Appareil de transmission de mouvement. La présente invention est relative à un appareil de transmission de mouvement, ca ractérisé en ce qu'il est constitué par un car ter plein de liquide, qui est entraîné en ro tation par un arbre menant, et qui comporte des corps de pompe dont les pistons sont ac tionnés par au moins une came calée sur un arbre mené, lorsque l'arbre mené tourne moins vite que l'arbre menant.
Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, deux formes de réalisation de l'ap- pareil faisant l'objet de l'invention.
La fig. 1 est une élévation en coupe d'un appareil utilisé comme changement de vi tesses; La fig. 2 est une élévation en coupe d'uri appareil utilisé simultanément comme chan gement de vitesses et différentiel.
L'arbre moteur 1 (ou un manchon 1 calé sur l'arbre moteur non représenté) est tra- v ersé axialement par l'arbre récepteur 2.
L'arbre moteur 1 porte à, son extrémité une cuvette '0 à bords plans, sur laquelle se fixe une pièce .1, avec cette pièce sont venus des logements c5-lindriques 5, 5, en nombre variable, et le logement axial 6 où se placent le roulement à billes 7 et la butée à billes 8.
Sur la pièce 4 se fixe une pièce 9 ana logue, dé manière à former carter; la pièce 9 comprend les logements cylindriques 10 et 10', et le logement axial 11 où se placent le roulement ù billes 12 et la butée à billes 18.
Sur la pièce 9 se fixe une cuvette 14 à bords plans, comportant un bossage externe 1.5 et une portée 16 formant joint d'étan chéité. Le bossage 15 reçoit, fixé sur lui par goujons, une roue dentée 17.
Dans chacun des logements cylindriques 5, 5' et 10, 10' peuvent tourner des cylindres 18, 18' et 19, 19' pourvus chacun d'une ou verture latérale 20 régnant sur la moitié de la périphérie. A l'intérieur des cylindres 18, 18', 19, 19' peuvent se déplacer les pistons 21, 21', 22, 22', dont les têtes sont reliées entre elles rigidement, par un dispositif non représenté, et serrent entre elles les bords d'une came 28 clavetée sur l'arbre récepteur 2.
Cette came affecte la forme d'un cylindre de révolution oblique à bases parallèles, Les cylindres 18 18' et 19, 19' comportent chacun une roue dentée de même axe 2-1, engrenant avec des roues dentées de même diamètre 25 et 25', calées sur l'arbre récep teur \?. D'autre part, les fonds de ces cy lindres sont percés de trous 26, et les loge ments cylindriques 5, 5' et 10, 10' de trous ?7. Les pistons portent en outre des ouver tures longitudinales 38.
En coïncidence aV#1c ces trous 27( sont placés des orifices 28 per cés dans des obturateurs-déflecteurs ?9 et 29', tournant avec l'arbre moteur, mais suscep tibles de translations commandées sur leur axe.
Dans ce but, l'arbre récepteur 2 est p r- foré et traversé par une tige 30, portant les doigts 31, 31' se déplaçant dans les rainure 3?, 3?' de l'arbre 2 en entraînant les obtura teurs 29, 29'. Les doigts 31 et 31' pénè trent en effet dans les gorges 33 et 33' de ces obturateurs-déflecteurs et la tige 30 est traversée à son extrémité par un doigt 31,
pénétrant dans des logements appropriés d'un manehon 35 déplaçable sur l'arbre moteur 1 par tout dispositif d'entraînement conv ena- ble (à fourchette par exemple).
