Limiteur de courant électrique à rupture brusque et réenclanchement à main. L'invention a pour objet un limiteur de courant électrique à rupture brusque et r6en- clanchern,ent à main.
Sur le dessin schématique ci-joint, pour l'intelligence de 1.9, description, les fig. 1 à 3 concernent des dispositifs connus, de limiteurs de ce genre.
La fig. 1 indique, vus de face, deux in terrupteurs en tension l'un sur l'autre, par où passe le .courant à. limiter, interrupteurs que comportent la plupart de ces limiteurs; La, fig. 2 indique, vu de facé, un dispositif de rupture, employé dans les limiteurs pour fortes intensités; La fig. 3 en est, à plus grande. échelle, une vue de profil; Les fig. 4 et 5 indiquent une première forme d'exécution de l'objet de l'invention; Les fig. 6 et 7 indiquent une seconde forme d'exécution;
Les fig. 8 et 9 indiquent une troisième forme d'exécution donnée, comme les précé dentes, à titre d'exemple.
Le limiteur fig. 1 comprend deux interrup teurs<I>A C et B D,</I> dont les lames<I>A</I> et B peu vent pivoter en H ou elles se trouvent reliées. Le courant principal arrive au balai C, passe par les lames<I>A B,</I> le balai<I>D</I> et arrive aux appareils d'utilisation P.
Sous l'effet d'un ressort E, la lame B tend à s'écarter .du balai D, mais un cliquèt E s'oppose à ce mouvement.
Sous l'influence du courant à limiter, le cliquet F est obligé par -Un dispositif appro prié, de s'écarter de la lame B laquelle s'é chappe brusquement du balai D, produisant ainsi l'interruption du courant principal.
Pour rétablir le contact entre<I>B</I> et<I>D,</I> on se sert de la lame A que l'on peut manaeuvrer depuis l'extérieur du couvercle du limiteur au moyen d'un bouton isolant, ce qui permet par le moyen d'une butée G de réenclancher la lame B.
On est donc obligé d'interrompre le cou rant chaque fois que l'on ferme l'interrup teur<I>B<B>D,</B></I> ce qui empêche la fraude.
Dans les limiteurs pour fortes intensités, il est nécessaire que les balais D exercent une forte pression sur 1,a lame B, ce qui oblige d'utiliser un ressort E assez puissant pour pouvoir écarter B de D. Il s'ensuit que le cliquet I' est soumis à une pression très forte et qu'il est nécessaire que le dispositif utilïsf@ pour écarter le cliquet I' possède une force suffisante.
Les fi--. 2 et<B>13</B> indiquent un dispositif per mettant d'arriver à ce résultat, il comprend une armature 1 pouvant pivoter sur un axe Ii et qui peut être attirée par un Mèctro- aimant 0 parcouru par le courant à. limiter. L'axe h= porte encore une pièce mobile dont un doigt P repose sur une but@'e (,@ solidaire de l'armature I.
Cette pièce mobile L est construite de fa "n que son centre de gravité soit presque sur la ligne verticale 1, mais un peu ii gauche, soit sur la ligne 2.
Il s'ensuit que lorsqu'il y a dépassement du courant et qui, l'arniaiure 1 est attirée, la pièce L est soulevée et soin cen tre de gravité déplacé à droite en delà de verticale 1, elle continue alors son moue einent entraînée par son poids, et, par l'énergie dé- veloppée vient frapper violemment le cliquet T',
lequel dégage la, laine h qui s'échappe tirée par le. ressort, et par le moyen d'un doigt 11 fixé sur la pièce L remonte cette dernière à sa. -place primitive.
Ce dispositif a donc l'avantage d'avoir une force suffisante pour obtenir l'écartement du cliquet r quelle que soit la pression de la lame 13, mais il offre les deux incoiivéni:-nts suivants:
10 La, pièce L reposant d'un cûtf@ par le doigt<I>P</I> sur la, butée Q, l'armature 1 kart solidaire de la. pièce L, il s'ensuit que le poids total à soulever par l'électro-aimant 0 est très variable suivant la. position du centre de gra- vité de la. pièce L par rapport à la verticale.
En supposant que le centre de gravité, soit la ligne \i, se confonde avee,la. ligne 1, l'électro 0 n'aura plus à soulever que le poids de l'ar mature 1.
Or si, a, la station, l'appareil est réglé préalablement pour une intensité donnée et qu'il soit placé chez l'abonné dans une po sition un peu différente, le centre de gravité se trouve déplacé à. droite ou à bauclie, le poids de l'armature se trouve augnient:
# @ ou diminué et il faut une intensité de courant différente de celle utilise ii la station pour attirer l'armature. \_?" La pièce L porte sur le même axe Ii que celui de l'armature 1, et comme cette pièce Ii doit avoir un certain poids, suffisant pour produire un choc violent contre le cliquet T, il s'ensuit des frottements assez élevés entre L'axe Ii et ses conl:
re-pivots <I>N</I> N', ce qui rend le fonctionnement de l'appareil peu exact.
Afin de remédier < à ces inconvénients et permettre de régler préalablement le limiteur, la, pièce L indiquée sur les fi-. 4 et fi, ne re pose plus sur la. butée Q de l'armature I, elle en est tenue à une certaine distance cille l'on peut régler au moyen d'une vis l' et d'une pièce fixe <B>S</B>, le tout combiné de façon que lorsqu'il y a dépassement et que l'armature I est attirée et se trouve encore ii une faible dis tance de l'éleetro 0,
un doigt T solidaire de la. pièce <I>L</I> vient frapper l'armature<I>I,</I> ce qui dNplaci_, le centre de gravité de la pièce L en dehors de la verticale, lui permettant cle pi voter et; d,# venir frapper le cliquet.
En outre la pièce L peut pivoter autour d'uni a.xe fixe, fwit.ant ainsi de gêner <B>(le</B> par son, poids, le foi d:
ionne.nient de l'axe Ii de l'arni.ature I. Comme le centre de gravité de l'armature petit ètre placé horizontalement dans une certaine limite, la, position de l'ap pareil ne peut influencer son réglage.
Les fib. G et 7 indiquent un dispositif permettant d'allumer tout. un nombre do <B>-</B> lampes à filament métallique, à la. fois. Il est connu que ces lampes absorbent. au mo ment de l'alliiniage uni courant beaucoup plni intense que lorsqu'elles sont en. fonctioiinc,- ment, il s'ensuit que si un de ces limiteurs est. réglé pour limiler le courant;
d'un certain nombre dc lampes et que l'on vienne ù, allumer toutes les lampes 1. la fois,<B>If,</B> Limitmir dé- clanclie et interrompt le courant.
Le dispo sitif fib. 6 et 7 permet d'annuler cet iiicon- vénient, il comprend une laine bimétallique L' fixée à sa partie inférieure et dont la partie supérieurcs libre peut se déplacer à droite ou à gauche suivant qu'il Z a. échauffement ou refroidissement.
Cette lame bimétallique ZT a son extrémil:é supérieure placée juste au des- soir. de l'armature I, de façon qu'en cas d'at traction de ladite armature par l'électro 0, (#11(# iie puisse pivoter que du mouvement juste nécessaire pour se mettre en contact avec la lame U, et comme, d'autre part, la lame U est entourée d'un fil X ayant une résistivité suffisante pour s'échauffer lors du passage du -courant qui peut le parcourir,
les extré- mités du fil X sont reliées, d'une part, à la lame U et, d'autre part, à l'un des pôles du circuit principal, l'armature I étant reliée à l'autre pôle.
A chaque attraction de l'armature I par l'électro 0, ladite armature ne peut se déplacer que de la distance nécessaire pour se mettre en contact avec la lame U, ce qui a pour effet de permettre le passage d'un courant dans le fil X lequel s'échauffe et par conductibilité échauffe la lame U. Il se présenté alors deux cas.
ter -cas: si l'armature I est attirée lorsque le dépassement de l'intensité de courant est momentanée, par exemple lorsque l'allumage de toutes les lampes est fait à la fois, le temps nécessaire pour que la dilatation de la lame U puisse se produire suffisamment pour lais ser passer l'armature I est trop grand, ce qui permet le rétablissement du courant normal dans les lampes à filament métallique.
2me cas: si le dépassement est durable, la lame U a le temps nécessaire pour se dilater et permettre le passage de l'armature I, ce qui produit l'interruption dit ,courant prin cipal.
Les fig. 8 et 9 indiquent un dispositif per mettant le réglage sur place du .limiteur, sans l'emploi d'un appareil de mesure et cela par le moyen d'un contrepoids muni d'un index placé sur l'armature I le long de laquelle on peut le déplacer. Contre le socle du limiteur est un .cadran Z sur lequel sont marquées les intensités pour lesquelles l'appareil fonc tionne, lorsque l'index se trouve sur le trait correspondant à, l'ampérage indiqué.