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". Perfectionnements apportés aux moyens p,our le démarrage des loto-compresseurs à pistons libres opposés ".
L''invention est relative aux. moyens pour le démarra- ge des moto-compresseurs à pistons libres opposés, du genre de deux dans lesquels le retour des pistons se produit, en régime normal sous l'effet de la détente,d'une¯ part,d 'un gaz' contenu dans des matelas de compensation, et, d 'autre part, de l air restant, en fifcleccompression, dans les cylindres compresseurs.
Elle.a pour but, surtout, de réaliser de manière tel- le? lesdits moyens, qu'ils répondent mieux que jusqu'à présent aux desiderata de, la pratique et, notamment, qu'ils assurent, outre du démarrage proprement dit, un fonctionnement satis- 'faisant pendant'la période de- remplissage des réservoirs, ainsi ' que pendant la période de réchauffage du moto-compresseur.
Le fonctionnement des moto-compresseurs du genre-en question pendant ces périodes pose, en effet, des conditions nouvelles généralement inexistantes dans les machines dont les pistons sont munis d'une'liaison cinématique assurant la trans-.
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mission de la puissance produite et imposant auxdits pistons des déplacements donnés.
Avec lesdits moto-compresseurs, le renvoi des pistons étant assuré par des matelas de compensation, il est nécessaire de régler convenablement l'énergie de ces matelas, soit que cette énergie doive rester constante, soit qu'elle doive varier entre des limites définies.
L'invention consiste, principalement, pour constituer les moyens dubgenre en question, en même temps qu'à prévoir un réservoir auxiliaire propre' @ être chargé de gaz (par exemple air) comprimé et à être mis ensuite en communication avec les matelas de compensation du moto-compresseur, afin d'assurer le démarrage -- à. donner à ce réservoir une contenance telle, et à le charger de gaz à une pression elle-même telle, que, lorsque mis en communication avec les matelas de compensation pour pro- voquer le démarrage, le gaz contenu dans ledit réservoir se dé- tende jusqu'à une pression suffisante pour assurer le retour correct des pistons, pendant le début du fonctionnement du mo- to-compresseur, c'est-à-dire jusqu'à établissement du débit des cylindres compresseurs.
Elle consiste, mise à part cette disposition principa- le, en'certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préfé- renc-e en même temps et dont il sera plus explicitement parlé ci- après, notamment : en une deuxième disposition consistant, dans les moto- compresseurs du genre en question, à prévoir des moyens d'étran- glement du refoulement des cylindres compresseurs (voire d'au moins certains desdits cylindres si le compresseur est à plu- sieurs étages) susceptibles d'entrer en,action momentanément pour certaines valeurs de la pression régnant dans la réservoir où se produit le refoulement inférieur à la pression normale de régime;
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et en une oisième'dipition1consistant, pour amener ".r¯.. .. t /' :
.... les pistons des moto-compresseurs du genre en question à une
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position sensiblement immuable à proximité des points morts,ex- té rieurs, en vue de procéder ultérieurement au démarrage, cousis tant, ladite disposition, à prévoir des moyens amenant un gaz comprimé à agir sur les faces arrière d'au moins certains das pistons compresseurs.
Elle vise plus particulièrement un certain mode d'ap- plioation, ainsi que certains modes de réalisation, desdite s dispositions; et elle vise plus particulièrement encore et ce à titre de produits industriels nouveaux, les moyens du genre en question comportant application desdites dispositions, les éléments spéciaux propres à leur établissement, les moto-com- presseurs comportant application desdits moyens, ainsi que les ensembles, fixes ou mobiles, notamment les véhicules automo- biles tels que les locomotives, comportant de tels moto-com- presseurs.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figi 1, de ces dessins, montre, en coupe axiale sché..atique partielle, un moto-compresseur à pistons libres à un seul étage comportant paur son démarrage des moyens établis con- formément à l'invention.
La fig. 2, montre, semblablement à la fig. 1, un moto- compresseur à pistons libres à deux étages comportant, lui aus- si, pour son démarrage des moyens établis conformément à l'in- vention.
