BE898473A - Gene encoded for interleukin-2 polypeptide, recombinant DNA carrying this gene, living cells containing recombinant DNA and production of interleukin-2 - Google Patents

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BE898473A
BE898473A BE0/212058A BE212058A BE898473A BE 898473 A BE898473 A BE 898473A BE 0/212058 A BE0/212058 A BE 0/212058A BE 212058 A BE212058 A BE 212058A BE 898473 A BE898473 A BE 898473A
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gene
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cell
recombinant dna
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BE0/212058A
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Tadatsugu Taniguchi
Masami Muramatsu
Haruo Sugano
Hiroshi Matsui
Nobukazu Kashima
Original Assignee
Ajinomoto Kk
Japan Found Cancer
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Abstract

On isole un gène codé pour un polypeptide qui présente l'activité d'interleukine-2,et on le relie à un ADN de vecteur qui est susceptible de se répliquer dans une cellule procaryotique ou eurocaryotique en une position en aval d'un gène d'une séquence de promoteurs dans le vecteur en obtenant un ADN recombinant,avec lequel on transforme la cellule pour produire de l'interleukine-2:A gene encoded for a polypeptide which exhibits interleukin-2 activity is isolated and linked to a vector DNA which is capable of replicating in a prokaryotic or eurokaryotic cell at a position downstream of a d gene. a promoter sequence in the vector, obtaining a recombinant DNA, with which the cell is transformed to produce interleukin-2:

Description

       

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   BREVET D'INVENTION formée par 
Ajinomoto Co., Inc. et Japanese Foundation for Cancer Research pour : 
 EMI1.1 
 "Gène codé pour polypeptide d'interleukine-2, ADN recombinant portant ce gène, cellules vivantes contenant l'ADN recombinant et production d'interleukine-2" 

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 "Gène codé pour polypeptide   d'interleukine-2,   ADN recombi- nant portant ce gène, cellules vivantes contenant l'ADN recombinant et production   d'interleukine-211  
La présente invention est relative à un gène, en particulier à un gène   cloné   codant pour un polypeptide   d'interleukine-2,   à de l'ADN recombinant portant le gène, à une lignée cellulaire vivante comportant l'ADN recombinant ainsi qu'à un procédé de production d'interleukine- 2 utilisant la lignée cellulaire. 



   L'interleukine-2 (appelée ci-après"IL-2"), appelée antérieurement facteur de croissance des cellules T, est une protéine soluble (généralement connue sous le nom   de"lymphokine"),   et est obtenue à partir de cellules T activées par une lectine ou un antigène [Morgan D. A. et coll., Science, 193,1007-1008 (1976) et Gillis S. et coll., J. Immunol., 120,2027-2033 (1978)]. L'interleukine-2 (IL-2) est capable de moduler la réactivité des lymphocytes et de promouvoir la culture à long terme, in vitro de T-lymphocytes, effecteurs spécifiques d'antigène [Gillis S. et coll., Nature 268,154-156 (1977)]. On sait également que l'IL-2 manifeste d'autres activités biologiques significatives, telles qu'un accroissement de la mitogénèse des thymocytes [Chen. B. M. et coll., Cell. immunol., 22,211-224 (1977), Shaw J. et coll., J. 



  Immunol. 120, 1967-1973 (1978)], une induction de la réac- 

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 tivité des cellules T cytotoxiques [Wagner H. et coll., Nature, 284,278-280   (1980)]   et des productions de cellules formatrices de plaques anti-SRBC [Gillis S. et coll., J. Exp. Med., 149,1960-1968   (1979)]   dans des cultures de cellules de rate de souris, nues. Par conséquent, cette substance régulatrice des lymphocytes s'avère intéressante en potentialisant les réponses immunodéficitaires humorales et cellulaires et en ramenant les états immunodéficitaires vers des états immunitaires humoraux et cellulaires, normaux.

   Ces activités 
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 immunologiques identifiées de l'IL-2 montrent nettement que l'IL-2 s'avère intéressante en immunothérapie médicale contre les troubles immunologiques, que les maladies néoplastiques, les infections bactériennes ou virales, les maladies immunodéficitaires, les maladies auto-immunes, etc [Papermaster B. et coll., Adv. Immunopharm., 507 (1980)]. Tous comme les interférons, on a montré que   l'IL-2   favorisait l'activité des cellules tueuses naturelles, ce qui suppose une utilisation potentielle dans le traitement des maladies néoplastiques.

   De plus,   l'IL-2   permet la conservation de cultures de cellules T monoclonales, fonctionnelles et apparatt, par conséquent, jouer un rôle important dans l'étude de la nature moléculaire de la différentiation des cellules T, du mécanisme des fonctions des cellules T ainsi que du mécanisme des récepteurs pour antigène de cellules T. 



  Elle se révèle également intéressante pour produire, par une culture à long terme de cellules T monoclonales, un grand nombre d'autres lymphokines dérivées de cellules T, qui sont intéressantes dans une gamme étendue de domaines. De plus, la production d'IL-2 et la réponse de lym- 

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 phocytes à l'IL-2 peuvent être des paramètres importants de fonctions immunologiques, qui sont intéressants dans le diagnostic clinique d'immunité aberrante. 



   On a obtenu de l'IL-2 dans la technique antérieure en stimulant des lymphocytes de souris, de rat ou d'être humain avec un mitogène [Gillis S. et coll., Nature, 268,154-156 (1977), Farrar J. et coll., J. Immunol., 121, 1353-1360 (1978) et Gillis S. et coll., J. 



  Immunol., 120,2027-2033 (1978)]. Par une stimulation de lymphocytes mononucléaires de sang périphérique humain avec un mitogène   {. Gillis   S. et coll., J. Immunol., 124, 1954-1962 (1980)], Gillis et coll. ont obtenu la préparation d'IL-2 murine à partir d'une lignée de cellules de lymphomes de cellules T murines [Gillis S. et Coll., J. Immunol., 125,2570-2578   (1980)]   et la préparation d'IL-2 humaine à partir d'une lignée de cellules de leucémie humaines [Gillis S. et Coll., J. Exp. Med., 152, 1709-1719, (1980)]. 



   Les articles susmentionnés de Gillis et Coll. relatent un procédé de production d'IL-2 humaine à partir d'une lignée de cellules de leucémies de cellules T humaines, stimulées par un mitogène par des méthodes de culture de cellules. Toutefois, une technique de ce type conduit à des concentrations trop basses d'IL-2 humaine, et nécessite des processus de purification complexes pour obtenir des quantités même faibles d'IL-2 à partir de volumes très importants de milieu de culture.

   De plus, puisque les lignées de cellules leucémiques de cellules T humaines produisent des quantités à l'état de traces d'un grand nombre d'autres substances biologiquement actives, qui sont analogues à l'IL-2 humaine, on rencontre des difficultés importantes pour isoler   l'IL-2   de ces autres molécules immunologiquement actives, ou pour isoler 

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 l'IL-2 des lectines toxiques éventuellement présentes. 



   Comme autre technique, il semblerait désirable 
 EMI5.1 
 d'utiliser des techniques à l'ADN recombinant (ADN est l'abréviation pour acide désoxyribonucléique) telles que celles utilisées dans la production d'autres protéines humaines biologiquement actives, telles que les interférons [Gray E. W. et Coll., Nature, 295,503-508   (1981),   Nagata S. et Coll., Nature, 284,316-320 (1980), Taniguchi T. et Coll., Gene, 10,11-15 (1980)], pour la production d'IL-2. Toutefois, les essais utilisés jusqu'à présent pour produire de l'IL-2 par des techniques à   l'ADN   recombinant ne se sont pas révélés satisfaisants.

   Par exemple, on a relaté dans"Nikkei Biotechnology" (Japon), n  19, 5 juillet 1982, que des essais pour construire des organismes producteurs d'IL-2 par de   l'ADN   recombinant se sont révélés infructueux, probablement dû au fait que le gène codant pour le polypeptide d'IL-2 n'avait pas encore été   cloné.   



   Il s'avère par conséquent toujours nécessaire 
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 de réaliser un gène cloné, codé pour l'interleukine-2, ainsi que de l'ADN produit par recombinaison, qui porte le gène. Il s'avère également nécessaire de réaliser une lignée de cellules vivantes qui comportent de l'ADN produit par recombinaison, ainsi qu'un procédé de production   d'interleukine-2   utilisant la lignée cellulaire. 



   Ces buts et autres de la présente invention, qui ressortiront mieux de la description ci-après, ont été atteints en prévoyant un gène   cloné   codé pour un polypeptide, qui présente l'activité de   l'IL-2,   et en prévoyant un ADN produit par recombinaison qui comprend un gène codé pour un polypeptide possédant l'activité de   l'IL-   

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 2, et un ADN de vecteur pouvant se répliquer dans une cellule procaryotique ou eucaryotique, la séquence codante du gène étant localisée en une position en aval d'une séquence de promoteurs. 



   De plus, suivant la présente invention, on prévoit des lignées cellulaires procaryotiques ou eucaryotiques qui ont été transformées pour produire de l'IL-2 par l'ADN,   l'ADN   de vecteur et le gène codé   susmention-   nés,   l'ADN   étant susceptible de répliquer dans la cellule, la séquence codante étant localisée en une position en aval d'une séquence de promoteurs. 



   Suivant la présente invention, on obtient de l'IL-2 par une culture aérobie d'un milieu contenant une lignée cellulaire eucaryotique ou procaryotique qui a été transformée pour produire de l'IL-2 par un ADN qui a été modifié par recombinaison suivant l'invention au moyen d'un gène codé pour produire un polypeptide qui possède l'activité de   l'IL-2,   et par l'introduction d'un ADN de vecteur, qui peut se répliquer dans la cellule, la séquence codante de ce gène étant localisée en une position en aval d'une séquence de promoteurs. 



   D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront de la description ci-après, donnée à titre d'exemple non limitatif et en se référant aux dessins annexés, dans lesquels :
La figure l représente une carte montrant les points de clivage faits par des endonucléases de restriction d'un gène   cloné   codé pour produire un polypeptide qui possède l'activité de l'IL-2 (appelé   ci-après"polypepti-   de   d'IL-2").   



   La figure 2 (a) représente la séquence de base du 

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 gène   cloné.   La figure 2 (b) représente la séquence d'aminoacides I, ainsi que les séquences d'aminoacides II et III, des polypeptides qui possèdent l'activité de l'IL-2. 



   La figure 3 est une représentation schématique montrant la construction d'un ADN recombinant (pCEIL-2), dans lequel est introduit le gène codé. 



   La figure 4 représente le plasmide vecteur pTrS-3. 



   Les figures 5 (a), 5 (b) et 5 (c) sont des représentations schématiques montrant la construction 
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 d'ADN recombinants (pTIL 2-22, pTIL2-21, pTIL2-14 et pTIL2-15) en utilisant le pTrS-3 comme vecteur. 



   La figure 6 est une représentation schématique montrant la construction d'un ADN recombinant (pKIL2- 21) en utilisant le pKT218 comme vecteur. 



   La figure 7 est une représentation schématique montrant la. construction d'un ADN recombinant (pTuIL2- 22) en utilisant le pTUBlP-5 comme vecteur. 



   La figure 8 représente des ADN de vecteur qui peuvent se répliquer dans une cellule de Saccharomyces cereviceae. 



   Dans les   figures,"A","G","C"et"T"représen-   tent respectivement l'acide désoxyadénylique, l'acide désoxyguanylique, l'acide désoxycytidylique et l'acide thymidylique. 



   Le gène   cloné,   codé pour un polypeptide d'IL- 2, peut être obtenu par transcription d'ARN messager (ARNm ;"ARN"est l'abréviation pour acide ribonucléique) correspondant à l'IL-2 (appelé   ci-après"ARNm IL-2",   et provenant d'une cellule de mammifère qui est caractérisée 

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 par la capacité de produire un polypeptide qui possède l'activité de   l'IL-2,   vers un ADN complémentaire (ADNc). 



  L'ADNc à brin unique (ss-ADNc) obtenu peut être converti en un ADNc à double brin (ds-ADNc). 



   L'ARNm utilisé comme modèle (template) pour la préparation d'ADNc peut être séparé de la manière usuelle d'une cellule de mammifère pouvant produire un polypeptide d'IL-2. L'ARN séparé est polyadénylé [Gillis et Coll., Immunological Rev., 63,167-209 (1982)], et l'ARN polyadénylé peut être fractionné, par exemple, par centrifugation sur un gradient de densité de sucrose sous la forme d'un sédiment de 11 à 12 brins. Occasionnellement, un ARNm de 13 brins montrera une activité d'ARNm IL-2, et, dans ce cas, on suppose que l'ARNm est 
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 sous une forme agrégée d'ARNm de 11 à 12 brins. 



  Les cellules de mammifère-capables de produire de l'IL-2, qui sont la source d'ARNm de la présente invention, peuvent être des lymphocytes T, tels que des cellules mononucléaires de sang périphérique, des cellules d'amygdale, des cellules de rate, etc, que l'on peut obtenir de mammifères. Les cellules peuvent être ordinairement préalablement traitées, par exemple par une colonne de Nylon, un complément d'antisérum, un fractionnement à gradient de densité, un traitement enzymatique multiple, tel qu'une combinaison de neuraminidase et de galactose oxydase, une irradiation par rayons X ou par de la trypsine pour conférer aux cellules la productivité d'IL-2 ou pour accroître l'activité de l'IL-2.

   De même, on peut également utiliser comme source d'ARNm des lymphocytes T   clonés,   obtenus à partir de ces cellules de mammifère après culture en présence d'un facteur de 

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 croissance de cellules T, les lymphocytes T étant préférés. Des lignées de cellules de lymphocytes transformés, telles que les lymphocytes T dérivés de lignées de cellules de leucémies ou de lymphomes telles quelles ou de leurs dérivés obtenus par prétraitement ou mutation par les méthodes susmentionnées, ou bien encore les lignées cellulaires transformées, clonées sont préférables comme sources d'ARNm. Evidemment, les lignées de cellules clonées contiennent ordinairement de plus grandes quantités d'ARNm IL-2 comparativement aux lignées de cellules en vrac, parentérales.

   Les hybridomes de cellules T, obtenus par fusion des cellules dérivées de lymphocytes mentionnées ci-dessus et de lignées de cellules de tumeurs, telles que CEM, Molt 4F et BW5147, sont également des lignées de cellules de mammifère préférées utilisables dans le cadre de la présente invention. Dans ce cas, les lignées de cellules dérivées de lymphocytes englobent (1) les producteurs constitutifs d'IL-2 et (2) celles qui sont des producteurs d'IL- 2 uniquement en présence d'un mitogène introduit dans la culture, soit en l'absence soit en présence d'autres cellules stimulant conjointement la production d'IL-2. 



   Afin de produire de l'ARNm IL-2 dans des cellules productrices d'IL-2, constitutives, les cellules productrices d'IL-2, constitutives sont cultivées sous les conditions habituellement rencontrées dans le domaine de la culture des cellules. Pour ce qui est de la production de l'ARNm dans des cellules produisant de l'IL-2 uniquement en présence d'un mitogène, on lave à fond les cellules cultivées avec du milieu de culture et on les remet en suspension dans un milieu de culture, tel que le 

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 milieu de Rosewell Park Memorial Institute (appelé ciaprès 1640"), le milieu de Eagle modifié par Dulbecco (appelé ci-après"DMEM") ou dans un milieu de Click, qui peut ou non contenir du sérum.

   Ces milieux de culture peuvent être complétés par divers additifs, tels que de la péniciline, de la streptomycine et d'autres antibiotiques, ou par de la L-glutamine fraîche, du tampon d'Hepes et du bicarbonate de sodium en des concentrations telles que celles généralement utilisées dans le domaine de la culture des cellules. La densité cellulaire préférée peut être de 0,5 à 4 x 106 cellules/ml. Pour induire l'activation de l'ARNm et la production d'IL-2, on ajoute des stimulants appropriés. 



  Des stimulants appropriés de ce type sont les mitogènes, la neuraminidase, la galactose oxydase, les dérivés de zinc, tels que le chlorure de zinc ou des substances activant les lymphocytes provenant de micro-organismes, telles que la protéine A, la   streptolysine-O.   Les cellules stimulées sont récupérées et lavées. La présence simultanée de macrophages ou de cellules dendritiques au cours de la stimulation mitogénique peuvent également activer l'ARNm, ou peuvent accroître la quantité d'ARNm activé. De la même manière, la présence simultanée de lignées cellulaires provenant de lymphocytes T ou de lignées de lymphocytes B, telles que Raji, Daudi, K562 et   BALL-1,   peuvent activer l'ARNm ou augmenter la quantité d'ARNm activé. 



   Pour propager les cellules de mammifères, on les maintient dans une culture de cellules in vitro ou dans des animaux concordants du point de vue de l'histocompatibilité, sous des conditions normales. Lorsqu'on les maintient dans une culture in vitro pour préparer 

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 la source d'ARNm, on peut faire croître les cellules dans l'un quelconque des milieux de culture utilisés jusqu'à présent pour favoriser la croissance des cellules T. Ces milieux de culture peuvent être ou non complétés de sérum de mammifère, d'un composant sérique ou d'albumine sérique. La période de culture pour l'activation de l'ARNm correspondra à la période nécessaire à l'activation des cellules pour produire l'ARNm. Cette période coïncide ordinairement avec le temps nécessaire pour amorcer l'excrétion d'IL-2 dans le milieu de culture.

   La période préférée peut aller de 3 à 12 heures après l'addition d'un stimulant, tel qu'un mitogène. Une prolongation exagérée de la période de culture peut entraîner occasionnellement la décomposition de l'ARNm IL-2 produit. Au cours de l'activation des cellules productrices d'IL-2, il peut être préférable d'utiliser des esters de phorbol, tels que le PMA ou TPA, en une concentration de 10 à 50 ng/ml pour élever le niveau d'activation. 



   On peut réaliser le procédé d'activation d'ARNm IL-2 décrit ci-dessus à des températures de l'ordre de 320 à   380C   dans une atmosphère humidifiée et à un pH d'approximativement 7,0 à 7,4. 



   On expliquera à présent les procédés d'obtention et de culture de cellules de mammifère susceptibles de produire de l'IL-2. 
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  ( Acquisition d'une lignée cellulaire produisant constitutivement de l'IL-2. 



   (1)On met en suspension une lignée cellulaire de Jurkat formée de cellules T leucémiques, humaines (délivrées librement par le Fred Hutchinson Cancer Institute Seattle, Etats-Unis, le Salk Institute, San Diego, Etats-Unis 

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 le Centre du Cancer à Heidelberg, Allemagne de   l'Ouest)   dans du milieu de Click à une densité cellulaire de 1 x 106 cellules/ml et on irradie avec des rayons X de 8 x 103 R à un taux d'irradiation de 150 R/ minute. Ensuite, on inocule 0,1 cellule des cellules ainsi irradiées pour 200   ul   de milieu dans du milieu de Click contenant 5% de FCS dans des microplaques à fond plat comportant 96 puits (Falcon 3072) et on les cultive pendant 3 semaines à   37 C   dans un incubateur à 5% de C02 (clonage par méthode de dilution limitative).

   Les cellules viables qui croissent sont transférées sur une plaque de culture à 24 puits (Nunc) avant que la couche cellulaire ne devienne confluente et sont à nouveau cultivées pendant 5 jours. Les cellules qui croissent sont encore cultivées dans un milieu de culture de synthèse à base de sérum et exempt d'albumine sérique pendant environ 2 jours à une densité cellulaire initiale se situant entre 1 et 2 x 106/ml. On recueille par centrifugation le surnageant de culture et on le filtre au moyen d'un papier filtre millipore à 0,22 micron pour séparer les débris et pour stériliser le surnageant, les mutants traités aux rayons X susceptibles de produire constitutivement de l'IL-2 étant ensuite sélectionnés et   clonés   en mesurant l'activité d'IL-2 présente dans le surnageant. 



   (2) Acquisition de cellules productrices d'IL-2 à partir de cellules mononucléaires de sang périphérique humain. 



   On récolte du sang périphérique humain et on isole des lymphocytes de sang périphérique (appelés ciaprès"PBL") au moyen d'une centrifugation à gradient de 

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 densité sur Ficoll-Hypaque. On inocule les PBL dans 2 ml de milieu de Click contenant 5% de FCS à une densité cellulaire de 1 x 106 cellules/ml dans une plaque de culture Nunc comportant 24 puits en même temps que 100   ul   de   phytohémaogLutinine-M   (Gibco) (pHA ; 5   g/ml), et   on les cultive pendant 48 heures sous les conditions décrites ci-dessus. 



   On lave et inocule à nouveau les cellules dans 1 ml de milieu de Click à une densité cellulaire de 1 x
105 cellules/ml en même temps qu'avec 1 ml d'un milieu conditionné qui a été préparé à partir de splénocytes humains stimulés par   2/5 g/ml   de concanavaline A (appelée ci-après"Con A") pendant 48 heures, et on change le milieu de culture contenant 50% du milieu conditionné tous les 3 jours de manière à obtenir une culture à long terme de lymphocytes T humains à partir de PBL. Les lymphocytes T humains cultivés à long terme, ainsi obtenus sont   clonés   par la méthode de dilution limitative telle que décrite ci-dessus, en présence d'un milieu conditionné préparé à partir de splénocytes humains et les clones cellulaires sont propagés d'une façon similaire.

   Ensuite, on inocule les lymphocytes T humains,   clonés   dans 1 ml de RPMI 1640 à une densité cellulaire de 1 x 106 cellules/ml dans une plaque de culture Nunc à 24 puits en présence de 10 pg/ml de PHA et on les cultive pendant 24 heures à   37 C   dans un incubateur à 7,5% de   CO.   Les surnageants du liquide de culture sont recueillis, centrifugés, filtrés à travers un filtre millipore à 0,22 micron et examinés pour leur activité d'IL-2 de manière à déceler les clones de lymphocytes T normaux, humains producteurs d'IL-2. 

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   (3) Acquisition d'une lignée de cellules malignes dérivée de lymphocytes humains pouvant produire de   l'IL-2   en présence de mitogè- ne. 



   La lignée cellulaire de Jurkat ou les lignées cellulaires clonées, telles que Jurkat lll, obtenues par la méthode de dilution limitative décrite ci-dessus, sont susceptibles de produire de 10 à 4000 unités/ml d'IL-2, lorsque cultivées pendant 24 heures dans le milieu de synthèse exempt de sérum décrit précédemment ou dans du RPMI 1640 contenant 1 à 2% de sérum de mammifère en présence d'un mitogène, tel que 10   g/ml   de Con A ou 2,5 pg/ ml de PHA. Ces lignées cellulaires humaines malignes produisent également de   l'IL-2   lorsque cultivées en présence de chlorure de zinc, de protéine A ou de picibanil. 



   (4) Acquisition de cellules susceptibles de pro- duire de l'IL-2 en la présence simultanée d'un mitogène et d'autres cellules co- stimulatrices ou de facteurs solubles co- stimulateurs. 



   La lignée de cellules malignes humaines de Molt 4F et certaines lignées cellulaires clonées, telles que Jurkat J99, obtenues suivant la méthode de dilution limitative, ne produisent pas d'IL-2, même lorsqu'elles sont cultivées pendant 24 à 72 heures en présence de lectines ou de mitogènes en une concentration quelconque. Toutefois, ces cellules deviennent susceptibles de produire de l'IL-2 en quantité significative   (10   à 100 pg/ml) au cours d'une période de culture de 24 heures à   37 C,   lorsqu'elles sont cultivées conjointement avec 5 

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 à 10 pg/ml d'interleukine-l, une des monokines, ou avec 50% de cellules K562 ou   Raji.   



   L'extraction d'ARNm IL-2 de cellules activées de la manière susmentionnée, est réalisée suivant les procédés bien connus, habituels, quelle que soit la différence des sources de cellules. Par exemple, les cellules sont partiellement ou complètement rompues par l'addition d'un détergent, tel que le NP-40, le SDS, le Triton-X ou l'acide désoxycholique, ou par homogénéisation mécanique ou congélation-liquéfaction. Pour empêcher la dégradation de   l'ARN   par la ribonucléase au cours de l'extraction d'ARNm, il est préférable d'ajouter des inhibiteurs de RNase, tels que l'héparine, du polyvinylsulfate, de la bentonite, du macaroide, du diéthylpyrocarbonate ou un complexe vanadylé.

   On peut obtenir de l'ARNm IL-2 à partir de polysome précipité dans la biosynthèse d'IL-2, que l'on précipite avec un anticorps   anti-IL-2   parextraction au moyen d'un détergent. 



   Le poly A-contenant de l'ARNm peut être fractionné ou concentré par n'importe quelle méthode usuelle, telle que par chromatographie d'affinité ou par absorption discontinue sur oligo dT-cellulose, poly U-sépharose ou sépharose 2B, par centrifugation à gradient de densité de sucrose ou encore par électrophorèse sur gel d'agarose,
Les fractions d'ARNm sont ensuite examinées pour leur activité d'ARNm IL-2 en testant les activités biologiques des protéines traduites à partir des fractions d'ARNm ou en identifiant la protéine traduite en utilisant un anticorps monoclonal contre le peptide d'IL- 2. Par exemple, l'ARNm est ordinairement traduit pour 

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 former la protéine correspondante par microinjection dans des oeufs de grenouille (Xenopus laevis) [Gurdon J.

   B. et Coll., Nature, 233,177-182   (1972)]   ou en utilisant le lysat de réticulocytes dépendant de l'ARNm ou des systèmes acellulaires de traduction de germe de blé. 



   L'activité d'IL-2 peut être vérifiée par le processus de microessai décrit en détail par Gillis et Coll., [Gillis S. et Coll., J. Immunol., 120,2027- 2033 (1978)]. L'essai contrôle la prolifération cellulaire dépendant d'IL-2 d'une lignée de cellules de lymphocytes T cytotoxiques (appelée   ci-après"CTLL")   obtenue suivant les procédés décrits par Gillis et Coll., c'est- à-dire que l'on inocule 4 x 10 cellules CTLL dans 100 pl de milieu   RPMl   1640 contenant 2% de FCS dans des microplaques à fond plat comportant 96 puits en même temps que 
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 100 ul des produits de traduction dilués en série.

