Siège-coussin pour automobiles. Les sièges-coussins des voitures automobiles sont généralement surbaissés à l'arrière de manière à donner à leurs occupants, par un meilleur calage, plus de confort en marche et aussi à les empêcher de glisser en avant et d'avoir constamment à se remettre en place.
Très appréciée en cours de marche cette disposition de sièges-coussins, surbaissés à l'arrière, l'est moins lorsqu'il s'agit de se lever. Il faut faire un certain effort et s'y reprendre à plusieurs fois pour arriver à rompre la position assise et prendre la posi tion debout.
La présente invention consiste en un siège-coussin remédiant à cet inconvénient, c'est-à-dire permettant de se lever avec le minimum d'effort tout eu partant de la posi tion renversée à l'arrière si- agréable en cours de route.
Le siège-coussin suivant l'invention est articulé sur un support fixe incliné vers le bas de l'avant à l'arrière, sur lequel il repose librement en temps normal, et peut être soumis à l'action d'un moyen effectuant un soulèvement de sa partie arrière et mis en action par l'occupant lui-même, ce siège pro curant en marche, à son occupant, l'avantage des sièges fixes surbaissés à l'arrière et ré duisant, au minimum, l'effort à faire par cet occupant pour se lever.
Combiné avec le mouvement naturel du corps en avant, ce soulèvement arrière ne nécessite, d'ailleurs, qu'un faible effort de poussée vers le haut. On peut le réaliser de différentes façon; par exemple à l'aide d'une injection commandée de fluide liquide ou gazeux sous pression à l'intérieur d'uii sac ou d'un soufflet ou bien d'un corps de pompe convenablement agencé sous le siège.
Le soulèvement en question peut encore être réalisé à l'aide d'une transmission mé canique actionnée par poussée ou même par traction par l'occupant lui-même lorsqu'il désire se lever.
Le siège-coussin ainsi soulevé à l'arrière pivote sur sa partie avant et passe de<B>là</B> position surbaissée arrière à une position in clinée vers l'avant, ce qui facilite singulière ment la levée de l'occupant. Différentes formes d'exécution de l'objet de l'invention sont représentées, à titre d'exem ples, sur le dessin ci-annexé, dans lequel: La fig. 1 montre en coupe transversale un dispositif, dans lequel le soulèvement est obtenu à l'aide d'une injection de fluide sous pression dans un sac ou soufflet; La fig. 2 est une variante de ce dispositif avec un corps de pompe;
Les fig. 3, 4 et 5 montrent, sous le même aspect, des dispositifs dans lesquels le sou lèvement est réalisé à l'aide de moyens mé caniques.
Au lieu d'être fixe, comme le sont ac tuellement les sièges-coussins d'automobiles, celui représenté par la fig. 1 est formé d'uii châssis mobile 1 de construction quelconque et dont l'avant est articulé en 2, sur un support fixe 3 incliné vers le bas de l'avant à l'arrière. Un coussin 4 à garniture élastique est posé dessus et participe à son inclinaison surbaissée à l'arrière.
Sous l'arrière surbaissé du châssis 1 se trouve un sac en forme d'un soufflet-accor- déon 5 attaché, d'une part, audit châssis et, d'autre part, au bâti 3. Le sac en question pourrait être compris entre deux panneaux, l'un formant le châssis mobile 1, l'autre constituant le support d'appui fixe. Dans tous les cas, un tube 6 relie l'intérieur de ce sac avec un manomètre détendeur 7 ajusté au col d'une bouteille 8 (Michelin ou autre) renfermant un fluide gazeux quelconque sous pression. Ce tube pourrait aussi être relié à une pompe de compression d'air mise en jeu par le moteur de la voiture.
La bouteille 8 est disposée dans la car rosserie de telle sorte que le robinet de ma noeuvre de son manomètre 7 soit facilement accessible à l'occupant du siège. Il en serait de même dans le cas d'une pompe actionnée pour le moteur.
Quoi qu'il en soit, lorsque cet occupant veut se lever, il lui suffit d'agir sur le ro binet en question de manière à faire passer dans le sac une certaine quantité de fluide gazeux convenablement détendu. Cette injec tion gonfle ledit sac et soulève (tracé ponc- tué fig. 1) l'arrière du siège qui, en tournant sur son articulation 2, s'incline vers l'avant, facilitant ainsi la levée de l'occupant. Le dégonflement du sac et, par suite, le retour du siège-coussin à sa position de repos. s'ef fectue en établissant; par tout moyen Quel- conque, une communication entre l'intérieur dudit sac et l'atmosphère.
L'injection du fluide propre au soulève ment peut se faire dans un corps de pompe 5' (variante fig. 2) articulé, par exemple, sur le parquet et dont le piston 5" serait relié au siège mobile 1 (ou inversement).
Pour mouvoir les pistons 5" l'on pourrait. aussi injecter un liquide dans le cylindre 5' avec une pression appropriée provenant d'une pompe de compression actionnée par le mo teur de l'automobile.