Les fig. 3 à 6 représentent quatre diagrammes des pressions en fonction des courses dans les diverses capacités de volume variable du moto-compresseur représenté par la fig.2.
La fig. 7 montre, en coupe à plus grande édhelleune variante de l'un des organes. du compresseur représenté sur la fig. 2.
Les fig. 8 et 9 montrent, également à plus garande
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échelle, respectivement en coupe transversale et en coupe se- lon x-x fig. 8, une variante d'un autre des organes de ce même compresseur.
La fig. 10, enfin, représente, semblablement aux fig 1 et 2, un moto-compresseur à pistons libres à deux étages com- portant des moyens de démarrage établis eux encore conformément à l'invention.
Selon l'invention, et plus particulièrement selon ce- lui de s es modes d'application, ainsi que ceux des modes de ré- alisation de ses diverses parties, auxquels il semble qu'il y ait lieu d'accorder la préférence, disposant d'un moto-compresseur à pistons libres compor- tant, ainsi que connu, un cylindre moteur 1 de part et d'autre duquel sont disposés les cylindres compresseurs, deux groupes de pistons propres à coagir avec les susdits cylindres, ainsi qe des matelas de compensation 2, par exemple placés, en temps nor- mal, sous la pression de refoulement du compresseur et dimen- sionnés de façon telle, compte tenu des espaces morts des cylin- dres compresseurs, que l'équilibrage de l'appareil soit réalisé pour tous les régimes de marcher normale une fois la pression de refoulement établie,
et se proposant de munir ce moto-compresseur de ' moyens de démarrage, on s'y prend comme suit, ou de façon analogue.
On prévoit un réservoir auxiliaire 3, propre à être chargé de gaz (par exemple air) comprimé et à être mis, ensui- te, en communication avec les matelas 2, réservoir auquel on donne une contenancetelle, et que l'on charge de gaz à une pression elle-même telle, que, lorsque ledit réservoir est mis en communication avec les susdits matelas pour provoquer le démarrage, le gaz y contenu se détende jusqu'à une pression suffisante pour assurer le retour correct des pistons, pendant le début du fonctionnement.
Afin de simplifier la manoeuvre de démarrage on pré- voit avantageusement, pour charger le réservoir 3; ainsi que
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pour ouvrir la communication entre ledit réservoir et les mate- , las 2, un dispositif que l'on constitue en ayant recours à un robinet à trois voies 4 susceptible de faire communiquer une tubulure 5 d'arrivée d'air comprimé,soit, par un conduit 6, avec le réservoir 3, soit, par un conduit 7, avec un appareil- susceptible d'ouvrir la communication entre ledit réservoir 3 et les matelas 2 lorsque l'air comprimé parvient audit appareil.
On constitue, par exemple, cet appareil, en sentant, dans un petit cylindre, un piston 8 attelé à une soupape 9 propre à ouvrir ou à fermer ladite communication selon la position qu'elle occupe, en prévoyant par exemple un ressort 10 pour tendre à maintenir la soupape 9 fermée, et en faisant déboucher le susdit conduit 7 dans le sus- dit petit cylindre en un -endroit tel que, lorsque la pressi on est transmise par ledit conduit 7, le piston 9 comprime le res- sort 10 et la soupape 9 ouvre la communication entre le réserver 3 et les matelas de compensation 2.
On congoit qu'alors une manoeuvre du robinet 4 suffi- ra à charger le réservoir 3 et une seconde manoeuvre à provo- quer le rapprochements brusque des pistons, d'où résultera la première dombustion.
En raison de la capacité importante du réservoir 3 par rapport à celle des matelas 2, la pression dans lesdits ma- telas variera peu pendant la course des pistons et cette pres- sion restera toujours smffisante pour assurer à elle seule le retour correct des ce qui est indispensable, les espa- ces morts des pistons ne fournissant encore aucune énergie.