   Après 20 heures d'incubation à 370C dans un incubateur contenant 5% de Cules cellules sont exposées pendant 4 3 heures à 0, 5 pCi de H-TdR, recueillies sur des ban- des de fibres de verre à l'aide d'un dispositif de récolte de cellules automatisé et on mesure ensuite la radioactivité incorporée par un comptage à scintillation liquide. Par ces processus d'essai, on a constaté que les cellules CTLL cultivées en présence d'IL-2 incorporaient le H-TdR en fonction de la dose utilisée, ce qui permet ainsi de calculer de façon précise la quantité d'IL-2 contenue dans des échantillons d'essai. 



   L'IL-2 possède l'activité pour promouvoir la prolifération de lymphocytes T, ce qui permet de mesurer l'activité d'IL-2 en utilisant un indice d'activité de croissance de cellules T. C'est ainsi que l'on transfère 5 

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 cellules CTLL dans 100   ul   de DMEM contenant 2% de FCS dans des microplaques à fond plat comportant 96 puits en même temps que 100   lil   des produits de traduction dilués en série. Après une incubation de 72 à 96 heures à   37 C   dans un incubateur contenant 5% de   CO,   on compte au microscope le nombre de cellules produites et activées.

   Comme groupe contrôle extérieur positif, on ajoute 100 unités/ml, 10 unités/ml d'IL-2 et on calcule l'activité d'IL-2 de l'échantillon d'essai comparativement au nombre de cellules viables, produites dans ces groupes contrôles. 



     L'ARNm   IL-2 ainsi obtenu de la fraction la plus active est utilisé comme modèle pour la synthèse de dsADNc et le ds-ADNc est relié à un ADN de vecteur. On réalise la synthèse d'ADNc par des processus usuels. 



   Tout d'abord, on prépare du ss-ADNc qui est complémentaire à l'ARNm en présence de dATP, dGTP, dCTP,   dTTP   en utilisant de la transcriptase réverse et en utilisant de l'ARNm comme modèle (template) et de l'oligodT comme amorçage (primer). On sépare ensuite le modèle d'ARNm par traitement alcalin et on obtient du ds-ADNc en utilisant de la transcriptase réverse ou de   l'ADN   polymérase et en utilisant le ss-ADNc synthétisé ci-dessus comme modèle (template). 



   On prépare de   l'ADN   obtenu par recombinaison à partir du ds-ADNc ainsi obtenu et d'un ADN de vecteur contenant un réplicon susceptible de se répliquer dans des cellules eucaryotiques ou procaryotiques. L'ADN recombinant est ensuite incorporée dans les cellules hôtes. 



   Le ds-ADNc et un ADN de vecteur susceptibles de se propager dans des cellules eucaryotiques ou pro- 

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 caryotiques sont, avant la ligation, modifiés par divers processus, tels qu'un traitement à l'exonucléase, une addition de fragments d'ADN synthétisés chimiquement avec attachement d'extrémités G, C pour donner des extrémités susceptibles de ligation aux extrémités du dsADNc et de   l'ADN   de vecteur. On réalise la ligation des ADN susceptibles de ligation au moyen, par exemple, d'ADN-ligase de phage T4 en présence d'ATP. 



   Avec   l'ADN   recombinant ainsi obtenu, on transforme des cellules vivantes pour amplifier l'ADNc   cloné   ou pour produire du polypeptide d'IL-2. 



   Des organismes hôtes les   carpatiques   intéressants, que l'on utilise ordinairement pour la production d'IL-2, sont les vertébrés, les levures, etc. Par exemple, on peut utiliser des cellules de singe, par exemple des cellules CV-1, transformées par un mutant défectueux, d'origine de SV-40 et exprimant l'antigène T SV-40 (cellules COS), comme discuté par Y. Gluzman (Cell, 23, 175-182,1981), des cellules dérivées de souris, telles que relatées par Ohno S et Taniguchi T [Nucleic Acids Research, 10, 967-977 (1982)], et les systèmes hôte   (levure)-vecteur   appliqués pour l'expression de gènes IFN, relatés par R. Hitzeman et Coll. [Nature, 293,717- 722 (1981)]. Des organismes hôtes procaryotiques intéressants sont les Escherichia coli, Bacillus subtilis, etc.

   Pour l'amplification d'ADN dans des organismes hôtes, il peut être préférable d'utiliser E. coli comme hôte ; toutefois, on peut utiliser d'autres hôtes. 



   Des vecteurs intéressants utilisés pour E. coli sont les plasmides de vecteurs de type EK (type serré) :   pSC101,   pRK353, pRK646, pRK248, pDF41, etc, les plasmides vecteurs de type EK (type relâché) : ColEl, pVH51, 

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 pAC105, RSF2124,   pCRi,   pMB9, pBR313, pBR322, pBR324, pBR325, pBR327, pBR328, pKY2289, pKY2700,   pKN80,   
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 pKC7, pKB158, pMK2004, pACYCl, pACYC184, dul etc, les phages vecteurs : > gt. Ac, Àgt. B, ^ ZJvir., Ts622, J\. etc.. D'une manière générale, le pBR322 a souvent été utilisé comme vecteur pour E. coli et, dans ce cas, les meilleurs sites de clonage sont les sites Pst I et EcoRI. 



   On peut réaliser la transformation de la cellule hôte par   l'ADN   recombinant de la manière usuelle de la façon suivante :
Lorsque l'hôte est du type procaryotique, tel que E. coli, on prépare des cellules compétentes qui sont susceptibles de prélever de   l'ADN   à partir de cellules recueillies après une phase de croissance exponentielle et on les traite ensuite par la méthode au CaCl2 par des processus bien connus. Lorsque du    MgCl   ou du RbCl existe dans le milieu de réaction de transformation, l'efficacité de transformation augmente. On peut également réaliser la transformation après avoir formé un protoplaste de la cellule hôte. 



   Lorsque l'hôte utilisé est un. eucaryote, on peut utiliser une méthode de transfection d'ADN sous la forme de précipités de phosphate de calcium, des processus mécaniques usuels tels qu'une microinjection, une introduction d'un plasmide encapsulé dans des hôtes constitués par des globules rouges ou dans des liposomes, un traitement de cellules par des agents tels que de la lysophosphatidylcholine, ou encore des vecteurs de virus, etc. 



   Les cellules possédant le gène IL-2 peuvent être isolées après la transformation, par l'une des deux mé- 

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 thodes suivantes. 



   (1) Dans la méthode plus-moins, on obtient de l'ARNm IL-2 partiellement purifié par une centrifugation à gradient de densité de sucrose d'ARNm extrait de cellules de mammifère activées par un mitogène comme sédiment de Il à 12 brins et on synthétise ensuite du ssADNc marqué radio-activement par du 32P en utilisant l'ARNm partiellement purifié comme modèle. Après séparation du modèle d'ARNm par traitement alcalin, l'ADNc isolé est hybridé par de l'ARNm de 11 à 12 brins, partiellement purifié provenant de cellules de mammifère non activées par un mitogène. Ensuite, on fractionne les ADNc non hybridé et hybridé au moyen d'une chromatographie sur colonne d'hydroxylapatite. L'ADNc non hybridé et l'ADNc hybridé sont appelés respectivement sonde A et sonde B.

   On fait croître les transformants sur deux filtres de nitrocellulose tout à fait de la même manière, et on fixe   l'ADN   des cellules sur le papier filtre par un traitement alcalin. La sonde A et la sonde B sont respectivement hybridées par   l'ADN   sur deux papiers filtres différents et on réalise ensuite un essai d'autoradiographie pour sélectionner les transformants qui réagissent positivement à la sonde A (plus), mais qui réagissent faiblement ou qui ne réagissent pas du tout à la sonde B (moins) (Taniguchi et Coll., Proc. Jpn. Acad., V 155B 464-469,1979). 



   (2) La seconde méthode consiste à diviser, par exemple, 1000 à 10000 clones transformants en plusieurs dizaines ou plusieurs centaines de groupes de clones. Les groupes de clones divisés sont respectivement cultivés par des moyens usuels pour obtenir des plasmides ADN. 

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  Ensuite, on convertit ces plasmides ADN en ss-ADNc, par exemple par dénaturation thermique, et les ss-ADNc obtenus sont fixés sur des papiers filtres de nitrocellulose pour réaliser l'hybridation d'ARNm complémentaire aux ADN fixés et préparé à partir de cellules de mammifère incorporant de l'ARNm IL-2 activé. Ou bien, les ARNm contenant de l'ARNm IL-2 sont hybridés par des plasmides ADN dénaturés à la chaleur et ensuite de l'ADN-ARNm hybride est fixé sur des papiers filtres de nitrocellulose. 



  Ces papiers filtres sont ensuite lavés avec un tampon à faible concentration en sel, tel que du HEPES 1 mM, ou bien avec du NaCl 10 mM, et l'ARNm adsorbé sur le papier filtre est extrait par un traitement avec une solution contenant 0,5 mM d'EDTA et 0, 1% d'une solution de SDS, par exemple pendant 1 minute à   95 C.   On récupère l'ANRm purifié par élution au moyen d'une chromatographie sur   00-   lonne d'oligo dT-cellulose. Ensuite,   L'ARNm   est traduit pour former une protéine par microinjection dans des oeufs de Xenopus laevis pour s'assurer de l'activité d'IL-2, ou bien l'ARNm est traduit pour former une protéine en utilisant des réticulocytes dépendant de l'ARNm ou un système de traduction acellulaire in vitro de germe de blé, pour analyser l'activité d'IL-2 en utilisant un anticorps anti-IL-2.

   Suivant ces procédés, le groupe dans lequel la présence d'une activité d'IL-2 est décelée, est à nouveau divisé de façon répétée en groupes formés d'un plus petit nombre de clones transformants jusqu'à ce qu'un seul clone possédant de   l'ADN   IL-2 soit obtenu. 



   Pour obtenir de l'ADNc codant pour du polypeptide d'IL-2 à partir du transformant producteur d'IL-2, on sépare   l'ADN   recombinant dans le transformant et on le clive au moyen d'une endonucléase de restriction. On sé- 

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 pare la fraction d'ADNc d'insertion des fragments d'ADN formés par clivage. 



   La séquence complète des nucléotides de l'insertion d'ADN de PstI codant pour des polypeptides d'IL-2 à partir de   l'ADN   recombinant de pIL2-50A a été déterminée par le procédé de Maxam et Gilbert   [Meth.   



  Enzym. 65,499-560   (1980)]   et par la méthode de terminaison de chaîne par didésoxynucléotide [Smith A. J. M. 



  Meth. Enzym. 65,   560-580   (1980)]. 



   La carte des clivages faits par des endonuléases de restriction de l'insertion d'ADNc et la séquence de base de l'insertion sont respectivement représentés par la figure 1 et la figure 2 (a), l'ADNc comportant des sites clivés par des endonucléases de restriction dans l'ordre de BstNI, XbaI etBstNI. 



   La séquence d'ADN de l'insertion contient un seul cadre de lecture ouvert de grande dimension. On trouve la première séquence d'ATG, qui sert ordinairement de séquence d'initiation dans les eucaryotes [Kozak M. 



  Cell, 15,1109-1123 (1978)], aux nucléotides 48-50 à partir de l'extrémité 5'. Cet ATG est suivi de 152 codons avant de rencontrer le triplet de terminaison TGA aux nucléotides 507 à 509. On trouve une succession de 
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 résidus A correspondant à l'extrémité 3'-poly (A) de l'ARNm à la fin de l'ADNccelle-ci étant précédée par l'hexanucléotide AATAAA (position 771-776), que l'on trouve ordinairement dans la plupart des ARNm eucaryotiques [Proudfoot N. J. et Brownlee C.   G.,   Nature 263, 211-214 (1976)]. 



   On pouvait déduire la séquence d'aminoacides, pour laquelle l'ADNc code, comme indiqué sur la figure 

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 2 (b) (séquence d'aminoacides I), le polypeptide de la séquence d'aminoacides I étant formé de 153 aminoacides et son poids moléculaire étant de 17631,7 daltons. Considérée comme une caractéristique commune dans la plupart des protéines de sécrétion connues jusqu'à présent [Blobel G. et Coll., Sym. Soc. exp. Med., 33,9-36 (1979)], la région N-terminale du polypeptide d'IL-2 déduit est également tout à fait hydrophobe et cette région sert probablement de peptide de détection qui est clivé au cours du processus de sécrétion de l'IL-2 mature.

   Ce clivage se produit soit entre Ser et Ala respectivement aux positions 20 et 21 soit entre Ala et Pro respectivement aux positions 21 et 22, en formant le polypeptide comportant les séquences d'aminoacides II et III, puisqu'on a souvent trouvé des sites de clivage similaires dans d'autres protéines de sécrétion [Blobel G. et Coll., Symp. Soc., exp. Med. 33,9-36 (1979)]. Le polypeptide d'IL-2 mature contiendrait alors 133 ou 132 aminoacides, le poids moléculaire calculé étant de 15420,5 daltons ou de 15349,4 daltons. Cette valeur est ensuite comparée à la valeur rapportée pour la protéine d'IL-2 humaine provenant de cellules de Jurkat (15000 daltons) [Gillis S. et Coll., Immunological Rev., 63,67-209 (1982)].

   De plus, il a été confirmé que le fragment d'ADN partant du codon CCT en position 111 à 113 dans la séquence de base, qui, par conséquent, code pour un polypeptide partant de Pro en position 22 [séquence d'aminoacides III sur la figure 2 (b)] exprimait un polypeptide possédant l'activité d'IL-2, comme représenté dans l'exemple 5. Il s'est également confirmé que le fragment d'ADN partant de la séquence GCA en position 107 à 110 dans la séquence de base, qui, 

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 par conséquent, code pour un polypeptide partant de Ala en position 21 [séquence d'aminoacides II sur la figure 2 (b)] exprime un polypeptide possédant l'activité d'IL-2, comme indiqué dans l'Exemple 8. 



   On sait que les gènes d'eucaryotes montrent souvent un polymorphysme, par exemple, dans les gènes d'interféron humains [Taniguchi et Coll., Gene 10,11-15 (1980), Ohno Taniguchi, Proc. Natl. Acad. Sci USA, 77, 5305-5309 (1986), et Gray et Coll., Nature, 295,501-508   (1981)].   Dans certains cas, le   polymorphysme   est accompagné d'un remplacement de certains aminoacides des produits protéiques et, dans d'autres cas, la structure du produit protéique reste inchangée. Dans le cas d'ADNc d'IL-2 humain, on peut déceler un autre clone d'ADNc (pIL2-503) dans lequel le résidu A en position 503 de l'ADNc pIL2-50A (figure 2) est remplacé par un résidu G. On peut également s'attendre à ce que d'autres clones d'ADNc aient me certaine substitution de bases comparée à l'ADNc pIL2-50A. 



   Comme on peut le voir d'après ce qui précède, les gènes de la présente invention englobent les ADN ayant la séquence de bams représentée par la figure 2   (a),   les ADN partant de la séquence ATG en position 48 à 50 et dont les bases séquentielles suivent la séquence ATG au moins jusqu'à la séquence ATC en position 504-506, les ADN partant de la séquence GCA en position 108-110 et dont les bases séquentielles suivent la séquence GCA au moins jusqu'au codon ATC et les ADN partant de la séquence CCT en position 111-113 et dont les bases séquentielles suivent la séquence CCT au moins jusqu'à la séquence ACT.

   Les gènes de la présente invention englobent égale- 

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 ment les ADN se terminant à la séquence ACT en position 504 à 506 et partant de A en position 1, de la séquence ATG en position 48 à 50, de la séquence GCA en position 108 à 110 ou de la séquence CCT en position 111 à 113. 



  Les gènes de la présente invention englobent en outre les ADN se terminant à la séquence TGA en position 507 à 509 et partant de A en position 1, de la séquence ATG en position 48 à 50, de la séquence GCA en position 108 à 110 ou de la séquence CCT en position 111 à 113. Les gènes de la présente invention englobent de plus les ADN se terminant en C en position 801 et partant de A en position 1, de la séquence ATG en position 48 à 50, de la séquence GCA en position 108 à 110 ou de la séquence CCT en position 111 à 113. Les gènes de la présente invention englobent de plus les ADN se terminant par poly (A) et partant du codon ATG en position 48 à 50, de la séquence GCA en position 108-110 ou de la séquence CCT en position 111 à 113.

   Les gènes de la présente invention englobent également ceux dont les séquences de bases correspondent aux séquences d'aminoacides I, II et III. De plus, les polypeptides dont un ou plusieurs aminoacides de la séquence d'aminoacides I manquent, ou les polypeptides dont un ou plusieurs aminoacides de la séquence d'aminoacides I sont remplacés par un ou plusieurs aminoacides, peuvent avoir une activité d'IL-2. 



  Par conséquent, les gènes codés pour les polypeptides de ce type sont des gènes intéressants dans le cadre de la présente invention. De façon similaire, les gènes comportant une liaison additionnelle d'une ou plusieurs séquences de bases, susceptible d'exprimer un ou plusieurs aminoacides aux séquences d'aminoacides I, II ou III, sont appropriés dans le cadre de la présente invention, pour 

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 autant que les aminoacides liés additionnellement n'entravent pas l'action des polypeptides dans l'expression de l'activité d'IL-2. On peut utiliser dans le cadre de 
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 la présente invention une région d'aminoacides lias de façon additionnelle, modifié,, qui entrave la fonction des polypeptides en tant qu'IL-2, pour autant que la région liée de façon additionnelle puisse être aisément éliminée. 



  Cette situation est tout à fait la même pour la liaison additionnelle d'ADN à l'extrémité 3'de gènes correspondant aux séquences d'aminoacides I, II et III, codant des aminoacides additionnels au C terminal des séquences I, II et III ayant respectivement les séquences d'aminoacides I, II et III. Par conséquent, on peut considérer que l'utilisation de gènes codés pour de tels polypeptides entre dans le cadre de la présente invention. 



   Les ADN recombinants qui dirigent la production d'IL-2 dans les cellules vivantes peuvent être construits par différents procédés. Par exemple, la séquence codante d'ADNc d'IL-2 peut être introduite dans un véhicule d'expression en aval de la séquence de promoteurs. 



  Ou bien, un fragment d'ADNc portant une séquence de promoteurs peut être introduite en amont de la séquence codante d'IL-2, après ou avant l'introduction d'ADNc dans le véhicule d'expression. 



   Les procédés pour construire des cellules procaryotiques ou eucaryotiques qui expriment l'ADNc d'IL-2 et produisent des polypeptides d'IL-2 sont expliqués d'une façon plus détaillée ci-après : (1) Expression de l'ADNc IL-2 dans E. coli
Afin d'exprimer l'ADNc d'IL-2 dans E. coli, on soude l'ADNc à divers promoteurs bactériens et   l'on   ob- 

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 tient des plasmides hybrides contenant l'ADNc en aval des promoteurs. Les plasmides sont transfectés dans, par exemple, une souche d'E. coli   HBlOl   et les bactéries synthétisant un produit protéique avec une activité d'IL-2 humaine sont clonées. Essentiellement n'importe quel type de promoteur bactérien doit diriger l'expression d'ADNc d'IL-2 lorsqu'ils sont fixés séquentiellement à l'ADNc.

   Des exemples de cette expression d'ADNc sont décrits dans le cas présent. 



   L'ADNc   cloné   pour l'IL-2 encode un polypeptide formé de 153 aminoacides, comme illustré par la figure 2. La région à N-terminal correspondant à environ 20 aminoacides de ce polypeptide est tout à fait hydrophobe et ceci est caractéristique de la plupart des protéines de   sécrétion.   Cette séquence hydrophobe, appelée également séquence de détection, est clivée au cours du procédé de sécrétion. Par conséquent, le polypeptide d'IL- 2 nature doit contenir moins de 153 aminoacides. Il est par conséquent souhaitable d'exprimer la portion d'ADNc encodant le polypeptide d'IL-2 mature mais non la portion correspondant à la séquence de détection d'IL-2. 



   (i) Construction d'un plasmide véhicule d'expression, pTrS-3, qui comprend un promoteur de Trp d'E. coli, son site de liaison aux ribosomes (séquence SD) pour le peptide de tête ayant été relaté antérieurement [G. 



  Miozzari et Yanofsky, C. J. Bacteriol. 133,1457-1466   (1978)]   ainsi qu'un codon ATG situé 13 bp en aval de la séquence SD [Nishi et coll., Seikagaku, 54, nO 8,676 (1982)]. Le plasmide véhicule contient également un seul site SphI juste en aval de la séquence d'initiation d'ATG (figure 4). 

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   Pour exprimer l'ADNc d'IL-2, le plasmide est d'abord digéré par SphI et traité soit par de   l'ADN-   polymérase I d'E. coli (Fragment de Klenow) soit par de l'ADN-polymérase I de bactériophage T4 pour séparer les extrémités 3'qui dépassent [figure 5 (a)]. Le plasmide pIL2-50A est deux fois digéré par PstI et HgiAI, et on isole un plus grand fragment d'ADNc. On traite ensuite   l'ADN   soit par de l'ADN-polymérase I d'E. coli (fragment de Klenow) soit par de l'ADN-polymérase de bactériophage T4 de telle sorte que les extrémités 3'qui dépassent soient rendues affleurentes. L'ADNc traité cidessus encode un polypeptide d'IL-2 de 132 aminoacides, comme indiqué sur la figure 5 (a).

   Cet ADNc est ensuite ligué à   l'ADN   du plasmide pTrS-3 prétraité tel que ci-dessus, de telle sorte que le codon d'initiation d'ATG soit fixé à la séquence CCT (Pro) de l'ADNc   IL-2.   



  C'est ainsi que l'on obtient un plasmide pTIL2-22. La jonction entre la séquence du promoteur de trp et la séquence d'ADNc d'IL-2 du pTIL2-22 est également illustrée par la figure 5 (a). 



   Le plasmide pTIL2-22 doit diriger la synthèse dans E. coli d'un polypeptide d'IL-2 formé de 132 aminoacides en partant de la proline. 



   (ii) Puisqu'il est également possible que   l'IL-2   re contienne de l'analine (position 21) comme aminoacide à N-terminal à la place de proline, on discutera du plasmide suivant qui dirige la synthèse de polypeptide d'IL- 2, formé de 133 aminoacides. 



   Le plasmide pTrS-3 contient un seul site ClaI entre la séquence SD et la séquence ATG (figure 4). Ce plasmide est digéré par Cla I et Sal Io Le plasmide 

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 pIL2-50A est partiellement digéré par PstI, traité par de l'ADN-polymérase I d'E. coli et on isole   l'ADN   linéaire le plus grand. L'ADN est ensuite ligué au moyen d'un liant d'ADN de synthèse contenant un site de clivage XhoI de restriction et on isole un clone contenant le plasmide pIL2-50A (Xho) qui est d'abord digéré par HgiAI, traité soit par un fragment de Klenow d'E. coli soit par de l'ADN-polymérase de T4, et digéré par XhoI et on isole le fragment d'ADNc. Le fragment d'ADNc est ensuite ligué par de   l'ADN   de pTrS-3 prétraité par ClaI et SalI et par un ADN de synthèse, comme indiqué sur la figure 5 (b).

   C'est ainsi que l'on peut obtenir un plasmide de pTIL2-21 qui dirigera la synthèse dans E. coli d'un polypeptide d'IL-2 formé de 133 aminoacides partant de l'alanine, comme illustré sur la figure 5 (b). On peut également réaliser une construction similaire sans utilisation du liant XhoI. 



   (iii) On peut obtenir des polypeptides d'IL-2 de différentes dimensions avec différents aminoacides à N-terminal en utilisant le plasmide de véhicule d'expression pTrS-3 par le procédé suivant. L'ADNc d'IL-2   cloné   dans le pIL2-50A contient un seul site DdeI en la position des nucléotides 81-85. Le plasmide pIL2-50A (Xho) est digéré par DdeI et on isole le fragment d'ADN conte- 
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 nant la plus grande portion d'ADNc. Le fragment contiendra également environ 3000 paires de bas$d'ADN prove- nant de pBR322 [figure 5 (c)]. Le fragment d'ADN est traité par de l'exonucléase Bal 31 et est ensuite digéré par XhoI.

   L'ADN traité ci-dessus est ensuite ligué par du pTrS-3, qui est digéré par SphI, traité soit avec le fragment de Klenow soit avec de l'ADN-polymérase de T4 

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 et est ensuite digéré par SalI, comme illustré sur la figure 5 (c). L'ADN ligué est transfecté dans E. coli HB101 et les clones bactériens exprimant l'IL-2 humaine sont   examinés.   Ces clones doivent exprimer de l'IL-2 humaine de différentes dimensions puisque   l'ADN   correspondant à la région de N-terminal de l'IL-2 humaine est 
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 détruit de façon C'est ainsi que l'on pourrait obtenir des pTIL2-14 et pTIL2-15 portant de l'ADNc d'IL- 2. 



   (iv) L'ADNc d'IL-2 peut également être exprimé par l'utilisation de pKT218 (obtenu par K. Talmage) [Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 77, pages 3369-3373 (1980)]. Le plasmide pKT218 est digéré par PstI et ligué au moyen d'une insertion d'ADNc IL-2 obtenue par digestion d'ADN de pIL2-50A par HgiAI et PstI (figure 6). 



  Le plasmide pKIL2-21 résultant a la séquence au commencement de l'initiation de la synthèse de protéine telle que représentée par la figure 6. C'est ainsi que le plasmide pKIL2-21 doit diriger la synthèse dans E. coli d'un polypeptide condensé formé de 133 aminoacides d'IL- 2 et d'un aminoacide   de P-lactamase   (la première méthionine est séparée par clivage dans E. coli). 



   (v) On a construit antérieurement un plasmide d'expression pTuBlP-5 dans lequel la séquence de promoteur pour tuf B est introduite dans pBR322 [Taniguchi et Coll., Seikagaku, 53,966 (1981)]. Le plasmide contient un seul site ClaI et celui-ci est localisé 2 bp en aval de la séquence de SD, tel que représenté par la figure 7. 



   Puisque le pTrS-3 contient également un site ClaI entre la séquence SD et la séquence d'initiation 

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 d'ATG, et puisque ce site Clal n'est pas détruit au cours de la construction du plasmide d'expression en utilisant pTrS-3 et l'ADNc d'IL-2, comme décrit ci-dessus, il est très simple de remplacer le promoteur de trp bactérien par celui de tufB, de telle sorte que l'ADNc d'IL-2 humain soit exprimé sous le contrôle du promoteur de tufB. Par exemple, le pTIL2-22 est digéré par ClaI et Pvull et on isole le fragment d'ADN contenant l'ADNc d'IL-2. Ce fragment est ensuite ligué par de   l'ADN   de   pTuBlP-5,   prédigéré par ClaI et Pvull et on construit un plasmide   pTuIL2-22,   tel qu'illustré par la figure 7.

