CA2739537A1 - Appareil et methode pour fendre du bois - Google Patents
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- B—PERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
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Abstract
L'invention appartient au domaine de l'ingénierie forestière ou du traitement du bois. Plus particulièrement, l'invention a pour objet un appareil pour fendre des bûches de bois, appelé communément une fendeuse à bois (en anglais log splitter ) ainsi que la méthode associée à l'utilisation de la fendeuse. La fendeuse selon l'invention comprend entre autres choses deux accumulateurs d'énergie munis de rebords et de ressorts, et éventuellement des écarteurs, situés de part et d'autre de la lame ou du couteau de la fendeuse. La présence des accumulateurs d'énergie permet d'augmenter la force et la vitesse de frappe ou d'impact des rebords sur la bûche ce qui permet de fendre la bûche sur toute sa longueur sans toutefois nécessiter une vitesse élevée du vérin lors de la frappe, et sans que la lame ne pénètre sur toute la longueur de la bûche.
Description
APPAREIL ET MÉTHODE POUR FENDRE DU BOIS
Domaine de l'invention L'invention appartient au domaine de l'ingénierie forestière ou du traitement du bois.
Plus particulièrement, l'invention a pour objet un appareil pour fendre des bûches de bois, appelé communément une fendeuse à bois (en anglais log splitter ) ainsi que la méthode associée à l'utilisation de la fendeuse à bois.
Description de l'art antérieur Depuis toujours, on utilise du bois pour faire du feu, tels que des bûches de bois issues de la coupe d'un arbre. Lorsque la bûche est trop grosse, il est parfois nécessaire de couper celle-ci en plus petits morceaux, facilitant aussi le séchage du bois avant son utilisation, et une hache couplée à la force de son utilisateur est l'un des moyens les plus connu de fendre du bois.
Dans une production plus industrielle de bois de chauffage, la hache fut remplacée par des machines dans lesquelles le bras du bûcheron fut remplacé par un vérin ou piston hydraulique. On peut citer par exemple la fendeuse à bois décrite dans le brevet américain no. US 3,760,854 (Worthington, 1973) ou plus récemment dans la demande de brevet américain no. US 2009/0242078 (Schamberger et al.) où la fendeuse est reliée à un véhicule afin d'être déplacée, le véhicule fournissant également la force hydraulique nécessaire. On peut également citer le brevet américain US
7,913,726 (Honnel, 2011).
Le vérin hydraulique demeure le moyen le plus simple pour mouvoir une lame de fendeuse à bois. Cependant, le vérin ne permet pas d'atteindre une vitesse adéquate pour fournir à la lame l'énergie nécessaire sur un court déplacement pour frapper la bûche et fendre celle-ci sur toute sa longueur.
Domaine de l'invention L'invention appartient au domaine de l'ingénierie forestière ou du traitement du bois.
Plus particulièrement, l'invention a pour objet un appareil pour fendre des bûches de bois, appelé communément une fendeuse à bois (en anglais log splitter ) ainsi que la méthode associée à l'utilisation de la fendeuse à bois.
Description de l'art antérieur Depuis toujours, on utilise du bois pour faire du feu, tels que des bûches de bois issues de la coupe d'un arbre. Lorsque la bûche est trop grosse, il est parfois nécessaire de couper celle-ci en plus petits morceaux, facilitant aussi le séchage du bois avant son utilisation, et une hache couplée à la force de son utilisateur est l'un des moyens les plus connu de fendre du bois.
Dans une production plus industrielle de bois de chauffage, la hache fut remplacée par des machines dans lesquelles le bras du bûcheron fut remplacé par un vérin ou piston hydraulique. On peut citer par exemple la fendeuse à bois décrite dans le brevet américain no. US 3,760,854 (Worthington, 1973) ou plus récemment dans la demande de brevet américain no. US 2009/0242078 (Schamberger et al.) où la fendeuse est reliée à un véhicule afin d'être déplacée, le véhicule fournissant également la force hydraulique nécessaire. On peut également citer le brevet américain US
7,913,726 (Honnel, 2011).