Mais, après quelques cycles, la pression dans le re- foulement (vers le réservoir 11) commence à croître. L'énergie des matelas d'espace mort s'ajoute alors à l'énergie des mate- las 2 et il devient indispensable que la pression dans lesdits matelas 2 baisse.' A cet effet, on donne ainsi que déjà dit aux matelas des dimensions
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telles qu'un bon fonctionnement en régime stable soit assuré, on choisit de manière telle la pression que l'on fait régner dans le réservoir 3 ainsi que la capacité de ce réser- voir, que la pression initiale régnant dans les matelas 2 lors du lancement des pistons soit notablement supérieure (par exem- ple de 15 kilogs) à la pression de refoulement normale du com- presseur, et on prévoit des moyens propres à faire baisser, de préférence progressivement,
la pression régnant dans lesdits ma- telas 2 depuis ladite pression initiale jusqu' ladite pression normale lorsque la pression de refoulement croît pour atteindre sa valeur normale, ce grâce à quoi on peut parvenir à ce que l'énergie tota- le pour le retour des pistons assure toujours correctement le- dit retour pendant la période transitoire allant de la première combustion jusqu'à l'obtention d'un régime stable.
On réalise avantageusement ces derniers moyens en ayant recours à un obturateur disposé entre un conduit 12 relié au susdit réservoir auxiliaire 3 et un conduit 13 relié au sus- dit réservoir 11, obturateur dont l'ouverture soit commandée automatiquement par les pressions régnant dans ces deux réser- voirs, voire en outre, dans le cas des compresseurs à plusieurs étages, par la pression (ou les pressions) régnant à l'étage in- férieur (ou aux étages inférieurs) du compresseur.
Dans le cas simple d'un compresseur refoulant directe- ment dans le réservoir 11, on peut réaliser le susdit obtura- teur ainsi que représenté par la fig. 1, laquelle montre, à ti- tre d'exemple, un compresseur à un seul étage.
Selon ce mode de réalisation, on prévoit, entre les conduits 12 et 13, un piston-valve 14 maintenu dans la position fermée, par exemple par un ressort 15, de préférence réglable et on relie ce piston-valve à un ,piston à deux étages 16 et 17 s lesquels' on fait agir, dans.le sens tendant à pro-
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voquer l'ouverture du piston-valve, d'une part, sur le petit piston 16, la pression régnant dans lesmatelas 2, laquelle est amenée par un tube 18, et, d'autre part) sur le gaand piston annulaire 17, la pression régnant dans le réservoir 11 ou dans la tubulure de ' refoulement, laquelle est amenée par un tube 19, l'ensemble étant fait tel que la pression s'exerçant, .
lors du lancement, sur le piston 16, soit insuffisante pour ou- vrir le piston valve contre l'action du ressort 15, mais que, lorsqu'une pression croissante.s'exerce sur le piston 17, ledit piston s'ouvre progressivement de façon à réaliser une compen- sation aussi rigoureuse que l'exige le fonctionnement correct du moto-compresseur.
Dans le cas plus complexe d'un compresseur refoulant en temps normal au travers du matelas 2, ledit matelas étant alors relié par le tube 12 au susdit obturateur, on peut réali- ser ce dernier organe ainsi que représenté par les fig. 2 et 10, lesquelles montrent, à titre d'exemple, des compresseurs à deux étages.
Selon ce mode de réalisation, on relie la tubulure de sortie d'air du compresseur aux matelas de compensation 2, par un clapet 20 permettant à l'air de passer seulement vers lesdits matelas, ce que l'on peut réa- liser, ou bien en disposant ledit clapet entre la susdite sortie d'air et la tubulure 21 reliant le réservoir 3 aux matelas, ou bien en disposant ce clapet entre la sortie d'air et le réser- voir 3 lui-même, auquel cas on peut placer, ainsi que représen- té sur la fig. 2, ledit réservoir 3 dans un réservoir 22 ali- menté directement par le dernier étage du compresseur.
