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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à t'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION formée par
RHONE-POULENC AGROCHIMIE pour : "Compositions fongicides stabilisées à base de phoséthyl-Al et d'un produit à base de cuivre" Priorité d'une demande de brevet déposée en France Ie 24 novembre 1983, sous Ie NI 83 18975.
Inventeurs : Denis BARLET
Jean-Michel HYTTE
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La présente invention concerne de nouvelles compositions fongicides stabilisées à base de phosêthyl Al et d'un produit à base de cuivre, ainsi que leur fabrication et leur utilisation dans un procédé de protection des plantes contre les maladies fongiques.
La demande de brevet français 2 377 155 décrit des associations fongicides synergiques d'un alcoylphosphite alcalin, alcalino-terreux ou d'aluminium et d'un fongicide de contact. La description comporte en particulier des résultats de synergie obtenues par traitement de plants de vigne avec des mélanges extemporanés d'éthylphosphite d'aluminium et d'un produit à base de cuivre. Alors que ces propriétés de synergie ont pu conduire à la commercialisation de mélanges d'éthylphosphite avec le folpel ou le mancozèbe, il n'en a pas été de même pour les mélanges avec des produits apportant du cuivre. En effet, de tels mélanges, utilisés sous forme de poudres mouillables, donnent des bouillies qui s'avèrent phytotoxiques sur vigne en raison d'une exacerbation de la phytotoxicité habituelle des fongicides à base de cuivre.
11 a maintenant été trouvé que l'on peut surmonter cette difficulté par utilisation d'un stabilisant particulier.
La présente invention a donc pour objet une nouvelle composition fongicide à base de cuivre, stabilisée par la présence d'hydroxyde de calcium.
Le phoséthyl-Al, appelé aussi éthylphosphite d'aluminium ou tris (O-éthylphosphonate) d'aluminium, est un fongicide connu pour ses propriétés fongicides systémiques contre les phycomycètes, en particulier le mildiou de la vigne.
Par produit à base de cuivre, on entend un produit pouvant apporter du cuivre sur la plante comme, par exemple, l'oxychlorure de cuivre, la bouillie bordelaise, l'oxyde cuivreux ou l'hydroxyde de cuivre. Les doses d'application de ces produits sont habituellement
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appliquées à des doses exprimées en cuivre métal.
Les compositions selon l'invention contiennent en poids, de 0,15 à 2 parties de cuivre métal par partie de phoséthyl-Al.
D'autres fongicides peuvent être associés aux matières actives de base de la composition selon l'invention, comme par exemple des dérivés d'acylalanines (métalaxyl, milfuram, galbene etc...), des dithiocarbamates métalliques comme Ie manèbe, Ie zinèbe ou Ie mancozèbe ou des dérivés de phtalimides comme Ie captane, Ie captafol ou Ie folpel, les mélanges ternaires contenant du mancozèbe ou du folpel étant préférés.
L'hydroxyde de calcium est présent dans les compositions selon l'invention en proportion au moins sensiblement stoechiométrique par rapport au phoséthyl-Al.
Un défaut de stabilisant par rapport à la stoechiométrie conduit à une composition qui, après dilution dans l'eau donne des phénomènes de phytotoxicité sur les plantes traitées. Un trop grand excès rend difficile la mise en dispersion de la composition, celle-ci devenant de plus chimiquement instable.
La composition selon l'invention peut se présenter sous différentes formes comme les granulés autodispersibles et les poudres mouillables, cette dernière présentation étant particulièrement préférée.
Les poudres mouillables (ou poudres à pulvériser) sont habituellement préparées de manière qu'elles contiennent 20 à 95 % de matières actives, et elles
EMI3.1
contiennent habituellement, en plus du support solide, de 0 à 5 % d'un agent mouillant, de 3 à 10 % d'un agent dispersant, et, de 0 à 10 % d'un ou plusieurs stabilisants et/ou autres additifs, comme des agents de pénétration, des adhésifs, ou des agents antimottants, colorants, etc...
