Perfectionnements aux pousse-seringue.
La présente invention concerne les pousseseringue ou appareils permettant de procéder à des injections à longue durée dans les hôpitaux, les centres de soins intensifs, les hôpitaux militaires en campagne ou encore en chambres de réanimation et en dispensaires de soins intensifs, dans les homes pour personnes âgées,
les centres médicaux, les cliniques chirurgicales, etc.
Une injection pratiquée avec un pousse-seringue est généralement intraveineuse et doit s'opérer avec une linéarité et une précision relativement grandes de l'ordre de 1 % au maximum.
Un pousse-seringue est habituellement utilisé pour effectuer des dyalises et des transfusions de sang, d'hormones, de médicaments très concentrés, etc.
Un objet de la présente invention est de réduire les dimensions de l'appareil tout en permettant d'obtenir des longueurs d'injection très grandes, c'est-à-dire permettant l'injection de la totalité des seringues, de 60 ml et plus.
Un autre objet est d'éviter des manipulations compliquées lors de la fixation de la seringue sur l'appareil, de faciliter l'enclenchement du dispositif d'entraînement du piston de la seringue et de pouvoir injecter dans n'importe quelle position suivant les circonstances d'encombrement.
Un autre objet encore de l'invention consiste à améliorer la sécurité en commandant une alarme, lorsque la seringue est vide, lors d'une surpression provenant
du patient ou encore lors d'une obstruction, à travailler avec des temps de réponse de l'alarme différents et à des pressions différentes, et à empêcher que l'appareil ne fonctionne en dessous du seuil critique de décharge de
la batterie.
Pour atteindre les divers buts de l'invention il a paru avantageux de réaliser un pousse-seringue pour injections à longue durée, comportant un dispositif à crémaillère pour provoquer l'entraînement du piston de seringue, de telle manière que le déplacement de la crémaillère et de son axe se prolonge dans la poignée de l'appareil.
Suivant l'invention, le dispositif d'embrayage de la crémaillère comporte une plaque d'embrayage portant un réducteur et un moteur pas à pas et soumise à un excentrique prévu sur l'axe d'un organe presseur commandant par simple rotation soit le débrayage, soit l'embrayage et'simultanément le maintien de la seringue sur son support.
Encore suivant l'invention, la seringue est montée dans un support comportant une butée réglable,dans laquelle vient se loger l'épaulement de ladite seringue
et qui, entraînée avec la seringue lors du blocage du piston de seringue dans la seringue en fin de course ou de façon intempestive, commande un dispositif de détection arrêtant le moteur et par suite le déplacement de la crémaillère et donnant l'alarme.
Pour mieux faire comprendre l'invention celle-ci est décrite maintenant avec plus de détails sur la base des dessins annexés, à titre d'exemple uniquement, montrant en : <EMI ID=1.1> tiellement en coupe, d'un pousse-seringue suivant l'invention ; Figure 2 une vue en élévation de profil du pousse-seringue de la figure 1, sur lequel est montée une seringue ; Figure 3 une vue en élévation partielle suivant la figure 1, par l'arrière ; Figure 4 un éclaté du dispositif d'embrayage et de maintien de la seringue ou pressoir ; Figures 5 et 6 respectivement une coupe partielle par 5-5 par 6-6 de la figure 1 ; Figure 7 un éclaté du socle de support de la seringue ; Figures 8 et 9 respectivement une coupe par 8-8 et par 9-9 de la figure 7 ; Figures 10 et 11 deux schémas différents de la commande électronique du moteur et de l'alimentation de l'ensemble.
Un pousse-seringue suivant l'invention se compose d'un boîtier 1 avec poignée 1', d'un support 2 d'axe porte-crémaillère 3 pour une crémaillère 4, ledit axe présentant à son extrémité opposée à la crémaillère 3 un poussoir de seringue 5, d'un support de seringue 6 ou
socle en V pourvu d'un butée réglable 7 du côté du poussoir 5, d'un dispositif presseur 8 pour le maintien en position enclenchée de la seringue 5, ainsi que d'un pignon réducteur 9 et d'un réducteur 10 et d'un moteur pas
à pas 11 portés tous deux par une plaque d'embrayage 12
en liaison avec le dispositif presseur et un contacteur 12'.
A côté du socle en V6 se trouve le dispositif presseur 8 qui maintient le corps de la seringue S en position enclenchée sur ledit socle et l'épaulement arrière de ladite seringue dans la butée variable 7" Le presseur 8 est monté dans un support en U13 en P.V.C. ou autre matière analogue pourvu à l'extrémité de ses branches d'une
butée 13' alors que ledit presseur 8 présente des découpes 14 pour venir s'enclencher dans l'une ou l'autre desdites butées en position repos.
Le presseur est monté dans le support en
U sur un axe à ressort 15 se prolongeant par une tige d'embrayage 16 pourvue d'un excentrique 17 (figure 5) destiné à venir en prise dans la position d'embrayage du presseur 8 avec un dégagement de la plaque d'embrayage 12,
<EMI ID=2.1>
une rainure 19 de localisation destinée à venir en prisé
avec une vis 20 (figure 5).
La butée réglable 7 est solidaire de deux axes
21,22 munis de ressorts respectivement 21',22' et logés dans le socle en V6. Un des axes (21) est pourvu à son extrémité interne dans ledit socle d'un porte-aimant 23 réglable en position longitudinal et dont l'aimant permanent 24 se déplace au-dessus d'un système de détection, tel qu'un capteur à effet Hall, un microswitch, un dispositif de détection lumineuse, à infrarouge, fréquentielle, etc.
Le moteur 11 est un moteur pas à pas. L'entrainement se produit lors du mouvement de la plaque 12 provoqué par l'excentrique 17 qui amène le pignon de sortie du réducteur 10 sur la crémaillère 4. Lors de l'enclenchement une dent de la crémaillère peut venir en prise avec une dent du pignon et le ressort maintient l'ensemble l'une contre l'autre. Dès que le pignon du réducteur avance, les dents du pignon tombent dans les creux entre les dents de la crémaillère et l'entraînement est assuré ou tombent directement dans la bonne position.
Lors du fonctionnement dé l'ensemble le poussoir 5 entraîné par la crémaillère 4 exerce une pression sur le piston P de la seringue S, ce qui a pour effet de comprimer le liquide contenu dans ladite seringue et de pousser ce liquide à travers une tubulure vers le patient,
le corps de la seringue étant localisé par le logement
de son épaulement S' dans la butée réglable 7. Les ressorts 21',22' des axes 21,22 s'opposent au déplacement
du corps de seringue.
Dès que la seringue est vide, le piston de seringue vient à butée dans le fond de la seringue et fait alors avancer le corps de la seringue qui, à son tour,
au moyen de son épaulement fait avancer la butée 7, qui fait avancer le porte-aimant avec son aimant permanent. Celui-ci va alors déclencher le dispositif de détection, capteur ou autre, qui donne l'alarme et agit sur la commande du moteur. Ce phénomène se produira également lors d'une obstruction du cathéter ou de la tubulure ou lors d'une réaction en contrepression du patient ou encore lors d'une réduction sensible du diamètre du cathéter ou de la tubulure.
L'aimant peut être réglé plus ou moins loin du seuil d'enclenchement du capteur, ce qui permet grâce au réglage mécanique (voir ci-dessus la butée réglable 7)
de travailler à différentes pressions et avec différents temps de réponse.
Ce réglage est doublé par un réglage électronique de la sensibilité d'entrée de l'étage amplificateur qui traite le signal du dispositif de détection ou capteur, ce qui donne des possibilités de réglage encore accrues.
Quand l'ensemble (figure 7) est monté, l'axe 21 est localisé par des vis 25,26 (la vis 26 limitant la course de l'axe). Il suffit de desserrer lesdites vis
et de faire tourner l'axe 21, ce qui a pour effet de faire avancer ou reculer le porte-aimant 23 dans son logement. Une fois atteint le bon seuil d'enclenchement, on reserre les vis 25 et 26 et le porte-aimant 23 est bloqué en place.
Dans un appareil suivant l'invention le déplacement de la crémaillère 4 et de son axe 3 se prolonge dans la poignée 1'. On réduit ainsi les dimensions de l'appareil et on obtient des longueurs d'injections très grandes, tout en assurant une étanchéité parfaite du système (Oring
18').
Par le système d'embrayage suivant l'invention
il suffit de placer le pressoir 8 sur la seringue pour enclencher le dispositif d'entraînement de l'appareil et pour mettre la partie électronique sous tension. La conformation du presseur et de son support permet une manipulation aisée d'une seule main.
Grâce au déplacement de la butée réglable 7 et son action sur le dispositif de détection, l'alarme est commandée lorsque la seringue est vide, lors d'une surpression venant du patient ou lors d'une obstruction quelconque. Dans les appareils connus, lors de petits débits de l'ordre de 0,1 ml/h, l'alarme peut mettre plusieurs heures avant de se déclencher, tandis que dans le présent appareil le dispositif de détection permet de donner l'alarme sur un déplacement de 0,5 mm.
Par un réglage mécanique du porte-aimant 23 et
un réglage électrique du dispositif de détection l'appareil peut travailler à des pression différentes et avec des temps de réponse de l'alarme différents.
De par sa conception l'appareil ne commence à injecter que lorsque la seringue est bien localisée et serrée sur son support en V6. Pendant l'injection il est impossible par une fausse manoeuvre de séparer accidentellement le presseur 8 de la seringue.
<EMI ID=3.1>
est fixée sur le dos de l'appareil. Elle permet d'injecter dans n'importe quelle position suivant l'encombrement.
Un pousse-seringue suivant l'invention fonctionne sur secteur 110 V ou 220 V ou sur batterie 6V ou 12V..La commande électronique peut se présenter de diverses façons. Deux solutions ont été représentées en figures 7 et 8.
Dans le schéma de la figure 10 plusieurs potentiomètres P, dont le nombre n'est pas limitatif, changent la fréquence du signal, que l'oscillateur 0 délivre de a vers b. Ce signal est traité, selon le taux choisi par les roues codeuses B,C,D (voir 3 x c et d) par des multiplicateurs de taux qui, à leur tour, commandent la commande moteur de e vers f. Cette commande moteur agit directement sur le moteur de g vers h.
Dès que le dispositif de détection, tel qu'un capteur, est actionné, il commande l'alarme de i vers j
et la centrale d'alarme commande un transistor ou un relais ou un thyristor via m vers n, qui coupe alors l'alimentation de q vers r,s, t, 3 x u, V et 3 x W. Il n'y
a alors plus que la centrale d'alarme qui est alimentée.
Le même phénomène se passe, lorsque la tension
de la batterie atteint le seuil critique de décharge.
Le signal est transmis via k et 1 et la centrale d'alarme coupe l'alimentation comme ci-dessus. Le hautparleur est commandé dans chaque cas et émet une sonorité.
Une autre réalisation est représentée en figure
11. Il s'agit ici d'une commande par microprocesseur. L'éprom contient les données sur les divers types de seringue. Pour injecter avec un certain type de seringue il faut connaître la section de cette seringue et le facteur de correction car chaque seringue est légèrement conique pour son démoulage. En choisissant un certain nombre de pas à donner au moteur on peut injecter n'importe quel débit entre 0 ml/h et 100 ml/h, en sachant que chaque-pas correspond à un volume donné. En réalité, un pas représente un cylindre d'un certain volume. L'interface programmable transforme toutes les informations venant de l'extérieur (capteur, alimentation, clavier, etc.) en données compatibles avec le système d'exploitation du microprocesseur.
Les ordres ou les instructions suite à ces données venues de l'extérieur sont rendus accessibles par l'interface programmable aux différents utilisateurs, haut-parleur, unité d'affichage-type de seringue, débit heure, transistor de commande alimentation commande moteur, etc.
Diverses variantes peuvent être apportées aux deux réalisations de commande ci-dessus.
REVENDICATIONS
1. Pousse-seringue pour injections à longue-durée comportant un dispositif à crémaillère pour provoquer l'entraînement du piston de la seringue, caractérisé en ce que le déplacement de la crémaillère et de son axe se prolonge dans la poignée de l'appareil.