Comptage du nombre de mouvements de va-et-vient.
L'invention est relative à un dispositif de comptage du nombre d'oscillations ou de va-et-vient d'un corps en mouvement.
Selon l'invention, un capteur au moins, solidaire de corps en mouvement, établit à chaque mouvement d'oscillation ou de va-et-vient, un contact électrique ou délivre une impulsion ou un signal de sortie.
Ce contact électrique ou cette impulsion ou signal de sortie actionne une calculatrice sans, ou préférablement avec mémoire, et /ou alimentation solaire; l'addition du nombre de contacts établis ou d'impulsions ou signaux de sortie délivrés par le capteur
est égale au nombre de mouvements de va-et-vient ou d'oscillations du corps en mouvement.
Suivant une particularité de l'invention, le capteur est constitué d'un tube dans lequel coulisse librement une masselotte en forme de bille, de cylindre ou de toute autre forme appropriée qui à chaque mouvement de va-et-vient ou d'oscillation du corps en mouvement établit un contact électrique ou délivre une impulsion ou un signal de sortie.
Suivant une autre forme de réalisation de l'invention, le capteur est constitué essentiellement d'une cellule photoélectrique alternativement masquée et démasquée par le mouvement de va-et-vient du corps en mouvement.
Suivant une autre forme encore de réalisation de l'invention, le capteur est un accéléromètre, par exemple à quartz.
En multipliant la longueur de l'amplitude du mouvement du corps en mouvement, par le nombre d'impulsions délivrées, on dé-termine la longueur du mouvement du corps en mouvement.
D'autres détails et particularités de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre de différentes applications de cette invention, donnée à simple titre explicatif et non limitatif; les domaines d'utilisation sont si nombreux qu'il est impossible de les citer tous.
Exemple 1 : En dentisterie.
La nécessité de se brosser les dents n'est plus contestée par personne à présent, mais, pour que le brossage soit efficace , il faut qu'il atteigne une certaine valeur qui peut être mesurée
par le nombre de fois que la brosse est frottée sur les dents concernées,
ce nombre étant mesuré et controlé grâce à la brosse à dents conforme à l'invention qui permet de contrôler si le brossage a bien été conduit, le comptage des différents mouvements successifs de la brosse se faisant automatiquement par addition des mouvements, et un dispositif est prévu pour signaler de façon sonore et/ou visuelle lorsque le nombre de mouvements est atteint.
Selon l'invention, la brosse à dents est équipée d'un capteur qui peut pour simplifier la fabrication, être constitué d'un tube situé préférablement à l'extrémité du manche de la brosse et dans le prolongement de celui-ci, du côté opposé à la brosse, dans lequel tube coulisse librement une masselotte de forme et de dimensions appropriées permettant que s'établisse à chaque mouvement de la brosse un contact, ou qu'une impulsion ou un signal de sortie soit donné qui s'additionnent jusqu'à ce que le nombre de mouvements pré-déterminés réglable soit atteint, ce qui peut déclencher un signal informatif sonore, lumineux ou autre annonçant à l'utilisateur de la brosse, que le brossage suffisant est atteint.
Lorsque la brosse est destinée à l'usage des enfants, il peut être judicieux de prévoir que le compteur de la brosse émettra ou contrôlera l'émission de musique rythmique, pendant la durée du brossage, encourageant les enfants à effectuer scrupuleusement le brossage des dents nécessaire à leur bon entretien.
Etant donné que l'on peut être amené à donner à la brosse des mouvements dans des plans différents, il peut être utile, selon l'invention, de placer deux ou plusieurs capteurs disposés, par exemple, de façon orthogonale et dont les signaux de sortie peuvent s'additionner, permettant de contrôler ainsi des mouvements complexes ou variables de la brosse.
Le temps de mouvement de brossage des dents en va-et-vient nécessaire varie pratiquement entre trois et cinq minutes, et le dentiste insiste sans cesse auprès de ses patients pour que le brossage des dents soit convenablement exécuté et mesuré, c'est-àdire que l'on compte combien de fois on a brossé une surface donnée de dentition parce qu'il y a des personnes qui brossent leurs dents rapidement, d'autres lentement.
Exemple 2 : Le tennis.
Le ou les capteurs peuvent être incorporés ou adaptés dans ou sur la raquette; ils peuvent aussi être fixés sur le corps du joueur, par exemple au poignet actif du joueur, éventuellement un autre point du corps du joueur, par exemple à la cheville, si le nombre de pas doit être compté.
On peut utiliser sur la raquette un, deux ou plus de
deux groupes de capteurs, chaque groupes de capteurs comprenant au moins deux capteurs de sensibilités différentes telles que le premier capteur enregistrera le nombre de mouvements du bras du joueur, que la balle soit rattrapée ou non par lui, tandis que le second capteur, moins sensible, n'enregistrera que le nombre de balles effectivement renvoyées à l'adversaire.
La miniaturisation tant des capteurs que des calculatrices permet d'éviter toute gêne au joueur.
L'emploi de cellules photo-électriques, d'accéléromètres et de capteurs à quartz notamment permet d'atteindre une gamme étendue de sensibilités, d'alléger les dispositifs et d'accroître la robustesse des réalisations.
Exemple 3 : au niveau des sports.
L'invention intéresse tant les sportifs que leurs entraineurs permettant de mesurer l'effort et par conséquant de
le contrôler; les capteurs seuls ou l'appareil tout entier peuvent, dans le cas du cyclisme être fixés à la jambe du cycliste ou au pédalier de la bicyclette.
Pour d'autres sports comme la natation, le jogging, l'escrime, la boxe, l'aviron et en général tout sport faisant fonctionner les membres, l'invention permet la mesure de l'effort par le comptage du nombre des mouvements et par un
signal sonore ou autre de permettre aux uns de poursuivre
leur effort jusqu'à ce que retentisse ce signal, tandis que
pour les autres il les informera que l'effort à ne pas dépasser est atteint. Pour les convalescents, de telles informations sont utiles, voir indispensables et, outre un signal sonore, assorti d'un signal lumineux pouvant être clignotant peut faciliter la surveillance des patients par le personnel médical et hospitalier.
Il est évident que l'invention n'est pas limitée aux exemples décrits ci-dessus et que bien des modifications peuvent être apportées au genre, au nombre, aux formes et aux dimensions des éléments intervenants dans sa réalisation, sans pour cela sortir du cadre de celle-ci.
RESUME
L'invention est relative à un dispositif de comptage du nombre d'oscillations ou de va-et-vient d'un corps en mouvement, caractérisée en ce qu'un capteur au moins, solidaire du
corps en mouvement, établit à chaque mouvement d'oscillation ou de va-et-vient, un contact électrique ou autre ou délivre une impulsion ou un signal de sortie qui actionne une calculatrice sans, ou préférablement avec mémoire et/ou alimentation solaire, l'addition du nombre de contacts établis ou d'impulsions ou signaux de sortie délivrés par le ou les ca
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teurs étant égale au nombre de mouvements de va-et-vient ou d'oscillations du corps en mouvement.
Bien que tout capteur connu ou à proposer puisse être utilisé, le capteur est constitué suivant une forme particulière de réalisation de l'invention d'un tube dans lequel coulisse librement une masselotte en forme de bille, de cylindre, ou de toute autre forme appropriée qui établit un c on-
tact électrique ou autre ou délivre une impulsion ou signal de sortie à chaque mouvement de va-et-vient ou d'oscillation du corps en mouvement.
Suivant une autre forme de réalisation de l'invention, le
capteur est constitué d'une cellule photoélectrique alterna-
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