   L'activité d'IL-2 pouvait être décelée dans l'extrait de E. coli HB101 abritant le plasmide pTuIL2-22. 



   (vi) On peut également réaliser une construction similaire en utilisant, par exemple, pTIL2-21 et essentiellement la totalité des plasmides d'expression qui sont construits par l'utilisation de pTrS-3. Il est également possible d'optimaliser la distance entre les séquences SD et ATG par digestion, par exemple, de pTuIL2-22 par ClaI, séparation (ou addition) de quelques paires de bases d'ADN par Bal 31 ou SI ou par de l'ADNpolymérase   1   (E. Coli) et ensuite par religation du plasmide. 



   (2) Expression de l'ADNc d'IL-2 dans des levures. 



   L'ADNc d'IL-2 peut également être exprimé dans des levures en insérant l'ADNc dans des vecteurs d'expression appropriés et en introduisant le produit dans les cellules hôtes. Divers vecteurs de transfert pour l'expression de gènes étrangers dans des levures ont été rapportés. [Heitzman, R. et coll., Nature 293, 717-722 (1981), Valenzuela P. et coll., Nature 298, 347-350 (1982), Miyanohara et coll., Proc. Natl. Acad. 

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 Sci. USA 80,1-5 (1983)]. Les vecteurs sont susceptibles d'une réplication à la fois dans E. Coli et dans des levures hôtes et ils contiennent des séquences de promoteurs de gènes de levure. On peut utiliser essentiellement la totalité de ces vecteurs d'expression pour l'expression de l'ADNc IL-2.

   Il est possible de réaliser des niveaux de production d'IL-2 plus élevés en utilisant une levure comparativement à l'utilisation de bactéries ou de cellules d'animal. On décrit à présent un exemple d'expression d'ADNc IL-2 humain dans une levure. 



   Les vecteurs de transfert pAT77 et pAM82 de levure et E. coli ont été décrits par Miyanohara et coll. [Proc. Natl. Acad. Sci. USA 80,1-5 (1983)]. Le vecteur pAM82 est un dérivé de pAT77 et tous deux portent des marqueurs d'ars 1   [Stinchcomb   D. T. et coll., Nature 282,39-43, (1979), de 2   pm   ori (Broach J. R. et coll. 



  Gene 8, 121-133 (1979) et de leu 2 (Ratzkin B. et coll. 



  Proc. Natl. Acad. Sci. USA 74,474-491   (1979)]   et le promoteur pour le gène d'acide phosphatase (APase) de levure. Ils portent également un segment d'ADN de 3,7 kb de pBR322 qui contient un marqueur de résistance à l'ampicilline (Apr) et l'origine de la réplication (Figure 8). Le promoteur d'APase est inductible en passant d'une concentration élevée de phosphate à une faible concentration dans le milieu de culture. Afin d'exprimer l'ADNc IL-2 humain, le pIL2-50A est digéré par PstI après traitement soit par le fragment de Klenow d'E. Coli soit par de l'ADN-polymérase de T4, l'ADNc est ligué au moyen de pAM82 préalablement digéré par XhoI et incubé par le fragment de Klenow d'E. Coli pour remplir les extrémités.

   On choisit des plasmides hybrides dans lesquels la séquence codante d'ADNc est en aval de la séquence de promoteur d'APase de levure en les clonant dans E. Coli. On introduit le plasmide obtenu, pYIL-2a, 

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 dans la levure et, après introduction du promoteur d'APase, on mesure   l'activité d'IL-2   dans l'extrait de levure. Le plasmide pYIL-2a contient une série de résidus GC entre le promoteur de levure et l'ADNc IL-2. Il est possible qu'une telle séquence inhibe l'expression de l'ADNc d'IL-2. Afin de pallier à ce problème, on réalise la construction suivante d'un plasmide ; le plasmide   pIL2-50A   est digéré par PstI et on isole l'insertion d'ADNc.

   On traite ensuite cet ADNc par de   l'ADN-polymé-   rase de T4 en présence de dATP, dGTP et DTTP de telle sorte que les successions de résidus C aux deux extrémités de l'ADNc soient morcellées, et on le traite ensuite par de la nucléase SI, de manière à séparer les successions de résidus G. Cet ADN est ligué par un liant d'ADN de XhoI et le plasmide pBR322 dont le site EcoRI est clivé et est rendu affleurant par EcoRI et le fragment de Klenow, le plasmide résultant, pIL2-Xho, étant digéré par XhoI et l'insertion d'ADNc isolée. On introduit alors l'ADNc dans le site XhoI unique de pAM82 et on clone dans E. Coli un plasmide contenant la séquence codante d'IL-2 correctement orientée par rapport au promoteur d'APase de levure.

   On introduit le plasmide pYIL-2b dans la levure et, après introduction du promoteur d'APase, on mesure l'activité d'IL-2 dans l'extrait de levure. 



   (3) Expression de l'ADNc dans des cellules de mammifère. 



  Un plasmide qui dirigerait la synthèse d'IL-2 humaine dans des cellules de mammifère peut être construit de la façon suivante. On construit un plasmide pCE-1 à partir de pKCR [O'Hare K. et coll., Proc. Natl. Acad. Sci. 



  USA., 78,1527-1531,   (1981)]   et de pBR328 [Soberon X. et 
 EMI33.1 
 coll., Gene, 9, 287-305 (1980)] par une série de processus de modification tels qu'illustrés par la figure 2, 

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 et on relie une séquence d'initiation d'ATG du gène de IL-2 en aval du promoteur du gène précoce de SV40. Ce plasmide contient un seul site de PstI juste en aval du promoteur précoce de SV40 et en amont de la partie du gène chromosomial de p-globine de lapin contenant un intron. Le plasmide contient également l'origine de la réplication de SV40 ainsi que le site de polyadénylation pour le gène précoce. C'est ainsi que l'on obtient un plasmide pCEIL-2, dans lequel le gène structural d'IL-2 doit être transcrit du promoteur précoce de SV40 dans des cellules hôtes appropriées (figure 2). 



   Ce plasmide est digéré par Hhal et est ensuite introduit par transfection d'ADN dans la lignée de cellules de singe transformées COS-7, ce qui permet la réplication d'ADN contenant les séquences d'origine de SV40. Il apparaît comme étant important de faire digérer le plasmide par Hhal avant la transfection pour l'expression effective d'ADNc puisque les séquences qui pouvaient entraver la réplication de   l'ADN   transfecté dans les cellules COS peuvent être séparées de la partie essentielle du plasmide pour l'expression d'ADNc par ce processus. Après un à trois jours de culture sous des conditions de culture ordinaires après transfection de ce vecteur à des cellules cultivées de singe COS-7 [Gluzman Y. Cell, vol. 23,175-182   (1981)], l'IL-2   est ordinairement sécrétée et produite dans le milieu de cellules cultivées.

   Afin d'insérer de   l'ADN   amplifié dans d'autres cellules eucaryotiques, un vecteur approprié aux organismes hôtes est relié de façon similaire à une insertion d'ADNc clivée et isolée de cellules procaryotiques et la cellule eucaryotique peut être transfectée avec le vecteur ainsi synthétisé et cultivée. 



   On cultive des cellules incorporant de   l'ADN   recombinant pour amplifier   l'ADN   recombinant ou 

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 pour produire un polypeptide d'IL-2. La culture est réalisée par des moyens usuels. Par exemple, on peut cultiver une levure transformée dans un milieu contenant une source de carbone, une source d'azote, des sels inorganiques et, suivant les nécessités, des agents nutritifs organiques, tels que des vitamines et des aminoacides, à une température de l'ordre de 200 à   370C   et à un pH de l'ordre de 4 à 7 sous des conditions aérobies. On peut également cultiver des organismes procaryotiques transformés, tels que E. Coli ou B. subtilis sous des conditions ordinaires. 



   On récupère l'IL-2 produite intracellulairement on extracellulairement par n'importe quelle méthode connue, telle que par précipitation au sulfate d'ammonium, dialyse pour séparer les sels (à la pression ordinaire ou sous vide), filtration sur gel, chromatographie, focalisation isoélectrique sur lit plat préparatoire, électrophorèse sur gel, chromatographie liquide 
 EMI35.1 
 à haut rendement (appelée ci-après"CLHR") chromatographie par échange ionique, à filtration sur gel et à pha- se inversée, et chromatographie d'affinité sur support lié à un colorant, sur Sépharose 4B activé couplé avec un anticorps monoclonal vis-à-vis de   l'IL-2   ou sur Sépharose 4B lié à de la lectine, etc. Des méthodes de récupération et de purification d'IL-2 sont décrites par Watson et coll., J. Exp. Med., 150,848-861 (1979), Gillis et coll., J.

   Immunol., 124,1954-1962, (1980), Mochizuki et coll., J. Immunol Methods 39,185-201, (1980) et par Welte, K. et coll., J. Exp. Med., 156, 454-464 (1982). 



   Le polypeptide ainsi obtenu montre le même comportement biochimique et biologique que celui de l'IL-2 produite par des cellules de mammifère par stimulation au moyen d'un mitogène, et est doté de l'activité 

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 d'IL-2. Le poids moléculaire se situe aux alentours de 15.000 daltons et l'activité d'IL-2 est complètement neutralisée ou précipitée par des anticorps anti-IL-2 monoclonaux en présence ou en l'absence d'immunoadsorbants, tels que l'Igsorb (Enzyme Center). En immunoélectrophorèse, le polypeptide d'IL-2 ne montre qu'un seul précipité vis-à-vis de l'anticorps anti-IL-2 correspondant. L'activité d'IL-2 reste stable après réduction par du 2-mercaptoéthanol, et est résistante au traitement par la DNAse et la RNAse ainsi qu'au traitement à la chaleur à   560C   pendant 30 minutes.

   L'activité est stable à un pH se situant entre 2 et 9. L'IL-2 produite pourrait promouvoir la croissance de cellules T fonctionnelles monoclonales (lymphocytes T cytotoxiques), favoriser la mitogénèse des thymocytes, donner lieu à la production de lymphocytes T cytotoxiques spécifiques antitumoraux à partir d'un état humoral en l'absence d'antigène, et pourrait être utilisée pour augmenter l'activité des cellules tueuses naturelles 
 EMI36.1 
 contre les cellules YAC-1 et RL 1. 



   La présente invention sera à présent décrite plus en détail au moyen de certains exemples spécifiques qui sont donnés uniquement à des fins d'illustration et non dans un but limitatif, sauf indication contraire. 



   Exemple 1. 



   (1) On met en suspension une lignée de cellules de leucémies T humaines, à savoir des cellules Jurkat (librement disponibles au Japon, en République Fédérale d'Allemagne et aux Etats-Unis) dans du milieu RPMI 1640 contenant 10% en volume/volume de FCS et on les irradie par des rayons X jusqu'à 10.000 roentgens à la température ambiante pendant 50 secondes en utilisant un appareil d'irradiation aux rayons X Exs 150/300-4 

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 (Toshiba, Japon), et on cultive ensuite les cellules irradiées pendant 5 jours à   37 C   dans un incubateur con- 
 EMI37.1 
 tenant 5% de C02 à une densité cellulaire initiale de 1 5 x 105 cellules ml dans le milieu de culture susmention- né.

   Les cellules mutées (0,2 cellule/puits) sont placées dans 10 microplaques à fond plat comportant 96 puits, et cultivées à   37 C   dans un incubateur contenant 5% de C02 pendant 21 jours. 



   Les clones obtenus au départ des puits montrant une croissance sont transférés de façon répétée dans du milieu de culture frais pour propager les dimensions de clone, les clones propagés sont cultivés pendant 24 heures à une densité cellulaire initiale de 1 x
106 cellules/ml en présence de 50 g/ml de Con A et on mesure l'activité d'IL-2 suivant les procédés décrits précédemment. Par conséquent, on a sélectionné une lignée de cellules T humaines appelée Jurkat-111 (désignée ci-après par"J-lll") (ATCC CRL8129), clonée à partir de cellules de Jurkat d'origine, dont la productivité d'IL-2 a été accrue de 40 fois par rapport à celle de la souche de base.

   La lignée de cellules clonées   J-111   pourrait croître sous des conditions ordinaires et le taux de croissance est pratiquement similaire à celui des cellules de Jurkat ordinaires. 



   (2) On inocule des cellules (1 X   105/mol)   de   J-111   dans 1.   000ml   de milieu de culture synthétique sans sérum RITC 55-9 [Sato T. et coll., Exp. Cell Res., 138,127-134   (1982)]   dans des bouteilles de culture fixées dans des tambours tournants (Falcon 3027) et on les cultive pendant 4 jours à   37 C,   les cellules qui se propagent étant recueillies par centrifugation. Les cellules recueillies sont à nouveau inoculées dans le milieu    susmentionné auquel on ajouté 25 g/ml de Con A, de manière à obtenir 4 x 106 cellules/ml. On effectue qua-   

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 tre essais de bouteilles de culture sur tambours roulants (Falcon), en plaçant dans chaque essai 1.000 ml du milieu de culture inoculé.

   On poursuit la culture pendant 6 heures avec rotation. 



   (3) Les cellules de Jurkat (1,2 x 10) ainsi stimulées par 25   g/ml   de Con A pendant 6 heures sont mises en suspension dans 8.000 ml de tampon phosphate équilibré par une solution saline (appelé ci-après   "PBS").   Les cellules sont lavées deux fois par centrifugation et sont ensuite remises en suspension dans 800 
 EMI38.1 
 ml de solution de RSB (10 millimoles de Tris-HCl ; pH de 7, 5 ; 10 millimoles de NaCl ; 1, 5 millimole de mgCl) con- tenant un complexe ribonucléosides-vanadyle (10 millimoles), un inhibiteur de nucléase. On ajoute alors un détergent NP-40 de manière à arriver à une concentration finale de 0,05%, on mélange doucement et on sépare les noyaux cellulaires par centrifugation pendant 5 minutes 
 EMI38.2 
 à 3. 000 tours par minute à 4 C.

   On ajoute du SDS (0, 5%) et de l'EDTA (5 millimoles) au surnageant, et on extrait l'ARN cytoplasmique par addition d'un volume égale de phénol. Après trois extractions au phénol, on précipe l'ARN avec un volume double d'éthanol et on recueille les précipités par centrifugation, que l'on solubilise dans 10 millimoles de   Tris-Hcl   de pH 7,5. La quantité d'ARN obtenue est de 196 mg. 



   On réalise un fractionnement d'ARNm en utilisant une chromatographie d'affinité sur oligo (dT)-cellulose (P. L. Biochemicals, Type 7). La solution d'adsorption est une solution à pH 7,5 contenant 20 millimoles de   Tris-HCl,   0,5 mole de NaCl, 1 millimole d'EDTA et 0,5% de SDS et on réalise l'élution successivement avec de l'eau et 10 millimoles de   Tris-HCl   (pH de 7,5) après lavage de la colonne avec le tampon (20 millimoles de Tris-HCl, pH de 7,5 ; 0,5 moles de NaCl ; 1 

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 EMI39.1 
 millimole d'EDTA). L'ARNm résultant élué s'élève à 3, 6 mg.

   Ensuite, on fractionne 2, 4 mg de l'ARNm obtenu par une centrifugation à gradient de densité de sucrose (gradient de densité de sucrose de 5 à 2,5%) dans une solution à pH 7,5 contenant 50 millimoles de Tris-HCl, 1 millimole d'EDTA et 0,2 moles de NaCl, et on centrifuge à 26.000 tours par minute pendant 24 heures à   4 C,   les fractions d'ARNm comportant 11 à 12 brins étant fractionnées comme fractions numéros 12,13 et 14 respectivement à raison de 59 g, 46 g et 60 g ; (4)   L'ARNm   obtenu dans la fraction nr. 13 est microinjecté dans l'oocyte de Xenopus laevis (50 ng   d'ARNm/oeuf)   et on se sert du surnageant de culture pour essayer l'activité d'IL-2.

   Comme indiqué dans le Tableau 1, l'augmentation du nombre de lymphocytes T activés se voit confirmée, ce qui montre clairement que l'ARNm dans cette fraction contient de l'ARNm d'IL-2 humain. 

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 TABLEAU 1 (a) 
 EMI40.1 
 
<tb> 
<tb> Echantillon <SEP> Dilution <SEP> Fixation <SEP> de <SEP> Quantité <SEP> d'IL-2
<tb> 3H-TdR <SEP> (cmp) <SEP> (Unités/ml)
<tb> Contrôle <SEP> 1-553 <SEP> 0 <SEP> 
<tb> (Milieu <SEP> pour
<tb> essai)
<tb> Contrôle <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 590 <SEP> 0
<tb> (Surnageant <SEP> de
<tb> culture <SEP> d'oeuf
<tb> non <SEP> traitée)

   <SEP> x <SEP> 32 <SEP> 572
<tb> Produit <SEP> de <SEP> traduction <SEP> de <SEP> la <SEP> x <SEP> 8 <SEP> 14.683 <SEP> 32
<tb> fraction <SEP> 13 <SEP> x <SEP> 32 <SEP> 10.165
<tb> 
 
 EMI40.2 
 
 EMI40.3 
 
<tb> 
<tb> Dilution <SEP> Nombre <SEP> de <SEP> Quantité <SEP> d'IL-2
<tb> lymphocytes <SEP> (unités/ml)
<tb> T <SEP> (Nbre/puits)
<tb> Contrôle <SEP> I <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> (Milieu <SEP> pour
<tb> essai) <SEP> x <SEP> 16 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> Contrôle <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> (Surnageant <SEP> de
<tb> culture <SEP> d'oeuf <SEP> x <SEP> 16 <SEP> 0
<tb> non <SEP> traitée)
<tb> Produit <SEP> de <SEP> traduction <SEP> de <SEP> la <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 115 <SEP> 40
<tb> fraction <SEP> 13 <SEP> x <SEP> 16 <SEP> 55
<tb> 
 L'unité est calculée en comparant la quantité de 3H-TdR incorporée à celle d'IL-2 standard (10 unités/ml)

   suivant une analyse statistique. 



   (5) Ensuite, on synthétise de l'ADNc in 

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 EMI41.1 
 vitro à partir de la fraction nr. 13 d'ARNm de 11 à 12 brins contenant de l'ARNm d'IL-2 et on reconstruit de l'ADN recombinant avec le plasmide vecteur PBR 322. Avec l'ADN recombinant, on transforme Escherichia coli, et on sélectionne le clone ayant acquis des clones d'ADNc d'IL-2 de la façon suivante : (5-1) 50 millimoles de tampon Tris-HCl (pH de 7, 5), 30 millimoles de NaCl, 6 millimoles de   MgCI2'5   millimoles de dithiothréitol (appelé   ci-après"DTT"),   0,5 millimole de chacun des composés dATP, dGTP, dCTP et 
 EMI41.2 
 32 dTTP (le dCTP est marqué radioactivement au P, 0, 7 pg d'oligo (dT) 10' 10 pg d'ARNm et 15 unités de transcriptidase réverse AMV (J. W. Beard) sont mélangés et maintenus pendant 90 minutes à 41 C.

   Une fois la réaction terminée, on récupère l'ADN sous la forme de précipités éthanoliques après un traitement au phénol, et on solubilise   l'ADN   dans une solution de pH 7,5 contenant 20 millimoles de Tris-HCl et 1 millimole d'EDTA. On synthétise 2,5 pg de ss-ADNc. Pour séparer l'ARNm présent dans cette solution, on ajoute à la solution du NaOH jusqu'à ce qu'on obtienne une solution de NaOH 0,33 N, on la laisse au repos pendant 15 heures à la température ambiante, on neutralise ensuite la solution avec un volume égale de Tris-HCl 1M de pH 7,5 et on la fait passer dans une colonne de"Séphadex G-50". On récupère 1,8 g d'ADNc. 



   (5-2) On mélange 50 millimoles de tampon phosphate (pH de 7, 5), 10 mM de    MgCI2'10   mM de DTT, 0,75 mM de chacun des composés suivants : dATP, dGTP, 
 EMI41.3 
 g dCTP et dTTP (le dCTP est marqué radioactivement au 3H), 1, 8 g de ss-ADNc et 8 unités de polymérase I (BRL, Etats-Unis) et on laisse réagir pendant 15 heures à   15 C.   Une fois la réaction terminée, on récupère   l'ADN   sous la forme d'un précipité éthanolique, après trai- 

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 tement par du phénol et du chloroforme. On obtient 1, 10 pg de ds-ADNc. On incube un mélange de 50 mM d'a- 
 EMI42.1 
 cétate de sodium (pH de 4, 5), de 0, 2 M de NaCl, de lmM de ZnCI-et de 1, 10 g de ds-ADNc pendant 20 minutes à 35 C, on lui ajoute 0, 25 unité de nucléase S- (Sankyo, Japon), et on incube à nouveau pendant 15 minutes.

   Une fois la réaction terminée, on applique le produit de réaction traité deux fois par du phénol sur du Séphadex G-50 pour donner 0,55 g de ds-ADNc. 



   (5-3) On incube un mélange de 0,14 M de cacodylate de potassium, de 30 mM de Tris-base, de 0,1 
 EMI42.2 
 mM de DTT, de 1 mM de COC12'de 64 mM de P-dCTP fi (activité spécifique de 2, 7 x cpm/n mole), de 0,55 pg de ds-ADNc et de 5 unités de transférase terminale (BRL) pendant 7 minutes à 350C, et on l'applique ensuite sur une colonne de Séphadex G-50 après traitement au phénol, ce qui donne 0,50 g d'ADN sous la forme de précipités éthanoliques. On constate que   l'ADN   récupéré s'est allongé d'environ 50 résidus de dCMP aux deux extrémités 3'.

   On clive 10 g de pBR 322 par l'enzyme de restriction PstI, et on ajoute les extrémités   3'de     l'ADN   clivé à la chaîne de dGMP, par le même procédé que celui utilisé dans l'addition de dCMP au ds-ADNc susmentionné, à l'exception que l'on utilise du dGTP à la place de dCTP. 



   (5-4) Un mélange de 50 mM de Tris-HCl (pH de 7,5), de 0,1 M de NaCl, de 5 mM d'EDTA, de 0,05 pg de pBR 322 allongé par des résidus de dGMP et de 0,01 pg d'ADNc allongé par du dCMP est tout d'abord incubé pen- 
 EMI42.3 
 dant 2 minutes à 65 C, ensuite pendant 120 minutes à 46 C, pendant 60 minutes à 37 C et finalement pendant 60 minutes à la température ambiante. On inocule E. coli X 1776 [Curtiss III, R. et coll., dans Molecular Cloning o Recombinant DNA, édité par W. A. Scott & R.

   Werner, Aca- 

 <Desc/Clms Page number 43> 

 demic Press   (1977)]   dans 50 ml de bouillon L contenant 100 pg/ml d'acide diaminopimélique, 50 pg/ml de thymidine, 1% de tryptophane, 0,5% d'extrait de levure, 0,5% 
 EMI43.1 
 de NaCl et 0, 1% de glucose et on effectue une culture à secousses à 37 C jusqu'à ce que l'absorption du liquide de culture à 562 nm se situe aux alentours de 0,3 de densité optique. Après avoir terminé la culture, on laisse le liquide de culture à   0 C   pendant 30 minutes, et on recueille ensuite les cellules bactériennes par centrifugation suivie d'un double lavage avec 25 ml d'une solution contenant 5 mM de Tris-Hcl (pH de 7,6), 0, 1 M de NaCl, 5 mM de MgCl2 et 10 mM de RbCl.

   Les cellules ainsi obtenues sont mises en suspension dans 20 ml d'une solution contenant 5 mM de Tris-HCl (pH de 7,6), 0,25 M de KC1, 5 mM de   MgCI2'0,   1 M de   CaCl   et 10 mM de RbCl et laissées à   0 C   pendant 25 minutes, on recueille ensuite les cellules pour les remettre en suspension dans 1 ml de la même solution, on ajoute   l'ADN   recombinant décrit ci-dessus dans 0,2 ml de la suspension cel- 
 EMI43.2 
 lulaire et on laisse la suspension à 0 C pendant 60 mi- nutes.

   Ensuite, on ajoute 0,7 ml de bouillon L à la culture tout en secouant pendant 30 minutes à   37 C.   Le milieu de culture ainsi obtenu (0,1 ml) est appliqué totalement sur la surface d'un milieu à 1,5% d'agarose, formé de bouillon L contenant 100 pg/ml d'acide diaminopimélique, 50 pg/ml de thymidine et 15 pg/ml de tétracycline, et est incubé à   37 C   pendant 2 jours. 



   (5-5) Les quatre cent trente deux colonnies qui apparaissent sont divisées en 18 groupes, chaque groupe contenant 24 clones bactériens différents, inoculées dans 200 ml de bouillon L contenant 100 pg/ml d'acide diaminopimélique, 50 pg/ml de thymidine et 10 pg/ml de tétracycline et cultivées sous secousses à   37 C   pendant 5 à 7 heures. Ensuite, on ajoute à nouveau 

 <Desc/Clms Page number 44> 

 à la culture pendant la nuit 200 ml de bouillon L frais contenant du chloramphénicol à une concentration finale de 170 pg/ml. On purifie   l'ADN   de plasmide ainsi amplifié par des moyens usuels. Les clones comportant l'ADNc IL-2 sont dépistés par un essai d'hybridation-traduction d'ARNm (appelé ci-après essai"H-T").

   On utilise dans le cas présent l'essai H-T de la façon suivante : de   l'ADN   purifié (25 g) est clivé par une enzyme de restriction Hind III, traité trois fois par du phénol, traité respectivement par un mélange de phénol et de chloroforme et du chloroforme, précipité par de l'éthanol, lavé avec de l'éthanol à 80% et dissous dans 40   ; jl   de formamide à 80%. On chauffe le mélange de réaction pour la dénatu- 
 EMI44.1 
 ration à 90 C pendant 5 minutes, et on le dilue ensuite à 1, 3 ml avec 10 X SSC (1, 5 M de NaCl, 0, 15 M de citrate de sodium).

   L'ADN est ensuite fixé sur des filtres de nitrocellulose, lesquels filtres sont séchés à   80 C   pendant 3 heures et incubés pendant 18 heures à   370C   dans une solution contenant 50% de formamide, 20 mM de Pipes 
 EMI44.2 
 de pH 6, 5, 0, 75 M de NaCl, 5 mM d'EDTA, 0, 2% de SDS et 250 pg de poly (A) ARNm provenant de cellules J-111 induites de manière à hybrider l'ADN fixé sur les filtres par de l'ARNm d'IL-2. Ensuite, les filtres sont lavés à 650C trois fois avec une solution contenant 10 mM de Pipes de pH 6, 5 et 0, 15 M de NaCl, une solution contenant 1 mM de Pipes et 10 mM de NaCl et traités par une solution contenant 0, 5 mM d'EDTA et 0, 1% de SDS à 950C pen- dant 1 minute de manière à récuper l'ARNm hybridé des filtres.