On prévoit, comme indiqué plus haut, entre les conduit
12 et 13, un piston-valve 14 maintenu dans la position fermée, par exemple par un ressort 15, de préférence réglable, et on relie ce piston-valve à un piston à trois étages 23, 24, 25, sur lequel on fait agir, dans le sens tendant à pro-
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voquer l'ouverture du piston-vale, d'une part, sur le petit piston 23, la pression régnant dans le matelas 2, laquelle est,amenée par un tube 18, d'autre part, sur le piston 24, la pression régnant à la sortie des cylindres haute pression, laquelle est amenée par un tube 19, et, d'autre part enfin, sur le grand piston 25, la pres- sion régnant à la sortie des cylindres compresseurs basse pres- sion, laquelle est amenée par un tube 26,
l'ensemble étant fait tel que le fonctionnement du piston valve 14 soit le même que dans le cas étudié plus haut ou le compresseur ne refoule pas au travers des matelas 2. Dans ce dernier cas, d'ailleurs, si le compresseur était à n étages (par exemple 2), le piston à étages multiples actionnant le sus- dit piston-valve pourrait être à n + 1 étages (par exemple trois).
Bien que l'obturateur constitué par le piston-valve et ses moyens de commande puisse être réalisé ainsi qu'il vient d'être indiqué, on peut également l'établir en ayant recours à d'autres modes de réalisation, notamment à celui représenté par la fige 7 et selon lequel on procède comme suit, dans le cas pris à titre d'exemple, d'un compresseur à deux étages.
On prévoit un piston à trois étages 23, 24, 25 ana- logue à celui dont il vient d'être question, des tubes 19 et 26 propres à conduire, sous les grands pistons 24 et 25 les menés pressions que celles indiquées plus haut, et un ressort 15 ten- dant à repousser le susdit piston, la compression de ce ressort pomvant être modifiée, par exemple par une vis à tête molletée 27.
On fait déboucher le conduit 12 sous le petit piston 23, ce grâce à quoi il est inutile d'avoir recours au conduit 18, le débouché dudit conduit 12 étant disposé dans une chambre 28.
On agence de manière telle, ledit petit piston 23 et
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son cylindre que, lorsque le piston se soulève suffisamment, il fasse communiquer la chambre 28 avec une chambre 29 communiquant avec le susdit conduit 13, ce grâce à quoi la liaison est réali- sée entre les conduits 12 et 13.
Et on établit un piston-valve 30 commandant la c ommu- nication directe entre la chambre 28 et le conduit 13, ce'pis- ton-valve étant maintenu fermé par un ressort 31 et par une pression extérieure s'exerçant sur l'une des faces d'un piston
32 relié audit piston-valve, l'autre face dudit piston étant soumise à la pression régnant dans le conduit 13.
Ce grâce à quoi on réalise le fonctionnement suivant.
Quand le moto-compresseur est encore froid, ce qui entraîne une augmentation notable des résistances passives, il y a intérêt à augmenter l'énergie de retour et à conserver une pression élevée des matelas de compensation, alors même que les réservoirs ne sont plus vides. A cet effet, on agit sur la com- mande 27 qui, en comprimant le ressort 15 amène un retard dans la levée des pistons 23,24, 25.
Lorsque, au contraire, le moto-compresseur fonctionne normalement, ily a 'intérêt à diminuer les pertes de charge dans l'écoulement de l'air comprimé. A cet effet, l'on supprime la pression extérieure sur le piston 32, le piston-valve 30 se lè- ve par l'action de la pression inférieure sur le piston 32 et l'air comprimé passe directement de la.
chambre 28 dans le con- duit 13 par l'ouverture que découvre le piston-valve 30.,
Avantageusement, en outre des dispositifs venant d'ê- tre décrits, on munit le moto-compresseur de moyens propres à créer, au refoulement d'au moins un étage du compresseur, un étranglement d'autant moins important que la pression régnant . dans le réservoir alimenté par ledit étage est plus forte, les- quels moyens, automatiquement mis en oeuvre par la susdite pression, peuvent avantageusement être également commandés à la main.
