l'ensem  ble ne sera pas déplacé pendant le déplace  ment des parties mobiles.  



  Pour obtenir une pression suffisante sur les  rouleaux presseurs 255, ces rouleaux ainsi que  les rouleaux intermédiaires 253 tournent  dans des paliers 256, 257 pouvant se dépla  cer comme cela est visible par les coupes  fig. 18 et 19.  



  La pression sur les rouleaux 255 est ob  tenue au moyen des vis de pression 258. Ces  rouleaux n'ont pas besoin d'être graissés,  mais leurs paliers doivent être faciles à at  teindre, visiter et refroidir.  



  Il est évident que des crémaillères et  roues dentées pourraient aussi être employees.  Pour les moteurs de très grosse puissance,  les canalisations 248 pourraient même servir  de chambres de combustion dans lesquelles il  resterait un volume de gaz brûlés facile à ex  pulser par balayage d'air introduit au milieu  de la canalisation au début et pendant la  course d'échappement.  



  Sur les fig. 17 et 18, les tiges 249 et 250  sont creuses et de l'air de refroidissement  peut circuler comme indiqué par les flèche.  L'intérieur de la tige porte des ailettes pa  rallèles à l'axe et le cylindre intérieur C1  oblige l'air à passer à grande vitesse -autour  les ailettes.  



  Il est également possible et même préfé  rable d'établir sur des glissières le bâti du  moteur compresseur et de le laisser libre clé  se déplacer sous l'action des pressions déve  loppées à l'intérieur et qui changent cons  tamment de sens. Il prendra dans ce cas une  vitesse et un déplacement qui dépendront des  poids respectifs du bâti et de l'ensemble     tige-          piston.       Il faut cependant dans ce cas avoir la  précaution de mettre les tiroirs entre deux  parties fixes comme indiqué par exemple sur  la fig. 16 où le tiroir 259 glisse entre les pa  rois 260 et 261, afin d'éviter qu'ils ne flé  chissent sous l'action des changements de  sens et augmentations clé vitesse.  



  Sauf dans le cas où des dispositifs rele  vant de l'inertie des masses sont employé  comme indiqué plus loin, il est préférable  d'établir le sens clé déplacement des tiroirs  d'expansions prolongée perpendiculairement  à la tige 208, afin de les soustraire aux ef  fets d'inertie.  



  Il en est clé même pour les pompes ou ti  roirs d'injection de combustible.  



  Le fait d'établir ce moteur compresseur  sur des glissiéres est d'une grande     impor-          la.nce    parce due en     dehors    des avantages dus  à l'annulation des efforts de réaction, il per  met en outre d'utiliser     pratiquement    certains  dispositifs qui ne pourraient guère être éta  blis sur la. tige des pistons.  



  Par exemple les tiroirs     des    compresseurs  peuvent être supprimés comme indiqué     fig.    20.  D'après cette figure, la communication  entre le cylindre     compresseur    223, les cham  bres 262 d'aspiration et 263 de refoulement  est établie de la façon suivante:  Entre deux parois 261, 265 qui séparent  <B>la</B> chambre     d'aspiration    262 du cylindre com  presseur 223 est placée une plaque mobile 266  perforée aux endroits voulus ainsi que     les    pa  rois 264 et 265.  



  Elle se comporte comme une soupape, et  quand elle n'est pas en mouvement est     appli-          quuée    alternativement sur les     parois        26.1,   <B><I>2C5.</I></B>  



  A fin de     course    de refoulement du com  presseur 223, et dés le     début.    de la     course     suivante pour aspiration, le cylindre étant       mobile.    sera     repoussé    dans la direction de la  flèche 267.  



  L     ri.    plaque 266 appliquée sur la paroi 265  par la     pression    des gaz non balayés par le  piston ne pourra rester en arrière malgré  l'inertie et la     communication    sera     intercepté        .,          jusqu'à    ce que la pression en<B>2</B>23 ait suffis;@m-      ment baissé, le fluide ayant ainsi restitué le  travail emmagasiné.  