Le vérin hydraulique demeure le moyen le plus simple pour mouvoir une lame de fendeuse à bois. Cependant, le vérin ne permet pas d'atteindre une vitesse adéquate pour fournir à la lame l'énergie nécessaire sur un court déplacement pour frapper la bûche et fendre celle-ci sur toute sa longueur.
2 Sommaire de l'invention La présente invention concerne donc une nouvelle fendeuse de morceau ou bûche de bois qui par sa structure permet de fournir l'énergie nécessaire à la lame pour fendre la bûche sur toute sa longueur, même quand la lame est mue par un vérin hydraulique ayant une vitesse de déplacement réduite.
L'invention concerne aussi une nouvelle méthode pour fendre du bois par l'utilisation de cette nouvelle fendeuse à bois.
La fendeuse de bois selon l'invention comprend :
un support horizontal formant un plan pour accueillir un morceau de bois à
fendre;
une butée située à une extrémité du plan et sur laquelle vient s'accoter le morceau de bois; et un ensemble de découpe.
L'ensemble de découpe comprend :
une plaque verticale glissant le long d'un axe du plan en direction de la butée, la plaque ayant deux extrémités opposées verticales, l'une des extrémités verticales de la plaque destinée à entrer en contact avec le morceau de bois étant munie d'une tête en biseau pour pénétrer et affaiblir le morceau de bois et l'extrémité verticale opposée étant reliée à un poussoir; et deux accumulateurs d'énergie situés de part et d'autre de la plaque verticale.
Chaque accumulateur d'énergie comprend un élément mobile relié à la plaque verticale de façon à glisser horizontalement par rapport à celle-ci entre une première position et une deuxième position. L'élément mobile a une extrémité formant un rebord afin de s'accoter contre le morceau de bois et une extrémité opposée reliée au poussoir par l'intermédiaire d'un ressort. Le ressort permet à l'élément mobile lors du déplacement de la plaque vers la butée de passer de la première position, dans laquelle le rebord est adjacent à la tête en biseau de la plaque au moment où le rebord entre en contact avec
L'invention concerne aussi une nouvelle méthode pour fendre du bois par l'utilisation de cette nouvelle fendeuse à bois.
La fendeuse de bois selon l'invention comprend :
un support horizontal formant un plan pour accueillir un morceau de bois à
fendre;
une butée située à une extrémité du plan et sur laquelle vient s'accoter le morceau de bois; et un ensemble de découpe.
L'ensemble de découpe comprend :
une plaque verticale glissant le long d'un axe du plan en direction de la butée, la plaque ayant deux extrémités opposées verticales, l'une des extrémités verticales de la plaque destinée à entrer en contact avec le morceau de bois étant munie d'une tête en biseau pour pénétrer et affaiblir le morceau de bois et l'extrémité verticale opposée étant reliée à un poussoir; et deux accumulateurs d'énergie situés de part et d'autre de la plaque verticale.
Chaque accumulateur d'énergie comprend un élément mobile relié à la plaque verticale de façon à glisser horizontalement par rapport à celle-ci entre une première position et une deuxième position. L'élément mobile a une extrémité formant un rebord afin de s'accoter contre le morceau de bois et une extrémité opposée reliée au poussoir par l'intermédiaire d'un ressort. Le ressort permet à l'élément mobile lors du déplacement de la plaque vers la butée de passer de la première position, dans laquelle le rebord est adjacent à la tête en biseau de la plaque au moment où le rebord entre en contact avec
3 le morceau de bois, et la deuxième position, dans laquelle le ressort est comprimé, le ressort exerçant alors une poussée sur le rebord contre le morceau de bois entrainant un éclatement du morceau de bois.
La présence des accumulateurs d'énergie permet d'augmenter la force et la vitesse de frappe ou d'impact des rebords sur la bûche lorsque la bûche se fend et que les ressorts sont relâchés, permettant ainsi de fendre la bûche sur toute sa longueur sans toutefois nécessiter une vitesse élevée du vérin lors de la frappe, et sans que la lame ne pénètre sur toute la longueur de la bûche.
L'invention et ses avantages ressortiront mieux de la description non limitative qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention, faite en se référant aux dessins annexés.
Brève description des dessins La Figure 1 est une vue en hauteur générale de la fendeuse à bois selon un mode de réalisation préféré de l'invention;
La Figure 2 est une vue en hauteur rapprochée de l'ensemble de découpe de la fendeuse à bois illustrée sur la Figure 1;
La Figure 3 est une vue en perspective de la tête de la fendeuse à bois illustrée sur la Figure 2;
La Figure 4 est une vue de côté de la tête de la fendeuse à bois illustrée sur les Figures 2 et 3;
La Figure 5 est une photographie montrant une fendeuse à bois selon un mode de réalisation préféré de l'invention;
La présence des accumulateurs d'énergie permet d'augmenter la force et la vitesse de frappe ou d'impact des rebords sur la bûche lorsque la bûche se fend et que les ressorts sont relâchés, permettant ainsi de fendre la bûche sur toute sa longueur sans toutefois nécessiter une vitesse élevée du vérin lors de la frappe, et sans que la lame ne pénètre sur toute la longueur de la bûche.
L'invention et ses avantages ressortiront mieux de la description non limitative qui suit d'un mode de réalisation préféré de l'invention, faite en se référant aux dessins annexés.
Brève description des dessins La Figure 1 est une vue en hauteur générale de la fendeuse à bois selon un mode de réalisation préféré de l'invention;
La Figure 2 est une vue en hauteur rapprochée de l'ensemble de découpe de la fendeuse à bois illustrée sur la Figure 1;
La Figure 3 est une vue en perspective de la tête de la fendeuse à bois illustrée sur la Figure 2;
La Figure 4 est une vue de côté de la tête de la fendeuse à bois illustrée sur les Figures 2 et 3;
La Figure 5 est une photographie montrant une fendeuse à bois selon un mode de réalisation préféré de l'invention;
4 Les Figures 6a à 6d sont des photographies illustrant les étapes de la méthode d'utilisation de la fendeuse à bois illustrée sur la Figure 5.
Description détaillée de l'invention L'invention concerne en premier lieu une fendeuse à bois (1), telle que celle illustrée sur les Figures 1 à 4.
La fendeuse (1) comprend un support horizontal (3) formant un plan (5) pour accueillir un morceau ou une bûche de bois à fendre (voir la photographie de la Figure 6a où est visible une bûche de vois à fendre), et une butée (7) sur laquelle viendra s'accoter la bûche est située à une extrémité du plan (3). Le plan peut être muni d'éléments de support (4) adjacents à la butée (7) de façon à maintenir en place la bûche à
fendre.
La fendeuse (1) comprend un ensemble de découpe (8) qui comprend en premier lieu une plaque verticale (9) glissant le long d'un axe (11) du plan (3) en direction de la butée (7). Le plan (3) peut être muni d'au moins une paire de rails (12) parallèles à l'axe (11) du plan (3), afin de guider l'ensemble de découpe (8). Tel que visible sur la Figure 3, on peut utiliser une poutre en H comme support (14), et un élément mobile (16) supportant l'ensemble de découpe (8), et pouvant se déplacer sur cette poutre tout en étant retenu par les rebords de la poutre en H (visible sur la Figure 3).
La plaque (9) a deux extrémités opposées verticales. L'une de ces extrémités (13) est destinée à entrer en contact avec le morceau de bois et est munie d'une tête en biseau (15) pour pénétrer le morceau de bois et ainsi l'affaiblir.
Préférentiellement, la tête en biseau (15) est une lame ou un couteau. L'extrémité verticale opposée (17) est reliée à
un poussoir (19), qui a son tour peut être mû par un vérin (21) préférentiellement hydraulique.
L'ensemble de découpe (8) de la fendeuse (1) comprend également deux accumulateurs d'énergie (23) situés de part et d'autre de la plaque verticale (9).
Tel qu'illustré sur la Figure 2, chaque accumulateur d'énergie (23) comprend un élément mobile (25) relié à la plaque verticale (9) de façon à glisser horizontalement par rapport à la plaque (9) entre une première position et une deuxième position.
Description détaillée de l'invention L'invention concerne en premier lieu une fendeuse à bois (1), telle que celle illustrée sur les Figures 1 à 4.
La fendeuse (1) comprend un support horizontal (3) formant un plan (5) pour accueillir un morceau ou une bûche de bois à fendre (voir la photographie de la Figure 6a où est visible une bûche de vois à fendre), et une butée (7) sur laquelle viendra s'accoter la bûche est située à une extrémité du plan (3). Le plan peut être muni d'éléments de support (4) adjacents à la butée (7) de façon à maintenir en place la bûche à
fendre.
La fendeuse (1) comprend un ensemble de découpe (8) qui comprend en premier lieu une plaque verticale (9) glissant le long d'un axe (11) du plan (3) en direction de la butée (7). Le plan (3) peut être muni d'au moins une paire de rails (12) parallèles à l'axe (11) du plan (3), afin de guider l'ensemble de découpe (8). Tel que visible sur la Figure 3, on peut utiliser une poutre en H comme support (14), et un élément mobile (16) supportant l'ensemble de découpe (8), et pouvant se déplacer sur cette poutre tout en étant retenu par les rebords de la poutre en H (visible sur la Figure 3).
La plaque (9) a deux extrémités opposées verticales. L'une de ces extrémités (13) est destinée à entrer en contact avec le morceau de bois et est munie d'une tête en biseau (15) pour pénétrer le morceau de bois et ainsi l'affaiblir.
Préférentiellement, la tête en biseau (15) est une lame ou un couteau. L'extrémité verticale opposée (17) est reliée à
un poussoir (19), qui a son tour peut être mû par un vérin (21) préférentiellement hydraulique.
L'ensemble de découpe (8) de la fendeuse (1) comprend également deux accumulateurs d'énergie (23) situés de part et d'autre de la plaque verticale (9).
Tel qu'illustré sur la Figure 2, chaque accumulateur d'énergie (23) comprend un élément mobile (25) relié à la plaque verticale (9) de façon à glisser horizontalement par rapport à la plaque (9) entre une première position et une deuxième position.
5 L'élément mobile (25) a une première extrémité formant un rebord (27) afin de s'accoter contre le morceau de bois. Préférentiellement, tel qu'illustré sur la Figure 2, ce rebord (27) a une forme tronquée dont l'extrémité plate (28) est celle qui entre en contact avec le bois lors de la pénétration de la lame. Préférentiellement, la partie plate (28) du rebord (27) a une largeur inférieure à un demi-pouce, plus préférentiellement le rebord à
une largeur d'environ 1/8 de pouce. De façon générale, la largeur de la partie plate doit permettre à la fois au rebord de s'accoter sur le bois lors de l'affaiblissement du bois par la lame et ainsi comprimer les ressorts, et de pénétrer le bois sous la pression des ressorts, entrainant un relâchement des ressorts (31) et la frappe de l'ensemble de découpe (8) sur la bûche.
L'élément mobile (25) a une deuxième extrémité (29), opposée à la première extrémité, et reliée au poussoir (19) par l'intermédiaire d'un ressort (31).
Les éléments mobiles (25) sont de préférence en forme de L. Cela est mieux visible sur les Figures 2 à 4 où chaque élément mobile (25) est constitué d'une plaque en forme de L dont l'un des côtés du L (33) est relié à la plaque (9) tandis que l'autre côté
du L (35) est fixé au ressort (31).
Tel qu'illustré sur la Figure 4, le côté (33) de l'élément mobile en forme de L (25) peut être relié à la plaque (9) par l'intermédiaire d'une série de boulons et d'écrous (37) au travers de l'élément mobile et de la plaque (9). Le côté (33) de l'élément mobile (25) comprend alors une série d'orifices (39) en forme de fentes horizontales, donnant ainsi une liberté de mouvement à l'élément mobile (25) par rapport à la plaque (9).
D'autres types de fixations permettant cette liberté de mouvement entre la plaque et l'élément mobile pourraient être utilisés sans sortir du cadre de l'invention.
une largeur d'environ 1/8 de pouce. De façon générale, la largeur de la partie plate doit permettre à la fois au rebord de s'accoter sur le bois lors de l'affaiblissement du bois par la lame et ainsi comprimer les ressorts, et de pénétrer le bois sous la pression des ressorts, entrainant un relâchement des ressorts (31) et la frappe de l'ensemble de découpe (8) sur la bûche.
L'élément mobile (25) a une deuxième extrémité (29), opposée à la première extrémité, et reliée au poussoir (19) par l'intermédiaire d'un ressort (31).
Les éléments mobiles (25) sont de préférence en forme de L. Cela est mieux visible sur les Figures 2 à 4 où chaque élément mobile (25) est constitué d'une plaque en forme de L dont l'un des côtés du L (33) est relié à la plaque (9) tandis que l'autre côté
du L (35) est fixé au ressort (31).
Tel qu'illustré sur la Figure 4, le côté (33) de l'élément mobile en forme de L (25) peut être relié à la plaque (9) par l'intermédiaire d'une série de boulons et d'écrous (37) au travers de l'élément mobile et de la plaque (9). Le côté (33) de l'élément mobile (25) comprend alors une série d'orifices (39) en forme de fentes horizontales, donnant ainsi une liberté de mouvement à l'élément mobile (25) par rapport à la plaque (9).
D'autres types de fixations permettant cette liberté de mouvement entre la plaque et l'élément mobile pourraient être utilisés sans sortir du cadre de l'invention.
6 Selon un mode préféré de l'invention, la fendeuse (1) peut comprendre en outre deux écarteurs (41) dont la fonction est d'écarter les morceaux de bois pendant la fente de la bûche. Tel qu'illustré sur les Figures et en particulier sur la Figure 3, chaque écarteur (41) peut être constitué d'une plaque verticale fixée à chaque élément mobile en forme de L (25), et peut comprendre en outre un élément de renfort (43) servant aussi de déviateurs empêchant les morceaux de bois d'entrer en contact et d'endommager l'ensemble de coupe (8). L'écarteur peut être aussi constitué d'une simple barre fixée entre les extrémités de l'élément mobile en forme de L.
Les ressorts (31) des accumulateurs d'énergie (23) permettent à l'élément mobile (25) lors du déplacement de la plaque vers la butée de passer de la première position, dans laquelle le rebord (27) de l'élément mobile (25) sera adjacent à la tête en biseau (15) de la plaque au moment où le rebord entre en contact avec le morceau de bois (position illustrée sur la Figure 2), et la deuxième position, dans laquelle le ressort est comprimé
(voir Figure 6c commentée ci-après), le ressort exerçant alors une poussée sur le rebord (28) contre le morceau de bois entrainant un éclatement du morceau de bois, permettant ainsi de libérer toute l'énergie accumulées par les ressorts en poussant les accumulateurs d'énergie en sens inverse, et ce à grande vitesse, entrainant ainsi les écarteurs (41) à fendre le bois. Préférentiellement, dans la première position, l'extrémité
(28) des rebords (27) se situe entre le début de la pointe en biseau (13) et la pointe elle-même (15).
La fendeuse peut être fabriquée avec tout matériau connu d'une personne versée dans l'art, notamment en métal tel que l'acier. La fendeuse peut être utilisée sur un plan fixe ou sur un plan muni de roue pouvant être ainsi tractée par un véhicule sur les lieux de découpe.
Tel qu'illustré sur la Figure 1 et visible sur la photographie de la Figure 5, la fendeuse (1) peut également comprendre des plans de récupération (45) situés de part et d'autre du plan (3) permettant ainsi aux morceaux de bois une fois découpés d'être récupérés. Ces plans peuvent être éventuellement inclinés facilitant ainsi la séparation des morceaux de
Les ressorts (31) des accumulateurs d'énergie (23) permettent à l'élément mobile (25) lors du déplacement de la plaque vers la butée de passer de la première position, dans laquelle le rebord (27) de l'élément mobile (25) sera adjacent à la tête en biseau (15) de la plaque au moment où le rebord entre en contact avec le morceau de bois (position illustrée sur la Figure 2), et la deuxième position, dans laquelle le ressort est comprimé
(voir Figure 6c commentée ci-après), le ressort exerçant alors une poussée sur le rebord (28) contre le morceau de bois entrainant un éclatement du morceau de bois, permettant ainsi de libérer toute l'énergie accumulées par les ressorts en poussant les accumulateurs d'énergie en sens inverse, et ce à grande vitesse, entrainant ainsi les écarteurs (41) à fendre le bois. Préférentiellement, dans la première position, l'extrémité
(28) des rebords (27) se situe entre le début de la pointe en biseau (13) et la pointe elle-même (15).
La fendeuse peut être fabriquée avec tout matériau connu d'une personne versée dans l'art, notamment en métal tel que l'acier. La fendeuse peut être utilisée sur un plan fixe ou sur un plan muni de roue pouvant être ainsi tractée par un véhicule sur les lieux de découpe.
Tel qu'illustré sur la Figure 1 et visible sur la photographie de la Figure 5, la fendeuse (1) peut également comprendre des plans de récupération (45) situés de part et d'autre du plan (3) permettant ainsi aux morceaux de bois une fois découpés d'être récupérés. Ces plans peuvent être éventuellement inclinés facilitant ainsi la séparation des morceaux de
7 bois par gravité. De plus, les morceaux peuvent être maintenus proches du plan (3) par l'intermédiaire de butées ou de murs (47) parallèles à l'axe du plan (11) (voir Figure 1).
Ces murs peuvent être en toile ou en caoutchouc afin d'amortir les chocs lors de l'expulsion des morceaux de bois, évitant les rebonds des morceaux de bois vers l'utilisateur et sécurisant ainsi la zone de découpe. L'utilisateur peut alors récupérer les morceaux découpés une première fois afin de les fendre à nouveau en morceaux plus petit.
Le piston (21) est préférentiellement un piston hydraulique mais tout autre moyen de propulsion connu pourrait être utilisé sans sortir du cadre de l'invention.
La Figure 5 est une photographie montrant une fendeuse à bois selon un mode préféré
de l'invention, où sont bien visibles le plan où va être positionnée la bûche à fendre, les rails le long desquels la lame de la fendeuse va se déplacer et la butée à
l'extrémité du plane contre laquelle la bûche va s'accoter. Sont également bien visibles les plans latéraux servant à l'évacuation des morceaux de bûche une fois celle-ci fendue par la fendeuse.
L'invention concerne également une méthode d'utilisation de la fendeuse à
bois, dont les principales étapes sont illustrées sur les Figures 6a à 6d.
Dans une première étape illustrée sur la Figure 6a, l'utilisateur place et maintient une bûche sur le plan entre la lame et la butée.
Dans une deuxième étape illustrée sur la Figure 6b, l'utilisateur actionne par un moyen quelconque (pédale, bouton ou capteur) le vérin qui déplace la lame vers la bûche jusqu'à ce que la lame pénètre la bûche sur environ quelques centimètres de profondeur. Les rebords des accumulateurs d'énergies sont alors en contact avec la bûche et les ressorts de l'accumulateur commencent à se comprimer.
Ces murs peuvent être en toile ou en caoutchouc afin d'amortir les chocs lors de l'expulsion des morceaux de bois, évitant les rebonds des morceaux de bois vers l'utilisateur et sécurisant ainsi la zone de découpe. L'utilisateur peut alors récupérer les morceaux découpés une première fois afin de les fendre à nouveau en morceaux plus petit.
Le piston (21) est préférentiellement un piston hydraulique mais tout autre moyen de propulsion connu pourrait être utilisé sans sortir du cadre de l'invention.
La Figure 5 est une photographie montrant une fendeuse à bois selon un mode préféré
de l'invention, où sont bien visibles le plan où va être positionnée la bûche à fendre, les rails le long desquels la lame de la fendeuse va se déplacer et la butée à
l'extrémité du plane contre laquelle la bûche va s'accoter. Sont également bien visibles les plans latéraux servant à l'évacuation des morceaux de bûche une fois celle-ci fendue par la fendeuse.
L'invention concerne également une méthode d'utilisation de la fendeuse à
bois, dont les principales étapes sont illustrées sur les Figures 6a à 6d.
Dans une première étape illustrée sur la Figure 6a, l'utilisateur place et maintient une bûche sur le plan entre la lame et la butée.
Dans une deuxième étape illustrée sur la Figure 6b, l'utilisateur actionne par un moyen quelconque (pédale, bouton ou capteur) le vérin qui déplace la lame vers la bûche jusqu'à ce que la lame pénètre la bûche sur environ quelques centimètres de profondeur. Les rebords des accumulateurs d'énergies sont alors en contact avec la bûche et les ressorts de l'accumulateur commencent à se comprimer.
8 Il va de soi que la profondeur de pénétration de la lame va dépendre de l'essence du bois en considérant également la température où par temps froid la bûche est plus dure que par temps chaud, et ce pour une même essence de bois.
Dans une troisième étape illustrée sur la Figure 6c, on voit que la lame n'a pas pénétré
de façon importante la bûche et les ressorts sont maintenant comprimés par le contact de la bûche sur les rebords des générateurs d'énergie. La bûche commence à se fendre sous l'effet de la pression des ressorts sur les rebords.
Dans une dernière étape illustrée sur la Figure 6d, les ressorts se relâchent lorsque les extrémités plates des rebords font éclater le morceau de bois, et les écarteurs viennent alors frapper la bûche qui se fend alors sur toute sa longueur. Les morceaux de bois sont expulsés de chaque côté du plan de support.
On peut constater que de par la présence des accumulateurs d'énergie, il n'est pas nécessaire que la lame pénètre la bûche sur toute sa longueur pour que la bûche soit fendue.
Les étapes de la méthode illustrée ci-dessus se déroulent sur environ 3 à 4 secondes, ce qui permet d'augmenter de façon importante la cadence de production de bois de chauffage par rapport aux fendeuses de bois connues.
Bien qu'un mode de réalisation préféré de l'invention ait été décrit en détail ci-haut et illustré dans les dessins annexés, les revendications ne doivent pas être limitées dans leur portée par ce mode de réalisations préférentiel, mais doivent recevoir l'interprétation la plus large qui soit conforme à la description dans son ensemble.
Dans une troisième étape illustrée sur la Figure 6c, on voit que la lame n'a pas pénétré
de façon importante la bûche et les ressorts sont maintenant comprimés par le contact de la bûche sur les rebords des générateurs d'énergie. La bûche commence à se fendre sous l'effet de la pression des ressorts sur les rebords.
Dans une dernière étape illustrée sur la Figure 6d, les ressorts se relâchent lorsque les extrémités plates des rebords font éclater le morceau de bois, et les écarteurs viennent alors frapper la bûche qui se fend alors sur toute sa longueur. Les morceaux de bois sont expulsés de chaque côté du plan de support.
On peut constater que de par la présence des accumulateurs d'énergie, il n'est pas nécessaire que la lame pénètre la bûche sur toute sa longueur pour que la bûche soit fendue.
Les étapes de la méthode illustrée ci-dessus se déroulent sur environ 3 à 4 secondes, ce qui permet d'augmenter de façon importante la cadence de production de bois de chauffage par rapport aux fendeuses de bois connues.
Bien qu'un mode de réalisation préféré de l'invention ait été décrit en détail ci-haut et illustré dans les dessins annexés, les revendications ne doivent pas être limitées dans leur portée par ce mode de réalisations préférentiel, mais doivent recevoir l'interprétation la plus large qui soit conforme à la description dans son ensemble.
Claims
1. Une fendeuse de bois comprenant :
un support horizontal formant un plan pour accueillir un morceau de bois à
fendre;
une butée située à une extrémité du plan et sur laquelle vient s'accoter le morceau de bois; et un ensemble de découpe comprenant :
une plaque verticale glissant le long d'un axe du plan en direction de la butée, la plaque ayant deux extrémités opposées verticales, l'une des extrémités verticales de la plaque destinée à entrer en contact avec le morceau de bois étant munie d'une tête en biseau pour pénétrer et affaiblir le morceau de bois et l'extrémité verticale opposée étant reliée à un poussoir; et deux accumulateurs d'énergie situés de part et d'autre de la plaque verticale, chaque accumulateur d'énergie comprenant un élément mobile relié à
la plaque verticale de façon à glisser horizontalement par rapport à celle-ci entre une première position et une deuxième position, l'élément mobile ayant une extrémité formant un rebord afin de s'accoter contre le morceau de bois et une extrémité opposée reliée au poussoir par l'intermédiaire d'un ressort, le ressort permettant à l'élément mobile lors du déplacement de la plaque vers la butée de passer de la première position, dans laquelle le rebord est adjacent à la tête en biseau de la plaque au moment où le rebord entre en contact avec le morceau de bois, et la deuxième position, dans laquelle le ressort est comprimé, le ressort exerçant alors une poussée sur le rebord contre le morceau de bois entrainant un éclatement du morceau de bois.
un support horizontal formant un plan pour accueillir un morceau de bois à
fendre;
une butée située à une extrémité du plan et sur laquelle vient s'accoter le morceau de bois; et un ensemble de découpe comprenant :
une plaque verticale glissant le long d'un axe du plan en direction de la butée, la plaque ayant deux extrémités opposées verticales, l'une des extrémités verticales de la plaque destinée à entrer en contact avec le morceau de bois étant munie d'une tête en biseau pour pénétrer et affaiblir le morceau de bois et l'extrémité verticale opposée étant reliée à un poussoir; et deux accumulateurs d'énergie situés de part et d'autre de la plaque verticale, chaque accumulateur d'énergie comprenant un élément mobile relié à
la plaque verticale de façon à glisser horizontalement par rapport à celle-ci entre une première position et une deuxième position, l'élément mobile ayant une extrémité formant un rebord afin de s'accoter contre le morceau de bois et une extrémité opposée reliée au poussoir par l'intermédiaire d'un ressort, le ressort permettant à l'élément mobile lors du déplacement de la plaque vers la butée de passer de la première position, dans laquelle le rebord est adjacent à la tête en biseau de la plaque au moment où le rebord entre en contact avec le morceau de bois, et la deuxième position, dans laquelle le ressort est comprimé, le ressort exerçant alors une poussée sur le rebord contre le morceau de bois entrainant un éclatement du morceau de bois.
Priority Applications (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| CA2739537A CA2739537A1 (fr) | 2011-04-29 | 2011-04-29 | Appareil et methode pour fendre du bois |
Applications Claiming Priority (1)
| Application Number | Priority Date | Filing Date | Title |
|---|---|---|---|
| CA2739537A CA2739537A1 (fr) | 2011-04-29 | 2011-04-29 | Appareil et methode pour fendre du bois |
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| Publication Number | Publication Date |
|---|---|
| CA2739537A1 true CA2739537A1 (fr) | 2012-10-29 |
Family
ID=47087757
Family Applications (1)
| Application Number | Title | Priority Date | Filing Date |
|---|---|---|---|
| CA2739537A Abandoned CA2739537A1 (fr) | 2011-04-29 | 2011-04-29 | Appareil et methode pour fendre du bois |
Country Status (1)
| Country | Link |
|---|---|
| CA (1) | CA2739537A1 (fr) |
Cited By (3)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| CN102773898A (zh) * | 2012-08-20 | 2012-11-14 | 南京林业大学 | 破竹机竹筒对心机构 |
| CN106113199A (zh) * | 2016-08-28 | 2016-11-16 | 秦光强 | 一种木材破劈装置 |
| CN110065124A (zh) * | 2019-05-28 | 2019-07-30 | 陈伟 | 一种精准分离的惯性撞击式木块分离器 |
-
2011
- 2011-04-29 CA CA2739537A patent/CA2739537A1/fr not_active Abandoned
Cited By (5)
| Publication number | Priority date | Publication date | Assignee | Title |
|---|---|---|---|---|
| CN102773898A (zh) * | 2012-08-20 | 2012-11-14 | 南京林业大学 | 破竹机竹筒对心机构 |
| CN102773898B (zh) * | 2012-08-20 | 2014-07-02 | 南京林业大学 | 破竹机竹筒对心机构 |
| CN106113199A (zh) * | 2016-08-28 | 2016-11-16 | 秦光强 | 一种木材破劈装置 |
| CN110065124A (zh) * | 2019-05-28 | 2019-07-30 | 陈伟 | 一种精准分离的惯性撞击式木块分离器 |
| CN110065124B (zh) * | 2019-05-28 | 2022-01-18 | 陈伟 | 一种精准分离的惯性撞击式木块分离器 |
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|---|---|---|---|
| FZDE | Discontinued |
Effective date: 20140429 |