On réalise, par exemple, ces moyens ainsi que repré-
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senté fig. 2 et 10 ou lesdits moyens sont montrés appliqués au premier étage d'un compresseur à deux étages, c'est-à-dire; en montant, sur le conduit de refoulement de 1''étage en question, avant le réservoir intermédiaire 33, un registre 34; et en prévoyant, pour actionner ce registre contre l'ac- tion d'un ressert 35 tendant à le maintenir fermé, un piston 36 soumis sur l'une de ses faces à la pression régnant dans le ré- servoir 33.
On peut également réaliser lesdits moyens ainsi que représenté fig. 8 et 9, c'est-à-dire en prévoyant, pour commander la communication entre les clapets de refoulement et une chambre 37 communiquant avec le susdit réservoir intermédiaire 33, un piston-clapet 38 dont les parois latérales soient soumises à la pression de refoulement et soient percées de passages calibrés 39, et qui soit repous- sé vers son siège 40 par un ressort 41 tendant à le maintenir fermé, et en faisant communiquer la zone interne dudit siège, avec la susdite chambre 37, ce grâce à quoi, quand, au démarrage, la pression est faible dans la chambre 37, le piston-clapet reste fermé;
mais, dès que le refoulement commence, de l'air passe par les passages
39 et la pression monte dans la chambre 37 jusqu'à ce que, cet- te pression devenant suffisante et continuant à croître, elle soulève progressivement le piston-clapet contre l'action du res- sort 41.
.uels que soient les modes de réalisation choisis pour les divers organes de l'appareil, le mode de fonctionnement des ensembles venant d'être décrit est le suivant, lesdiagrammes des fig. 3 à 6 en facilitant la compréhension.
Sur ces figures, les diagrammes en traits pleins correspondent auxfpremiers cycles respectivement dans les matelas 2 (fig. 3), dans les cy- lindres haute pression (fig. 4) et dans les cylindres basse pression (fig. 6),
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les diagrammes en pointillés correspondent aux cycles syivants dans les mêmes organes et respectivement sur lesfig.
3, 4 et 5, et les diagrammes en traits mixtes correspondent aux c y- cles normaux dans les mêmes organes et sur les mêmes figures que les précédents.
Si l'on suppose que la première combustion à eu lieu, pendant la première course motrice,du fait que les réservoirs 22 er 33 sont à la pression atmosphérique, le registre 34 presque entièrement fermé crée une perte de charge importante dans l'é- coulement de l'air comprimé du 1er étage. Le piston-valve 14, seulement soumis à la pression de l'air de démarrage sur le pe- tit piston 23, maintient fermée entièrement la communication entre les conduits 12 et 13, du fait de l'action dominante du ressort 15. A la fin de la première course motrice, toute l'é- nergie de la combustion a été absorbée en travail du matelas à pression constante, en travail de compression d'air dans le premier étage (absorbé par perte de charge dans le registre 34) et en travail de frottement.
La variation de volume des matelas 2 étant faible par rapport à la somme des capacités communiquant avec eux, la/,pression dans lesdits matelas a peu varié et le travail absorbé par eux est représenté sur la fige 3 par la sur- face m, n, p, q. Le travail du premier étage est représenté sur la fig. 6 par h, i, j, et le travail du deuxième étage (fig. 4) est sensiblement nul. Le travail de retour est sensiblement le même qu'au démarrage, car le matelas d'espace mort de 1er étage ne fournit que très peu d'énergie.
Pendant les courses suivantes, au fur et à mesure que la pression croît dans les réservoirs 22 et 33, le registre 34 et le piston-valve 14 s'ouvrent, la pression des matelas à pres-
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sion constante diminue, ml, Do 1 cependant que les diagram1iBs dans les capacités compresseur deviennent h1, i1,j1 pour le premier étage et l1, g1, k , r1 pour le 2ème étage; l'énergie des mate- las de compensation a donc diminué tandis que l'énergie des ma- telas d'espace mort a augmenté .