On remarquera que la dépense en fluide comprimé est extrêmement faible étant donné le peu d'effort à exercer pour produire le soulèvement en question.
Dans le dispositif représenté par la fig. 3, le soufflet à air est remplacé par un dispositif extensible formé à la partie arrière du siège mobile, par une série de leviers entrecroisés articulés entre eux, l'un des deux leviers in férieurs, 9', étant articulé en un point fixe quelconque du support alors que l'autre 9" est relié, par exemple; à un câble 10 passant sur un certain nombre de renvoi 11.
L'extrémité libre de ce câble, qui peut être munie d'une poignée 12 située en avant du siège, est destinée à être saisie par l'oc cupant désireux de se lever. La traction exercée par celui-ci sur le câble en question a pour effet d'agii# sur les leviers inférieurs et par suite sur les autres de façon à allonger tout le dispositif (tracé ponctué fig. 3), et, par suite, de soulever la partie arrière du siège.
Ce soulèvement joint à l'effort de traction exercé sur le câble 10 facilite de beaucoup la levée de l'occupant. Un ressort 13 ramène le tout à la position de repos dès qu'on cesse de tirer sur ce câble.
Dans la variante de la fig. 4, le câble de tirage 10 précité est lié à un levier porte- cliquet 14 oscillant sur un axe fixé à la partie inférieure du châssis 1 et dont le cliquet est destiné à agir sur un rochet 15 solidaire d'un secteur denté 16 en prise avec un fragment de couronne dentée fixe 17.
Sous l'influence de tirages successifs exer cés sur le câble 10, constamment rappelé sur le ressort 13, le rochet 15 tourne et avec lui le secteur 16 qui chemine sur la cou ronne 17, soulevant ainsi l'arrière du châssis 1 pivotant en 2 sur sa partie avant.
Un mécanisme d'encliquetage non dessiné dont le cliquet agit sur l'arbre du rochet 15 sert à empêcher le siège de redescendre après chaque tirage.
Un débrayage temporaire du cliquet, réalisé d'une façon quelconque, provoque, sous l'in fluence du poids du siège, le retour du siège- coussin à sa position de repos.
Enfin, dans la variante de la fig. 5, le soulèvement arrière du siège-coussin est obtenu par un simple jeu de leviers.
D'un levier de manceuvre 18, sur lequel une traction peut s'exercer, on arrive à l'ar rière du siège en passant par l'intermédiaire d'une équerre de sonnette 19 et de triangles de liaison 20, 21, convenablement disposées. La traction exercée provoque le soulèvement arrière du siège oscillant sur son articulation avant.
Il est entendu, en ce qui concerne les dispositifs mécaniques, que le point d'action, au lieu d'être en avant du siège, peut se trouver sur ses côtés voire même à l'arrière. et que, dans ces conditions, le mouvement de traction, cependant favorable à l'effet à obtenir, pourrait être remplacé par tout autre.
D'autre part le siège, au lieu d'être arti culé à l'avant, peut être monté sur des pivots latéraux situés vers le milieu des côtés du châssis 1, alors que les rives latérales d'appui du support seraient de formes adéquates. Dans cette variante de siège-coussin basculant rien ne serait changé quant aux dispositifs d'attaque indiqués, mais il m est bien entendu que le soulèvement arrière pourrait tout aussi bien être provoqué en faisant agir ces dis positifs par traction vers le bas exercé sur la partie avant du siège.
Cushion seat for automobiles. The cushion seats of motor cars are generally lowered at the rear so as to give their occupants, by better cushioning, more comfort in motion and also to prevent them from sliding forward and constantly having to get back up. square.
Very popular when driving, this arrangement of cushion seats, lowered at the rear, is less so when it comes to getting up. You have to make a certain effort and start over several times in order to break the sitting position and assume the standing position.
The present invention consists of a cushion-seat which overcomes this drawback, that is to say allowing one to get up with the minimum of effort while starting from the inverted position at the rear, which is so pleasant during the journey. .
The cushion seat according to the invention is articulated on a fixed support inclined downward from front to rear, on which it rests freely in normal times, and can be subjected to the action of a means effecting a lifting of its rear part and put into action by the occupant himself, this seat providing, when moving, to its occupant, the advantage of the fixed seats lowered at the rear and reducing, to a minimum, the effort to do by this occupant to get up.
Combined with the natural movement of the body forward, this rear lifting requires only a slight upward pushing force. We can do it in different ways; for example by means of a controlled injection of liquid or gaseous fluid under pressure inside a bag or a bellows or else a pump body suitably arranged under the seat.
The lifting in question can also be achieved using a mechanical transmission actuated by pushing or even by traction by the occupant himself when he wishes to stand up.
The cushion seat raised in this way at the rear swivels on its front part and goes from <B> there </B> a lowered position at the rear to a position tilted forward, which greatly facilitates the lifting of the occupant. . Different embodiments of the object of the invention are shown, by way of example, in the accompanying drawing, in which: FIG. 1 shows in cross section a device, in which the lifting is obtained by means of an injection of fluid under pressure in a bag or bellows; Fig. 2 is a variant of this device with a pump body;
Figs. 3, 4 and 5 show, in the same aspect, devices in which the lifting is carried out using mechanical means.
Instead of being fixed, as are currently the seat-cushions of automobiles, the one represented by FIG. 1 is formed uuii movable frame 1 of any construction and whose front is articulated in 2, on a fixed support 3 inclined downward from front to rear. A cushion 4 with elastic lining is placed on it and participates in its lowered inclination at the rear.
Under the lowered rear of the frame 1 is a bag in the form of a bellows-bellows 5 attached, on the one hand, to said frame and, on the other hand, to the frame 3. The bag in question could be included. between two panels, one forming the movable frame 1, the other constituting the fixed support support. In all cases, a tube 6 connects the inside of this bag with a pressure reducer 7 fitted to the neck of a bottle 8 (Michelin or other) containing any gaseous fluid under pressure. This tube could also be connected to an air compression pump activated by the engine of the car.
The bottle 8 is arranged in the bodywork so that the valve of my work of its pressure gauge 7 is easily accessible to the occupant of the seat. It would be the same in the case of a pump actuated for the motor.
Anyway, when this occupant wants to get up, it suffices for him to act on the valve in question so as to pass a certain quantity of suitably relaxed gaseous fluid into the bag. This injection inflates said bag and lifts (punctuated line fig. 1) the rear of the seat which, by rotating on its articulation 2, tilts forward, thus facilitating the lifting of the occupant. The deflation of the bag and, consequently, the return of the seat-cushion to its resting position. is done by establishing; by any means whatever, communication between the interior of said bag and the atmosphere.
The injection of the fluid suitable for lifting can be done in a pump body 5 '(variant fig. 2) articulated, for example, on the floor and whose piston 5 "is connected to the movable seat 1 (or vice versa).
In order to move the pistons 5 "one could also inject a liquid into the cylinder 5 'with an appropriate pressure from a compression pump operated by the engine of the automobile.
It will be noted that the expense of compressed fluid is extremely low given the little effort to be exerted to produce the lift in question.
In the device represented by FIG. 3, the air bellows is replaced by an extensible device formed at the rear part of the movable seat, by a series of crisscross levers articulated between them, one of the two lower levers, 9 ', being articulated at any fixed point of the support while the other 9 "is connected, for example; to a cable 10 passing over a number of return 11.
The free end of this cable, which can be provided with a handle 12 located in front of the seat, is intended to be grasped by the occupant wishing to stand up. The traction exerted by the latter on the cable in question has the effect of agii # on the lower levers and consequently on the others so as to lengthen the entire device (punctuated line in fig. 3), and, consequently, to lift the rear part of the seat.
This lifting together with the tensile force exerted on the cable 10 greatly facilitates the lifting of the occupant. A spring 13 brings everything back to the rest position as soon as you stop pulling on this cable.
In the variant of FIG. 4, the aforementioned pulling cable 10 is linked to a ratchet-holder lever 14 oscillating on an axis fixed to the lower part of the frame 1 and of which the pawl is intended to act on a ratchet 15 integral with a toothed sector 16 in engagement with a fragment of a fixed toothed crown 17.
Under the influence of successive pulls exerted on the cable 10, constantly recalled on the spring 13, the ratchet 15 rotates and with it the sector 16 which travels on the crown 17, thus lifting the rear of the frame 1 pivoting in 2 on its front part.
An unshown ratchet mechanism the ratchet of which acts on the shaft of the ratchet 15 serves to prevent the seat from coming down after each pull.
Temporary disengagement of the pawl, carried out in any way, causes, under the influence of the weight of the seat, the return of the seat cushion to its rest position.
Finally, in the variant of FIG. 5, the rear lifting of the cushion seat is achieved by a simple set of levers.
From a maneuvering lever 18, on which a traction can be exerted, one arrives at the rear of the seat by passing through a doorbell bracket 19 and connecting triangles 20, 21, suitably arranged . The traction exerted causes the oscillating seat to rise backwards on its front articulation.
It is understood, as regards the mechanical devices, that the point of action, instead of being in front of the seat, may be on its sides or even at the rear. and that, under these conditions, the traction movement, however favorable to the effect to be obtained, could be replaced by any other.
On the other hand, the seat, instead of being articulated at the front, can be mounted on lateral pivots located towards the middle of the sides of the frame 1, while the lateral support edges of the support would be of suitable shapes. . In this variant of the tilting seat-cushion, nothing would be changed with regard to the attack devices indicated, but it is understood that the rear lifting could just as well be caused by making these positive devices act by pulling down exerted on the front part of the seat.