Pour obtenir ces poudres à pulvériser ou poudres mouillables, on mélange intimement les ingrédients de la formule y compris l'hydroxyde de calcium, dans des
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mélangeurs appropriés, on les malaxe avec des moulins ou autres broyeurs appropriés et de préférence des microniseurs. On obtient ainsi des poudres à pulvériser dont la mouillabilité et la mise en suspension sont avantageuses ; on peut les mettre en suspension avec de l'eau à toute concentration désirée et cette suspension est utilisable très avantageusement en particulier pour l'application sur les feuilles des végétaux.
Les granulés autodispersibles, de densité apparente comprise entre environ 0, 3 et 0, 6 ont une dimension de particules généralement comprise entre environ 150 et 2000 et de préférence entre 300 et 1500 microns.
La teneur en matières actives de ce granulé est généralement comprise entre environ 30 et 95 %, et de préférence entre 50 à 90 %
Le reste du granulé est essentiellement composé d'une charge solide et éventuellement d'adjuvants tensio-actifs conférant au granulé des propriétés d'autodispersibilité dans l'eau. Ces granulés peuvent être essentiellement de deux types distincts selon que la charge retenue est soluble ou non dans l'eau. Lorsque la charge est hydrosoluble, elle peut être minérale et de préférence organique. On a obtenu d'excellents résultats avec l'urée.
Dans le cas d'une charge insoluble, celle-ci est de préférence minérale, comme par exemple le kaolin ou la bentonite. Elle est alors accompagnée d'agents tensio-actifs, à raison de 2 à 15 % en poids du granulé, adjuvants tensio-actifs dont plus de la moitié est constituée par au moins un agent dispersant, essentiellement anionique, tel qu'un naphtalène sulfonate alcalin ou alcalino-terreux condensé au formol ou un lignosulfonate alcalin ou alcalino-terreux. le reste étant constitué par des mouillants non ioniques ou anioniques tel qu'un alcoyl naphtalène sulfonate alcalin ou alcalino-terreux.
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Par ailleurs, bien que cela ne soit pas indispensable, on peut ajouter d'autres adjuvants tels que des agents anti-mousse.
Le granulé selon l'invention peut être préparé par mélange des ingrédients nécessaires puis granulation selon plusieurs techniques en soi connues (drageoir, lit fluide, atomiseur, extrusion, etc...). On termine généralement par un concassage suivi d'un tamisage à la dimension de particule choisie dans les limites mentionnées ci-dessus.
L'invention concerne également un procédé de protection des plantes contre les maladies fongiques par application d'une composition telle que décrite ci-dessus.
Des résultats intéressants sont obtenus pour des doses de 100 à 300 g/hl de phoséthyl-Al et de 130 à 240 g/hl de cuivre métal, la dose de cuivre pouvant être réduite jusqu'à 40 g/hl lorsqu'un autre fongicide de contact est associé aux matières actives principales.
Les exemples suivants illustrent la préparation, les qualités et l'application aux plantes des compositions selon l'invention.
Exemple 1
On prépare une poudre mouillable ayant la composition pondérale suivante :
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<tb>
<tb> Phoséthyl-Al <SEP> à <SEP> 97 <SEP> %............................. <SEP> 258 <SEP> g
<tb> Oxychlorure <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> à <SEP> 57 <SEP> % <SEP> de <SEP> cuivre.......... <SEP> 438 <SEP> g
<tb> Hydroxyde <SEP> de <SEP> calcium <SEP> à <SEP> 96 <SEP> %.....................