Enfin quand la machine a at-
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teint son régime, le registre 34 et l'obturateur 14 sont complè- tement ouverts par l'action de la pression régnant dans le s ré-
2 2 servoirs ; les diagrammes sont alors m , n p q pour les matelas de compensation, 12 g2, k2, r2 pour les capacités de deuxième étage et h1, i2, pour les capacité s de premier étage. En ou- tre, le clapet 20 s'ouvre pour le passage de l'air vers les ma- telas, les conduits 12, 13 et, enfin, le réservoir 11. Le ré- servoir 3 joue alors le rôle de réservoir amortisseur, de tel- le sorte que les pulsations produites dans le débit par le mou- vement alternatif des pistons soient amorties à la sortie du- dit réservoir 3 et à l'entrée des matelas de compensation.
Dans ce qui précède, il a été supposé que, au moment du démarrage, les pistons moteurs étaient au voisinage de leurs points morts extérieurs.
Pour réaliser cette condition on agence avantageusement de manière telle le moto-compresseur à établir, que, en vue de procéder ultérieurement au démarrage, les pistons soient amenés à une position sensiblement immuable au voisinage des susdits points morts extérieurs par un gaz comprimé agissant sur les s face arrière d'au moins certains des pistons compresseurs.
Bien que l'on puisse utiliser, pour assurer le d épla- cement en question, de l'air comprimé provenant de toute source appropriée, il semble particulièrement avantageux cependant, lorsque le moto-compresseur a été établi ainsi qu'il vient d'ê- tre dit, d'utiliser, soit l'air se trouvant, après l'arrêt du moto-compresseur dans lesréservoirs intermédiaires 33, et dans les cylindres com- presseurs haute pression, ou dans les matelas 2 et les conduits 12 communiquant avec lesdits matelas, soit l'air se trouvant, par exemple, après un raté de la cement, dans les matelas 2 et le réservoir auxiliaire 3, cet air étant, ainsi que déjà dit, à une pression plus élevée que la pression de refoulementnormale.
A cet effet, il suffira de prévoir au moins un clapet
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42 propre à mettre en communication, par un conduit 43, les ca- pacités 44 se trouvant par exemple derrière les pistons com- presseurs basse pression, avec une chambre 45 reliée elle-même, d'une part directement, par un conduit 46 avec le con.. duit 12 (donc avec les matelas 2), et, d'autre part, avec interposition d'un clapet automa- tique 47 empêchant la sortie de l'air hors de la chambre 45, avec les chambres de refoulement 48 des cylindres compresseurs haute pression.
On conçoit qu'alors, lorsqu'on ouvre le clapet 42, faisant ainsi communiquer la chambre 45 avec les capacités 44, si, par exemple le moto-compresseur vient seulement de s'arrêter et si on désire le préparer sans plus attendre pour sa remise en marche ultérieure, l'air comprimé se trouvant dans les chambres 48 ainsi que dans les matelas 2 et dans les conduits 12 et 46 se détendra dans les susdites capacités 44 tendant ainsi à écarter les pis- tons l'un de l'autre, puis, lorsque cet air aura atteint la pression régnant dans le réservoir intermédiaire 33, l'air contenu dans ce der- nier réservoir traversera les chambres 48 pour aller à son tour se détendre,dans les capacités 44.
Si maintenant, par exemple à la suite d'un raté de lancement, le réservoir intermédiaire 33 se trouve vidé, l'air contenu dans les matelas 2 est à une pression suffisante pour assurer seul la mise en place des pistons par sa détente dans les capacités 44 où il est dirigé par le conduit 43 grâce à l'ouverture de la soupape 42.
Bien entendu, si l'on ne prévoyait aucun dispositif approprié, l'air se trouvant dans les chambres de compression des cylindrée basse pression tendrait à s'opposer au déplacement des pistons.
Il est d one avantageux de prévoir des clapets 49 ou semblables que l'on établit dans la paroi des cylindres compres- seurs ba-ue Mescion et de munir ces clapets de moyens tels
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qu'ils puissent être ouverts lorsque désiré.