   On purifie l'ARNm ainsi extrait sur une colonne d'oligo   dT-cellulose   de la manière habituelle et on l'injecte dans des oocytes de Xenopus de manière à déterminer l'activité d'IL-2 des protéines traduites. Un seul des 18 groupes, chaque groupe comportant 24 clones, donne une activité d'IL-2 positive de 48 unités/ml dans 

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 EMI45.1 
 3 l'essai d'incorporation de H-TdR décrit ci-dessus, tous les autres groupes étant clairement négatifs. Ensuite, on inocule 24 colonies isolées appartenant au groupe positif dans 200ml de bouillon L répondant à la même composition que celle décrite ci-dessus, on les cultive aérobiquement pendant 5 à 7 heures à   370C   et on leur ajoute à nouveau, de façon similaire, du bouillon L frais contenant du chloramphénicol.

   Après amplification de   l'ADN   de plasmide au moyen d'une culture pendant la nuit,   l'ADN   de plasmide est purifié d'une façon similaire suivant les processus standards. Après clivage d'environ 5 pg de chaque ADN de plasmide par Hind III, chaque ADN de plasmide est lié d'une façon similaire à des filtres de nitrocellulose. Les filtres sont hybridés par de l'ARNm d'IL-2 et on récupère l'ARNm hybridé pour l'injecter dans des oocytes de Xenopus de manière à déterminer l'activité d'IL-2 des protéines traduites. 



  Comme indiqué dans le Tableau 2, seul   l'ADN   de plasmide purifié au départ d'une seule colonie, appelée p3-16, donne une activité d'IL-2 positive. Par conséquent, on identifie ce clone comme étant le clone possédant l'ADNc d'IL-2 [E. coli X 1776/p3-16 AJ 11995 (FERM-BP-225)]. 
 EMI45.2 
 



  C'est ainsi qu'il se confirme que l'ADN de plasmide, p3-16, partage exactement l'ADN (gène IL-2) susceptible de former l'hybride spécifique avec l'ARNm d'IL-2. 

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 TABLEAU 2 (a) 
 EMI46.1 
 
<tb> 
<tb> *
<tb> Echantillon <SEP> Dilution <SEP> Fixation <SEP> de <SEP> Quantité <SEP> d'IL-2 <SEP> 
<tb> 3H-TdR <SEP> (cpm) <SEP> (Unités/ml)
<tb> Contrôle <SEP> l <SEP> - <SEP> 2.

   <SEP> 010 <SEP> 0
<tb> (Milieu <SEP> pour
<tb> essai)
<tb> Contrôle <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 2.120 <SEP> 0
<tb> (Surnageant <SEP> de
<tb> liquide <SEP> de <SEP> cul-x <SEP> 32 <SEP> 2.482 <SEP> 0
<tb> ture <SEP> d'oeuf
<tb> non <SEP> traité)
<tb> Produit <SEP> de <SEP> traduction <SEP> d'ARNm <SEP> x <SEP> 8 <SEP> 20.453 <SEP> 58
<tb> x <SEP> 32 <SEP> 20.961
<tb> 
 
 EMI46.2 
 (b) 
 EMI46.3 
 
<tb> 
<tb> Echantillon <SEP> Dilution <SEP> Nombre <SEP> de <SEP> Quantité <SEP> d'IL-2*
<tb> lymphocytes <SEP> T <SEP> (Unités/ml)
<tb> (Cellules/
<tb> puits)
<tb> Contrôle <SEP> l <SEP> - <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP> 
<tb> (Milieu <SEP> pour
<tb> essai)
<tb> Contrôle <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 0
<tb> (Surnageant <SEP> de
<tb> liquide <SEP> de <SEP> cul-x <SEP> 32
<tb> ture <SEP> d'oeuf
<tb> non <SEP> traité)

  
<tb> Produit <SEP> de <SEP> traduction <SEP> d'ARNm <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 88 <SEP> 32
<tb> x <SEP> 32 <SEP> 42
<tb> ARNm <SEP> hybridé <SEP> par <SEP> ADNc <SEP> provenant <SEP> du <SEP> plasmide <SEP> p3-16.
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 47> 

 



  L'insertion d'ADNc du plasmide p3-16 montre des caractéristiques qui doivent être clivées par l'enzyme de restriction XbaI en un seul site et par BstNI en deux sites (en amont et en aval du site de clivage XbaI). Toutefois, le plasmide p3-16 contient une insertion d'ADNc formée d'environ 650 paires de bases, ce qui correspond apparemment à une partie de l'ARNm d'IL-2 de la dimension de 11 à 12 brins. 



   Par conséquent, on prépare une autre cuvée d'ADNc suivant le procédé de Land et coll. [Land et coll., Nucleic Acids Res., vol. 9, p. 2551,   (1981)]   en utilisant de l'ARNm d'IL-2 comme modèle ou matrice. On synthétise de l'ADNc à simple brin (1,6   pg)   en utilisant 4 pg d'ARNm IL-2 allongé par des résidus de dCMP, et on synthétise du ds-ADNc en utilisant de l'oligo (dG) 12-18 comme amorceur pour ADN-polymérase 1 (fragment de Klenow). On obtient un ADNc (0,6   pg)   plus long qu'un mar- 
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 queur d'ADN comportant 680 paires de bases par une centrifugation à gradient de sucrose et on l'introduit dans le site de PstI de pBR322 par la méthode aux extrémités G-C standard.

   Après transformation de E. coli X 1776 par l'ADN recombinant, on détecte environ 2. 000 colonies par la méthode d'hybridation in situ de Grunstein-Hogness avec une insertion d'ADNc de p3-16 traduite (par entaille) comme sonde et on identifie la colonie contenant le plasmide pIL 2-50A contenant environ 850 paires de bases et le clone transformé [E. coli X 1776 pIL 2-50A, AJ 11996 (FERM-BP-226)]. Les cartes montrant les points de clivage faits par les endonucléases de restriction de l'insertion d'ADNc de pIL 2-50A sont représentées sur la figure 1. 



   Pour isoler un gène codant pour un peptide d'IL-2 à partir de pIL 2-50A d'E. coli X 1776 transformé, on fait digérer de   l'ADN   de plasmide par l'enzyme de 

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 PBS, et on ajoute ensuite 0,5 ml de PBS contenant 20% de glycérol en le laissant à la température ambiante pendant 3 minutes. A nouveau, on sépare le milieu par aspiration et on lave les cellules avec 1 ml de PBS et les cultive dans 1 ml de DMEM contenant 5% de FCS. Toutes les 24 heures, on substitue 500 pi de milieu par du milieu frais. Chaque milieu, recueilli à des intervalles de temps appropriés, est maintenu à   4 C   jusqu'au moment de son utilisation. Deux à trois jours après la transfection, on examine le milieu de cellules cultivées pour son activité d'IL-2 humaine.

   Comme indiqué dans le Tableau 3, le surnageant de culture résultant de cellules COS-7 transfectées par PCEIL-2 est doté d'une activité d'IL-2. On ne décèle aucune activité d'IL-2 dans le milieu de culture de cellules transfectées par   pCE-l.   



   TABLEAU 3 
 EMI48.1 
 
<tb> 
<tb> ADN <SEP> transfecté <SEP> par <SEP> Activité <SEP> d'IL-2 <SEP> Croissance <SEP> de
<tb> mesurée <SEP> par <SEP> fi-lymphocites <SEP> T
<tb> xation <SEP> de
<tb> H-TdR <SEP> (p/ml)
<tb> PCEIL-2 <SEP> 12 <SEP> ++++ <SEP> 
<tb> pCE-1 <SEP> 1
<tb> 
 
L'activé d'IL-2 trouvée dans le milieu de culture de cellules après transfection des cellules COS-7 par pCEIL-2 est neutralisée depuis 12 unités/ml jusqu'à moins de 1 unité/ml par des anticorps monoclonaux anti-IL-2-humaine de souris (BALB/c).

   Le fait que les cellules COS-7 transfectées par pCEIL-2 secrètent de l'IL-2 humaine montre clairement que les cellules d'eucaryote transformées par un ADN recombinant comprenant un gène codant pour du polypeptide d'IL-2 et un ADN de vecteur susceptible de réplication dans ces cellules, peuvent s'avérer très intéressantes pour la production 

 <Desc/Clms Page number 49> 

 tant contient un seul site de PstI juste en aval du promoteur précoce de SV40. 



   L'insertion d'ADNc de pIL 2-50 est excisée par clivage au moyen de PstI et liguée au pCE-1 clivé par pCTI pour la construction de pCEIL-2 dans lequel l'expression du gène structural d'IL-2 doit être sous le contrôle du promoteur précoce de SV40. Le plasmide pCE-1 est construit initialement pour le clonage d'ADNc par la méthode des extrémités G-C [Chang A. C. Y. et coll., Nature, 275,617-624,   (1978)]   dans des bactéries et l'expression directe dans des cellules de mammifère. 



   Ce plasmide est digéré par   HhaI   et est ensuite introduit par transfection d'ADN (McCutchan et coll., J. Natl. Cancer Inst. 41,351-357, 1968) dans une lignée de cellules de singe transformées COS-7, ce qui permet la réplication d'ADN contenant les séquences d'origine de SV40, voir Gluzman Y. (Cell 23,175-182, 1981). Il apparaît comme étant important de faire digérer le plasmide par HhaI avant la transfection pour l'expression effective d'ADNc puisque les séquences qui pourraient entraver la réplication de   l'ADN   transfecté dans les cellules COS peuvent être séparées de la partie essentielle du plasmide pour l'expression de l'ADNc par 
 EMI49.1 
 A ce processus.

   Des cellules COS-7 (6 x sont mises en suspension dans 0,5 ml de DMEM contenant 5% de FCS dans une plaque de culture comportant 24 puits (Nunc) et incubées pendant 24 heures à   370C.   Ensuite, on ajoute aux cultures cultivées un mélange de 1 pg du vecteur dé- 
 EMI49.2 
 crit ci-dessus, de 17, 6 pi de Tris-HCl 1mM contenant 0, 1 mM d'EDTA, de 2, 4 pi de CaCl2 2 M et de 120 pi de 2 x HBS contenant 50 mM de Pipes, 280 mM de NaCl et 1, 5 mM de (pH de 7, 10). Les cellules sont à nouveau incubées pendant 4 heures à 370C et on sépare par aspiration le milieu de culture, on le lave avec 1 ml de 

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 restriction PstI après avoir isolé la région d'ADN des cellules par des moyens usuels. C'est ainsi que le fragment le plus petit obtenu parmi les deux fragments d'ADN produits est le gène d'ADN codant pour le peptide d'IL 2.

   La séquence nucléotidique complète de l'insertion de PstI à partir de pIL 2-50A est déterminée par le procédé de Maxam et Gilbert [Maxam A. W. et coll., Enzym. 65, 499-560 (1980)], la structure entière étant représentée par la figure 2. 



   Exemple 2
Le plasmide pKCR [O'Hare et coll. Proc. 



  Natl. Acad. Sci., USA, vol. 78, No. 3,1527-1531   (1981)]   se compose (i) de segments d'ADN de SV40 (représentés par les tronçons hachurés sur la figure 3) contenant un promoteur de gène précoce ainsi qu'une origine de réplication (0,725-0, 648 m. u. ) et un site de polyadénylation provenant du gène précoce (0,169-0, 144 m. u.), (ii) d'une partie du gène de y-globine de lapin (représenté par les tronçons ouverts (fragment BamHI-PvuII) et (iii) d'un segment provenant de pBT322 (fragment EcoRI-BamHI) contenant une origine de réplication et un gène de résistance à l'ampiciline. Ce plasmide est clivé par BamHI et, après avoir complété les deux extrémités de   l'ADN   clivé par   de l'ADN-polymérase I   (fragment de Klenow), on introduit un ADN de liant de PstI pour reconstruire le pKCR (PstI).

   Le plasmide pKCR (PstI) est clivé par SalI, traité par le fragment de Klenow pour compléter les extrémités et est ensuite clivé partiellement par EcoRI de manière à obtenir un fragment EcoRI-SalI qui contient l'ADN total provenant de SV40 et le gène de globine. Ce fragment est ensuite ligué à un morceau d'ADN de pBR328, qui contient un gène de résistance à la tétracycline et une origine de réplication, comme montré sur la figure 3. Le plasmide pCE-1 résul- 

 <Desc/Clms Page number 51> 

 d'IL-2. 



   Le plasmide PCEIL-2 (AJ 12008) incorporé dans E. coli HB101 a été déposé sous le numéro d'inscription FERM-BP 244. 



   Exemple 3. 



   On inocule Escherichia coli X 1776/pIL 2-50A [AJ 11996 (FERM-BP-226)] préparé dans l'exemple 1 dans 250 ml de bouillon L, contenant 100   pg/ml   d'acide 
 EMI51.1 
 diaminopimélique, 50 pg/ml de thymidine, 1% de tryptophane, 0, 5% d'extrait de levure, 0, 5% de NaCl et 0, 1% de glucose, et on le cultive sous secousses à 37 C jusqu'à ce que la densité optique à 562 nm du milieu cultivé soit de 0,5. Une fois la culture terminée, on laisse le milieu cultivé au repos à   0 C   pendant 30 minutes, on récolte les cellules par centrifugation, on les lave une fois avec 20 mM de   Tris-HCl   contenant 30 mM de NaCl et on les remet en suspension dans 1, 8 ml du même tampon. 



  On ajoute ensuite aux cellules une solution contenant 0,2 pl de lysozyme (10 mg/ml) et 20 pl d'EDTA 0,5 M et on laisse le mélange au repos à   0 C   pendant 20 minutes, le mélange étant ensuite congelé-dégelé trois fois successivement. Ensuite, on obtient des extraits de cellules (1, 5 ml) après centrifugation à 40.000 tours par minute pendant 30 minutes. On soumet l'extrait à un relarguage par des sulfates d'ammonium à 85%, on l'applique sur du Séphadex G15 pour séparer les sels, on le soumet ensuite à une chromatographie sur colonne de cellulose DEAE et on rassemble les fractions éluées par du tampon   Tris-HCl   0,06 M (pH de 7,6).

   Les fractions ainsi rassemblées sont séchées par congélation et sont ensuite soumises à une chromatographie sur perles de verre aux pores contrôlés   (250Â,   Funakoshi Pharmaceuticaly, Japon) de manière à ce que l'activité d'IL-2 soit conférée dans l'éluant avec un tampon de glycine-HCl 0,3 M, la frac- 

 <Desc/Clms Page number 52> 

 tion contenant l'IL-2 exerçant une activité de 12 unités/ml d'IL-2. Les résultats montrent clairement que E. coli X 1776/pIL 2-50A, AJ 11996 produit effectivement de l'IL-2. 



   Exemple 4. 



   On fait croître d'une façon similaire dans des bouteilles de culture sur tambours roulants une lignée cellulaire productrice d'IL-2 de manière constitutive J-Al886 (ATCC CRL8130), clonée à partir de cellules de Jurkat suivant les moyens décrits dans l'exemple 1. 



  On remet en suspension les cellules qui se sont développées dans du milieu synthétique frais RITC-55-9 à une densité cellulaire initiale de 1 x    106     cellules/ml   et, 8 heures après le commencement de la culture, on se sert des cellules pour l'extraction des fractions d'ARNm d'IL-2 de Il à 12 brins, à partir de 3 x 109 cellules, suivant les étapes décrites dans l'exemple 1. 



   On synthétise de la même façon que dans l'exemple 1 de l'ADNc à double brin et on obtient un ADNc plus long que 600 paires de bases (2,4 pg) après fractionnement sur un gradient de densité de sucrose. On allonge ensuite l'ADNc avec des résidus de dCMP en utilisant une désoxynucléotidyl transférase terminale et on traite une portion de 50 ng avec 250 ng de pBR322 clivé par PstI, allongé par dGMP. On utilise les plasmides hybrides résultant pour transformer E. coli X 1776 et on obtient les transformants d'environ 4.000 clones. Suivant la méthode de Grunstein-Hogness, on sélectionne trois clones complémentaires avec l'ADNc de plasmide 3-16 utilisé comme sonde. Les clones ainsi sélectionnés sont donc des clones transformés comportant le gène IL-2 humain. 



   Exemple 5. 



   On construit un plasmide qui doit diriger 

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 la synthèse d'IL-2 humaine dans des cellules d'E. coli de la façon suivante. On construit un plasmide pTIL2-22 à partir de pTrS-3 [Nishi T., Taniguchi T. et coll., SEIKAGAKU 53,967   (1981)]   et de pIL 2-50A contenant de l'ADNc d'IL-2 par une série de processus de modification tels qu'illustrés par la figure 5 (a). Le plasmide pTrS-3 contient une insertion de la région du promoteur de Trp et de Shine Dalgarno (appelée   ci-après"SD")   entre le site EcoRI et le site ClaI de pBR322. Le plasmide contient également un codon d'initiation d'ATG 13 bp en aval de la séquence SD ainsi qu'un seul site SphI, comme illustré par la figure 4.

   Le vecteur s'avère très efficace pour produire cette protéine lorsque la séquence d'ADN correspondant à ladite protéine est introduite dans la phase juste en aval du codon d'ATG, qui est produit par digestion par SphI et par un traitement ultérieur au moyen d'ADN-polymérase de T4 de pTrS-3. Par conséquent, le plasmide pTrS-3 (30 pg) est clivé par l'enzyme de restriction SphI de la manière habituelle et, après un traitement par du phénol et ensuite par du chloroforme, on récupère les précipités éthanoliques, et on rend ensuite les deux extrémités affleurantes par traitement au moyen d'ADN polymérase de T4. Ensuite, on récupère l'ADN (21,4 pg) par un traitement similaire avec du phénol et ensuite avec du chloroforme et on précipite au moyen d'éthanol.

   D'un autre côté, on clive 380 pg de pIL 2-50A contenant de l'ADNc d'IL-2 par PstI et on isole l'insertion d'ADNc d'IL-2 par électrophorèse sur gel d'agarose. L'insertion d'ADNc   (ll   pg) est clivée par HgiAI, traitée par de l'ADN-polymérase de T4 et on isole 10 pg de l'ADN du site le plus grand par électrophorèse sur gel d'agarose. On obtient de cette façon un ADNc (7,2 pg) codant pour 132 aminoacides et ce fragment d'ADN comporte des extrémités tronquées [figure 5 

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 (a)]. Ensuite, le fragment d'ADNc ainsi obtenu est ligué à un vecteur pTrS-3, préalablement digéré par SphI et traité par l'ADN-polymérase de T4 juste en aval de la séquence d'ATG. On utilise le plasmide ligué de la sorte, pour transformer E. coli HB101 suivant les processus habituels. On réalise la liguation de la façon suivante. 



  On mélange le plus grand fragment d'ADNc d'IL-2 (0,4 pg) et 0, 2 pg d'ADN de vecteur de pTRS-3 avec 0, 8 unité d'ADN-ligase de T4 dans 66 mM de Tris-HCl de pH 7,5 contenant 6,6 mM de    MgC12'1   mM d'ATP et 10 mM de DTT, et on laisse le mélange réagir à   40C   pendant la nuit. Parmi les transformants apparaissant sur la plaque d'agar et de bouillon L contenant de l'ampiciline, les colonies contenant la portion d'ADNc d'IL-2, qui encode 132 aminoacides, sont sélectionnées par un essai d'hybridation de colonies in situ. Les colonies ainsi sélectionnées sont cultivées (10 ml) à nouveau pour préparer de   l'ADN   de plasmide au moyen d'un traitement par lysozyme et par congélation-liquéfaction.

   Les ADN de plasmide sont clivés par PstI et   Xbal,   et on analyse les produits résultant par électrophorèse sur gel d'agarose afin d'identifier le pTIL 2-22 dans lequel l'ADNc est lié à la séquence d'ATG de pTrS-3 suivant une orientation correcte. 



  On cultive E. coli   HB101   contenant le pTIL 2-22 sous les conditions habituelles connues pour la propagation de micro-organismes. On fait croître les cellules dans 10 ml de bouillon X (2,5 % de Bactotrypton, 1,0% d'extrait de levure, 0,1% de glucose, 20 mM de   MgSO., 50   mM de Tris-HCl, pH de 7,5) contenant 25   pg/ml   de streptomycine et 25 pg d'ampicilline à   370C   pendant la nuit. On inocule 1 ml de la suspension de culture dans le même bouillon X (100 ml) et on cultive à   370C.   Lorsque la densité optique à 650 mp arrive aux alentours de 1, 5-2,0, on ajoute de l'acide 3-indole acrylique (IAA). 

 <Desc/Clms Page number 55> 

 



  Trois heures après l'addition de l'inducteur, on recueille les cellules, on les lave avec 20 mM de Tris-HCl (pH de 7,5 ; 30 mM de NaCl) et on les remet en suspension dans 8 ml du même tampon. Pour obtenir un fonctionnement efficace du promoteur de Trp, on ajoute des inducteurs tels que l'IAA à une concentration finale de 50 pg/ml. 



  Les protéines ainsi obtenues dans les cellules bactériennes sont extraites par sonication   (0 C   ; 2 minutes) ou au moyen d'une digestion par lysozyme (8 pg)   (0 C   ; 20 minutes) suivie de trois congélations-liquéfactions successives. Suivant ces processus, on réalise une extraction usuelle d'IL-2 des organismes. L'activité d'IL-2 extraite se situe entre 10. 000 et 120.000 unités/ml. 



   E. coli   HB101   contenant le pTIL 2-22 (AJ 12009) a été déposée sous le numéro d'identification FERM-BP 245. 



   Exemple 6. 



   On construit un plasmide pTuIL 2-22, portant de l'ADNc d'IL-2, à partir de pTuBlP-5 [Taniguchi, T. et coll., Seikagaku, 53,966,   (1981)]   et du pTIL 2-22 représenté dans l'exemple 5, par les procédés tels qu'illustrés sur la figure 7. Le plasmide pTuBlP-5 comporte une insertion de la séquence de promoteurs pour tufB dans pBR322. Le plasmide contient également un seul site de ClaI et celui-ci est disposé 2bp en aval de la séquence SD, comme représenté sur la figure 2.

   Puisque le pTrS-3 contient également un site ClaI entre la séquence SD et le codon d'initiation d'ATG, et puisque ce site ClaI n'est pas détruit au cours de la construction du plasmide d'expression en utilisant le pTrS-3 et l'ADNc d'IL-2 tels que décrits dans l'exemple 5, il est très simple de remplacer le promoteur de trp bactérien par celui de tufB, de telle sorte que l'ADNc d'IL-2 soit exprimé sous le contrôle du promoteur de tufB. 

 <Desc/Clms Page number 56> 

 



   Par conséquent, on clive le plasmide pTIL 2-22 (30 pg) avec les enzymes de restriction Clal et PvuII de la manière habituelle. On isole le fragment (environ 2,2 kb) contenant de   l'ADNc   d'IL-2 et on le purifie par une électrophorèse sur gel d'agarose de mani- ère à récupérer 3 pg d'ADN. D'un autre côté, on clive de façon similaire 20 pg de vecteur de pTuBIP-5 par Clal et   PvuII,   et on isole le fragment le plus grand (environ 3,4 kb) contenant le gène résistant à l'ampiciline et on le purifie par électrophorèse sur gel d'agarose pour récupérer 3,5 pg d'ADN. Ensuite, les deux fragments obtenus de cette façon, l'un (environ 3,4 kb) contenant le promoteur de tufB, l'autre (environ 2,2 kb) contenant l'ADNc d'IL-2, sont ligués de la façon suivante.

   On mélange le fragment contenant l'ADNc d'IL-2 (1,2 pg) et 0,3 pg du fragment contenant le promoteur de tufB avec 0,8 unité d'ADN-ligase de T4 dans 66 mM de   Tris-HCl   de pH 7,5 contenant 6,6 mM de   MgCI2'1   mM d'ATP et 10 mM de DTT, et on laisse le mélange réagir à   40C   pendant la nuit. On utilise ensuite le plasmide ligué de cette fa- çon pour transformer E. coli HB101 suivant les processus habituels. Parmi les transformants aparaissant sur la plaque d'agar et de bouillon L contenant de l'ampiciline, on sélectionne huit colonies contenant la portion 
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 o d'ADNc d'IL-2, comme le pTuIL 2-22 sur la figure 7, et on prépare de   l'ADN   de plasmide comme décrit dans l'exemple 5.

   On cultive E. coli HB101 contenant pTuIL 2-22 dans du bouillon L (100 ml) à   370C.   Lorsque la densité optique à 650 mp se situe aux alentours de 0, 5-1, 0, on récolte les cellules bactériennes, on les lave avec 20 mM de Tris-HCl (pH de 7,5 ; 30 mM de NaCl) et on les remet en suspension dans 2 ml du même tampon. Les protéines ainsi obtenues sont extraites de la même façon que dans l'exemple 5. L'activité d'IL-2 extraite se situe 

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 entre 6.000 et 56.000 unités/ml. 



   Escherichia coli HB101 contenant pTuIL 2-22 (AJ 12010) a été déposée sous le numéro d'identification FERM-BP 246. 



   Exemple 7. 



   On construit un plasmide pGIL 2-22, portant de l'ADNc d'IL-2, à partir de pGL 101 [Roberts T. M. et Laucer G. D., Meth. Enzym., 68,473-483   (1979)]   et de pTIL 2-22 de l'exemple 5. 



   Le plasmide pGL 101 (20 pg) contenant un promoteur de lac est clivé par l'enzyme de restriction PvuII de la manière habituelle de manière à récupérer 17 pg d'ADN par un traitement au phénol, ensuite au chloroforme et par une précipitation dans de l'éthanol. D'un autre côté, le pTIL 2-22 (75 pg) est clivé par Clal et SalI de manière à récupérer 2,2 pg d'un fragment d'ADN contenant de   l'ADNc   d'IL-2 par électrophorèse sur gel d'agarose. Le fragment est rendu affleurant en le traitant par de l'ADN-polymérase I (fragment de Klenow), et les deux fragments ainsi obtenus (0,25 pg et 0,066 pg) sont ligués avec 1, 0 unité d'ADN-ligase de T4 de la même manière que dans l'exemple 6. Le plasmide ligué ainsi est ensuite utilisé pour transformer E. coli HB101 de la manière habituelle.