<SEP> 75 <SEP> g
<tb> Alcool <SEP> tridécylique <SEP> oxyéthylé <SEP> à <SEP> 40 <SEP> moles <SEP> d'oxyde
<tb> d'éthylène, <SEP> à <SEP> 50 <SEP> % <SEP> sur <SEP> silice <SEP> 20 <SEP> g
<tb> Polynaphtalène <SEP> sulfonate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 80 <SEP> g
<tb> Polystyryl <SEP> phénol <SEP> oxyéthylé <SEP> à <SEP> 40 <SEP> moles <SEP> d'oxyde
<tb> d'éthylène, <SEP> à <SEP> 60 <SEP> % <SEP> sur <SEP> silice <SEP> 164 <SEP> g
<tb>
On mélange tous les ingrédients ci-dessus et le mélange obtenu est broyé dans un microniseur.
On évalue la proportion de cuivre solubilisé par rapport au cuivre total de cette poudre mouillable dans l'eau dans le test suivant : la poudre à tester est diluée
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dans l'eau distillée à raison de 20 g/litre, puis la dispersion est agitée pendant 10 minutes. On détermine alors par dosage électrolytique la proportion de cuivre solubilisée de la solution. Dans ces conditions, on observe que pour la poudre ci-dessus la proportion de cuivre solubilisée est seulement de 0,2 % ;
A titre de composition avec une poudre mouillable analogue à la précédente mais sans hydroxyde de calcium, le même test conduit à une proportion de cuivre solubilisé de 21,8 % ;
Cette proportion élevée de cuivre solubilisé dans la bouillie provoque une phytotoxicité inacceptable en application sur vigne.
On obtient des résultats très voisins lorsque dans les compositions précédentes on remplace l'oxychlorure de cuivre par. de la bouillie bordelaise en gardant la même quantité de cuivre.
Exemple 2 :
Selon le même mode opératoire qu'à l'exemple 1, on prépare une poudre mouillable ayant la composition
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<tb>
<tb> pondérale <SEP> suivante <SEP> :
<tb> Phoséthyl-Al <SEP> à <SEP> 98 <SEP> %............................ <SEP> 306 <SEP> g
<tb> Mancozèbe <SEP> à <SEP> 85 <SEP> %............................. <SEP> 235 <SEP> g
<tb> Oxychlorure <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> á <SEP> 57 <SEP> %................... <SEP> 175 <SEP> g <SEP>
<tb> Hydroxyde <SEP> de <SEP> calcium <SEP> à <SEP> 96 <SEP> %.................... <SEP> 90 <SEP> g
<tb> Oléylméthyl-taurate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 50 <SEP> g
<tb> Alcool <SEP> tridécylique <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 50 <SEP> % <SEP> sur <SEP> silice <SEP> 10 <SEP> g
<tb> Dioctylsulfosuccinate..........................
<SEP> 10 <SEP> g
<tb> Tristyrylphénol <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 60 <SEP> % <SEP> sur <SEP> silice... <SEP> 124 <SEP> g <SEP>
<tb>
EMI6.2
En soumettant cette composition au même test qu'à l'exemple 1, on constate que la teneur en cuivre solubilisé est aussi faible en milieu aqueux dans les mêmes conditions.
Exemple 3 :
Selon le même mode opératoire qu'à l'exemple 1, on prépare une poudre mouillable ayant la composition pondérale suivante :
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<tb>
<tb> Phoséthyl-Al <SEP> à <SEP> 98 <SEP> %............................ <SEP> 306 <SEP> g
<tb> Folpel <SEP> à <SEP> 87 <SEP> %.................................. <SEP> 184 <SEP> g
<tb> Oxychlorure <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> à <SEP> 57 <SEP> % <SEP> de <SEP> cuivre......... <SEP> 175 <SEP> g
<tb> Hydroxyde <SEP> de <SEP> calcium <SEP> à <SEP> 96 <SEP> %.................... <SEP> 90 <SEP> g <SEP>
<tb> 0léylméthyl-taurate <SEP> de <SEP> solium <SEP> 90 <SEP> g <SEP>
<tb> Alcool <SEP> tridécylique <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 50 <SEP> %
<tb> sur <SEP> silice <SEP> 20 <SEP> g <SEP>
<tb> Tristyrylphénol <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 60 <SEP> % <SEP> sur <SEP> silice...