On disposera, de préférence, lesdits clapets en des endroits tels qu'ils permettent à l'air refoulé par les pistons compresseurs basse pression de s'échapper vers l'atmosphère jusqu'à ce que lesdits pistons parviennent au voisinage de leur pojnt mort extér-'eur, mais que, par contre, à partir d'une certaine position desdits pistons, ils se trouvent obturés em- prisonnant ainsi un matelas qui arrête sans choc les pistons dans la position désirée.
Si, pour cette position des pistons, les clapets 49 se trouvent communiquer avec les capacités 44, on conçoit que l'air s'étant détendu dans ces capacités pourra s'évacuer lui aussi vers l'atmosphère.
Il y a lieu de noter que, dans certains des compres- seurs du genre en question, les capacités 44, servent à comprimer au moins en partie l'air de balayage et à cet effet sont en communication par d es clapets de refoulement 50 ou semblables avec une capacité 51 communiquant avec les lumières 52 d'entrée d'air dans le cylindre moteur.
Dans le cas des compresseurs de ce type, il sera néces. saire, si l'on désire pouvoir amener derrière les pistons com- presseurs basse pression de l'air comprimé destiné à écarter les pistons l'un de l'autre, de prévoir des moyens tels que des cla- pets 53 permettant, soit d'interrompre la liaison entre la capacité 51 et les lumières 52 pendant la manoeuvre d'écartement des pistons, soit de maintenir fermés les clapets de refoulement 50 pendant cette même manoeuvre.
Enfin, dans tous les cas où le réservoir auxiliaire 3 communiquera avec le refoulement du compresseur (par exemple avec le réservoir 22) par un clapet 20, on prévoira avantageu- sement des 'moyens permettant de maintenir fermé ledit clapet pendant que l'on procédera au remplissage dudit réservoir 3, le- quel, en fonctionnement normal, se trouve à la pression de re-
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feulement du compresseur, ce qui fait que le clapet 20 n'a au- cune tendance à se fermer étant soumis à la même pression sur ses deux faces.
Il serait, naturellement, possible de constituer ces moyens par un ressort ou semblable tendant continuellement à maintenir le clapet 20 fermé. Mais ce ressort serait pendant tout le fonctionnement une cause de perte de charge qu'il y a avantage à éliminer.
Bien entendu, on pourra avoir recours, pour constituer les moyens de commande des divers clapets 42, 49, 53 et 20, à n'importe quel mode de réalisation approprié.
On pourra, par exemple, prévoir, pour chacun de ces clapets, des dispositifs d'actionnement distincts; mais il sera cependant plus avantageux de les mettre tous en oeuvre par un mécanisme d'actionnement unique puisque lesdits clapets doivent tous entrer en action au même instant.
C'est ainsi que l'on pourra prévoir, pour commander chacun des susdits clapets, un système cylindre-piston dont le piston puisse lorsque désiré, être soumis, sur l'une des es fa- ces, à l'effet d'air comprimé ou semblable s'exerçant contre l'action d'un système élastique agissant en permanence, ces di-
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-2-- "' à-- vers dispositifs de commande étant faits tels que leur système /4a-,4,- /=.a.:;fi <,-. , .'l' ... ¯ / f ;1J. - .{!.z.,, élastique tende à maintenir fermé le clapet sur lequel il agit' !J r l r a- W rs C3 '- rÍ&/;e{9+at"e:,-Jfr lequel agit, pour ce qui est des clapets 4 49 et 20 et'inversement pour ce qui est du clapet 53.
Il suffira, alors, de relier chacun des susdits cy- lindres, par des canalisations appropriées, avec une unique tubulure d'air comprimé 54 (pouvant être constituée par la sus- .dite tubulure 5 elle-même), et de prévoir sur cette tubulure un robinet de commande 55 pour que, par une seule manoeuvre dece robinet, on puisse actionner les quatre susdits groupes de cla- pets, donc provoquer le fonctionnement visé.
Comme il va de soi, et comme il ressort d'ailleurs déjà de ce qui précède, l'invention ne'se limite aucunement à
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celui de ses modes, d'application, non plus qu'à ceux des modes- de réalisation de ses diverses parties ayant été plus particuliè rement envisagée; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes.