Procédé et Installation de règlage d'un défibreur.
PROCEDE ET INSTALLATION DE REGLAGE D'UN DEFIBREUR
L'invention concerne un procédé et lès installations de réglage d'un défibreur. Les défibreurs sont souvent conçus comme des défibreurs en continu sur lesquels fonctionnent des chaînes en continu qui pressent ainsi en permanence le bois contre la meule. Les défibreurs à presses ont, comparativement aux défibreurs en continu, l'avantage d'une importante capacité de débit. Toutefois, la qualité de la pâte de bois obtenue n'est pas aussi bonne que celle obtenue avec des défibreurs en continu.
Diverses mesures ont été prises pour tenter d'améliorer la qualité de la pâte de bois des défibreurs à presses et des défibreurs en continu. On sait donc depuis longtemps que la température de la pâte dans la fosse du défibreur, ainsi dénommée pâte de fosse, a une influence certaine sur la qualité de la pâte de bois. On sait que la température de cette pâte de fosse doit être aussi élevée que possible ou tout au mois de situer au-dessus d'une certaine valeur limite.
Même si le procédé de défibrage de la pâte à chaud a apporté une certaine amélioration dans la qualité de la pâte de bois, jusqu-'ici la qualité n'a pourtant pas pas toujours été homogène, étant à intervalles réguliers soumise à des variations qui se produisent plus ou moins soudainement.
A ces variations ont été données diverses explications parmi lesquelles, celles qui suivent :
. différences dans la structure du bois ; . différences dans la grosseur des interstices entre les rondins, c'est-à-dire au niveau de la surface de contact entre le bois et la meule du défibreur . différences dans la structure de la meule ; . différences dans la nature de la surface latérale de la meule ;
entre autres.
Malgré les nombreux efforts pour uniformiser ces variables, il n'a pas été possible jusqu'à ce jour d'obtenir une pâte de bois de qualité satisfaisante et durable.
La présente invention a pour objectif
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pliqué sur un défibreur de bois du type mentionné au début, fonctionne de manière constante aussi souvent que possible et que la qualité de la pâte de bois produite soit maintenue à un niveau constant élevé.
Cet objectif est réalisé en maintenant la température de la pâte de la fosse et/ou la température de l'eau du puits en deça d'une valeur limite supérieure, laquelle agit sur la température de la pâte de la fosse en fonction des variations de température de l'eau de dilution de la fosse ou de l'eau d'injection du défibreur.
Les inventeurs ont reconnu les faits suivants : l'instabilité (qui se manifeste au vu de l'expérience par une variation de la puissance nécessaire) s'accompagne toujours de variations de la température de la pâte de la fosse. Par la suite, des essais ont montré que la température de la pâte de la fosse a une influence déterminante sur l'instabilité et par conséquent sur la qualité de la pâte de bois. Il est évident que la température de la pâte de la fosse
/une varie en fonction des perturbations éventuelles. En maintenant température constante dans des limites très étroites, la qualité est maintenue à un niveau constant et élevé.
Comme mentionné dans la première partie, on sait déjà que la température de la pâte de fosse doit être maintenue au dessus d'une valeur minimale définie (pâte défibrée à chaud).
On a également reconnu l'influence déterminante sur une forte montée de la température de la pâte de la fosse, entre autres, des facteurs suivants : trop faible avancement du bois ou mauvais ponçage de la surface de la meule par exemple.
Ces facteurs entrainent une telle montée éventuellement du fait de l'augmentation de l'avancement du bois, liée généralement à une augmentation de l'eau injectée, du fait aussi d'une diminution du niveau de la pâte de la fosse ou d'une augmentation de la masse de la pâte de la fosse et enfin du fait de la mise hors fonctionnement du défibreur de bois pour l'affûtage de la meule.
On n'avait donc pas reconnu qu'une intervention directe sur la température de la pâte de la fosse pourrait avoir un effet stabilisateur dans la zone d'affûtage
et tout particulièrement lorsque la température de la pâte de
de la fosse se situe déjà à une valeur limite supérieure.
Bien sûr des mesures supplémentaires peuvent être prises telles que l'injection d'eau chaude pour nettoyer la meule et pour améliorer principalement le procédé
de défibrage et la qualité de la pâte de bois. Bien évidemment les périodes d'affûtage de la meule doivent être respectées.
L'installation conforme à l'invention est décrite ci-après et illustrée par un schéma de réglage re-
selon
présenté sur la figure la une variante de choix. A la figure lb sont représentés les schémas fonctionnels correspondant aux composants de réglage. La figure 2 est un schéma de principe du défibreur et de ses dispositifs de réglage.
A la figure 2 est représenté un schéma de principe du défibreur en continu sur lequel les rondins de bois sont transportés par un tapis roulant vers le puits d'acheminement lequel est délimité sur les côtés par ries chaînes roulantes 30.
Les chaînes d'acheminement 30 Dresse.-'-les rondins de bois contre la meule du défibreur 2. qui les traite par injection d'eau pour la suspension de la pâte de bois recueillie dans la fosse du défibreur 8. La hauteur de suspension de la pâte de bois dans la fosse du défibreur 8 est réglée à l'aide -d'un capteur de pression 11 sur un mécanisme
de réglage 22 qui, par un moteur de positionnement 12, commande un clapet 10 dans le conduit de décharge 9 de la fosse du défibreur. Pour le broyage des dosses est prévu avant le conduit de sortie 9 un séparateur de copeaux 24, dont les lames rotatives fonctionnent avec des lames fixes 23. Par le conduit 3, de l'eau de dilution est acheminée dans la fosse du défibreur et injectée au moyen de buses 7. La température de l'eau de dilution, généralement de l'eau chaude refoulée par
le système de fabrication, peut-être régulée par addition d'eau froide par le conduit 4 et /clapet 5 commandé par'le régulateur 1. La température de la fosse du défibreur est alors transmisepar la sonde 6 au régulateur 1. La température de la
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tante dans la fosse du défibreur par le régulateur 1, par exemple à environ 85 [deg.]C. Il s'avère qu'une température suffisammment élevée de la suspension de pâte de bois dans la fosse du défibreur (température de la fosse du défibreur) est très favorable à un bon procédé de défibrage. On peut dire que plus la température de la fosse du défibreur est élevée, plus la température de la zone de défibrage sur la meule est élevée. Par conséquent la qualité de la pâte de bois en sera améliorée. Toutefois la température choisie ne devra- 'être trop élevée et/ou augmenter pour éviter qu'elle ne cause une trop forte évaporation connue pour se produire principalement en partie dans la zone de défibrage.
Dans ce cas la meule produit, en arrachant grossièrement les fibres du bois, des bouts de fibres et/ou des fibres courtes alors qu'on peut obtenir par un défibrage lisse une suspension de pâte de bois composée de fibres relativement longues. Cependant pour ce défibreur de construction ouverte, sur lequel un seul passage est possible sous pression atmosphérique, la température ne doit en aucun cas dépasser la limite comprise entre 90 [deg.]C et: 95 [deg.]C. �u moyen de la sonde de température 6 et du régulateur 1 il faut \ci lier
ce que la température de la fosse du défibreur n'augmente par
de manière inadmissible.
Il s'est en effet avéré que les irrégularités dans le procédé de défibrage, se produisent lorsque
la température de la fosse augmente. En mesurant très précisément la température de la fosse, il est possible de prévenir très rapidement ces irrégularités et/ou d'y remédier, tandis que la température de la fosse est maintenue dans une limite comprise entre 4 K et 8 K au dessous de la valeur limite par exemple 92 [deg.]C. Malgré cette mesure décrite ci-dessus, il
existe des conditions de fonctionnement dans lesquelles il n'est absolument pas possible de maintenir la température de la fosse du défibreur constante. Ces conditions de fonctionnement apparaissent essentiellement lorsque par exemple l'humidité du bois varie très fortement et qu'aussitôt après, du bois très sec doit être défibré. Il est tout aussi dangereux
de défibrer des rondins de bois mal inclinés dans le puits du défibreur ou même lorsque les rondins sont défibrés essentiellement de front. Le rendement effectif spécifique, du défibreur atteint alors des valeurs très élevées inadmissibles et la qualité de la pâte de bois diminue considérablement. Dans de tels cas, si aucune intervention rapide n'est décidée, le débit de défibrage doit être considérablement diminué et cela pour une longue période de temps, ce qui nuit naturellement beaucoup
au rendement. Bien évidemment ces conditions de fonctionnement sont également liées à une augmentation de la température de
la fosse du défibreur. Toutefois le réglage ci-dessus décrit, pour le maintien de la température, ne suffit pas toujours et/ou en général. C'est pourquoi, dans ces cas, on appliquera le procédé de régulation défini ci-après tout en se référant aux figures la et lb.
Pour ce faire, on mesurera le rendement effectif spécifique. Il s'obtient à partir du quotient de la puissance du moteur pour la meule du défibreur et de la quantité de bois défibrée, de préférence calculée par 100 Kg de bois à l'heure. La valeur limite du rendement sera alors de 120 à
130, si la puissance du moteur électrique est mesurée en kilowatts. On peut trouver la quantité de bois défibrée en mesurant l'avancement des chaînes 30 du défibreur. Les signaux du rendement spécifique sont traités dans un passe-bas, de manière à obtenir le diagramme B, dans lequel le rendement effectif spécifique est indiqué par rapport au temps. A partir de cette courbe, à l'aide d'un indicateur de limite 13 à entrée différentielle, une succession d'impulsions est générée, lesquelles peuvent être additionnées dans un intégrateur 14, qui peut
être un composant d'un calculateur électronique. A l'aide de celui-ci, on effectue des calculs ascendants avec une fréquence constante donnée ou, selon le cas, proportionnelle au niveau
de dépassement pour une période de temps dans laquelle se situent les dépassements de limites, et des calculs décroissants avec une fréquence quatre ou cinq fois inférieure pour les autres périodes de temps, comme indiqué sur le diagramme D.
Par exemple, si à un temps donnée tl la valeurrlimite est atteinte dans l'intégrateur 14, celui-ci enverra une impulsion à l'intégrateur de perturbations 15. Celui-ci envoie alors de préférence, par exemple, par le convertisseur digital analogique 16, un signal d'erreur, par exemple de 5 [deg.]C constant correspondant aux interférences sur le régulateur 1.
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quence la valeur théorique de la température de la pâte rie la fosse. On peut aussi élaborer de façon analogue ce réglage de stabilité est, toutefois dans le cas de demande équivalente de précision de ce réglage cela devrait être plus difficile à réaliser. Les interférences sont ensuite éliminées par étapes ré-
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tes, dans le cas où aucune autre impulsion ne provient de l'ingrateur 14, ce qui est le cas lorsqu'entre temps une position du compteur correspondante est atteinte, à la suite de dépassements des valeurs limites de longueur correspondante dus au rendement effectif spécifique, dans l'intégrateur 14, ce qui est le cas pour le temps donné t2 sur le diagramme D. Dans ce cas les interférences étaient déjà presque complètement éliminées. Dans tous les cas, les valeurs de perturbations sont commutées respectivement jusqu'à la valeur maximale du signal d'erreur par exemple de 5[deg.] constant sur le régulateur 1. Ces valeurs de perturbation doivent être envoyées sur la 1ère entrée du régulateur 1. Ce qui simule pratiquement à cette entrée une température trop élevée dans la fosse du défibreur, de
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pérature. Par une diminution correcte de la température de la fosse du défibreur, on peut parvenir dans la pulpart des cas
à corriger rapidement un état de fonctionnement inapproprié. Les diminutions de production sur une longue période de temps peuvent ainsi être évitées.
Si, en utilisant ce procédé, la puissance électrique absorbée par le moteur de commande de la meule du défibreur est trop élevée, l'avancement du bois sera réduit en conséquence, de manière à éviter dans tous les cas
des conditions de fonctionnement inadmissibles. De plus la qualité du bois produit est très bonne et équivaut presque à celle obtenue par défibrage sous pression, grâce auquel, dans une structure de défibrage fermée avec une pression d'environ 1,5 bar, le bois est défibré sous l'influence d'une température suffisamment élevée, par exemple 115[deg.] Celsius. Dans tous les cas, l'installation conforme à l'invention permet une exploitation beaucoup plus simple et plus avantageuse du défibreur comparativement au défibreur sous pression.
Dans le cas où la profondeur d'immersion de la meule du défibreur dans la pâte de la fosse est
trop faible, on peut aussi envisager de ne pas agir sur la température de l'eau de dilution de la pâte de la fosse, c'est-àdire de la refroidir, mais plutôt de régler à son niveau la température de l'eau du puits qui se trouve dans le puits 26 recevant les rondins de bois au niveau de la meule du défibreur, c'est-à-dire de diminuer la température. S'il n'est pas prévu d'eau dans le puits, on peut aussi régler la température de l'eau qui est injectée directement sur la meule du défibreur au moyen de tuyaux d'injection 25, c'est-à-dire dans ce cas réduire la température. Ceci peut-être obtenu au mieux à l'aide d'un échangeur de chaleur, ou également, en mélangeant de l'eau froide avec l'eau injectée. La régulation de la température de l'eau du puits peut-être effectuée en supplément de la régulation de la température de la pâte de la fosse.
Au lieu de régler la température de la pâte de la fosse ou de l'eau du puits, il pourrait, en principe être préférable de se contenter de la reçu lotion ci-dessus mentionnée de la température de l'eau qui est injectée dans
une zone définie de la surface de la meule, avant son entrée dans la zone réelle de défibrage. Dans le cas présent comme dans tous les autres cas, on pourrait mesurer la température
de la pâte de la fosse et de préférence en enregistrer la valeur moyenne en raison des différents points de mesure. Il est également possible de mesurer cette valeur moyenne, dans le
cas où la température de la suspension de pâte de bois aspergée sur le front montant de la meule du défibreur est mesurée avec plusieurs sondes de température 6. Par ailleurs, il n'est pas utile, parce que pas possible, de mesurer la température
de l'eau du puits car les sondes de température ne peuvent pas être placées entre les rondins de bois.
Dans le cas de mesure de température
de la pâte de bois arrosée par la meule, on peut augmenter les valeurs limites de température mentionnées ci-dessus. On peut même choisir comme limite supérieure jusqu'à 100[deg.]C de la température de la suspension de pâte de bois arrosée. Toutefois, ceci est possible lorsque la hauteur d'eau du puits est suffisante au-dessus de la zone de défibrage dans le puits du défibreur, ce qui augmente quelque peu le point d'ébullition de l'eau.
Si l'on veut déployer plus de moyens pour la détection des irrégularités dans le rendement effectif spécifique du défibreur, on peut en principe faire abstraction de la valeur limite fixée et enregistrer chaque variation, c'est-à-dire particulièrement les hausses de rendement spécifique. On peut alors augmenter en conséquence les différentes valeurs de pente, par exemple calculer avec une fréquence plus élevée sur un calculateur à une raideur de pente plus élevée.
A une limite déterminée du calculateur et lors de la procédure préalablement décrite, le signal d'erreur ou le signal de correction destiné à la diminution de la température théorique
de la pâte de bois ou de l'eau du puits ou de l'eau d'injection est émis. Hormis cela, le déroulement de la procédure s'effectue comme illustré sur les diagrammes D et E de la figure lb.
Il s'est toutefois avéré que le premier procédé décrit répond largement aux revendications et qu'il permet une bonne maîtrise du fonctionnement du défibreur.
REVENDICATIONS
1/ - Procédé destiné au réglage d'un défibreur sur lequel essentiellement sous pression atmosphérique, des rondins de bois sont défibrés dans. un magasin ou un puits au moyen d'une meule plongeant de préférence dans la pâte de
la fosse et produisant une suspension de pâte de bois, éventuellement sous injection d'eau, caractérisé en ce que la température, de la pâte de la fosse et/ou la température de l'eau du puits est maintenue en deça d'une valeur limite supérieure,
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laquelle/agit sur la température de la pâte de la fosse en fonction des variations de température de l'eau de dilution de la fosse ou de l'eau d'injection du défibreur.
Method and Installation of adjustment of a shredder.
METHOD AND INSTALLATION FOR ADJUSTING A DEFIBER
The invention relates to a method and installations for adjusting a shredder. Shredders are often designed as continuous shredders on which run continuous chains which thus permanently press the wood against the grinding wheel. Compared to continuous defibrators, press shredders have the advantage of a high throughput capacity. However, the quality of the wood pulp obtained is not as good as that obtained with continuous shredders.
Various measures have been taken to try to improve the quality of the wood pulp of press shredders and continuous shredders. It has therefore been known for a long time that the temperature of the pulp in the pit of the shredder, thus called pit pulp, has a definite influence on the quality of the wood pulp. We know that the temperature of this pit dough must be as high as possible or, at the very least, within a certain limit value.
Even if the process of defibering the hot pulp has brought some improvement in the quality of the wood pulp, so far the quality has not always been homogeneous, being at regular intervals subject to variations which happen more or less suddenly.
Various variations have been given, including the following:
. differences in the structure of the wood; . differences in the size of the interstices between the logs, that is to say at the level of the contact surface between the wood and the grindstone of the shredder. differences in the structure of the wheel; . differences in the nature of the lateral surface of the grinding wheel;
among others.
Despite the numerous efforts to standardize these variables, it has not been possible to date to obtain a pulp of satisfactory and sustainable quality wood.
The present invention aims
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plied on a wood shredder of the type mentioned at the beginning, works constantly as often as possible and the quality of the wood pulp produced is maintained at a constant high level.
This objective is achieved by keeping the temperature of the dough of the pit and / or the temperature of the water in the well below an upper limit value, which acts on the temperature of the dough of the pit as a function of the variations in temperature of the pit dilution water or of the defibrator injection water.
The inventors have recognized the following facts: instability (which manifests itself in the light of experience by a variation in the power required) is always accompanied by variations in the temperature of the dough of the pit. Subsequently, tests have shown that the temperature of the pit pulp has a decisive influence on the instability and therefore on the quality of the wood pulp. Obviously the temperature of the dough from the pit
/ one varies according to possible disturbances. By keeping the temperature constant within very narrow limits, the quality is maintained at a constant and high level.
As mentioned in the first part, we already know that the temperature of the pit dough must be kept above a defined minimum value (hot defibrated dough).
We also recognized the decisive influence on a sharp rise in the temperature of the dough of the pit, among others, of the following factors: too low advancement of the wood or poor sanding of the surface of the grinding wheel for example.
These factors lead to such an increase possibly due to the increase in the advancement of the wood, generally linked to an increase in the water injected, also due to a decrease in the level of the dough of the pit or of a increase in the mass of the dough from the pit and finally due to the deactivation of the wood shredder for sharpening the grinding wheel.
It was therefore not recognized that a direct intervention on the temperature of the dough of the pit could have a stabilizing effect in the sharpening zone
and especially when the temperature of the dough of
of the pit is already at an upper limit value.
Of course additional measures can be taken such as the injection of hot water to clean the grinding wheel and mainly to improve the process.
defibration and quality of wood pulp. Obviously the sharpening periods of the grinding wheel must be respected.
The installation according to the invention is described below and illustrated by an adjustment diagram
according to
presented in Figure la a variant of choice. In FIG. 1b are represented the functional diagrams corresponding to the adjustment components. Figure 2 is a block diagram of the shredder and its adjustment devices.
In FIG. 2 is shown a block diagram of the continuous shredder on which the wooden logs are transported by a conveyor belt to the conveying well which is delimited on the sides by three rolling chains 30.
The conveyor chains 30 Erect.-'- the logs against the grindstone of the shredder 2. which treats them by injection of water for the suspension of the wood pulp collected in the pit of the shredder 8. The height of suspension wood pulp in the pit of the shredder 8 is adjusted using a pressure sensor 11 on a mechanism
adjustment 22 which, by a positioning motor 12, controls a valve 10 in the discharge conduit 9 of the defibrator pit. For grinding the slabs is provided before the outlet conduit 9 a chip separator 24, the rotary blades of which operate with fixed blades 23. Through the conduit 3, dilution water is conveyed into the defibrator pit and injected by means of nozzles 7. The temperature of the dilution water, generally hot water discharged by
the manufacturing system, possibly regulated by the addition of cold water through the conduit 4 and / valve 5 controlled by the regulator 1. The temperature of the defibrator pit is then transmitted by the probe 6 to the regulator 1. The temperature of the
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aunt in the defibrator pit by regulator 1, for example at around 85 [deg.] C. It turns out that a sufficiently high temperature of the suspension of wood pulp in the defibrator pit (temperature of the defibrator pit) is very favorable for a good defibration process. It can be said that the higher the temperature of the defibrator pit, the higher the temperature of the defibration zone on the grinding wheel. Consequently the quality of the wood pulp will be improved. However, the chosen temperature should not be too high and / or increase to prevent it from causing too high evaporation known to occur mainly in the defibration zone.
In this case the grinding wheel produces, by roughly tearing out the fibers of the wood, bits of fiber and / or short fibers, while a suspension of wood pulp composed of relatively long fibers can be obtained by smooth defibering. However for this open construction shredder, on which a single passage is possible under atmospheric pressure, the temperature must in no case exceed the limit between 90 [deg.] C and: 95 [deg.] C. Moyen By means of the temperature probe 6 and the regulator 1 it is necessary to link
that the temperature of the defibrator pit does not increase
inadmissibly.
It turned out that irregularities in the defibration process occur when
the temperature of the pit increases. By very precisely measuring the temperature of the pit, it is possible to very quickly prevent and / or remedy these irregularities, while the temperature of the pit is kept within a limit of between 4 K and 8 K below the limit value for example 92 [deg.] C. Despite this measure described above, it
There are operating conditions in which it is absolutely not possible to keep the temperature of the defibrator pit constant. These operating conditions appear essentially when, for example, the humidity of the wood varies very strongly and that immediately afterwards, very dry wood must be defibrated. It is just as dangerous
to defibrate badly inclined logs in the shaft of the shredder or even when the logs are defibred essentially from the front. The specific effective yield of the shredder then reaches very high values which are unacceptable and the quality of the wood pulp decreases considerably. In such cases, if no rapid intervention is decided, the defibration rate must be considerably reduced and this for a long period of time, which naturally harms a lot
performance. Obviously these operating conditions are also linked to an increase in the temperature of
the defibrator pit. However, the above-described adjustment for maintaining the temperature is not always sufficient and / or in general. This is why, in these cases, the regulation method defined below will be applied while referring to FIGS. 1a and 1b.
To do this, we will measure the specific effective yield. It is obtained from the quotient of the engine power for the grindstone of the shredder and the quantity of wood shredded, preferably calculated by 100 kg of wood per hour. The yield limit value will then be 120 to
130, if the power of the electric motor is measured in kilowatts. The amount of wood defibrated can be found by measuring the progress of the chains 30 of the defibrator. The specific yield signals are processed in a low pass, so as to obtain diagram B, in which the specific effective yield is indicated with respect to time. From this curve, using a limit indicator 13 with differential input, a succession of pulses is generated, which can be added in an integrator 14, which can
be a component of an electronic computer. Using this, ascending calculations are carried out with a given constant frequency or, as the case may be, proportional to the level
overshoot for a period of time in which the limits are exceeded, and decreasing calculations with a frequency four or five times lower for the other time periods, as indicated in diagram D.
For example, if at a given time tl the limit value is reached in the integrator 14, the latter will send a pulse to the disturbance integrator 15. The latter then preferably sends, for example, by the digital analog converter 16 , an error signal, for example of 5 [deg.] C constant corresponding to interference on regulator 1.
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quence the theoretical value of the temperature of the dough laughs the pit. One can also elaborate in a similar way this stability adjustment is, however in the case of equivalent demand for precision of this adjustment this should be more difficult to achieve. The interference is then eliminated in stages
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tes, in the case where no other impulse comes from the engineer 14, which is the case when in the meantime a position of the corresponding counter is reached, following the exceeding of the limit values of corresponding length due to the specific effective efficiency , in the integrator 14, which is the case for the given time t2 on the diagram D. In this case the interference was already almost completely eliminated. In all cases, the disturbance values are switched respectively up to the maximum value of the error signal, for example 5 [deg.] Constant on the regulator 1. These disturbance values must be sent to the 1st input of the regulator 1. Which practically simulates at this entry too high a temperature in the pit of the shredder,
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temperature. By correctly decreasing the temperature of the defibrator pit, it is possible to achieve the majority of cases
to quickly correct an inappropriate operating state. Decreases in production over a long period of time can thus be avoided.
If, using this process, the electric power absorbed by the drive motor of the shredder's grinding wheel is too high, the advancement of the wood will be reduced accordingly, so as to avoid in all cases
unacceptable operating conditions. Furthermore, the quality of the wood produced is very good and almost equivalent to that obtained by pressure defibering, thanks to which, in a closed defibration structure with a pressure of about 1.5 bar, the wood is defibrated under the influence of 'a sufficiently high temperature, for example 115 [deg.] Celsius. In all cases, the installation according to the invention allows a much simpler and more advantageous operation of the shredder compared to the pressure shredder.
In the case where the depth of immersion of the grindstone of the shredder in the dough of the pit is
too low, one can also consider not acting on the temperature of the dilution water of the dough of the pit, that is to say to cool it, but rather to regulate at its level the temperature of the water of the well which is in well 26 receiving the wooden logs at the level of the grindstone of the shredder, that is to say to reduce the temperature. If no water is provided in the well, it is also possible to adjust the temperature of the water which is injected directly onto the grindstone of the shredder by means of injection pipes 25, i.e. in this case reduce the temperature. This can best be achieved using a heat exchanger, or also by mixing cold water with the injected water. The regulation of the temperature of the well water can be carried out in addition to the regulation of the temperature of the dough of the pit.
Instead of regulating the temperature of the dough from the pit or the water from the well, it could, in principle, be preferable to be satisfied with the above-mentioned lotion receipt of the temperature of the water which is injected into
a defined zone of the surface of the grinding wheel, before it enters the actual defibration zone. In this case as in all other cases, we could measure the temperature
of the dough from the pit and preferably record the average value due to the different measurement points. It is also possible to measure this average value, in the
case where the temperature of the wood pulp suspension sprinkled on the rising front of the shredder's wheel is measured with several temperature sensors 6. Furthermore, it is not useful, because it is not possible, to measure the temperature
water from the well as the temperature probes cannot be placed between the logs.
In the case of temperature measurement
of the wood pulp watered by the grinding wheel, the temperature limit values mentioned above can be increased. You can even choose as an upper limit up to 100 [deg.] C of the temperature of the sprinkled wood pulp suspension. However, this is possible when the height of the water in the well is sufficient above the defibration zone in the well of the defibrator, which somewhat increases the boiling point of the water.
If we want to deploy more means for the detection of irregularities in the specific effective yield of the shredder, we can in principle disregard the fixed limit value and record each variation, that is to say particularly the increases in yield specific. The different slope values can then be increased accordingly, for example calculating with a higher frequency on a computer at a higher slope stiffness.
At a determined limit of the computer and during the procedure previously described, the error signal or the correction signal intended for the reduction of the theoretical temperature
wood pulp or well water or injection water is released. Apart from this, the procedure is carried out as illustrated in diagrams D and E in FIG. 1b.
However, it turned out that the first process described largely meets the claims and that it allows good control of the operation of the shredder.
CLAIMS
1 / - Process for the adjustment of a shredder on which essentially under atmospheric pressure, wooden logs are shredded in. a store or a well by means of a grinding wheel dipping preferably in the paste of
the pit and producing a suspension of wood pulp, possibly under water injection, characterized in that the temperature of the pulp of the pit and / or the temperature of the water in the well is kept below a value upper limit,
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which / acts on the temperature of the dough of the pit according to the temperature variations of the dilution water of the pit or of the injection water of the defibrator.