<SEP> 135 <SEP> g
<tb>
En soumettant cette composition au même test qu'à l'exemple 1, on constate que la teneur en cuivre solubilisé est aussi faible en milieu aqueux, dans les mêmes conditions.
Exemple 4 : Expérimentation en plein air sur le mildiou de la vigne
Des groupes de 4 parcelles de 4 ceps chacun (variété Aramon) sont traités, à partir du 20 Mai, à raison de 6 traitements avec une cadence moyenne de 15 jours, chacun avec une des compositions suivantes :
A : Composition selon l'invention décrite, à l'exemple 1
B : Composition selon l'invention décrite à l'exemple 2
C : Composition selon l'invention décrite à l'exemple 3
T : Composition témoin (sans hydroxyde de calcium) telle que décrite à l'exemple 1, de manière à apporter dans tous les cas 150 g/hl de phoséthyl-Al, et respectivement : - 150 g/hl d'équivalent cuivre pour A et T et 50 g/hl d'équivalent cuivre pour B et C - 80 g/hl de folpel pour B - 100 g/hl de mancozèbe pour C.
Le 16 Août, on effectue le contrôle des ceps traités par appréciation visuelle et globale par rapport à des ceps témoins non traités et cotation de l'effet observé selon l'échelle C. E. B.
Dans ces conditions, on observe que : - les ceps traités avec les compositions A, B et C ne
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présentent aucune phytotoxicité (0 sur l'échelle C. E. B) alors que - les ceps traités avec la composition T présentent une phytotoxique à la limite de l'acceptable (3 sur l'échelle C. E. B) lorsque la composition Test appliquée à la dose double.
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MEMOIRE DESCRIPTIF déposé à t'appui d'une demande de
BREVET D'INVENTION formée par
RHONE-POULENC AGROCHIMIE pour: "Compositions fongicides stabilisées à base de phoséthyl-Al et d'un produit à base de cuivre" Priorité d'une demande de brevet déposée en France Ie 24 novembre 1983, sous Ie NI 83 18975.
Inventors: Denis BARLET
Jean-Michel HYTTE
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La présente invention concerne de nouvelles compositions fongicides stabilisées à base de phosêthyl Al et d'un produit à base de cuivre, ainsi que leur manufacture et leur utilization dans un procédé de protection des plantes contre les maladies fongiques.
La demande de brevet français 2 377 155 décrit des associations fongicides synergiques d'un alcoylphosphite alcalin, alcalino-terreux ou d'aluminium et d'un fongicide de contact. La description comporte en particulier des résultats de synergie obtenues par traitement de plants de vigne avec des mélanges extemporanés d'éthylphosphite d'aluminium et d'un produit à base de cuivre. Alors que ces propriétés de synergie ont pu conduire à la commercialization de mélanges d'éthylphosphite avec le folpel ou le mancozèbe, il n'en a pas été de même pour les mélanges avec des produits apportant du cuivre. And effet, the tels mélanges, utilisés sous forme de poudres mouillables, donnent des bouillies qui s'avèrent phytotoxiques sur vigne and raison d'une exacerbation de la phytotoxicité habituelle des fongicides à base de cuivre.
11 a maintenant été trouvé que l'on peut surmonter cette difficulté par utilization d'un stabilisant particulier.
La présente invention a donc pour objet une nouvelle composition fongicide à base de cuivre, stabilized par la présence d'hydroxyde de calcium.
Le phoséthyl-Al, appelé aussi ethylphosphite d'aluminium ou tris (O-ethylphosphonate) d'aluminium, est un fongicide connu pour ses propriétés fongicides systémiques contre les phycomycètes, and private le mildiou de la vigne.
Par produit à base de cuivre, on entend un produit pouvant apporter du cuivre sur la plante comme, par exemple, l'oxychlorure de cuivre, la bouillie bordelaise, l'oxide cuivreux ou l'hydroxyde de cuivre. Les doses d'application de ces produits sont habituellement
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appliquées à des doses exprimées and cuivre métal.
Les compositions selon l'invention contiennent en poids, the 0,15 à 2 parties de cuivre métal par partie de phoséthyl-Al.
D'autres fongicides peuvent être associés aux matières actives de base de la composition selon l'invention, comme par exemple des dérivés d'acylalanines (métalaxyl, milfuram, galbene etc ...), des dithiocarbamates métalliques comme Ie manèbe, Ie zinèbe ou Ie mancozèbe ou des dérivés de phtalimides comme Ie captane, Ie captafol ou Ie folpel, les mélanges ternaires contenant du mancozèbe ou du folpel étant préférés.
L'hydroxyde de calcium est présent dans les compositions selon l'invention en proportion au moins sensiblement stoechiométrique par rapport au phoséthyl-Al.
Un défaut de stabilisant par rapport à la stoechiométrie conduit à une composition qui, après dilution dans l'eau donne des phénomènes de phytotoxicité sur les plantes traitées. Un trop grand excès rend difficile la mise en dispersion de la composition, celle-ci devenant de plus chimiquement instable.
La composition selon l'invention peut se présenter sous différentes formes comme les granulés autodispersibles et les poudres mouillables, cette dernière présentation étant particulièrement préférée.
Les poudres mouillables (ou poudres à pulvériser) sont habituellement préparées de manière qu'elles contiennent 20 to 95% de matières actives, et elles
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constant habituellement, and plus du support solid, the 0 to 5% d'un agent mouillant, the 3 to 10% d'un agent dispersant, et, the 0 to 10% d'un ou plusieurs stabilisants et / ou autres additifs, comme des agents de pénétration, des adhésifs, ou des agents antimottants, colorants, etc ...
Pour obtenir ces poudres à pulvériser ou poudres mouillables, on mélange intimement les ingrédients de la formula y compris l'hydroxyde de calcium, dans des
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mélangeurs appropriés, on les malaxe avec des moulins ou autres broyeurs appropriés et de préférence des microniseurs. On obtient ainsi des poudres à pulvériser dont la mouillabilité et la mise en suspension sont avantageuses; on peut les mettre en suspension avec de l'eau à toute concentration désirée et cette suspension est utilisable très entertainment and private pour l'application sur les feuilles des végétaux.
Les granulés autodispersibles, the densité apparente comprise entre environ 0, 3 et 0, 6 ont une dimension de particules généralement comprise entre environ 150 et 2000 et de préférence entre 300 et 1500 microns.
La teneur en matières actives de ce granulé est généralement comprise entre environ 30 et 95%, et de préférence entre 50 to 90%
Le reste du granulé est essentiellement composé d'une charge solid et éventuellement d'adjuvants tensio-actifs conférant au granulé des propriétés d'autodispersibilité dans l'eau. Ces granulés peuvent être essentiellement de deux types distincts selon que la charge retenue est soluble ou non dans l'eau. Lorsque la charge est hydrosoluble, elle peut être minérale et de préférence organique. On a obtenu d'excellents résultats avec l'urée.
Dans le cas d'une charge insoluble, celle-ci est de préférence minérale, comme par exemple le kaolin ou la bentonite. Elle est alors accompagnée d'agents tensio-actifs, à raison de 2 à 15% en poids du granulé, adjuvants tensio-actifs dont plus de la moitié est constituée par au moins un agent dispersant, essentiellement anionique, tel qu'un naphtalène sulfonate alcalin ou alcalino-terreux condensé au formol ou un lignosulfonate alcalin ou alcalino-terreux. le reste étant constitué par des mouillants non ioniques ou anioniques tel qu'un alcoyl naphtalène sulfonate alcalin ou alcalino-terreux.
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Par ailleurs, bien que cela ne soit pas indispensable, on peut ajouter d'autres adjuvants tels que des agents anti-mousse.
Le granulé selon l'invention peut être préparé par mélange des ingrédients nécessaires puis granulation selon plusieurs techniques en soi connues (drageoir, lit fluid, atomizer, extrusion, etc ...). On termine généralement par un concassage suivi d'un tamisage à la dimension de particule choisie dans les limites mentionnées ci-dessus.
L'invention concerne également un procédé de protection des plantes contre les maladies fongiques par application d'une composition telle que décrite ci-dessus.
Des résultats intéressants sont obtenus pour des doses de 100 à 300 g / hl de phoséthyl-Al et de 130 à 240 g / hl de cuivre métal, la dose de cuivre pouvant être réduite jusqu'à 40 g / hl lorsqu'un autre fongicide the contact est associé aux matières actives principales.
Les exemples suivants illustrent la préparation, les qualités et l'application aux plantes des compositions selon l'invention.
Exemple 1
On prépare une poudre mouillable ayant la composition pondérale suivante:
EMI5.1
<tb>
<tb> Phoséthyl-Al <SEP> à <SEP> 97 <SEP>% ............................. <SEP> 258 <SEP> g
<tb> Oxychlorure <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> à <SEP> 57 <SEP>% <SEP> de <SEP> cuivre .......... <SEP> 438 <SEP> g
<tb> Hydroxide <SEP> de <SEP> calcium <SEP> à <SEP> 96 <SEP>% .....................
<SEP> 75 <SEP> g
<tb> Alcool <SEP> tridécylique <SEP> oxyéthylé <SEP> à <SEP> 40 <SEP> moles <SEP> d'oxide
<tb> d'éthylène, <SEP> à <SEP> 50 <SEP>% <SEP> sur <SEP> silice <SEP> 20 <SEP> g
<tb> Polynaphtalène <SEP> sulfonate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 80 <SEP> g
<tb> Polystyryl <SEP> phénol <SEP> oxyéthylé <SEP> à <SEP> 40 <SEP> moles <SEP> oxide
<tb> d'éthylène, <SEP> à <SEP> 60 <SEP>% <SEP> sur <SEP> silice <SEP> 164 <SEP> g
<tb>
On mélange tous les ingrédients ci-dessus et le mélange obtenu est broyé dans un microniseur.
On évalue la proportion de cuivre solubilisé par rapport au cuivre total de cette poudre mouillable dans l'eau dans le test suivant: la poudre à tester est diluée
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dans l'eau distillée à raison de 20 g / liter, puis la dispersion est agitée pendant 10 minutes. On détermine alors par dosage électrolytique la proportion de cuivre solubilisée de la solution. Dans ces conditions, on observe que pour la poudre ci-dessus la proportion de cuivre solubilisée est seulement de 0.2%;
A titre de composition avec une poudre mouillable analogue à la précédente mais sans hydroxide de calcium, le même test conduit à une proportion de cuivre solubilisé de 21.8%;
Cette proportion élevée de cuivre solubilisé dans la bouillie provoque une phytotoxicité inacceptable en application sur vigne.
On obtient des résultats très voisins lorsque dans les compositions précédentes on remplace l'oxychlorure de cuivre par. De la bouillie bordelaise en gardant la même quantité de cuivre.
Exemple 2:
Selon le même mode opératoire qu'à l'exemple 1, on prépare une poudre mouillable ayant la composition
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<tb> pondérale <SEP> suivante <SEP>:
<tb> Phoséthyl-Al <SEP> à <SEP> 98 <SEP>% ............................ <SEP> 306 <SEP> g
<tb> Mancozèbe <SEP> à <SEP> 85 <SEP>% ............................. <SEP> 235 < SEP> g
<tb> Oxychlorure <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> á <SEP> 57 <SEP>% ................... <SEP> 175 <SEP> g <SEP>
<tb> Hydroxide <SEP> de <SEP> calcium <SEP> à <SEP> 96 <SEP>% .................... <SEP> 90 <SEP > g
<tb> Oléylméthyl-taurate <SEP> de <SEP> sodium <SEP> 50 <SEP> g
<tb> Alcool <SEP> tridécylique <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 50 <SEP>% <SEP> sur <SEP> silice <SEP> 10 <SEP> g
<tb> Dioctylsulfosuccinate ..........................
<SEP> 10 <SEP> g
<tb> Tristyrylphénol <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 60 <SEP>% <SEP> sur <SEP> silice ... <SEP> 124 <SEP> g <SEP>
<tb>
EMI6.2
En soumettant cette composition au même test qu'à l'exemple 1, on constate que la teneur en cuivre solubilisé est aussi faible en milieu aqueux dans les mêmes conditions.
Exemple 3:
Selon le même mode opératoire qu'à l'exemple 1, on prépare une poudre mouillable ayant la composition pondérale suivante:
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<tb>
<tb> Phoséthyl-Al <SEP> à <SEP> 98 <SEP>% ............................ <SEP> 306 <SEP> g
<tb> Folpel <SEP> à <SEP> 87 <SEP>% .................................. <SEP> 184 <SEP> g
<tb> Oxychlorure <SEP> de <SEP> cuivre <SEP> à <SEP> 57 <SEP>% <SEP> de <SEP> cuivre ......... <SEP> 175 <SEP> g
<tb> Hydroxide <SEP> de <SEP> calcium <SEP> à <SEP> 96 <SEP>% .................... <SEP> 90 <SEP > g <SEP>
<tb> 0léylméthyl-taurate <SEP> de <SEP> solium <SEP> 90 <SEP> g <SEP>
<tb> Alcool <SEP> tridécylique <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 50 <SEP>%
<tb> sur <SEP> silice <SEP> 20 <SEP> g <SEP>
<tb> Tristyrylphénol <SEP> oxyéthylé, <SEP> à <SEP> 60 <SEP>% <SEP> sur <SEP> silice ...
<SEP> 135 <SEP> g
<tb>
En soumettant cette composition au même test qu'à l'exemple 1, on constate que la teneur en cuivre solubilisé est aussi faible en milieu aqueux, dans les mêmes conditions.
Exemple 4: Experimentation and plein air sur le mildiou de la vigne
Des groupes de 4 parcelles de 4 ceps chacun (variety Aramon) sont traités, à partir du 20 Mai, à raison de 6 traitements avec une cadence moyenne de 15 jours, chacun avec une des compositions suivantes:
A: Composition selon l'invention décrite, à l'exemple 1
B: Composition selon l'invention décrite à l'exemple 2
C: Composition selon l'invention décrite à l'exemple 3
T: Composition témoin (sans hydroxyde de calcium) telle que décrite à l'exemple 1, de manière à apporter dans tous les cas 150 g / hl de phoséthyl-Al, et respectivement: - 150 g / hl d'équivalent cuivre pour A et T et 50 g / hl d'équivalent cuivre pour B et C - 80 g / hl de folpel pour B - 100 g / hl de mancozèbe pour C.
Le 16 Août, on effectue le contrôle des ceps traités par appréciation visuelle et globale par rapport à des ceps témoins non traités et cotation de l'effet observé selon l'échelle C. E. B.
Dans ces conditions, on observe que: - les ceps traités avec les compositions A, B et C ne
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présentent aucune phytotoxicité (0 sur l'échelle CE B) alors que - les ceps traités avec la composition T présentent une phytotoxique à la limite de l'acceptable (3 sur l'échelle CE B) lorsque la composition Test appliquée à la dose double .