  A ce moment, la pression ne s'opposant  plus au mouvement de la plaque 266, celle-ci  restera en arrière par suite de l'inertie et à  cause de l'accélération de vitesse qui continue  d'être communiquée au cylindre.  



  Elle établit ainsi la communication d'as  piration en venant s'appliquer sur la, pa  roi 264.  



  Elle restera appliquée sur cette paroi jus  qu'à ce que le cylindre ralentisse son mouve  ment, ce qui a lieu vers le milieu de la course  et généralement après le milieu de course.  



  A ce moment, en raison de son inertie,  n'étant pas retenue comme le     cylindre    par  des efforts extérieurs et sa vitesse devenant  supérieure, la plaque 266 quitte la paroi 264  et vient s'appliquer sur la paroi 265 obturant  ainsi à nouveau la communication.  



  Il y a lieu de remarquer que cette ferme  ture ayant lieu avant la fin de course, le cy  lindre 223 ne sera pas complètement rempli,  il se produira donc une détente et un certain  vide à l'intérieur. Les dimensions du     com-          presséur    devront être agrandies en consé  quence. Cette fermeture de la plaque 266  peut être retardée notablement par divers  moyens, par exemple, une     très    grande lé  gèreté, une certaine distance à parcourir en  tre les parois 264 et 265, s'ajoutant aux ef  fets de pression et dépression de part et d'au  tre de     cette    plaque.  



  Elle peut aussi être retardée par des bu  tées 268 (fig. 21) s'enfonçant dans des loge  ments 269 ménagés dans les parois 264, 265  et dans lesquels les butées compriment de  l'air ne pouvant s'échapper que par une lu  mière 270, ou bien ces logements peuvent re  cevoir de l'air comprimé admis et évacué en  temps utile.  



  Pendant la course de retour ou de com  pression, la plaque reste appliquée sur la pa  roi 265 et la compression commence. Le     tra-          v    ail de compression et de détente dû à la  fermeture prématurée de l'aspiration s'an  nule et il n'en résulte pas de perte impor  tante de force.    Lorsque la vitesse du cylindre .diminue,  la. plaque 266 a une tendance à ouvrir l'as  piration, mais elle ne peut le faire parce  qu'elle est maintenue sur la paroi 265 par  la, pression engendrée dans le compresseur et  qui sera.     d'autant    plus élevée que la, ferme  ture de l'admission aura, été plus retardée.  



  Le refoulement est effectué dans la. cham  bre<B>263</B> avec laquelle le cylindre 223 est mis  en communication au moyen d'une plaque  272 mobile, semblable à la plaque 266 et dis  persée entre deux parois 273 et 274.  



  Le compresseur étant à fin de refoule  ment et dès le début de la course suivante pour  aspiration, la plaque 272 qui était appliquée  sur la paroi 274, établissant ainsi la com  munication entre la, chambre 263 et le cylin  dre 223 en cours -de refoulement ne peut res  ter dans cette position par suite de l'inertie,  elle vient s'appliquer sur la paroi 273 et la  communication est interrompue.  



  Puis lorsque la vitesse du cylindre dé  croît, elle ne peut quitter la paroi 273 à cause  de la. pression qui règne dans la chambre 263  et est supérieure à. la force d'inertie de la  plaque.  



  A fond de course d'aspiration et dès le  début de la course de compression, la plaque  272 est. aussi maintenue appliquée par la  pression sur la. paroi 273, puis elle a une ten  dance à quitter la paroi 273 aussitôt que les  pressions de 223 et 263 le permettent.  



  Cette mobilité de la- masse comprenant les  cylindres et fonds, de' cylindres permet d'uti  liser l'inertie des masses au lieu de l'air com  primé pour la commande des appareils d'ob  turation de l'aspiration et de     l'échappement-          dans    le moteur fixe à quatre temps déjà dé  crit plus haut.  



  Dans ce cas, le mouvement de glissement  des plaques tiroirs est supprimé et remplacé  par un mouvement de battement de la plaque  obturatrice.  



  Une variante permettant cette     mancruvre     est indiquée schématiquement     fig.    22.  L'ouverture et la fermeture de l'aspira  tion sont effectuées par le déplacement pa-      rallèle à l'arbre moteur d'une plaque obtura  trice 275 venant s'appliquer alternativement  sur les parois 276 et 277, la paroi 277     for-          rnant    le fond du cylindre et la paroi 276 une  plaque d'arrêt de la plaque mobile 275.  



  Cette plaque 275 est soutenue et guidée  par des tiges 278 (fig. 24). Ces tiges aussi  légères que possible coulissent dans des     loge-          rnents    appropriés des parois 276, 277.  



  Elles sont bloquées en temps utile et dans  la position voulue par un verrou 279 rece  vant la pression d'une pompe à huile ana  logue à celles déjà décrites pour les tiroirs  du moteur fixe à quatre temps.  



  Les divers mouvements de cette plaque  obturatrice d'aspiration sont les suivants:  Course d'aspiration  Première moitié: ouverte par inertie;  Deuxième moitié: fermée par inertie avant  la fin de course (pratiquement après le mi  lieu de course). Cette fermeture anticipée  permet de réaliser l'expension prolongée.  



  Course (le compression  Première moitié: fermée par inertie et  bloquée par le verrou 279;  Deuxième moitié: maintenue fermée par  le verrou et ensuite par la compression lans  le cylindre malgré l'inertie qui tend à l'ou  vrir.  



  Course de détente  Première moitié: maintenue fermée par la  pression du cylindre malgré l'inertie qui tend  à l'ouvrir;  Deuxième moitié: fermée par l'inertie et  la pression résiduelle de détente.  



  Course d'échappement  Première moitié: fermée par inertie et blo  quée par le verrou;  Deuxième moitié: maintenue fermée par  le verrou malgré l'inertie qui tend à l'ouvrir.  A fin de course, le verrou est libéré et la  plaque ouverte par inertie.  



  Une plaque d'échappement 280 disposée  entre deux parois 281 et 282 est     man#uvrée     de façon à peu près analogue.  



  La     man#uvre    de cette plaque 280 est in  diquée schématiquement sur la fig. 25.    La plaque 280 s'applique alternativement  sur les palois 281 et 289.  



  Elle est soutenue et guidée par les tiges  283 coulissant dans les logements 284, 2841  des parois 281, 282.  



  Le logement 284 est mis en communica  tion permanente avec le cylindre moteur qui  se trouve en compression quand le cylindre  contenant la plaque 280 se trouve en cours  d'aspiration. Elle est bloquée en temps utile  et dans la position voulue par les verrous  285, 286, commandés par des pompes à huile  et l'immobilisant pendant toutes les courses  dans la position voulue comme indiqué pour  la plaque d'aspiration 275.  



  Les divers mouvements de cette plaque  obturatrice 280 sont les suivants:    Course aspiration  Première moitié: fermée par l'inertie;  Deuxième moitié: maintenue fermée mal  gré l'inertie par le verrou, et aussi par l'air  comprimé du     cylindre    en cours de compres  sion arrivant dam le logement 284 sur la  tige 283.  



  Course compression  Première moitié: maintenue fermée mal  gré l'inertie par le verrou et par la     cornpres-          sion    dans le cylindre en cours de détente et  agissant en 284 sur la tige 283;  Deuxième moitié: maintenue fermée par  inertie à fin de course.  



  Course de détente  Première moitié: fermée par inertie:  Deuxième moitié: maintenue fermée par  les verrous malgré l'inertie, mais libérée à  fond     de        crnrnse    et     orlveriure    par inertie.       Coio-se        écli.Rppement          Première    moitié: ouverture     par        inertie;          Deuxième    moitié: maintenue ouverte par  les verrous malgré l'inertie, mais à fin de  course fermeture par inertie.  



  Le fonctionnement des plaques obtura  trices est donc réalisé d'une façon parfaite et  les     plaques    étant très légères ne nécessitent       qu'une    faible force pour le verrouillage par  J'huile ou le blocage par air comprimé. En      outre, l'expansion prolongée est réalisée d'une  façon parfaite.  



  Du fait de cette fermeture de l'aspiration  qui est effectuée pratiquement vers le milieu  de la course, il se produit pendant la seconde  moitié de la course d'aspiration une détente  adiabatique inférieure à la pression atmos  phérique. Pendant la course suivante, il se  produit une compression équivalente; il n'y  a donc pas de perte sensible de travail. Il y  a lieu clé remarquer que la commande de  fermeture de l'aspiration pourrait être effec  tuée par une     man#uvre    analogue à celle déjà  décrite pour l'expansion prolongée du quatre  temps fixe, la pompe à huile spéciale em  ployée dans ce cas, agissant sur un verrou       bloqueur    de la course d'aspiration.  



  Pour réaliser (le grandes vitesses et sous  traire aussi rapidement que possible les pa  rois des cylindres moteurs à l'action des gaz  très chauds en réduisant le temps pendant  lequel règnent les hautes pressions, il faut  que l'ensemble tiges-pistons soit aussi léger  que possible. Il serait très difficile d'obtenir  une légèreté suffisante pour les moteurs à  puissance réduite, surtout dans les moteurs à  deux temps.  



  Cet inconvénient est évité en adjoignant à  l'ensemble un compresseur auxiliaire à dou  ble effet, dont chaque cylindre est muni d'une  soupape ou tiroir du genre déjà décrit, éta  blissant la communication avec des réservoirs  d'air ou gaz comprimé dans lesquels la pres  sion peut être variée à volonté et servant  l'un à l'admission, l'autre au refoulement.  



  L'air contenu dans les cylindrés de ce  compresseur et comprimé sans issue pendant  la course (si la     soupape    de refoulement est  assez chargée) agit sur le piston à fond de  course pour renvoyer ou tirer la tige du pis  ton en sens inverse en agissant comme un res  sort.  



  Le     nombre    de courses et, par conséquent,  la puissance du moteur est clone, accrue dans  des proportions aussi élevées que l'on désire  en faisant varier la pression dans le compres  seur auxiliaire.  



  Il est évident que si les pressions dans ce    compresseur sont de 1 et 10 kg au début et  à fin de course ou bien de 10 et 100 kg au  début et à fin de course, l'effet produit sur  la tige de pistons du moteur sera dix fois  plus élevé.  



  Le résultat sera le même que si cette tige  était allégée dans les proportions correspon  dantes, ou si la surface des pistons moteurs  était accrue dans ces proportions.  



  Du fait clé ces variations, il est donc pos  sible de donner à ladite tige les vitesses aussi  grandes que l'on désire accroissant ainsi lu  puissance massique de la machine.  



  Le rendement n'est pas affecté parce que  la compression adiabatique est suivie immé  diatement de la détente adiabatique, déduc  tion faite des pertes de chaleur à peine sen  sibles.  



  Sur le dessin (fig. 16), les cylindres 287,  291, resp. 288, 292 du compresseur auxiliaire  sont placés par bout de part et d'autre de la  machine, ce qui permet d'accroître les sur  faces de piston et, en outre, fait travailler  constamment la tige 208 par compression et  le bâti A par traction.  



  Les cylindres 287 et 288 agissent simul  tanément: lé piston 289 pousse la tige 208 et  le piston 290 la tire.  



  Pendant la course suivante, les cylindres  291 et 292 agissent simultanément. Le pis  ton 289 tire la tige 208 et le piston 290 là  pousse.  



  Dans les deux cas, la tige travaille clone  par compression.  



  Lorsque     de''1nrtes    compressions à plu  sieurs étages sont envisagées et pour produire  l'air comprimé     nécessaire    aux' segments et  afin d'éviter une longueur     considérable    -des  tiges     clés    pistons moteurs, il est possible     -clé     réaliser plusieurs     Compresseurs,    en. les grou  pant     cornmo    les pompes à huile, mais en ayant  soin d'équilibrer les surfaces     pat    rapport aux  pressions pour-     que-=la=    résultante générale  passe par l'axe de la tige. -208.  



  La mise en marche est également effec  tuée par un robinet d'air comprimé analogue  à celui du     quatrelemps;        mais    dont la distri  bution reçoit quelquës'variantes.:-      L'air ou gaz comprimé est admis sur les  segments, puis les tiroirs susceptibles d'être  ouverts le sont, et des soupapes constamment  fermées pendant la marche permettent d'éva  cuer les gaz ou air contenus dans les cylin  dres puis l'air est admis sur le piston de ren  voi de la tige des pistons moteurs et sur le  segment de frottement au d'arrêt, ensuite  dans un cylindre moteur, puis évacué sur le  segment d'arrêt et fermé sur le cylindre mo  teur.

   Dans le cas où les cylindres spéciaux  servant à l'augmentation de vitesse sont em  ployés, l'air peut être également admis sur  le cylindre voulu afin d'augmenter la vitesse  de lancement.  



  Le refroidissement peut être effectué de fa  çon quelconque, par ailettes, à air ou à eau,  mais est réduit au minimum du fait de l'ex  pansion prolongée et du temps très faible  pendant lequel les gaz très chauds sont en  contact avec les parois.  



  Grâce aux dispositifs ci-dessus décrits, le  moteur compresseur est pratiquement à l'a  bri de tout arrêt et il est possible     d'envisager     des puissance énormes pour un prix de re  vient très bas et une consommation extrême  ment réduite.  



  Pour réduire cette consommation à la li  mite extrême, il est préférable de le faire  fonctionner avec du gaz et comme indiqué  plus haut autant que possible avec du gaz  riche.

Claims (1)

  1. REVENDICATION Groupe moto-compresseur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte plu sieurs cylindres moteurs à combustion in terne combinés avec un compresseur, les cy lindres et le compresseur étant disposés sui vant un même axe, en ce que les pistons des cylindres moteurs et du compresseur sont montés sur une tige commune, et en ce que les organes de distribution, d'injection du mo teur et d'aspiration et de refoulement du com presseur sont sous la dépendance de varia tions de pression d'un fluide provoquées par les mouvements de ladite tige.
    SOUS-REVENDICATIONS: 1 Groupe moto-compresseur suivant la re vendication, caractérisé en ce que la ma- n#uvre des appareils auxiliaires de distri bution, injection etc, s'effectue au moyen d'un gaz comprimé admis en temps utile dans des cylindres de man#uvre. 2 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication l, caractérisé en ce due, pendant l'admission de gaz comprimés les appareils de distribution sont immobilisés jusqu'au moment où s'effectue la man#u- vre, la libération n'étant effectuée qu'à ce moment.
    3 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 2, caractérisé en ce que l'immobilisation des appareils auxiliaires est produite en faisant glisser les pièces à man#uvrer entre des surfaces de glisse ment sur lesquelles une pression élevée est développée tant que l'appareil respec tif ne doit pas être man#uvré, ce qui l'immobilise du fait du frottement qui croît avec cette pression.
    4 Groupe moto-compresseur suivant. la sous revendication 3, caractérisé en ce que la pression sur lesdites pièces est annulée au moment où doit s'opérer la manoeuvre pour permettre de réaliser cette ma- noeuvre. 5 Groupe moto-compresseur suivant la sous revendication 4, caractérisé cri ce que l'immobilisation des appareils auxiliaires est réalisée ait moyen de pompes ù huile actionnées par la tige des pistons et dans lesquelles une pression élevée est dévelop pée pendant le mouvement de la. tige, cette pression s'annulant à.
    l'arrêt de cette dernière. 6 Groupe niolo-coinpresseur suivant la sous revendication 5, caractérisé par des relais presse-hydrauliques, servant ù amplifier les pressions produites par les pompes ù huile.
    î Groupe nioto-compresseur suivant la sous- revendication 6, caractérisé en ce que la pression initiale des pompes à. huile est réglée au moyen<B>(le</B> l'aspiration et du re- foulement commandés par des tiroirs mus par des pistons recevant, d'une part, la pression des pompes à huile correspon dantes et, d'autre part, une pression va riable à volonté, ce qui permet de main tenir la pression constante pendant la marche du fait que les tiroirs découvrent plus ou moins les orifices de refoulement suivant l'élévation ou l'abaissement de la pression.
    8 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 7, caractérisé en ce que dans le but d'obtenir une avance variable à la man#uvre des appareils de distribution, on règle le moment où ils sont libérés au moyen d'une lumière permanente d'échap pement de la pompe à huile, ladite lu mière étant plus ou moins obturée par une vis de réglage, ce qui permet à la pres sion dans la pompe de s'annuler alors que l'arbre est encore animé d'un mouvement plus ou moins important. 9 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 7, caractérisé en ce que les tiroirs sont constitués chacun par trois lames de métal, munies de perforations.
    10 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 9, caractérisé en ce que les tiroirs sont man#uvrés par traction au moyen d'un gaz comprimé, admis en temps utile clans des cylindres de ma noeuvre de ces tiroirs, ceux-ci étant blo qués par la pression d'huile provoquée par le mouvement de la tige des pistons et libérés quand cette tige est immobile.
    11 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 10, caractérisé en ce que pour obtenir l'admission en temps utile du gaz comprimé, on met en communication permanente les cylindres de man#uvre des tiroirs avec les cylindres moteurs en cours de compression, lorsque les tiroirs doivent être manoeuvrés à fond de cette course.
    12 Groupe moto-compresseur suivant la. sous- revendication 11, caractérisé par le fait due dans les surfaces de glissement des tiroirs sont disposées des cavités coniques recevant de l'air comprimé par une tuyère de plus faible diamètre et ne pouvant le laisser échapper que par le jeu existant entre le tiroir et ses surfaces de glisse ment, le tiroir glissant ainsi entre des couches opposées d'air comprimé dont la pression est suffisante pour empêcher l'obturation complète de la cavité et, par conséquent, le contact.
    13 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 12, caractérisé par une vis de réglage disposée sur la pompe à huile, servant à immobiliser les tiroirs et ayant pour but de donner une avance variable à la manaeuvre des tiroirs. 14 Groupe moto-compresseur suivant la. sous- revendication 13, caractérisé par des moyens pour freiner les tiroirs à fond de course de manceuvre au moyen d'un gaz comprimé.
    15 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 14, caractérisé par des moyens pour prolonger l'expansion dans les cylindres moteurs en admettant de l'air pendant toute la cylindrée d'aspira tion et en maintenant le tiroir d'aspiration de chaque cylindre moteur ouvert à fin d'aspiration ainsi ,que pendant une partie de la course de compression, cet air étant refoulé dans un collecteur d'aspiration et la compression ne commençant qu'à partir de la fermeture du tiroir d'aspiration cor respondant.
    16 Groupe moto-compresseur suivant la sous- revendication 15, caractérisé par des seg ments 192, servant à maintenir l'étan chéité entre les pistons, cylindres, fonds de cylindres et la tige des pistons, ces segments portant des cannelures pour re tarder la. détente des gaz et étant main tenus à une très faible distance -des pa rois au moyen d'un fluide gazeux com primé s'échappant par des cavités. 195.
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