L'ensemble du carter extérieur 36 est rempli d'un liquide tel que glycérine, huile de ricin ou autre, qui pénètre dans le carter -1-9 par des ouvertures à. aubes non repré sentées, ou par tout autre moyen; l'arbre moteur tournant et l'arbre récepteur 2 étant supposé fixe, la came 23 est immobile par rapport aux pistons 21, 21', 22 99', qui, étant reliés entre eux de manière à. rester en con tact constant avec la came 23, se déplacent:
dans leurs cylindres, lesdits cylindres 18, 18', 19. 19' étant actionnés en rotation par l'ar bre moteur, puisque les pignons 25 et 25' sont fixes. Les diamètres des roues étant égaux, l'ensemble est monté initialement de telle sorte due, pendant la course d'aspiration des pistons, les ouvertures 20 soient en coïnci dence avec les orifices 38 des logements nZ-- lindriques 5, 5' et 10, 10'; au contraire, les orifices 38 sont obturés pendant la course de refoulement.
Ces conditions seront dès lors toujours maintenues, puisque chaque piston fait uïle course d'aspiration et une de refoule- ment par tour de l'arbre moteur, Iliaque cy lindre tournant également d'un tour.
L'aspiration a donc lieu librement; par contre, le refoulement doit avoir lieu par les ouvertures ? î partiellement obturables par les obturateurs-déflecteurs 29 et ?9'.
On voit clone que le liquide contenu dans le carteur 1-9 est @ispiré par les pompes, travaille et se trouve refoulé dans le carter 36. Il est alois rameau, dit carter U dans le carter 4-9 par tout moyen convenable, par exemple ouvertures â aubes percées dans le carter 4-9, ou circulation extérieure par pompes.
Lorsque l'arbre récepteur tourne, le foir_- tionnement reste le même: mais. bien, en tendu tout se passe comme si l'arbre moteur tournait à la. vitesse égale à. la différence entre sa vitesse propre et celle de l'arbre ré cepteur. Lorsque ces deux vitesses sont égales, le système ne fonctionne pas.
Le fonctionnement normal de l'appareil est le suivant <I>10 Le couple</I> résistaut <I>est</I> coristaut Si l'on obture à peu près complètement les ouvertures 27, la résistance au refoule ment est très grande, par suite, la came ?3 ne peut se déplaeer relativement aux tête.;
de pistous, ou en fous catrès lentement: 1r, vitesse de l'arbre récepteur es .t à peu près la même que celle de l'arbre moteur.
Si l'on ottt-r(divan t:agc# les orifices --17, la résistaiiec- au refoulement diminue, les têtes de piston: pvuv@#nt se déplacer relative ment- à la cmnc 2'). à une vitesse variant avec la srandenr de l'orifiec en ?7:
la vitesse de l'arbre récepteur devient très inférieure t, celle de l'arbre moteur, et peut s'annuler lor.- que les orifices <B>'27</B> .sont entièrement dé2ouvert::.
Il suffit donc d'agir plu: ou moins sur le manchon 35 au moyen d'un levier de ma- nwuvre, par exemple, pour obtenir une par faite progressivité. Même en déplaçant brus quement ce levier, le changement de vitesse a lien progressivenae#nt à cause de 1 inertie du liquide, 2u <I>Le couple résistant</I> aug-wzente Si l'on suppose les orifices 27 ouverts :lune quantité fixe tant que le couple résis tant reste constant, la vitesse de l'arbre ré cepteur demeure constante.
Lorsqu'au cou <B>1</B> raire, le couple résistant augmente, la vitesse ale l'arbre récepteur diminue; en effet, la pression sur les têtes de pistou augmente, ce qui a pour effet de permettre un refoulement plus rapide du liquide, et par suite une ro tation plus rapide des têtes de pistons par rapport à la came 23, c'est-à-dire, puisque la vitesse de l'arbre moteur est constante, de déterminer une diminution de la vitesse<B>de</B> l'arbre récepteur, laquelle peut aller jusqu'à s'annuler pour un couple résistant trop élevé.
Il est évident que cette valeur maximum dépend de la. résistance du refoulement, c'est à-dire de la grandeur de l'orifice en 27. <I>30 Le</I> couple <I>résistant</I> diîrzijaiee Dans ce cas, la pression sur les têtes de pistons diminue, et par suit; la rapidité du refoulement. En conséquence, le déplace ment relatif des têtes de pistou par rapport à. la came diminue, c'est-à-dire que la vitesse de l'arbre récepteur augmente jusqu'à un maximum déterminé, comme il a. été vu, par la grandeur réglable des orifices<B>27.</B>
L'appareil est complété par un dispositif d'embrayage et de changement (le marche constitué comme suit: L'arbre récepteur 2 est cannelé à son ex trémité en 40, de manière à entraîner en ro tation une cuvette 41 dentée intérieurement, ou comportant une couronne dentée inté rieurement 42. Sur la cuvette 41 se. fixe en outre une seconde couronne dentée intérieure ment 43, qui peut. venir s'ajuster sur la den ture 17. Un ressort 44 tend constamment à, éloigner la couronne 43 de la denture 17. La cuvette 41 comporte encore la denture 58 sur la face interne de son fond.
-Un arbre 2', tournant à l'intérieur d'un coussinet 45 monté clans un alésage de l'ar bre 2, et butant contre un grain 46, porte des cannelures -17 permettant d'entraîner en ro tation le pignon 48; celui-ci, muni d'une gorge 49, permettant son entraînement par la fourchette 50, peut coulisser sur l'arbre 2',. et sa denture peut s'ajuster sur celle 58 de la cuvette 41.
Dans la position représentée par le des sin, le pignon 48 engrène avec_le pignon 51 engrenant lui-même avec 1a_ couronne 42; l'arbre 2' tourne donc en sens inverse de l'ar bre 2, ce qui réalise la marche arrière.
La tige 52 de commande est munie de quatre encoches 53, 54, 55 et 56 qui se com binent avec un verrou 57. L'encoche 56 cor respond à la marche arrière.
Lorsqu'on amène la tige 52 à l'encoche 55, le pignon 48 vient hors d'engrènement; on obtient le débrayage.
Lorsqu'on amène la tige 52 à l'encoche 54, le pignon 48 vient s'ajuster sur la den ture 58: l'arbre 2' est solidarisé avec l'arbre <B>2</B> ') <B>5</B> et <B>-</B> on obtient ainsi la marche avant, avec fonctionnement du changement de vitesse décrit.
En amenant la tige 52 à. l'encoche 53, on agit en antagonisme avec le ressort 44 pour provoquer l'ajustage de la denture 43 sur la, denture 17, ce qui réalise la prise directe, le dispositif de changement de vitesse étant alors au repos, du fait que l'arbre 2 tourne à la même vitesse que l'arbre 1.
L'appareil décrit peut être utilisé pour freiner l'un des arbres par blocage de l'au tre, et la combinaison de deux de ces appa reils, montés chacun sur un arbre résistant, et entraînés par le même arbre moteur, per met de réaliser un différentiel. On petit, par exemple, produire le frei nage de l'arbre résistant en débrayant et en bloquant l'arbre moteur par un système ap proprié quelconque. L'arbre résisant entraîne alors l'ensemble du mécanisme produisant la circulation du liquide: cette circulation provo que le freinage de l'arbre résistant, l'intensité du freinage réalisé variant avec la section des ouvertures d'échappement du liquide.
On peut, bien entendu, freiner également l'arbre moteur (celui-ci étant naturellement débrayé, ou le moteur n'étant plus alimenté) en blo quant l'arbre résistant.
Dans l'exemple de la fig. ?, l'arbre mo teur 1 traverse le carter externe 36 enfer- mant l'ensemble; cet arbre est supporté, par exemple, par un palier à billes 58, une gar niture d'étanchéité 59 empêchant tout suin tement du fluide emplissant le carter. Sur l'arbre 1 est calé un pignon conique 60 en grenant avec la roue 61 sur laquelle sont ca lées, par exemple au moyen de boulons 62, les deux parties 4 et 4a du carter interne.
La. toile de la roue 61 sépare l'ensemble tle l'appareil en deux parties exactement sem blables dont il suffira, par conséquent, de décrire une. Les mêmes chiffres de référence, avec l'indice a., sont affectés sur le dessin aux organes homologues de la partie lion décrite.
L'arbre résistant ? est supporté par le carter externe 1 au moyen du palier à billes 63. Le carter interne 4 peut tourner sur l'ar bre ? qui le traverse par les paliers à billes 6 et 6-1; l'arbre 2 est interrompu de nuinière à. lie pas dépasser l'axe q- A, les butées à billes 8 et 65 assurant la fixation longitudi nale (le l'arbre 2.
L'ensemble du système de changement de vitesse reste identique à celui décrit précédem ment, sauf que chaque groupe de pistons est commandé par une came particulière ? 0 on En outre, les pistons 21 peuvent être commandés au moyen du dispositif repré senté; la. came 23 est creusée d'une gorge 66 qui permet l'interposition d'une bille 6 7 entre cette came et un grain 68 monté sur chaque tête de piston 21.
Celle-ci se prolonge par un bras 69, et une douille 70, recevant un grain 71, entre lequel et la, came se place une bille "î?. Le serrage convenable est obtenu par une -s is <B>73</B> par exemple, une petite vis 74 assurant le blocage du grain 71 dans la position con venable.
On voit qu'au moyen de ce disposi tif, l'emploi de ressorts de rappel est Pour empêcher aux pistons 21 d'être en traînés en rotation avec les gaines 18, chacun de ces pistons est guidé sur une tige î 5 d2 section polygonale (de préférence carrée) pro- longeant l'axe sur lequel les gaines 18, com mandées par les roues 24, tournent librement.
On voit que de cette manière les arbres résistants ? et: ?,' noiit complètement iiidé- pendanl:s l'un de l'autre, bien crue comman dés par le même arbre moteur. Les couples résistants peuvent donc être différents sur chaque arbre, et par suite les vitesses être différentes. L'appareil décrit joue donc bien le rôle de différentiel.
Avec cet appareil, on peut évidemment obtenir le freinage des arbres résistants, comme précédemment indiqué, par blocage (le l'arbre moteur, on le freinage de l'arbre moteur par blocage clos arbres résistants.
La coniniandc# des obturateurs 29, action- liés simultanément ou séparément., peut, d'autre part, être solidarisée avec la com- niancle de direction du véhicule, avec possi bilité de faire varier les ouvertures en fon,- tion de l'angle de braquage de la. direction.
Bien entendu, il n'est pas indispensable que la, toile (le la. roue 61 soit pleine et sé pare les deux (k#tni-carters -1 et la en deu:#: chambres séparées étanches. La toile (le la roue 61 peut être ajourée pour permettre le libre passage du liquide d'une chambre à l'autre.
Dans l'appareil décrit, le mouvement dit fluide est continu, h# fluide il(-, subit aucun changement brusque de direction, ce qui a pour résult;it d(# supprimer tout effet d5iner- tic dtt liquide.
Les ol@tttrat@urs 29 ut; 29,1 puuvent, ocite,# leur mouveiïienl: de translation par rapport à l'arbre ?, subir des rutations par rapport à cet arbre purnieitant de régler la largeur des ouvertures d'é@h@@ppcuicnt, et faire ainsi va rier<B>le,</B> réglage iiïitiA de l'appareil. Enfin,
lilits spécialuinent clans le cas on les piston: ont dipo@@ pour aspirer dans le carter ex- l1-rne et refouler clan:
le carter interne. on peut prévoir une cir,@u lotion de liquide -, l'cx- lf'riettr, dans mie hiyauterie conduisant<B>il</B> un réservoir radialeur, ofi le liquide petit se re froidir.
Aticttn4, poitipe n'est nécessaire polir celle cirt#tilation. la force centrifuge suffisalit < i chasser le liquide (Luis la conduite d'éva- cuation, située à la périphérie, la conduite l'admission se trouvant en bout.