   Parmi les transformants, on sélectionne les transformants possédant l'insertion du fragment ClaI-SalI contenant de l'ADNc d'IL-2 comme sonde. 



  On cultive ensuite ces transformants dans du bouillon X (10 ml) contenant 25   pg/ml   d'ampiciline et on prépare l'ADN de plasmide de la manière décrite dans l'exemple 5. C'est ainsi que   l'ADN   de plasmide possédant la séquence d'initiation d'ATG d'ADNc d'IL-2 juste en aval d'un promoteur de lac est obtenu par clivage par PstI et XbaI. 



   On inocule le pGIL 2-22 ainsi obtenu dans 

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 100 ml de bouillon L contenant 25 pg/ml d'ampiciline et 25 pg/ml de streptomycine et on le cultive. Lorsque la densité optique à 650 mp se situe aux alentours de 0,5, 
 EMI58.1 
 on ajoute de l'isopropyl-ss-D-thiogalactopyrannoside (IPTG) en une concentration de 1mM et une heure plus tard, on recueille les cellules bactériennes et on prépare les extraits cellulaires de la manière décrite dans l'exemple 6. L'activité d'IL-2 extraite se situe entre 6.000 et 80.000 unités/ml. 



   Escherichia coli   HB101   contenant pGIL 2-22 (AJ 12011) a été déposé sous le numéro d'identification FERM-BP 247. 



   Exemple 8. 



   On a d'abord clivé le plasmide pTrS-3 (10 pg) avec l'enzyme de restriction SalI et on a rendu le site de SalI affleurant par un traitement par de l'ADN-polymérase (fragment de Klenow) ou par de l'ADNpolymérase de T4. Après clivage avec ClaI, on isole un plus grand fragment, contenant la région du promoteur de trp, par électrophorèse sur gel d'agarose de la manière usuelle pour récupérer 3 pg d'ADN. 



   D'un autre côté, 11 pg d'insertion d'ADNc obtenus par le clivage de PsTI de   pIL2-50A   sont clivés par HgiAI, traités par de l'ADN-polymérase de T4, on isole un plus grand fragment et on le purifie par électrophorèse sur gel d'agarose. C'est ainsi que l'on obtient un fragment d'ADNc codant pour 132 aminoacides d'IL-2 en une quantité de 7,2 pg. Ensuite, 0,45 pg du fragment contenant un promoteur de trp (décrit ci-dessus), 0,5 pg de fragment de HgiAI-PstI contenant de l'ADNc d'IL-2 et des oligonucléotides (5') CGATAAGCTATGGCA (3') et (3') TATTCGATACCGT (5') synthétiques (chacun de 20 pmoles), tous deux étant phosphorylés à l'extrémité 5', sont ligués par une unité 

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 d'ADN-ligase de T4 de la même manière que dans l'exemple 5 [figure 5 (b)]. 



   On utilise ensuite le plasmide ligué de cette façon pour transformer E. coli HB   101.   Parmi les transformants apparus les transformants visés sont choisis de la façon suivante. 



   Les candidats transformants susceptibles d'hybridation avec   l'ADNc   d'IL-2 et les oligonucléotides synthétiques sont tout d'abord choisis par une méthode d'hybridation de colonies, ensuite les transformants possédant l'insertion de fragment d'ADN partant de la séquence CCT en position 111 à 113 sur la figure 2 (a) (CCTACT-----) juste en aval de la séquence ATG GCA sont choisis par clivage avec PstI, XbaI. 



   Les transformants ci-dessus, qui contiennent pTIL2-21a ou pTIL2-21b, sont cultivés dans du bouillon L de la manière décrite dans l'exemple 5, et on peut trouver des activités élevées d'IL-2 dans des extraits cellulaires des transformants lorsqu'ils sont examinés de la manière indiquée dans l'exemple 5. 



   Escherichia coli HB101 contenant pTIL2-21a (AJ 12013) et Escherichia coli HB   101   contenant pTIL2-21b (AJ 12014) ont été déposés respectivement sous les numéros d'identification FERM-BP 248 et FERM-BP 249. 



   Les hôtes E. coli X 1776 et HB   101   [Boyer H. W. et coll., J. Mol. Biol. 41,459 (1969)], utilisés dans les exemples ci-dessus sont connus et accessibles au public. De plus, on peut obtenir les hôtes au départ des transformants déposés en cultivant les transformants dans du bouillon L à   37 C   de manière à libérer les ADN recombinants respectifs dans les transformants et à séparer les souches qui deviennent sensibles à la tétracycline et à l'ampicilline comme hôtes. 



   Les plasmides vecteurs pBR322 (qui est dé- 

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 livré dans le commerce, par exemple, par Bethesda Research Laboratory),   pCE-1,   PTrS-3 et pGL101 sont connus et accessibles au public. De plus, on peut obtenir les plasmides vecteurs au départ des transformants déposés en séparant les ADN de plasmides recombinants dans les transformants de la manière usuelle et en séparant les plasmides vecteurs par des méthodes qui apparaissent comme évidentes en fonction des Exemples respectifs. Par exemple, on peut obtenir le pCE-1 par digestion de pCEIL-2 par PstI et par séparation du plus grand fragment d'ADN formé. De plus, les pTrS-3 et pTuBlP-5 ont été déposés respectivement sous les dénominations E. coli FERM-P 6735 et E. coli ATCC 31871. 



   Il doit être entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes de réalisation ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées sans sortir du cadre du présent brevet.



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   PATENT OF INVENTION formed by
Ajinomoto Co., Inc. and Japanese Foundation for Cancer Research for:
 EMI1.1
 "Gene encoded for interleukin-2 polypeptide, recombinant DNA carrying this gene, living cells containing recombinant DNA and production of interleukin-2"

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 "Gene encoded for interleukin-2 polypeptide, recombinant DNA carrying this gene, living cells containing the recombinant DNA and production of interleukin-211
The present invention relates to a gene, in particular to a cloned gene coding for an interleukin-2 polypeptide, to recombinant DNA carrying the gene, to a living cell line comprising the recombinant DNA as well as to a process for producing interleukin-2 using the cell line.



   Interleukin-2 (hereinafter referred to as "IL-2"), previously known as T cell growth factor, is a soluble protein (generally known as "lymphokine"), and is obtained from T cells activated by a lectin or an antigen [Morgan DA et al., Science, 193,1007-1008 (1976) and Gillis S. et al., J. Immunol., 120,2027-2033 (1978)]. Interleukin-2 (IL-2) is capable of modulating the reactivity of lymphocytes and of promoting the long-term, in vitro culture of T-lymphocytes, specific antigen effectors [Gillis S. et al., Nature 268,154- 156 (1977)]. It is also known that IL-2 exhibits other significant biological activities, such as an increase in thymocyte mitogenesis [Chen. B. M. et al., Cell. immunol., 22,211-224 (1977), Shaw J. et al., J.



  Immunol. 120, 1967-1973 (1978)], an induction of the reaction

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 the activity of cytotoxic T cells [Wagner H. et al., Nature, 284,278-280 (1980)] and the production of anti-CBRS plaque-forming cells [Gillis S. et al., J. Exp. Med., 149, 1960-1968 (1979)] in cultures of mouse spleen cells, naked. Consequently, this regulatory substance for lymphocytes proves to be interesting in potentiating the humoral and cellular immunodeficiency responses and in reducing the immunodeficient states to normal humoral and cellular immune states.

   These activities
 EMI3.1
 identified immunological results of IL-2 clearly show that IL-2 is interesting in medical immunotherapy against immunological disorders, that neoplastic diseases, bacterial or viral infections, immunodeficiency diseases, autoimmune diseases, etc. [Papermaster B. et al., Adv. Immunopharm., 507 (1980)]. Like interferons, IL-2 has been shown to promote the activity of natural killer cells, which suggests potential use in the treatment of neoplastic diseases.

   In addition, IL-2 allows the conservation of monoclonal, functional T cell cultures and therefore appears to play an important role in the study of the molecular nature of T cell differentiation, of the mechanism of cell functions. T as well as the T cell antigen receptor mechanism



  It also turns out to be advantageous for producing, by a long-term culture of monoclonal T cells, a large number of other lymphokines derived from T cells, which are interesting in a wide range of fields. In addition, the production of IL-2 and the response of lym-

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 IL-2 cells may be important parameters of immunological functions, which are of interest in the clinical diagnosis of aberrant immunity.



   IL-2 has been obtained in the prior art by stimulating mouse, rat or human lymphocytes with a mitogen [Gillis S. et al., Nature, 268,154-156 (1977), Farrar J. et al., J. Immunol., 121, 1353-1360 (1978) and Gillis S. et al., J.



  Immunol., 120,2027-2033 (1978)]. By stimulation of human peripheral blood mononuclear lymphocytes with a mitogen {. Gillis S. et al., J. Immunol., 124, 1954-1962 (1980)], Gillis et al. obtained the preparation of murine IL-2 from a murine T cell lymphoma cell line [Gillis S. et al., J. Immunol., 125,2570-2578 (1980)] and the preparation of 'Human IL-2 from a human leukemia cell line [Gillis S. et al., J. Exp. Med., 152, 1709-1719, (1980)].



   The aforementioned articles by Gillis et al. relate a process for producing human IL-2 from a human T cell leukemia cell line stimulated by a mitogen by cell culture methods. However, a technique of this type leads to too low concentrations of human IL-2, and requires complex purification processes to obtain even small amounts of IL-2 from very large volumes of culture medium.

   In addition, since human T cell leukemia cell lines produce trace amounts of a large number of other biologically active substances which are analogous to human IL-2, significant difficulties are encountered. to isolate IL-2 from these other immunologically active molecules, or to isolate

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 IL-2 of the toxic lectins possibly present.



   As another technique, it would seem desirable
 EMI5.1
 to use recombinant DNA techniques (DNA is the abbreviation for deoxyribonucleic acid) such as those used in the production of other biologically active human proteins, such as interferons [Gray EW et al., Nature, 295,503- 508 (1981), Nagata S. et al., Nature, 284,316-320 (1980), Taniguchi T. et al., Gene, 10,11-15 (1980)], for the production of IL-2. However, the trials used to date to produce IL-2 by recombinant DNA techniques have not been satisfactory.

   For example, it was reported in "Nikkei Biotechnology" (Japan), n 19, July 5, 1982, that attempts to construct IL-2 producing organisms by recombinant DNA have been unsuccessful, probably due to the fact that the gene encoding the IL-2 polypeptide had not yet been cloned.



   It is therefore always necessary
 EMI5.2
 to make a cloned gene, coded for interleukin-2, as well as DNA produced by recombination, which carries the gene. It also appears necessary to produce a living cell line which comprises DNA produced by recombination, as well as a method for producing interleukin-2 using the cell line.



   These and other objects of the present invention, which will become more apparent from the description below, have been achieved by providing a cloned gene encoded for a polypeptide, which exhibits IL-2 activity, and by providing DNA produced by recombination which comprises a gene coded for a polypeptide possessing the activity of IL-

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 2, and a vector DNA capable of replicating in a prokaryotic or eukaryotic cell, the coding sequence of the gene being located at a position downstream of a promoter sequence.



   In addition, according to the present invention, prokaryotic or eukaryotic cell lines are provided which have been transformed to produce IL-2 by the above-mentioned DNA, vector DNA and coded gene, the DNA being capable of replicating in the cell, the coding sequence being located at a position downstream of a promoter sequence.



   According to the present invention, IL-2 is obtained by an aerobic culture of a medium containing a eukaryotic or prokaryotic cell line which has been transformed to produce IL-2 by DNA which has been modified by following recombination the invention by means of a gene encoded to produce a polypeptide which possesses the activity of IL-2, and by the introduction of vector DNA, which can replicate in the cell, the coding sequence of this gene being located at a position downstream of a promoter sequence.



   Other details and particularities of the invention will emerge from the description below, given by way of nonlimiting example and with reference to the appended drawings, in which:
FIG. 1 represents a map showing the cleavage points made by restriction endonucleases of a cloned gene coded to produce a polypeptide which possesses IL-2 activity (hereinafter called "IL polypeptide" -2 ").



   Figure 2 (a) shows the basic sequence of the

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 cloned gene. Figure 2 (b) shows the amino acid sequence I, as well as the amino acid sequences II and III, polypeptides that have IL-2 activity.



   FIG. 3 is a schematic representation showing the construction of a recombinant DNA (pCEIL-2), into which the coded gene is introduced.



   FIG. 4 represents the vector plasmid pTrS-3.



   Figures 5 (a), 5 (b) and 5 (c) are schematic representations showing the construction
 EMI7.1
 of recombinant DNAs (pTIL 2-22, pTIL2-21, pTIL2-14 and pTIL2-15) using pTrS-3 as a vector.



   FIG. 6 is a schematic representation showing the construction of a recombinant DNA (pKIL2-21) using pKT218 as a vector.



   Figure 7 is a schematic representation showing the. construction of a recombinant DNA (pTuIL2-22) using pTUBlP-5 as a vector.



   Figure 8 shows vector DNAs that can replicate in a Saccharomyces cereviceae cell.



   In the figures, "A", "G", "C" and "T" respectively represent deoxyadenylic acid, deoxyguanylic acid, deoxycytidylic acid and thymidylic acid.



   The cloned gene, coded for an IL-2 polypeptide, can be obtained by transcription of messenger RNA (mRNA; "RNA" is the abbreviation for ribonucleic acid) corresponding to IL-2 (hereinafter called " IL-2 "mRNA, and originating from a mammalian cell which is characterized

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 by the ability to produce a polypeptide which has the activity of IL-2, towards a complementary DNA (cDNA).



  The single stranded cDNA (ss-cDNA) obtained can be converted into a double stranded cDNA (ds-cDNA).



   The mRNA used as a template for the preparation of cDNA can be separated in the usual way from a mammalian cell capable of producing an IL-2 polypeptide. The separated RNA is polyadenylated [Gillis et al., Immunological Rev., 63,167-209 (1982)], and the polyadenylated RNA can be fractionated, for example, by centrifugation on a density gradient of sucrose as a sediment of 11 to 12 strands. Occasionally, a 13-strand mRNA will show IL-2 mRNA activity, and in this case it is assumed that the mRNA is
 EMI8.1
 in an aggregated form of 11 to 12 strand mRNA.



  The mammalian cells capable of producing IL-2, which are the source of the mRNA of the present invention, can be T lymphocytes, such as peripheral blood mononuclear cells, tonsil cells, cells spleen, etc., which can be obtained from mammals. The cells can usually be treated beforehand, for example with a nylon column, an antiserum supplement, density gradient fractionation, multiple enzyme treatment, such as a combination of neuraminidase and galactose oxidase, radiation irradiation X or with trypsin to give cells the productivity of IL-2 or to increase the activity of IL-2.

   Likewise, it is also possible to use, as a source of mRNA, cloned T lymphocytes obtained from these mammalian cells after culture in the presence of a factor of

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 T cell growth, with T lymphocytes being preferred. Transformed lymphocyte cell lines, such as T lymphocytes derived from leukemia cell lines or lymphomas as such or from their derivatives obtained by pretreatment or mutation by the abovementioned methods, or alternatively transformed, cloned cell lines are preferable as sources of mRNA. Obviously, cloned cell lines ordinarily contain greater amounts of IL-2 mRNA compared to bulk, parenteral cell lines.

   T cell hybridomas, obtained by fusion of cells derived from lymphocytes mentioned above and from tumor cell lines, such as CEM, Molt 4F and BW5147, are also preferred mammalian cell lines which can be used in the context of present invention. In this case, the cell lines derived from lymphocytes include (1) the constitutive producers of IL-2 and (2) those which are producers of IL-2 only in the presence of a mitogen introduced into the culture, namely in the absence or in the presence of other cells stimulating jointly the production of IL-2.



   In order to produce IL-2 mRNA in constitutive IL-2 producer cells, the constitutive IL-2 producer cells are cultured under the conditions usually encountered in the field of cell culture. For mRNA production in cells producing IL-2 only in the presence of a mitogen, the cultured cells are washed thoroughly with culture medium and resuspended in medium of culture, such as

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 EMI10.1
 Rosewell Park Memorial Institute medium (called 1640 "below), Dulbecco-modified Eagle medium (hereinafter called" DMEM ") or in Click medium, which may or may not contain serum.

   These culture media can be supplemented with various additives, such as penicilin, streptomycin and other antibiotics, or with fresh L-glutamine, Hepes buffer and sodium bicarbonate in concentrations such as those generally used in the field of cell culture. The preferred cell density can be 0.5 to 4 x 10 6 cells / ml. To induce activation of mRNA and production of IL-2, appropriate stimulants are added.



  Suitable stimulants of this type are mitogens, neuraminidase, galactose oxidase, zinc derivatives, such as zinc chloride, or lymphocyte activating substances from microorganisms, such as protein A, streptolysin-O . The stimulated cells are recovered and washed. The simultaneous presence of macrophages or dendritic cells during mitogenic stimulation can also activate mRNA, or can increase the amount of activated mRNA. Likewise, the simultaneous presence of cell lines from T cells or B cell lines, such as Raji, Daudi, K562 and BALL-1, can activate mRNA or increase the amount of activated mRNA.



   To propagate mammalian cells, they are maintained in an in vitro cell culture or in histocompatibility compatible animals, under normal conditions. When kept in an in vitro culture to prepare

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 source of mRNA, cells can be grown in any of the culture media used to date to promote growth of T cells. These culture media may or may not be supplemented with mammalian serum, a serum component or serum albumin. The culture period for activation of mRNA will correspond to the period required for activation of cells to produce mRNA. This period usually coincides with the time required to initiate the excretion of IL-2 in the culture medium.

   The preferred period can range from 3 to 12 hours after the addition of a stimulant, such as a mitogen. An exaggerated extension of the culture period may occasionally cause the decomposition of the IL-2 mRNA produced. During activation of IL-2 producing cells, it may be preferable to use phorbol esters, such as PMA or TPA, in a concentration of 10 to 50 ng / ml to raise the level of activation.



   The IL-2 mRNA activation process described above can be carried out at temperatures of the order of 320 to 380C in a humidified atmosphere and at a pH of approximately 7.0 to 7.4.



   The methods of obtaining and culturing mammalian cells capable of producing IL-2 will now be explained.
 EMI11.1
 



  (Acquisition of a cell line constitutively producing IL-2.



   (1) A Jurkat cell line formed of leukemic T cells, human (freely delivered by the Fred Hutchinson Cancer Institute Seattle, United States, the Salk Institute, San Diego, United States, is suspended.

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 the Cancer Center in Heidelberg, West Germany) in Click medium at a cell density of 1 x 106 cells / ml and are irradiated with X-rays of 8 x 103 R at an irradiation rate of 150 R / minute. Next, 0.1 cells of the cells thus irradiated are inoculated for 200 μl of medium in Click medium containing 5% of FCS in flat-bottomed microplates comprising 96 wells (Falcon 3072) and they are cultured for 3 weeks at 37 ° C. in a 5% CO 2 incubator (cloning by limiting dilution method).

   Viable growing cells are transferred to a 24-well culture plate (Nunc) before the cell layer becomes confluent and are cultured again for 5 days. The growing cells are further cultured in a serum-based synthetic culture medium free from serum albumin for about 2 days at an initial cell density of between 1 and 2 x 10 6 / ml. The culture supernatant is collected by centrifugation and filtered using a 0.22 micron millipore filter paper to separate debris and to sterilize the supernatant, mutants treated with X-rays capable of constitutively producing IL- 2 then being selected and cloned by measuring the activity of IL-2 present in the supernatant.



   (2) Acquisition of IL-2 producing cells from human peripheral blood mononuclear cells.



   Human peripheral blood is collected and peripheral blood lymphocytes (known as "PBL") are isolated using gradient centrifugation.

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 density on Ficoll-Hypaque. The PBLs are inoculated into 2 ml of Click medium containing 5% of FCS at a cell density of 1 × 10 6 cells / ml in a Nunc culture plate comprising 24 wells at the same time as 100 μl of phytohemaogLutinin-M (Gibco) ( pHA; 5 g / ml), and cultured for 48 hours under the conditions described above.



   The cells are washed and inoculated again in 1 ml of Click medium at a cell density of 1 x
105 cells / ml at the same time as with 1 ml of conditioned medium which has been prepared from human splenocytes stimulated with 2/5 g / ml of concanavalin A (hereinafter "Con A") for 48 hours , and the culture medium containing 50% of the conditioned medium is changed every 3 days so as to obtain a long-term culture of human T lymphocytes from PBL. The long-term cultured human T lymphocytes thus obtained are cloned by the limiting dilution method as described above, in the presence of a conditioned medium prepared from human splenocytes and the cell clones are propagated in a similar manner. .

   Next, the human T lymphocytes, cloned in 1 ml of RPMI 1640 are inoculated at a cell density of 1 × 10 6 cells / ml in a 24-well Nunc culture plate in the presence of 10 μg / ml of PHA and they are cultured for 24 hours at 37 C in a 7.5% CO incubator. The supernatants of the culture liquid are collected, centrifuged, filtered through a 0.22 micron millipore filter and examined for their IL-2 activity in order to detect clones of normal T lymphocytes, human IL-2 producers. .

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   (3) Acquisition of a malignant cell line derived from human lymphocytes which can produce IL-2 in the presence of a mitogen.



   The Jurkat cell line or cloned cell lines, such as Jurkat III, obtained by the limiting dilution method described above, are capable of producing from 10 to 4000 units / ml of IL-2, when cultured for 24 hours in the serum-free synthesis medium described above or in RPMI 1640 containing 1 to 2% of mammalian serum in the presence of a mitogen, such as 10 g / ml of Con A or 2.5 μg / ml of PHA. These malignant human cell lines also produce IL-2 when cultured in the presence of zinc chloride, protein A or picibanil.



   (4) Acquisition of cells capable of producing IL-2 in the simultaneous presence of a mitogen and other co-stimulatory cells or of soluble co-stimulatory factors.



   The Molt 4F human malignant cell line and certain cloned cell lines, such as Jurkat J99, obtained according to the limiting dilution method, do not produce IL-2, even when cultured for 24 to 72 hours in the presence lectins or mitogens in any concentration. However, these cells become susceptible to producing significant amounts of IL-2 (10 to 100 pg / ml) during a 24 hour culture period at 37 C, when grown in conjunction with 5

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 at 10 pg / ml of interleukin-1, one of the monokines, or with 50% of K562 or Raji cells.



   The extraction of IL-2 mRNA from cells activated in the aforementioned manner is carried out according to well known, usual methods, regardless of the difference in cell sources. For example, cells are partially or completely ruptured by the addition of a detergent, such as NP-40, SDS, Triton-X or deoxycholic acid, or by mechanical homogenization or freeze-liquefaction. To prevent degradation of RNA by ribonuclease during mRNA extraction, it is preferable to add RNase inhibitors, such as heparin, polyvinylsulfate, bentonite, macaroide, diethylpyrocarbonate or a vanadylated complex.

   IL-2 mRNA can be obtained from a polysome precipitated in the biosynthesis of IL-2, which is precipitated with an anti-IL-2 antibody by extraction with a detergent.



   The poly A-containing mRNA can be fractionated or concentrated by any usual method, such as by affinity chromatography or by discontinuous absorption on oligo dT-cellulose, poly U-sepharose or sepharose 2B, by centrifugation at sucrose density gradient or alternatively by agarose gel electrophoresis,
The mRNA fractions are then examined for their IL-2 mRNA activity by testing the biological activities of the proteins translated from the mRNA fractions or by identifying the translated protein using a monoclonal antibody against the IL- peptide. 2. For example, mRNA is commonly translated to

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 form the corresponding protein by microinjection into frog eggs (Xenopus laevis) [Gurdon J.

   B. et al., Nature, 233, 177-182 (1972)] or using the reticulocyte lysate dependent on mRNA or acellular wheat germ translation systems.



   IL-2 activity can be verified by the microassay process described in detail by Gillis et al., [Gillis S. et al., J. Immunol., 120,2027-2033 (1978)]. The assay controls IL-2 dependent cell proliferation of a cytotoxic T lymphocyte cell line (hereinafter called "CTLL") obtained according to the methods described by Gillis et al., That is to say that 4 x 10 CTLL cells are inoculated in 100 μl of RPMl 1640 medium containing 2% FCS in flat-bottom microplates comprising 96 wells at the same time as
 EMI16.1
 100 μl of translation products diluted in series.

   After 20 hours of incubation at 370C in an incubator containing 5% of Cules cells are exposed for 4 3 hours to 0.5 pCi of H-TdR, collected on strips of glass fibers using a automated cell harvesting device and the incorporated radioactivity is then measured by liquid scintillation counting. By these test procedures, it was found that the CTLL cells cultured in the presence of IL-2 incorporated the H-TdR according to the dose used, which thus makes it possible to accurately calculate the amount of IL-2 contained in test samples.



   IL-2 has the activity to promote the proliferation of T lymphocytes, which makes it possible to measure the activity of IL-2 using an index of T cell growth activity. This is how the we transfer 5

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 CTLL cells in 100 μl of DMEM containing 2% FCS in flat-bottom microplates comprising 96 wells at the same time as 100 μl of the translation products diluted in series. After an incubation of 72 to 96 hours at 37 ° C. in an incubator containing 5% of CO, the number of cells produced and activated is counted under the microscope.

   As a positive external control group, 100 units / ml, 10 units / ml of IL-2 are added and the IL-2 activity of the test sample is calculated relative to the number of viable cells produced in these control groups.



     The IL-2 mRNA thus obtained from the most active fraction is used as a model for the synthesis of dsDNA and the ds-cDNA is linked to a vector DNA. CDNA synthesis is carried out by usual procedures.



   First, ss-cDNA is prepared which is complementary to mRNA in the presence of dATP, dGTP, dCTP, dTTP using reverse transcriptase and using mRNA as a template and oligodT as a primer. The mRNA model is then separated by alkaline treatment and ds-cDNA is obtained using reverse transcriptase or DNA polymerase and using the ss-cDNA synthesized above as a template.



   DNA obtained by recombination is prepared from the ds-cDNA thus obtained and from vector DNA containing a replicon capable of replicating in eukaryotic or prokaryotic cells. The recombinant DNA is then incorporated into the host cells.



   Ds-cDNA and a vector DNA capable of spreading in eukaryotic or pro-

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 caryotics are, before ligation, modified by various processes, such as exonuclease treatment, addition of chemically synthesized DNA fragments with attachment of G, C ends to give ligatable ends to the ends of dsDNA and vector DNA. Ligation DNA capable of ligation is carried out using, for example, phage T4 DNA ligase in the presence of ATP.



   With the recombinant DNA thus obtained, live cells are transformed to amplify the cloned cDNA or to produce IL-2 polypeptide.



   Carpatic hosts of interest, which are commonly used for the production of IL-2, are vertebrates, yeasts, etc. For example, one can use monkey cells, for example CV-1 cells, transformed by a defective mutant, of SV-40 origin and expressing the SV-40 T antigen (COS cells), as discussed by Y Gluzman (Cell, 23, 175-182,1981), cells derived from mice, as reported by Ohno S and Taniguchi T [Nucleic Acids Research, 10, 967-977 (1982)], and host systems (yeast ) -vector applied for the expression of IFN genes, reported by R. Hitzeman and Coll. [Nature, 293,717-722 (1981)]. Interesting prokaryotic host organisms are Escherichia coli, Bacillus subtilis, etc.

   For DNA amplification in host organisms, it may be preferable to use E. coli as the host; however, other hosts can be used.



   Interesting vectors used for E. coli are the EK type plasmids (tight type): pSC101, pRK353, pRK646, pRK248, pDF41, etc., the EK type vector plasmids (loose type): ColEl, pVH51,

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 pAC105, RSF2124, pCRi, pMB9, pBR313, pBR322, pBR324, pBR325, pBR327, pBR328, pKY2289, pKY2700, pKN80,
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 pKC7, pKB158, pMK2004, pACYCl, pACYC184, dul etc, the phage vectors:> gt. Ac, Àgt. B, ^ ZJvir., Ts622, J \. etc. In general, pBR322 has often been used as a vector for E. coli and, in this case, the best cloning sites are the Pst I and EcoRI sites.



   The transformation of the host cell with the recombinant DNA can be carried out in the usual manner as follows:
When the host is of the prokaryotic type, such as E. coli, competent cells are prepared which are capable of collecting DNA from cells collected after an exponential growth phase and then treated with the CaCl2 method. by well known processes. When MgCl or RbCl exists in the transformation reaction medium, the transformation efficiency increases. The transformation can also be carried out after having formed a protoplast of the host cell.



   When the host used is one. eukaryote, one can use a method of DNA transfection in the form of calcium phosphate precipitates, usual mechanical processes such as microinjection, introduction of a plasmid encapsulated in hosts constituted by red blood cells or in liposomes, treatment of cells with agents such as lysophosphatidylcholine, or virus vectors, etc.



   Cells with the IL-2 gene can be isolated after transformation by one of two methods.

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 following methods.



   (1) In the plus-minus method, partially purified IL-2 mRNA is obtained by a sucrose density gradient centrifugation of mRNA extracted from mammalian cells activated by a mitogen as a 12-stranded Il sediment and then synthesized 32s radioactive labeled ssDNA is synthesized using partially purified mRNA as a template. After separation of the mRNA model by alkaline treatment, the isolated cDNA is hybridized with 11 to 12 strand mRNA, partially purified from mammalian cells not activated by a mitogen. Then, the non-hybridized and hybridized cDNAs are fractionated by means of a chromatography on a hydroxylapatite column. The non-hybridized cDNA and the hybridized cDNA are called probe A and probe B respectively.

   The transformants are grown on two nitrocellulose filters in exactly the same way, and the DNA of the cells is fixed on the filter paper by an alkaline treatment. The probe A and the probe B are respectively hybridized by DNA on two different filter papers and an autoradiography test is then carried out to select the transformants which react positively to the probe A (plus), but which react weakly or which do not do not react at all to probe B (minus) (Taniguchi et al., Proc. Jpn. Acad., V 155B 464-469,1979).



   (2) The second method consists in dividing, for example, 1000 to 10000 transforming clones into several tens or several hundred groups of clones. The groups of divided clones are respectively cultivated by usual means to obtain DNA plasmids.

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  Then, these DNA plasmids are converted into ss-cDNA, for example by thermal denaturation, and the ss-cDNA obtained are fixed on nitrocellulose filter papers to carry out hybridization of mRNA complementary to the DNA fixed and prepared from cells. mammal incorporating activated IL-2 mRNA. Alternatively, the mRNAs containing IL-2 mRNA are hybridized by heat denatured DNA plasmids and then hybrid DNA-mRNA is fixed on nitrocellulose filter papers.



  These filter papers are then washed with a buffer with a low salt concentration, such as 1 mM HEPES, or else with 10 mM NaCl, and the mRNA adsorbed on the filter paper is extracted by treatment with a solution containing 0, 5 mM EDTA and 0.1% of a SDS solution, for example for 1 minute at 95 C. The purified ANRm is recovered by elution by means of chromatography on 00 l of oligo dT-cellulose . Then the mRNA is translated to form a protein by microinjection into Xenopus laevis eggs to ensure the activity of IL-2, or the mRNA is translated to form a protein using reticulocytes dependent on mRNA or an in vitro acellular wheat germ translation system, to analyze IL-2 activity using an anti-IL-2 antibody.

   According to these methods, the group in which the presence of IL-2 activity is detected is again repeatedly divided into groups formed by a smaller number of transforming clones until a single clone having IL-2 DNA is obtained.



   To obtain cDNA encoding IL-2 polypeptide from the IL-2 producing transformant, the recombinant DNA is separated in the transformant and cleaved using a restriction endonuclease. We se-

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 protects the insertion cDNA fraction of the DNA fragments formed by cleavage.



   The complete nucleotide sequence of the PstI DNA insertion coding for IL-2 polypeptides from the recombinant DNA of pIL2-50A was determined by the method of Maxam and Gilbert [Meth.



  Enzym. 65,499-560 (1980)] and by the dideoxynucleotide chain termination method [Smith A. J. M.



  Meth. Enzym. 65, 560-580 (1980)].



   The cleavage map made by endonuleases limiting the insertion of cDNA and the basic sequence of the insertion are represented respectively in FIG. 1 and FIG. 2 (a), the cDNA comprising sites cleaved by restriction endonucleases in the order of BstNI, XbaI and BstNI.



   The DNA sequence of the insert contains a single large open reading frame. We find the first ATG sequence, which usually serves as an initiation sequence in eukaryotes [Kozak M.



  Cell, 15, 1109-1123 (1978)], at nucleotides 48-50 from the 5 'end. This ATG is followed by 152 codons before meeting the TGA termination triplet at nucleotides 507 to 509. There is a succession of
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 residues A corresponding to the 3'-poly (A) end of the mRNA at the end of the DNA, this being preceded by the hexanucleotide AATAAA (position 771-776), which is usually found in most eukaryotic mRNAs [Proudfoot NJ and Brownlee CG, Nature 263, 211-214 (1976)].



   We could deduce the amino acid sequence, for which the cDNA codes, as shown in the figure

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 2 (b) (amino acid sequence I), the polypeptide of amino acid sequence I being formed of 153 amino acids and its molecular weight being 17631.7 daltons. Considered a common characteristic in most secretory proteins known so far [Blobel G. et al., Sym. Soc. exp. Med., 33,9-36 (1979)], the N-terminal region of the deduced IL-2 polypeptide is also quite hydrophobic and this region probably serves as a detection peptide which is cleaved during the secretion process of mature IL-2.

   This cleavage occurs either between Ser and Ala respectively at positions 20 and 21 or between Ala and Pro respectively at positions 21 and 22, by forming the polypeptide comprising the amino acid sequences II and III, since sites of amino acid have often been found. similar cleavage in other secretion proteins [Blobel G. et al., Symp. Soc., Exp. Med. 33.9-36 (1979)]. The mature IL-2 polypeptide would then contain 133 or 132 amino acids, the molecular weight calculated being 15420.5 daltons or 15349.4 daltons. This value is then compared to the value reported for human IL-2 protein from Jurkat cells (15,000 daltons) [Gillis S. et al., Immunological Rev., 63.67-209 (1982)].

   In addition, it has been confirmed that the DNA fragment starting from the codon CCT at position 111 to 113 in the base sequence, which, therefore, codes for a polypeptide starting from Pro at position 22 [amino acid sequence III on FIG. 2 (b)] expressed a polypeptide possessing the activity of IL-2, as represented in example 5. It was also confirmed that the DNA fragment starting from the sequence GCA in position 107 to 110 in the basic sequence, which,

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 therefore, code for a polypeptide starting from Ala at position 21 [amino acid sequence II in FIG. 2 (b)] expresses a polypeptide possessing the activity of IL-2, as indicated in Example 8.



   It is known that eukaryotic genes often show a polymorphism, for example, in human interferon genes [Taniguchi et al., Gene 10, 11-15 (1980), Ohno Taniguchi, Proc. Natl. Acad. Sci USA, 77, 5305-5309 (1986), and Gray et al., Nature, 295.501-508 (1981)]. In some cases, the polymorphism is accompanied by a replacement of certain amino acids in protein products and, in other cases, the structure of the protein product remains unchanged. In the case of human IL-2 cDNA, another cDNA clone (pIL2-503) can be detected in which the residue A at position 503 of the pIL2-50A cDNA (FIG. 2) is replaced by a residue G. It can also be expected that other cDNA clones will have some base substitution compared to pIL2-50A cDNA.



   As can be seen from the above, the genes of the present invention include DNAs having the bam sequence shown in Figure 2 (a), DNAs starting from the ATG sequence at positions 48 to 50 and whose sequential bases follow the ATG sequence at least up to the ATC sequence in position 504-506, the DNAs starting from the GCA sequence in position 108-110 and whose sequential bases follow the GCA sequence at least up to the ATC codon and the DNA starting from the CCT sequence in position 111-113 and whose sequential bases follow the CCT sequence at least until the ACT sequence.

   The genes of the present invention also include

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 the DNAs ending in the ACT sequence in position 504 to 506 and starting from A in position 1, the ATG sequence in position 48 to 50, the GCA sequence in position 108 to 110 or the CCT sequence in position 111 to 113.



  The genes of the present invention also include the DNAs ending in the TGA sequence in position 507 to 509 and starting from A in position 1, from the ATG sequence in position 48 to 50, from the GCA sequence in position 108 to 110 or of the CCT sequence at position 111 to 113. The genes of the present invention also include the DNAs ending in C at position 801 and starting from A at position 1, from the ATG sequence at position 48 to 50, from the GCA sequence in position 108 to 110 or of the CCT sequence in position 111 to 113. The genes of the present invention also include the DNAs ending in poly (A) and starting from the ATG codon in position 48 to 50, of the GCA sequence in position 108-110 or of the CCT sequence in position 111 to 113.

   The genes of the present invention also include those whose base sequences correspond to the amino acid sequences I, II and III. In addition, the polypeptides of which one or more amino acids of the amino acid sequence I are missing, or the polypeptides of which one or more amino acids of the amino acid sequence I are replaced by one or more amino acids, may have an IL- activity. 2.



  Consequently, the genes encoded for polypeptides of this type are genes of interest in the context of the present invention. Similarly, the genes comprising an additional bond of one or more base sequences, capable of expressing one or more amino acids to the amino acid sequences I, II or III, are suitable in the context of the present invention, for

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 as far as the additionally linked amino acids do not interfere with the action of the polypeptides in the expression of IL-2 activity. We can use as part of
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 the present invention an additionally modified amino acid region which impairs the function of the polypeptides as IL-2, as long as the additional linked region can be readily removed.



  This situation is completely the same for the additional binding of DNA to the 3 ′ end of genes corresponding to the amino acid sequences I, II and III, encoding additional amino acids at the C terminal of the sequences I, II and III having the amino acid sequences I, II and III respectively. Therefore, it can be considered that the use of genes encoded for such polypeptides is within the scope of the present invention.



   The recombinant DNAs that direct the production of IL-2 in living cells can be constructed by various methods. For example, the IL-2 cDNA coding sequence can be introduced into an expression vehicle downstream of the promoter sequence.



  Alternatively, a cDNA fragment carrying a promoter sequence can be introduced upstream of the IL-2 coding sequence, after or before the introduction of cDNA into the expression vehicle.



   The methods for constructing prokaryotic or eukaryotic cells that express IL-2 cDNA and produce IL-2 polypeptides are explained in more detail below: (1) Expression of IL- cDNA 2 in E. coli
In order to express the IL-2 cDNA in E. coli, the cDNA is welded to various bacterial promoters and obtained.

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 holds hybrid plasmids containing the cDNA downstream of the promoters. The plasmids are transfected into, for example, a strain of E. coli HBlOl and bacteria synthesizing a protein product with human IL-2 activity are cloned. Essentially any type of bacterial promoter must direct expression of IL-2 cDNA when sequentially attached to the cDNA.

   Examples of this expression of cDNA are described in the present case.



   The cDNA cloned for IL-2 encodes a polypeptide formed of 153 amino acids, as illustrated in FIG. 2. The N-terminal region corresponding to approximately 20 amino acids of this polypeptide is completely hydrophobic and this is characteristic of the most secretory proteins. This hydrophobic sequence, also called detection sequence, is cleaved during the secretion process. Therefore, the IL-2 nature polypeptide must contain less than 153 amino acids. It is therefore desirable to express the portion of cDNA encoding the mature IL-2 polypeptide but not the portion corresponding to the IL-2 detection sequence.



   (i) Construction of an expression vehicle plasmid, pTrS-3, which comprises an E. coli Trp promoter. coli, its ribosome binding site (SD sequence) for the leader peptide having been previously reported [G.



  Miozzari and Yanofsky, C. J. Bacteriol. 133,1457-1466 (1978)] as well as an ATG codon located 13 bp downstream of the SD sequence [Nishi et al., Seikagaku, 54, nO 8,676 (1982)]. The vehicle plasmid also contains a single SphI site just downstream of the ATG initiation sequence (Figure 4).

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   To express the IL-2 cDNA, the plasmid is first digested with SphI and treated with either DNA polymerase I. coli (Klenow fragment) or by bacteriophage T4 DNA polymerase I to separate the 3 ′ ends which protrude [FIG. 5 (a)]. Plasmid pIL2-50A is digested twice with PstI and HgiAI, and a larger fragment of cDNA is isolated. The DNA is then treated either with DNA polymerase I of E. coli (Klenow fragment) or by bacteriophage T4 DNA polymerase so that the 3 ′ ends which protrude are made flush. The cDNA treated above encodes an IL-2 polypeptide of 132 amino acids, as shown in Figure 5 (a).

   This cDNA is then ligated to the DNA of the pretreated plasmid pTrS-3 as above, so that the ATG initiation codon is attached to the CCT (Pro) sequence of the IL-2 cDNA.



  This is how a plasmid pTIL2-22 is obtained. The junction between the trp promoter sequence and the IL-2 cDNA sequence of pTIL2-22 is also illustrated in Figure 5 (a).



   The plasmid pTIL2-22 must direct the synthesis in E. coli of an IL-2 polypeptide formed of 132 amino acids starting from proline.



   (ii) Since it is also possible that IL-2 re contains analine (position 21) as an N-terminal amino acid in place of proline, the following plasmid which directs the synthesis of polypeptide will be discussed. IL-2, formed of 133 amino acids.



   Plasmid pTrS-3 contains a single ClaI site between the SD sequence and the ATG sequence (Figure 4). This plasmid is digested with Cla I and Sal Io The plasmid

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 pIL2-50A is partially digested with PstI, treated with DNA polymerase I of E. coli and isolate the largest linear DNA. The DNA is then ligated using a synthetic DNA binder containing a restriction XhoI cleavage site and a clone containing the plasmid pIL2-50A (Xho) is isolated, which is first digested with HgiAI, treated either by a Klenow fragment from E. coli either with T4 DNA polymerase, and digested with XhoI and the cDNA fragment is isolated. The cDNA fragment is then ligated with pTrS-3 DNA pretreated with ClaI and SalI and with synthetic DNA, as indicated in FIG. 5 (b).

   Thus, it is possible to obtain a plasmid of pTIL2-21 which will direct the synthesis in E. coli of an IL-2 polypeptide formed of 133 amino acids starting from alanine, as illustrated in FIG. 5 ( b). A similar construction can also be carried out without using the XhoI binder.



   (iii) IL-2 polypeptides of different dimensions can be obtained with different N-terminal amino acids using the expression vehicle plasmid pTrS-3 by the following method. The IL-2 cDNA cloned into pIL2-50A contains a single DdeI site at the position of nucleotides 81-85. The plasmid pIL2-50A (Xho) is digested with DdeI and the DNA fragment contained is isolated.
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 the largest portion of cDNA. The fragment will also contain approximately 3000 pairs of low $ of DNA from pBR322 [Figure 5 (c)]. The DNA fragment is treated with exonuclease Bal 31 and is then digested with XhoI.

   The DNA treated above is then ligated with pTrS-3, which is digested with SphI, treated either with the Klenow fragment or with T4 DNA polymerase

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 and is then digested with SalI, as illustrated in Figure 5 (c). The ligated DNA is transfected into E. coli HB101 and the bacterial clones expressing human IL-2 are examined. These clones must express human IL-2 of different dimensions since the DNA corresponding to the N-terminal region of human IL-2 is
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 so destroyed This is how pTIL2-14 and pTIL2-15 carrying IL-2 cDNA could be obtained.



   (iv) IL-2 cDNA can also be expressed by the use of pKT218 (obtained by K. Talmage) [Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 77, pages 3369-3373 (1980)]. The plasmid pKT218 is digested with PstI and ligated by means of an insertion of IL-2 cDNA obtained by digestion of pIL2-50A DNA with HgiAI and PstI (FIG. 6).



  The plasmid pKIL2-21 resulting in the sequence at the beginning of the initiation of protein synthesis as shown in FIG. 6. This is how the plasmid pKIL2-21 must direct the synthesis in E. coli of a polypeptide condensate formed of 133 amino acids of IL-2 and an amino acid of P-lactamase (the first methionine is separated by cleavage in E. coli).



   (v) A pTuBlP-5 expression plasmid has previously been constructed in which the promoter sequence for tuf B is introduced in pBR322 [Taniguchi et al., Seikagaku, 53,966 (1981)]. The plasmid contains a single ClaI site and this site is located 2 bp downstream of the SD sequence, as shown in FIG. 7.



   Since pTrS-3 also contains a ClaI site between the SD sequence and the initiation sequence

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 of ATG, and since this ClaI site is not destroyed during the construction of the expression plasmid using pTrS-3 and the IL-2 cDNA, as described above, it is very simple to replace the bacterial trp promoter with that of tufB, so that the human IL-2 cDNA is expressed under the control of the tufB promoter. For example, pTIL2-22 is digested with ClaI and Pvull and the DNA fragment containing the IL-2 cDNA is isolated. This fragment is then ligated with DNA from pTuBlP-5, predigested by ClaI and Pvull and a plasmid pTuIL2-22 is constructed, as illustrated in FIG. 7.

   IL-2 activity could be detected in the extract of E. coli HB101 harboring the plasmid pTuIL2-22.



   (vi) A similar construction can also be carried out using, for example, pTIL2-21 and essentially all of the expression plasmids which are constructed by the use of pTrS-3. It is also possible to optimize the distance between the SD and ATG sequences by digestion, for example, of pTuIL2-22 by ClaI, separation (or addition) of a few base pairs of DNA by Bal 31 or SI or by l DNA polymerase 1 (E. Coli) and then by religation of the plasmid.



   (2) Expression of IL-2 cDNA in yeast.



   IL-2 cDNA can also be expressed in yeast by inserting cDNA into appropriate expression vectors and introducing the product into host cells. Various transfer vectors for the expression of foreign genes in yeasts have been reported. [Heitzman, R. et al., Nature 293, 717-722 (1981), Valenzuela P. et al., Nature 298, 347-350 (1982), Miyanohara et al., Proc. Natl. Acad.

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 Sci. USA 80,1-5 (1983)]. The vectors are capable of replication in both E. Coli and in host yeasts and they contain promoter sequences of yeast genes. Essentially all of these expression vectors can be used for expression of the IL-2 cDNA.

   It is possible to achieve higher levels of IL-2 production by using yeast compared to using bacteria or animal cells. We now describe an example of expression of human IL-2 cDNA in yeast.



   The yeast and E. coli transfer vectors pAT77 and pAM82 have been described by Miyanohara et al. [Proc. Natl. Acad. Sci. USA 80,1-5 (1983)]. The vector pAM82 is a derivative of pAT77 and both carry ar 1 markers [Stinchcomb D. T. et al., Nature 282,39-43, (1979), 2 pm ori (Broach J. R. et al.



  Gene 8, 121-133 (1979) and leu 2 (Ratzkin B. et al.



  Proc. Natl. Acad. Sci. USA 74, 474-491 (1979)] and the promoter for the yeast acid phosphatase (APase) gene. They also carry a 3.7 kb DNA segment of pBR322 which contains a marker for ampicillin resistance (Apr) and the origin of replication (Figure 8). The APase promoter is inducible from a high concentration of phosphate to a low concentration in the culture medium. In order to express the human IL-2 cDNA, pIL2-50A is digested with PstI after treatment with either the Klenow fragment of E. Coli either with T4 DNA polymerase, the cDNA is ligated using pAM82 previously digested with XhoI and incubated with the Klenow fragment from E. coli. Package to fill the ends.

   Hybrid plasmids are chosen in which the coding cDNA sequence is downstream from the yeast APase promoter sequence by cloning them into E. Coli. The plasmid obtained, pYIL-2a, is introduced,

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 in yeast and, after introduction of the APase promoter, the activity of IL-2 in the yeast extract is measured. The plasmid pYIL-2a contains a series of GC residues between the yeast promoter and the IL-2 cDNA. It is possible that such a sequence inhibits the expression of the IL-2 cDNA. In order to overcome this problem, the following construction of a plasmid is carried out; the plasmid pIL2-50A is digested with PstI and the insertion of cDNA is isolated.

   This cDNA is then treated with T4 DNA polymerase in the presence of dATP, dGTP and DTTP so that the successions of residues C at the two ends of the cDNA are fragmented, and it is then treated with nuclease SI, so as to separate the successions of residues G. This DNA is ligated with a DNA binder from XhoI and the plasmid pBR322, the EcoRI site of which is cleaved and is made flush with EcoRI and the Klenow fragment, the plasmid resulting, pIL2-Xho, being digested with XhoI and insertion of isolated cDNA. The cDNA is then introduced into the unique XhoI site of pAM82 and a plasmid containing the coding sequence of IL-2 correctly oriented relative to the yeast APase promoter is cloned into E. Coli.

   The plasmid pYIL-2b is introduced into the yeast and, after introduction of the APase promoter, the activity of IL-2 in the yeast extract is measured.



   (3) Expression of cDNA in mammalian cells.



  A plasmid which would direct the synthesis of human IL-2 in mammalian cells can be constructed as follows. A plasmid pCE-1 is constructed from pKCR [O'Hare K. et al., Proc. Natl. Acad. Sci.



  USA., 78, 1527-1531, (1981)] and pBR328 [Soberon X. and
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 coll., Gene, 9, 287-305 (1980)] by a series of modification processes as illustrated in FIG. 2,

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 and an ATG initiation sequence of the IL-2 gene is linked downstream of the promoter of the SV40 early gene. This plasmid contains a single PstI site just downstream from the SV40 early promoter and upstream from the intron-containing portion of the rabbit p-globin chromosomal gene. The plasmid also contains the origin of the replication of SV40 as well as the polyadenylation site for the early gene. Thus, a plasmid pCEIL-2 is obtained, in which the structural gene for IL-2 must be transcribed from the SV40 early promoter into appropriate host cells (FIG. 2).



   This plasmid is digested with Hhal and is then introduced by DNA transfection into the COS-7 transformed monkey cell line, which allows replication of DNA containing the original sequences of SV40. It appears to be important to have the plasmid digested by Hhal before transfection for the effective expression of cDNA since the sequences which could hinder the replication of the transfected DNA in COS cells can be separated from the essential part of the plasmid for cDNA expression by this process. After one to three days of culture under ordinary culture conditions after transfection of this vector into cultured monkey cells COS-7 [Gluzman Y. Cell, vol. 23, 175-182 (1981)], IL-2 is ordinarily secreted and produced in the medium of cultured cells.

   In order to insert amplified DNA into other eukaryotic cells, a vector suitable for host organisms is similarly linked to an insertion of cleaved and isolated cDNA from prokaryotic cells and the eukaryotic cell can be transfected with the vector as well. synthesized and cultivated.



   Cells incorporating recombinant DNA are grown to amplify the recombinant DNA or

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 to produce an IL-2 polypeptide. Cultivation is carried out by usual means. For example, a transformed yeast can be grown in a medium containing a carbon source, a nitrogen source, inorganic salts and, as necessary, organic nutrients, such as vitamins and amino acids, at a temperature of of the order of 200 to 370C and at a pH of the order of 4 to 7 under aerobic conditions. Transformed prokaryotic organisms such as E. coli or B. subtilis can also be grown under ordinary conditions.



   The IL-2 produced is recovered intracellularly or extracellularly by any known method, such as by precipitation with ammonium sulphate, dialysis to separate the salts (at ordinary pressure or under vacuum), gel filtration, chromatography, isoelectric focusing on preparatory flat bed, gel electrophoresis, liquid chromatography
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 high yield (hereinafter called "CLHR") ion exchange chromatography, gel filtration and reverse phase, and affinity chromatography on a support bound to a dye, on activated Sepharose 4B coupled with a vis monoclonal antibody -in relation to IL-2 or on Sepharose 4B linked to lectin, etc. Methods for recovering and purifying IL-2 are described by Watson et al., J. Exp. Med., 150,848-861 (1979), Gillis et al., J.

   Immunol., 124, 1954-1962, (1980), Mochizuki et al., J. Immunol Methods 39, 185-201, (1980) and by Welte, K. et al., J. Exp. Med., 156, 454-464 (1982).



   The polypeptide thus obtained shows the same biochemical and biological behavior as that of IL-2 produced by mammalian cells by stimulation using a mitogen, and is endowed with the activity

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 of IL-2. The molecular weight is around 15,000 daltons and the activity of IL-2 is completely neutralized or precipitated by monoclonal anti-IL-2 antibodies in the presence or in the absence of immunoadsorbents, such as Isgorb ( Enzyme Center). In immunoelectrophoresis, the IL-2 polypeptide shows only a single precipitate vis-à-vis the corresponding anti-IL-2 antibody. The activity of IL-2 remains stable after reduction with 2-mercaptoethanol, and is resistant to treatment with DNAse and RNAse and to heat treatment at 560C for 30 minutes.

   The activity is stable at a pH between 2 and 9. The IL-2 produced could promote the growth of functional monoclonal T cells (cytotoxic T lymphocytes), promote the mitogenesis of thymocytes, give rise to the production of T lymphocytes specific anti-tumor cytotoxics from a humoral state in the absence of antigen, and could be used to increase the activity of natural killer cells
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 against YAC-1 and RL 1 cells.



   The present invention will now be described in more detail by means of certain specific examples which are given solely for the purpose of illustration and not for limiting purposes, unless otherwise indicated.



   Example 1.



   (1) A line of human T leukemia cells, namely Jurkat cells (freely available in Japan, the Federal Republic of Germany and the United States) is suspended in RPMI 1640 medium containing 10% by volume / volume of FCS and irradiated with X-rays up to 10,000 roentgens at room temperature for 50 seconds using an Exs 150 / 300-4 X-ray irradiator

  <Desc / Clms Page number 37>

 (Toshiba, Japan), and the irradiated cells are then cultured for 5 days at 37 ° C in a incubator.
 EMI37.1
 holding 5% CO 2 at an initial cell density of 15 × 10 5 ml cells in the above-mentioned culture medium.

   The mutated cells (0.2 cells / well) are placed in 10 flat-bottom microplates comprising 96 wells, and cultured at 37 ° C. in an incubator containing 5% CO 2 for 21 days.



   Clones obtained from wells showing growth are repeatedly transferred to fresh culture medium to propagate clone sizes, propagated clones are cultured for 24 hours at an initial cell density of 1 x
106 cells / ml in the presence of 50 g / ml of Con A and the activity of IL-2 is measured according to the methods described above. Therefore, a human T cell line called Jurkat-111 (hereinafter referred to as "J-III") (ATCC CRL8129) was selected, cloned from original Jurkat cells, whose IL productivity -2 was increased 40-fold over that of the base strain.

   The J-111 cloned cell line could grow under ordinary conditions and the growth rate is almost similar to that of ordinary Jurkat cells.



   (2) Cells (1 × 105 / mol) of J-111 are inoculated into 1,000 ml of synthetic culture medium without RITC 55-9 serum [Sato T. et al., Exp. Cell Res., 138, 127-134 (1982)] in culture bottles fixed in rotating drums (Falcon 3027) and they are cultivated for 4 days at 37 ° C., the cells which propagate being collected by centrifugation. The collected cells are again inoculated into the abovementioned medium to which 25 g / ml of Con A are added, so as to obtain 4 × 10 6 cells / ml. We carry out

  <Desc / Clms Page number 38>

 tre culture bottle tests on rolling drums (Falcon), placing in each test 1,000 ml of the inoculated culture medium.

   The culture is continued for 6 hours with rotation.



   (3) The Jurkat cells (1.2 x 10) thus stimulated with 25 g / ml of Con A for 6 hours are suspended in 8,000 ml of phosphate buffer balanced by a saline solution (hereinafter called "PBS" ). Cells are washed twice by centrifugation and are then resuspended in 800
 EMI38.1
 ml RSB solution (10 millimoles of Tris-HCl; pH 7.5, 10 millimoles of NaCl; 1.5 millimoles of mgCl) containing a ribonucleoside-vanadyl complex (10 millimoles), a nuclease inhibitor. Then add an NP-40 detergent so as to reach a final concentration of 0.05%, mix gently and separate the cell nuclei by centrifugation for 5 minutes
 EMI38.2
 at 3.000 rpm at 4 C.

   SDS (0.5%) and EDTA (5 millimoles) are added to the supernatant, and the cytoplasmic RNA is extracted by adding an equal volume of phenol. After three phenol extractions, the RNA is preciped with a double volume of ethanol and the precipitates are collected by centrifugation, which is dissolved in 10 millimoles of Tris-Hcl of pH 7.5. The amount of RNA obtained is 196 mg.



   An mRNA fractionation is carried out using affinity chromatography on oligo (dT) -cellulose (P. L. Biochemicals, Type 7). The adsorption solution is a pH 7.5 solution containing 20 millimoles of Tris-HCl, 0.5 moles of NaCl, 1 millimole of EDTA and 0.5% SDS and the elution is carried out successively with l and 10 millimoles of Tris-HCl (pH 7.5) after washing the column with the buffer (20 millimoles of Tris-HCl, pH 7.5; 0.5 moles of NaCl; 1

  <Desc / Clms Page number 39>

 
 EMI39.1
 millimole of EDTA). The resulting eluted mRNA is 3.6 mg.

   Then, 2.4 mg of the mRNA obtained is fractionated by a sucrose density gradient centrifugation (sucrose density gradient from 5 to 2.5%) in a solution at pH 7.5 containing 50 millimoles of Tris- HCl, 1 millimole of EDTA and 0.2 moles of NaCl, and centrifuged at 26,000 revolutions per minute for 24 hours at 4 C, the mRNA fractions comprising 11 to 12 strands being fractionated as fractions numbers 12,13 and 14 59 g, 46 g and 60 g respectively; (4) The mRNA obtained in the nr fraction. 13 is microinjected into the Xenopus laevis oocyte (50 ng of mRNA / egg) and the culture supernatant is used to test the activity of IL-2.

   As indicated in Table 1, the increase in the number of activated T lymphocytes is confirmed, which clearly shows that the mRNA in this fraction contains human IL-2 mRNA.

  <Desc / Clms Page number 40>

 TABLE 1 (a)
 EMI40.1
 
 <tb>
 <tb> Sample <SEP> Dilution <SEP> Fixation <SEP> from <SEP> Quantity <SEP> of IL-2
 <tb> 3H-TdR <SEP> (cmp) <SEP> (Units / ml)
 <tb> Control <SEP> 1-553 <SEP> 0 <SEP>
 <tb> (Middle <SEP> for
 <tb> test)
 <tb> Control <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 590 <SEP> 0
 <tb> (Supernatant <SEP> from
 <tb> culture Egg <SEP>
 <tb> no <SEP> processed)

    <SEP> x <SEP> 32 <SEP> 572
 <tb> Product <SEP> from <SEP> translation <SEP> from <SEP> the <SEP> x <SEP> 8 <SEP> 14.683 <SEP> 32
 <tb> fraction <SEP> 13 <SEP> x <SEP> 32 <SEP> 10.165
 <tb>
 
 EMI40.2
 
 EMI40.3
 
 <tb>
 <tb> Dilution <SEP> Number <SEP> from <SEP> Quantity <SEP> of IL-2
 <tb> lymphocytes <SEP> (units / ml)
 <tb> T <SEP> (No. / well)
 <tb> Control <SEP> I <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 0
 <tb> (Middle <SEP> for
 <tb> test) <SEP> x <SEP> 16 <SEP> 0 <SEP> 0
 <tb> Control <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 0
 <tb> (Supernatant <SEP> from
 <tb> culture Egg <SEP> <SEP> x <SEP> 16 <SEP> 0
 <tb> no <SEP> processed)
 <tb> Product <SEP> from <SEP> translation <SEP> from <SEP> the <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 115 <SEP> 40
 <tb> fraction <SEP> 13 <SEP> x <SEP> 16 <SEP> 55
 <tb>
 The unit is calculated by comparing the amount of 3H-TdR incorporated with that of standard IL-2 (10 units / ml)

   following a statistical analysis.



   (5) Then, we synthesize cDNA in

  <Desc / Clms Page number 41>

 
 EMI41.1
 in vitro from fraction nr. 13 of 11 to 12 strand mRNA containing IL-2 mRNA and recombinant DNA is reconstructed with the vector plasmid PBR 322. With recombinant DNA, Escherichia coli is transformed, and the clone is selected having acquired IL-2 cDNA clones in the following manner: (5-1) 50 millimoles of Tris-HCl buffer (pH 7.5), 30 millimoles of NaCl, 6 millimoles of MgCl2.5 millimoles of dithiothreitol (hereinafter referred to as "DTT"), 0.5 millimole of each of the compounds dATP, dGTP, dCTP and
 EMI41.2
 32 dTTP (dCTP is radioactively labeled with P, 0.7 pg of oligo (dT) 10 '10 pg of mRNA and 15 units of AMV reverse transcriptidase (J. W. Beard) are mixed and maintained for 90 minutes at 41 C.

   Once the reaction is complete, the DNA is recovered in the form of ethanolic precipitates after treatment with phenol, and the DNA is dissolved in a solution of pH 7.5 containing 20 millimoles of Tris-HCl and 1 millimole of EDTA . 2.5 μg of ss-cDNA are synthesized. To separate the mRNA present in this solution, NaOH is added to the solution until a 0.33 N NaOH solution is obtained, it is left to stand for 15 hours at room temperature, then neutralized the solution with an equal volume of 1M Tris-HCl of pH 7.5 and it is passed through a column of "Sephadex G-50". 1.8 g of cDNA are recovered.



   (5-2) 50 millimoles of phosphate buffer (pH 7.5) are mixed, 10 mM of MgCl 2 × 10 mM of DTT, 0.75 mM of each of the following compounds: dATP, dGTP,
 EMI41.3
 g dCTP and dTTP (dCTP is radioactively labeled with 3H), 1.8 g of ss-cDNA and 8 units of polymerase I (BRL, United States) and left to react for 15 hours at 15 C. Once the reaction finished, the DNA is recovered in the form of an ethanolic precipitate, after treatment

  <Desc / Clms Page number 42>

 with phenol and chloroform. 1.10 μg of ds-cDNA are obtained. A 50 mM a- mixture is incubated
 EMI42.1
 sodium acetate (pH 4.5), 0.2 M NaCl, 1 mM ZnCI- and 1.10 g ds-cDNA for 20 minutes at 35 C, 0.25 nuclease units are added S- (Sankyo, Japan), and incubate again for 15 minutes.

   Once the reaction is complete, the reaction product treated twice with phenol is applied to Sephadex G-50 to give 0.55 g of ds-cDNA.



   (5-3) A mixture of 0.14 M potassium cacodylate, 30 mM Tris-base, 0.1
 EMI42.2
 mM DTT, 1 mM COC12 ′, 64 mM P-dCTP fi (specific activity of 2.7 x cpm / n mole), 0.55 µg of ds-cDNA and 5 units of terminal transferase (BRL ) for 7 minutes at 350 ° C., and then it is applied to a column of Sephadex G-50 after treatment with phenol, which gives 0.50 g of DNA in the form of ethanolic precipitates. It is found that the DNA recovered has lengthened by approximately 50 residues of dCMP at the two 3 ′ ends.

   10 g of pBR 322 are cleaved by the restriction enzyme PstI, and the 3 ′ ends of the cleaved DNA are added to the dGMP chain, by the same method as that used in the addition of dCMP to ds-cDNA mentioned above, except that dGTP is used in place of dCTP.



   (5-4) A mixture of 50 mM Tris-HCl (pH 7.5), 0.1 M NaCl, 5 mM EDTA, 0.05 μg of pBR 322 extended by residues of dGMP and 0.01 µg of dCMP-lengthened cDNA is first incubated for
 EMI42.3
 for 2 minutes at 65 ° C, then for 120 minutes at 46 ° C, for 60 minutes at 37 ° C and finally for 60 minutes at room temperature. Inoculate E. coli X 1776 [Curtiss III, R. et al., In Molecular Cloning o Recombinant DNA, edited by W. A. Scott & R.

   Werner, Aca-

  <Desc / Clms Page number 43>

 demic Press (1977)] in 50 ml of L broth containing 100 µg / ml diaminopimelic acid, 50 µg / ml thymidine, 1% tryptophan, 0.5% yeast extract, 0.5%
 EMI43.1
 of NaCl and 0.1% of glucose and shaking is carried out at 37 ° C. until the absorption of the culture liquid at 562 nm is around 0.3 optical density. After finishing the culture, the culture liquid is left at 0 ° C. for 30 minutes, and the bacterial cells are then collected by centrifugation followed by double washing with 25 ml of a solution containing 5 mM Tris-Hcl (pH 7.6), 0.1 M NaCl, 5 mM MgCl2 and 10 mM RbCl.

   The cells thus obtained are suspended in 20 ml of a solution containing 5 mM Tris-HCl (pH 7.6), 0.25 M KC1, 5 mM MgCI2'0, 1 M CaCl and 10 mM RbCl and left at 0 ° C. for 25 minutes, the cells are then collected to resuspend them in 1 ml of the same solution, the recombinant DNA described above is added in 0.2 ml of the cell suspension.
 EMI43.2
 and the suspension is left at 0 ° C. for 60 minutes.

   Then, 0.7 ml of broth L is added to the culture while shaking for 30 minutes at 37 C. The culture medium thus obtained (0.1 ml) is applied completely to the surface of a medium at 1.5 % agarose, formed of L broth containing 100 μg / ml diaminopimelic acid, 50 μg / ml of thymidine and 15 μg / ml of tetracycline, and is incubated at 37 ° C. for 2 days.



   (5-5) The four hundred and thirty two colonnies which appear are divided into 18 groups, each group containing 24 different bacterial clones, inoculated in 200 ml of broth L containing 100 μg / ml of diaminopimelic acid, 50 μg / ml of thymidine and 10 μg / ml of tetracycline and cultivated in shakes at 37 ° C. for 5 to 7 hours. Then we add again

  <Desc / Clms Page number 44>

 to culture overnight 200 ml of fresh L broth containing chloramphenicol at a final concentration of 170 pg / ml. The plasmid DNA thus amplified is purified by usual means. The clones comprising the IL-2 cDNA are detected by a hybridization-translation test of mRNA (hereinafter called "H-T" test).

   The HT test is used in the present case as follows: purified DNA (25 g) is cleaved by a restriction enzyme Hind III, treated three times with phenol, treated respectively with a mixture of phenol and chloroform and chloroform, precipitated with ethanol, washed with 80% ethanol and dissolved in 40; jl of 80% formamide. The reaction mixture is heated for denaturing
 EMI44.1
 ration at 90 ° C. for 5 minutes, and then diluted to 1.3 ml with 10 × SSC (1.5 M NaCl, 0.15 M sodium citrate).

   The DNA is then fixed on nitrocellulose filters, which filters are dried at 80 ° C. for 3 hours and incubated for 18 hours at 370 ° C. in a solution containing 50% formamide, 20 mM Pipes
 EMI44.2
 pH 6, 5, 0.75 M NaCl, 5 mM EDTA, 0.2% SDS and 250 μg of poly (A) mRNA from J-111 cells induced so as to hybridize the DNA fixed on filters with IL-2 mRNA. Then, the filters are washed at 650C three times with a solution containing 10 mM of Pipes of pH 6, 5 and 0.15 M of NaCl, a solution containing 1 mM of Pipes and 10 mM of NaCl and treated with a solution containing 0 , 5 mM EDTA and 0.1% SDS at 950C for 1 minute so as to recover the hybridized mRNA from the filters.

   The mRNA thus extracted is purified on a column of oligo dT-cellulose in the usual manner and is injected into Xenopus oocytes so as to determine the activity of IL-2 of the proteins translated. Only one of the 18 groups, each group comprising 24 clones, gives a positive IL-2 activity of 48 units / ml in

  <Desc / Clms Page number 45>

 
 EMI45.1
 3 the H-TdR incorporation test described above, all the other groups being clearly negative. Then, 24 isolated colonies belonging to the positive group are inoculated in 200 ml of broth L corresponding to the same composition as that described above, they are aerobically cultivated for 5 to 7 hours at 370C and they are again added, in a similar manner, fresh L broth containing chloramphenicol.

   After amplification of the plasmid DNA using overnight culture, the plasmid DNA is similarly purified according to standard procedures. After cleavage of approximately 5 µg of each plasmid DNA by Hind III, each plasmid DNA is similarly linked to nitrocellulose filters. The filters are hybridized with IL-2 mRNA and the hybridized mRNA is recovered for injection into Xenopus oocytes so as to determine the IL-2 activity of the translated proteins.



  As indicated in Table 2, only the plasmid DNA purified from a single colony, called p3-16, gives positive IL-2 activity. Therefore, this clone is identified as being the clone having the IL-2 cDNA [E. coli X 1776 / p3-16 AJ 11995 (FERM-BP-225)].
 EMI45.2
 



  Thus it is confirmed that the plasmid DNA, p3-16, exactly shares the DNA (IL-2 gene) capable of forming the specific hybrid with the IL-2 mRNA.

  <Desc / Clms Page number 46>

 TABLE 2 (a)
 EMI46.1
 
 <tb>
 <tb> *
 <tb> Sample <SEP> Dilution <SEP> Fixation <SEP> from <SEP> Quantity <SEP> of IL-2 <SEP>
 <tb> 3H-TdR <SEP> (cpm) <SEP> (Units / ml)
 <tb> Control <SEP> l <SEP> - <SEP> 2.

    <SEP> 010 <SEP> 0
 <tb> (Middle <SEP> for
 <tb> test)
 <tb> Control <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 2.120 <SEP> 0
 <tb> (Supernatant <SEP> from
 <tb> liquid <SEP> from <SEP> cul-x <SEP> 32 <SEP> 2.482 <SEP> 0
 <tb> ture Egg <SEP>
 <tb> no <SEP> processed)
 <tb> Product <SEP> from <SEP> translation <SEP> of mRNA <SEP> x <SEP> 8 <SEP> 20.453 <SEP> 58
 <tb> x <SEP> 32 <SEP> 20.961
 <tb>
 
 EMI46.2
 (b)
 EMI46.3
 
 <tb>
 <tb> Sample <SEP> Dilution <SEP> Number <SEP> from <SEP> Quantity <SEP> of IL-2 *
 <tb> lymphocytes <SEP> T <SEP> (Units / ml)
 <tb> (Cells /
 <tb> well)
 <tb> Control <SEP> l <SEP> - <SEP> 0 <SEP> 0 <SEP>
 <tb> (Middle <SEP> for
 <tb> test)
 <tb> Control <SEP> II <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 0 <SEP> 0
 <tb> (Supernatant <SEP> from
 <tb> liquid <SEP> from <SEP> cul-x <SEP> 32
 <tb> ture Egg <SEP>
 <tb> no <SEP> processed)

  
 <tb> Product <SEP> from <SEP> translation <SEP> of mRNA <SEP> x <SEP> 2 <SEP> 88 <SEP> 32
 <tb> x <SEP> 32 <SEP> 42
 <tb> mRNA <SEP> hybrid <SEP> by <SEP> cDNA <SEP> from <SEP> from <SEP> plasmid <SEP> p3-16.
 <tb>
 

  <Desc / Clms Page number 47>

 



  The insertion of cDNA from plasmid p3-16 shows characteristics which must be cleaved by the restriction enzyme XbaI at a single site and by BstNI at two sites (upstream and downstream of the XbaI cleavage site). However, plasmid p3-16 contains an insertion of cDNA formed of approximately 650 base pairs, which apparently corresponds to a part of the IL-2 mRNA of the size of 11 to 12 strands.



   Therefore, another cDNA batch is prepared according to the method of Land et al. [Land et al., Nucleic Acids Res., Vol. 9, p. 2551, (1981)] using IL-2 mRNA as a template or template. Single-stranded cDNA (1.6 µg) is synthesized using 4 µg of IL-2 mRNA extended by dCMP residues, and ds-cDNA is synthesized using oligo (dG) 12- 18 as an initiator for DNA polymerase 1 (Klenow fragment). We obtain a cDNA (0.6 pg) longer than a mar-
 EMI47.1
 DNA donor comprising 680 base pairs by a sucrose gradient centrifugation and it is introduced into the PstI site of pBR322 by the standard G-C end method.

   After transformation of E. coli X 1776 with recombinant DNA, approximately 2,000 colonies are detected by the Grunstein-Hogness in situ hybridization method with an insertion of p3-16 cDNA translated (by notch) as probe. and the colony containing the plasmid pIL 2-50A containing approximately 850 base pairs and the transformed clone [E. coli X 1776 pIL 2-50A, AJ 11996 (FERM-BP-226)]. The maps showing the cleavage points made by the endonucleases restricting the insertion of pIL 2-50A cDNA are represented in FIG. 1.



   To isolate a gene encoding an IL-2 peptide from pIL 2-50A of E. coli X 1776 transformed, plasmid DNA is digested by the enzyme

  <Desc / Clms Page number 48>

 PBS, and then 0.5 ml of PBS containing 20% glycerol is added, leaving it at room temperature for 3 minutes. Again, the medium is separated by aspiration and the cells are washed with 1 ml of PBS and cultured in 1 ml of DMEM containing 5% FCS. Every 24 hours, 500 μl of medium is replaced by fresh medium. Each medium, collected at appropriate time intervals, is maintained at 4 ° C until the time of use. Two to three days after transfection, the medium of cultured cells is examined for its activity of human IL-2.

   As indicated in Table 3, the culture supernatant resulting from COS-7 cells transfected with PCEIL-2 is endowed with IL-2 activity. No IL-2 activity was detected in the culture medium of cells transfected with pCE-1.



   TABLE 3
 EMI48.1
 
 <tb>
 <tb> DNA <SEP> transfected <SEP> by <SEP> Activity <SEP> of IL-2 <SEP> Growth <SEP> from
 <tb> measured <SEP> by <SEP> fi-lymphocites <SEP> T
 <tb> xation <SEP> from
 <tb> H-TdR <SEP> (p / ml)
 <tb> PCEIL-2 <SEP> 12 <SEP> ++++ <SEP>
 <tb> pCE-1 <SEP> 1
 <tb>
 
IL-2 activity found in cell culture medium after transfection of COS-7 cells with pCEIL-2 is neutralized from 12 units / ml to less than 1 unit / ml by anti-IL monoclonal antibodies -2-human mouse (BALB / c).

   The fact that the COS-7 cells transfected with pCEIL-2 secrete human IL-2 clearly shows that the eukaryotic cells transformed by a recombinant DNA comprising a gene coding for IL-2 polypeptide and a DNA from vector capable of replication in these cells, can prove to be very interesting for the production

  <Desc / Clms Page number 49>

 both contain a single PstI site just downstream from the SV40 early promoter.



   The insertion of cDNA from pIL 2-50 is excised by cleavage using PstI and ligated to pCE-1 cleaved by pCTI for the construction of pCEIL-2 in which the expression of the structural gene of IL-2 must be under the control of the SV40 early promoter. The plasmid pCE-1 is initially constructed for the cloning of cDNA by the GC extremity method [Chang ACY et al., Nature, 275,617-624, (1978)] in bacteria and direct expression in mammalian cells .



   This plasmid is digested with HhaI and is then introduced by DNA transfection (McCutchan et al., J. Natl. Cancer Inst. 41, 351-357, 1968) into a COS-7 transformed monkey cell line, which allows the DNA replication containing the original SV40 sequences, see Gluzman Y. (Cell 23, 175-182, 1981). It appears to be important to digest the plasmid by HhaI before transfection for the effective expression of cDNA since the sequences which could hinder the replication of the transfected DNA in COS cells can be separated from the essential part of the plasmid for cDNA expression by
 EMI49.1
 To this process.

   COS-7 cells (6 x are suspended in 0.5 ml of DMEM containing 5% FCS in a culture plate comprising 24 wells (Nunc) and incubated for 24 hours at 370C. Then, the cultures are added to the cultures a mixture of 1 pg of the vector
 EMI49.2
 above, 17.6 µl of 1mM Tris-HCl containing 0.1 mM EDTA, 2.4 µl of 2 M CaCl2 and 120 µl of 2 x HBS containing 50 mM Pipes, 280 mM of NaCl and 1.5 mM (pH 7.10). The cells are again incubated for 4 hours at 370C and the culture medium is suctioned off, washed with 1 ml of

  <Desc / Clms Page number 50>

 PstI restriction after isolating the DNA region from cells by conventional means. Thus, the smallest fragment obtained from the two DNA fragments produced is the DNA gene coding for the peptide of IL 2.

   The complete nucleotide sequence of the insertion of PstI from pIL 2-50A is determined by the method of Maxam and Gilbert [Maxam A. W. et al., Enzym. 65, 499-560 (1980)], the entire structure being shown in Figure 2.



   Example 2
The plasmid pKCR [O'Hare et al. Proc.



  Natl. Acad. Sci., USA, vol. 78, No. 3.1527-1531 (1981)] consists of (i) segments of DNA from SV40 (represented by the hatched sections in FIG. 3) containing an early gene promoter as well as an origin of replication ( 0.725-0.648 mu) and a polyadenylation site originating from the early gene (0.169-0.144 mu), (ii) part of the rabbit y-globin gene (represented by the open sections (fragment BamHI- PvuII) and (iii) a segment from pBT322 (EcoRI-BamHI fragment) containing an origin of replication and an ampicilin resistance gene. This plasmid is cleaved by BamHI and, after having completed the two ends of the 'DNA cleaved by DNA polymerase I (Klenow fragment), a PstI binder DNA is introduced to reconstruct pKCR (PstI).

   The plasmid pKCR (PstI) is cleaved by SalI, treated with the Klenow fragment to complete the ends and is then partially cleaved by EcoRI so as to obtain an EcoRI-SalI fragment which contains the total DNA originating from SV40 and the gene for globin. This fragment is then ligated to a piece of DNA from pBR328, which contains a tetracycline resistance gene and an origin of replication, as shown in FIG. 3. The plasmid pCE-1 results

  <Desc / Clms Page number 51>

 of IL-2.



   The plasmid PCEIL-2 (AJ 12008) incorporated into E. coli HB101 was deposited under the registration number FERM-BP 244.



   Example 3.



   Escherichia coli X 1776 / pIL 2-50A [AJ 11996 (FERM-BP-226)] prepared in Example 1 is inoculated into 250 ml of broth L, containing 100 μg / ml of acid
 EMI51.1
 diaminopimélique, 50 pg / ml of thymidine, 1% of tryptophan, 0.5% of yeast extract, 0.5% of NaCl and 0.1% of glucose, and it is cultivated in shakes at 37 ° C. that the optical density at 562 nm of the cultured medium is 0.5. Once the culture is complete, the cultured medium is left standing at 0 ° C. for 30 minutes, the cells are harvested by centrifugation, they are washed once with 20 mM Tris-HCl containing 30 mM NaCl and they are resuspended in 1.8 ml of the same buffer.



  A solution containing 0.2 μl of lysozyme (10 mg / ml) and 20 μl of 0.5 M EDTA is then added to the cells and the mixture is left to stand at 0 ° C. for 20 minutes, the mixture then being frozen. thawed three times successively. Then, cell extracts (1.5 ml) are obtained after centrifugation at 40,000 rpm for 30 minutes. The extract is subjected to salting out with 85% ammonium sulphates, it is applied to Sephadex G15 to separate the salts, it is then subjected to chromatography on a DEAE cellulose column and the fractions eluted with 0.06 M Tris-HCl buffer (pH 7.6).

   The fractions thus collected are dried by freezing and are then subjected to chromatography on glass beads with controlled pores (250Â, Funakoshi Pharmaceuticaly, Japan) so that the activity of IL-2 is imparted in the eluent with 0.3 M glycine-HCl buffer, frac-

  <Desc / Clms Page number 52>

 containing IL-2 exerting an activity of 12 units / ml of IL-2. The results clearly show that E. coli X 1776 / pIL 2-50A, AJ 11996 does indeed produce IL-2.



   Example 4.



   A cell line producing IL-2 in a constitutive manner J-Al886 (ATCC CRL8130), cloned from Jurkat cells is grown in a similar manner in culture bottles on rolling drums. example 1.



  The cells which have grown in fresh synthetic medium RITC-55-9 are resuspended at an initial cell density of 1 × 10 6 cells / ml and, 8 hours after the start of the culture, the cells are used for extraction of IL-2 Il-12-stranded mRNA fractions from 3 x 109 cells, following the steps described in Example 1.



   Double-stranded cDNA is synthesized in the same way as in Example 1 and a cDNA longer than 600 base pairs (2.4 μg) is obtained after fractionation on a sucrose density gradient. The cDNA is then extended with dCMP residues using a terminal deoxynucleotidyl transferase and a 50 ng portion is treated with 250 ng of pBR322 cleaved by PstI, extended by dGMP. The resulting hybrid plasmids are used to transform E. coli X 1776 and the transformants of approximately 4,000 clones are obtained. According to the Grunstein-Hogness method, three complementary clones are selected with the plasmid cDNA 3-16 used as probe. The clones thus selected are therefore transformed clones comprising the human IL-2 gene.



   Example 5.



   We build a plasmid which must direct

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 synthesis of human IL-2 in E cells. coli as follows. A plasmid pTIL2-22 is constructed from pTrS-3 [Nishi T., Taniguchi T. et al., SEIKAGAKU 53.967 (1981)] and from pIL 2-50A containing IL-2 cDNA by a series modification processes as illustrated in Figure 5 (a). Plasmid pTrS-3 contains an insertion of the Trp promoter and Shine Dalgarno region (hereinafter called "SD") between the EcoRI site and the ClaI site of pBR322. The plasmid also contains an ATG 13 bp initiation codon downstream of the SD sequence as well as a single SphI site, as illustrated in FIG. 4.

   The vector proves to be very effective in producing this protein when the DNA sequence corresponding to said protein is introduced into the phase just downstream from the ATG codon, which is produced by digestion with SphI and by subsequent processing using Of T4 DNA polymerase from pTrS-3. Consequently, the plasmid pTrS-3 (30 μg) is cleaved by the restriction enzyme SphI in the usual manner and, after treatment with phenol and then with chloroform, the ethanolic precipitates are recovered, and then the two flush ends by treatment with T4 DNA polymerase. Then the DNA (21.4 pg) is recovered by a similar treatment with phenol and then with chloroform and precipitated with ethanol.

   On the other hand, 380 μg of pIL 2-50A containing IL-2 cDNA are cleaved by PstI and the insertion of IL-2 cDNA is isolated by agarose gel electrophoresis. The cDNA insertion (11 µg) is cleaved with HgiAI, treated with T4 DNA polymerase and 10 µg of DNA is isolated from the largest site by agarose gel electrophoresis. A cDNA (7.2 μg) encoding 132 amino acids is obtained in this way and this DNA fragment has truncated ends [FIG. 5

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 (at)]. Next, the cDNA fragment thus obtained is ligated to a vector pTrS-3, previously digested with SphI and treated with T4 DNA polymerase just downstream from the ATG sequence. The plasmid ligated in this way is used to transform E. coli HB101 according to the usual procedures. The liguation is carried out as follows.



  The largest fragment of IL-2 cDNA (0.4 μg) and 0.2 μg of pTRS-3 vector DNA are mixed with 0.8 units of T4 DNA ligase in 66 mM Tris-HCl, pH 7.5, containing 6.6 mM MgCl 2, 1 mM ATP and 10 mM DTT, and the mixture is left to react at 40 ° C. overnight. Among the transformants appearing on the agar and broth plate L containing ampicilin, the colonies containing the portion of IL-2 cDNA, which encodes 132 amino acids, are selected by a colony hybridization test in if you. The colonies thus selected are cultured (10 ml) again to prepare plasmid DNA by means of lysozyme treatment and by freeze-liquefaction.

   Plasmid DNAs are cleaved by PstI and Xbal, and the resulting products are analyzed by agarose gel electrophoresis to identify pTIL 2-22 in which the cDNA is linked to the ATG sequence of pTrS-3 following a correct orientation.



  E. coli HB101 containing pTIL 2-22 is cultivated under the usual conditions known for the propagation of microorganisms. The cells are grown in 10 ml of X broth (2.5% Bactotrypton, 1.0% yeast extract, 0.1% glucose, 20 mM MgSO 4, 50 mM Tris-HCl, pH 7.5) containing 25 µg / ml streptomycin and 25 µg ampicillin at 370C overnight. 1 ml of the culture suspension is inoculated into the same broth X (100 ml) and cultured at 370C. When the optical density at 650 mp reaches around 1.5-2.0, 3-indole acrylic acid (IAA) is added.

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  Three hours after the addition of the inducer, the cells are collected, washed with 20 mM Tris-HCl (pH 7.5; 30 mM NaCl) and they are resuspended in 8 ml of the same buffer . To obtain efficient functioning of the Trp promoter, inducers such as IAA are added at a final concentration of 50 μg / ml.



  The proteins thus obtained in the bacterial cells are extracted by sonication (0 C; 2 minutes) or by means of digestion with lysozyme (8 pg) (0 C; 20 minutes) followed by three successive freeze-liquefactions. Following these processes, the usual extraction of IL-2 from organisms is carried out. The activity of IL-2 extracted is between 10,000 and 120,000 units / ml.



   E. coli HB101 containing pTIL 2-22 (AJ 12009) was deposited under the identification number FERM-BP 245.



   Example 6.



   A plasmid pTuIL 2-22, carrying IL-2 cDNA, is constructed from pTuBlP-5 [Taniguchi, T. et al., Seikagaku, 53,966, (1981)] and pTIL 2-22 shown in Example 5, by the methods as illustrated in FIG. 7. The plasmid pTuBlP-5 comprises an insertion of the promoter sequence for tufB in pBR322. The plasmid also contains a single ClaI site and this site is arranged 2bp downstream of the SD sequence, as shown in FIG. 2.

   Since pTrS-3 also contains a ClaI site between the SD sequence and the ATG initiation codon, and since this ClaI site is not destroyed during the construction of the expression plasmid using pTrS-3 and IL-2 cDNA as described in Example 5, it is very simple to replace the bacterial trp promoter with that of tufB, so that the IL-2 cDNA is expressed under the tufB promoter control.

  <Desc / Clms Page number 56>

 



   Therefore, plasmid pTIL 2-22 (30 µg) is cleaved with the restriction enzymes Clal and PvuII in the usual manner. The fragment (about 2.2 kb) containing IL-2 cDNA is isolated and purified by agarose gel electrophoresis so as to recover 3 µg of DNA. On the other hand, 20 μg of pTuBIP-5 vector are similarly cleaved by ClaI and PvuII, and the largest fragment (approximately 3.4 kb) containing the ampicilin-resistant gene is isolated and isolated. purifies by agarose gel electrophoresis to recover 3.5 µg of DNA. Then, the two fragments obtained in this way, one (approximately 3.4 kb) containing the tufB promoter, the other (approximately 2.2 kb) containing the IL-2 cDNA, are ligated from the next way.

   The fragment containing the IL-2 cDNA (1.2 μg) and 0.3 μg of the fragment containing the tufB promoter is mixed with 0.8 units of T4 DNA ligase in 66 mM Tris-HCl pH 7.5 containing 6.6 mM MgCl2'1 mM ATP and 10 mM DTT, and the mixture is allowed to react at 40C overnight. The plasmid ligated in this way is then used to transform E. coli HB101 according to the usual procedures. Among the transformants appearing on the agar and broth L plate containing ampicilin, eight colonies containing the portion are selected.
 EMI56.1
 o IL-2 cDNA, such as pTuIL 2-22 in FIG. 7, and plasmid DNA is prepared as described in Example 5.

   E. coli HB101 containing pTuIL 2-22 is grown in L broth (100 ml) at 370C. When the optical density at 650 mp is around 0.5-1.0, the bacterial cells are harvested, washed with 20 mM Tris-HCl (pH 7.5; 30 mM NaCl) and resuspends them in 2 ml of the same buffer. The proteins thus obtained are extracted in the same way as in Example 5. The activity of IL-2 extracted is located

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 between 6,000 and 56,000 units / ml.



   Escherichia coli HB101 containing pTuIL 2-22 (AJ 12010) has been deposited under the identification number FERM-BP 246.



   Example 7.



   A plasmid pGIL 2-22, carrying IL-2 cDNA, is constructed from pGL 101 [Roberts T. M. and Laucer G. D., Meth. Enzym., 68,473-483 (1979)] and pTIL 2-22 of Example 5.



   The plasmid pGL 101 (20 μg) containing a lac promoter is cleaved by the restriction enzyme PvuII in the usual manner so as to recover 17 μg of DNA by treatment with phenol, then with chloroform and by precipitation in ethanol. On the other hand, pTIL 2-22 (75 pg) is cleaved with ClaI and SalI so as to recover 2.2 pg of a DNA fragment containing IL-2 cDNA by gel electrophoresis of agarose. The fragment is made flush by treating it with DNA polymerase I (Klenow fragment), and the two fragments thus obtained (0.25 pg and 0.066 pg) are ligated with 1.0 unit of DNA ligase of T4 in the same manner as in Example 6. The plasmid thus ligated is then used to transform E. coli HB101 in the usual manner.

   Among the transformants, the transformants having the insertion of the ClaI-SalI fragment containing IL-2 cDNA as a probe are selected.



  These transformants are then cultivated in broth X (10 ml) containing 25 μg / ml of ampicilin and the plasmid DNA is prepared as described in Example 5. Thus, the plasmid DNA having the ATG initiation sequence of IL-2 cDNA just downstream of a lac promoter is obtained by cleavage with PstI and XbaI.



   The pGIL 2-22 thus obtained is inoculated into

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 100 ml of broth L containing 25 μg / ml of ampicilin and 25 μg / ml of streptomycin and it is cultivated. When the optical density at 650 mp is around 0.5,
 EMI58.1
 isopropyl-ss-D-thiogalactopyrannoside (IPTG) in a concentration of 1 mM is added and one hour later, the bacterial cells are collected and the cell extracts are prepared as described in Example 6. Activity of extracted IL-2 is between 6,000 and 80,000 units / ml.



   Escherichia coli HB101 containing pGIL 2-22 (AJ 12011) has been deposited under the identification number FERM-BP 247.



   Example 8.



   Plasmid pTrS-3 (10 μg) was first cleaved with the restriction enzyme SalI and the SalI site was made flush with treatment with DNA polymerase (Klenow fragment) or with l Of T4 DNA polymerase. After cleavage with ClaI, a larger fragment, containing the region of the trp promoter, is isolated by electrophoresis on agarose gel in the usual manner to recover 3 μg of DNA.



   On the other hand, 11 μg of cDNA insertion obtained by the cleavage of PsTI from pIL2-50A are cleaved by HgiAI, treated with T4 DNA polymerase, a larger fragment is isolated and purified by agarose gel electrophoresis. Thus, a cDNA fragment coding for 132 amino acids of IL-2 is obtained in an amount of 7.2 μg. Next, 0.45 µg of the fragment containing a trp promoter (described above), 0.5 µg of the fragment of HgiAI-PstI containing IL-2 cDNA and oligonucleotides (5 ') CGATAAGCTATGGCA (3 ') and (3') TATTCGATACCGT (5 ') synthetic (each of 20 pmoles), both being phosphorylated at the 5' end, are ligated by one unit

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 of T4 DNA ligase in the same manner as in Example 5 [Figure 5 (b)].



   The plasmid ligated in this way is then used to transform E. coli HB 101. Among the transformants which have appeared, the targeted transformants are chosen as follows.



   The transformant candidates capable of hybridization with the IL-2 cDNA and the synthetic oligonucleotides are first chosen by a colony hybridization method, then the transformants having the insertion of DNA fragment starting from the CCT sequence in position 111 to 113 in FIG. 2 (a) (CCTACT -----) just downstream of the ATG GCA sequence are chosen by cleavage with PstI, XbaI.



   The above transformants, which contain pTIL2-21a or pTIL2-21b, are grown in L-broth as described in Example 5, and high IL-2 activities can be found in cellular extracts of the transformants when examined as indicated in Example 5.



   Escherichia coli HB101 containing pTIL2-21a (AJ 12013) and Escherichia coli HB 101 containing pTIL2-21b (AJ 12014) have been deposited under the identification numbers FERM-BP 248 and FERM-BP 249 respectively.



   The hosts E. coli X 1776 and HB 101 [Boyer H. W. et al., J. Mol. Biol. 41.459 (1969)], used in the above examples are known and available to the public. In addition, hosts can be obtained from the deposited transformants by culturing the transformants in broth L at 37 ° C. so as to release the respective recombinant DNAs in the transformants and to separate the strains which become sensitive to tetracycline and to ampicillin as hosts.



   The vector plasmids pBR322 (which is de-

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 commercially available, for example, by Bethesda Research Laboratory), pCE-1, PTrS-3 and pGL101 are known and available to the public. In addition, the vector plasmids can be obtained from the deposited transformants by separating the DNAs from recombinant plasmids in the transformants in the usual manner and by separating the vector plasmids by methods which appear obvious from the respective Examples. For example, pCE-1 can be obtained by digestion of pCEIL-2 with PstI and by separation of the largest DNA fragment formed. In addition, pTrS-3 and pTuBlP-5 were deposited respectively under the names E. coli FERM-P 6735 and E. coli ATCC 31871.



   It should be understood that the present invention is in no way limited to the above embodiments and that many modifications can be made thereto without departing from the scope of this patent.


    

Claims (128)

REVENDICATIONS 1. Gène cloné codé pour un polypeptide possédant l'activité d'interleukine-2.  CLAIMS 1. Cloned gene encoded for a polypeptide having the activity of interleukin-2. 2. Gène suivant la revendication 1, que l'on prépare à partir d'un ARN messager obtenu par une lignée de cellules de mammifère produisant de l'interleukine-2.  2. Gene according to claim 1, which is prepared from a messenger RNA obtained by a mammalian cell line producing interleukin-2. 3. Gène suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'on peut obtenir l'ARN messager comme sédiment de 11 à 12 brins d'une centrifugation à gradient de densité de sucrose.  3. Gene according to claim 2, characterized in that the messenger RNA can be obtained as 11 to 12 strand sediment from a sucrose density gradient centrifugation. 4. Gène suivant la revendication 2, caractérisé en ce que la lignée de cellules de mammifère est constituée par des lymphocytes T humains, des lymphocytes T humains transformés ou des hybridomes de cellules T humaines.  4. Gene according to claim 2, characterized in that the mammalian cell line is constituted by human T lymphocytes, transformed human T lymphocytes or hybridomas of human T cells. 5. Gène suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Bst NI, Xba I et Bst NI à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.  5. Gene according to claim 1, characterized in that it comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Bst NI, Xba I and Bst NI from the 5 ′ end of the coding sequence. 6. Gène suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Dde I, Hinf I, BsT NI, Xba I, Bst NI et Sau 3A à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.  6. Gene according to claim 1, characterized in that it comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Dde I, Hinf I, BsT NI, Xba I, Bst NI and Sau 3A from 5 ′ end of the coding sequence. 7. Gène suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte la séquence de bases représentée par la figure 2 (a).  7. Gene according to claim 1, characterized in that it comprises the sequence of bases represented by FIG. 2 (a). 8. Gène suivant la revendication 1, dont la séquence de bases part de la séquence ATG en position 48 à 50 et dont les bases séquentielles suivent la séquence ATG au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a). <Desc/Clms Page number 62>  8. Gene according to claim 1, the base sequence of which starts from the ATG sequence in position 48 to 50 and whose sequential bases follow the ATG sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 ( at).  <Desc / Clms Page number 62>   9. Gène suivant la revendication 1, dont la séquence de bases part de la séquence GCA en position 108 à 110 et dont les bases séquentielles suivent la séquence GCA au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  9. Gene according to claim 1, the base sequence of which starts from the GCA sequence in position 108 to 110 and whose sequential bases follow the GCA sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 ( at). 10. Gène suivant la revendication 1, dont la séquence de bases part de la séquence CCT en position 111 à 113 et dont les bases séquentielles suivent la séquence CCT au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  10. Gene according to claim 1, the base sequence of which starts from the CCT sequence in position 111 to 113 and whose sequential bases follow the CCT sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 ( at). 11. Gène suivant la revendication 1, dont la séquence de bases part de A en position 1 et dont les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  11. Gene according to claim 1, whose base sequence starts from A in position 1 and whose sequential bases which follow A end with the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 12. Gène suivant la revendication 8, dont la séquence de bases se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  12. Gene according to claim 8, the base sequence of which ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 13. Gène suivant la revendication 9, dont la séquence de bases se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  13. The gene of claim 9, the base sequence of which ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 14. Gène suivant la revendication 10, dont la séquence de bases se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  14. The gene of claim 10, the base sequence of which ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 15. Gène suivant la revendication 1, dont la séquence de bases part de A en position 1 et dont les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  15. The gene according to claim 1, in which the base sequence starts from A in position 1 and whose sequential bases which follow A end in the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 16. Gène suivant la revendication 8, dont la séquence de bases se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  16. The gene of claim 8, the base sequence of which ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in Figure 2 (a). 17. Gène suivant la revendication 9, dont la séquence de bases se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  17. The gene of claim 9, the base sequence of which ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in Figure 2 (a). 18. Gène suivant la revendication 10, dont <Desc/Clms Page number 63> la séquence de bases se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  18. The gene of claim 10, of which  <Desc / Clms Page number 63>  the base sequence ends at the TGA sequence at position 507 to 509 in Figure 2 (a). 19. Gène suivant la revendication l, dont la séquence de bases part de A en position 1 et dont les bases séquentielles qui suivent A se terminent en C en position 801 sur la figure 2 (a).  19. Gene according to claim 1, whose base sequence starts from A in position 1 and whose sequential bases which follow A end in C in position 801 in FIG. 2 (a). 20. Gène suivant la revendication 8, dont la séquence de bases se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  20. The gene of claim 8, the base sequence of which ends in C at position 801 in Figure 2 (a). 21. Gène suivant la revendication 9, dont la séquence de bases se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  21. The gene of claim 9, the base sequence of which ends in C at position 801 in Figure 2 (a). 22. Gène suivant la revendication 10, dont la séquence de bases se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  22. The gene of claim 10, the base sequence of which ends at C in position 801 in Figure 2 (a). 23. Gène suivant la revendication 8, dont la séquence de bases se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  23. The gene of claim 8, the base sequence of which ends in the poly position (A) in Figure 2 (a). 24. Gène suivant la revendication 9, dont la séquence de bases se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  24. The gene of claim 9, the base sequence of which ends in the poly position (A) in Figure 2 (a). 25. Gène suivant la revendication 10, dont la séquence de bases se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  25. The gene of claim 10, the base sequence of which ends in the poly position (A) in Figure 2 (a). 26. Gène suivant la revendication l, qui présente la séquence de bases correspondant à la séquence d'aminoacides I sur la figure 2 (b).  26. The gene of claim 1, which shows the base sequence corresponding to the amino acid sequence I in Figure 2 (b). 27. Gène suivant la revendication l, qui présente la séquence de bases correspondant à la séquence d'aminoacides II sur la figure 2 (b).  27. The gene of claim 1 which shows the base sequence corresponding to the amino acid sequence II in Figure 2 (b). 28. Gène suivant la revendication l, qui présente la séquence de bases correspondant à la séquence d'aminoacides III sur la figure 2 (b).  28. The gene of claim 1 which shows the base sequence corresponding to the amino acid sequence III in Figure 2 (b). 29. ADN préparé par recombinaison, qui <Desc/Clms Page number 64> comprend un gène codé pour un polypeptide qui possède l'activité d'interleukine-2, et un ADN de vecteur susceptible de se propager dans une cellule procaryotique ou eucaryotique, la séquence codante de ce gène étant localisée en une position en aval d'une séquence de promoteurs.  29. DNA prepared by recombination, which  <Desc / Clms Page number 64>  comprises a gene coded for a polypeptide which has the activity of interleukin-2, and a vector DNA capable of propagating in a prokaryotic or eukaryotic cell, the coding sequence of this gene being located at a position downstream of a promoter sequence. 30. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que l'on prépare le gène avec un ARN messager produit par une lignée de cellules de mammifère produisant de l'interleukine-2.  30. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the gene is prepared with a messenger RNA produced by a mammalian cell line producing interleukin-2. 31. ADN recombinant suivant la revendication 30, caractérisé en ce que les cellules de mammifère sont des lymphocytes T humains, des lymphocytes T humains transformés ou des hybridomes de cellules T humaines.  31. Recombinant DNA according to claim 30, characterized in that the mammalian cells are human T lymphocytes, transformed human T lymphocytes or human T cell hybridomas. 32. ADN recombinant suivant la revendication 30, caractérisé en ce que l'on peut obtenir l'ARN messager comme sédiment de 11 à 12 brins d'une centrifugation à gradient de densité de sucrose.  32. Recombinant DNA according to claim 30, characterized in that the messenger RNA can be obtained as 11 to 12 strand sediment from a sucrose density gradient centrifugation. 33. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que le gène comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Bst NI, Xba I et Bst NI à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.  33. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the gene comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Bst NI, Xba I and Bst NI from the 5 ′ end of the coding sequence. 34. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que le gène comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Dde I, Hinf I, Bst NI, Xba I, Bst NI et Sau 3A à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.  34. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the gene comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Dde I, Hinf I, Bst NI, Xba I, Bst NI and Sau 3A from l 'end 5' of the coding sequence. 35. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que le gène comporte la séquence de bases représentée par la figure 2 (a).  35. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the gene comprises the base sequence represented by FIG. 2 (a). 36. ADN recombinant suivant la revendi- <Desc/Clms Page number 65> cation 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence ATG en position 48 à 50 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence ATG au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  36. Recombinant DNA according to the claim  <Desc / Clms Page number 65>  cation 29, characterized in that the base sequence of the gene starts from the ATG sequence in position 48 to 50 and in that the sequential bases follow the ATG sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in the figure 2 (a). 37. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence GCA en position 108 à 110 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence GCA au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  37. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene starts from the GCA sequence in position 108 to 110 and in that the sequential bases follow the GCA sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 38. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence CCT en position 111 à 113 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence CCT au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  38. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene starts from the CCT sequence in position 111 to 113 and in that the sequential bases follow the CCT sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 39. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  39. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in the sequence ACT in position 504 to 506 in FIG. 2 (at). 40. ADN recombinant suivant la revendication 36, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  40. Recombinant DNA according to claim 36, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 41. ADN recombinant suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  41. Recombinant DNA according to claim 37, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 42. ADN recombinant suivant la revendication 38, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a). <Desc/Clms Page number 66>  42. Recombinant DNA according to claim 38, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a).  <Desc / Clms Page number 66>   43. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2.  43. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 . 44. ADN recombinant suivant la revendication 36, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  44. Recombinant DNA according to claim 36, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 45. ADN recombinant suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  45. Recombinant DNA according to claim 37, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 46. ADN recombinant suivant la revendication 38, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  46. Recombinant DNA according to claim 38, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 47. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent en C en position 801 sur la figure 2 (a).  47. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in C in position 801 in FIG. 2 (a). 48. ADN recombinant suivant la revendication 36, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  48. Recombinant DNA according to claim 36, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in Figure 2 (a). 49. ADN recombinant suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  49. Recombinant DNA according to claim 37, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in Figure 2 (a). 50. ADN recombinant suivant la revendication 38, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a). <Desc/Clms Page number 67>  50. Recombinant DNA according to claim 38, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in Figure 2 (a).  <Desc / Clms Page number 67>   51. ADN recombinant suivant la revendication 36, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  51. Recombinant DNA according to claim 36, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in FIG. 2 (a). 52. ADN recombinant suivant la revendication 37, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  52. Recombinant DNA according to claim 37, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in Figure 2 (a). 53. ADN recombinant suivant la revendication 38, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  53. Recombinant DNA according to claim 38, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in Figure 2 (a). 54. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène correspondant à la séquence d'aminoacides I de la figure II (b).  54. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene corresponding to the amino acid sequence I of FIG. II (b). 55. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène correspondant à la séquence d'aminoacides II de la figure II (b).  55. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene corresponding to the amino acid sequence II of Figure II (b). 56. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène correspondant à la séquence d'aminoacides III de la figure II (b).  56. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the base sequence of the gene corresponding to the amino acid sequence III of Figure II (b). 57. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la lignée de cellules procaryotiques appartient au genre Escherichia.  57. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the prokaryotic cell line belongs to the genus Escherichia. 58. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la lignée de cellules procaryotiques appartient à Escherichia coli.  58. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the prokaryotic cell line belongs to Escherichia coli. 59. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la lignée de cellules eucaryotiques appartient au genre Saccharomyces.  59. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the eukaryotic cell line belongs to the genus Saccharomyces. 60. ADN recombinant suivant la revendica- <Desc/Clms Page number 68> tion 29, caractérisé en ce que la lignée de cellules eucaryotiques appartient au genre Saccharomyces cereviceae.  60. Recombinant DNA according to the claim  <Desc / Clms Page number 68>  tion 29, characterized in that the eukaryotic cell line belongs to the genus Saccharomyces cereviceae. 61. ADN recombinant suivant la revendication 29, caractérisé en ce que la ligné de cellules eucaryotiques sont des cellules de singe transformées par SV-40 exprimant constitutivement l'antigène T.  61. Recombinant DNA according to claim 29, characterized in that the eukaryotic cell line are monkey cells transformed by SV-40 constitutively expressing the T antigen. 62. Cellule d'eucaryote ou de procaryote transformée par un ADN recombinant comprenant un gène codant pour un polypeptide possédant l'activité d'interleukine-2 et un ADN de vecteur susceptible de se propager dans ladite cellule, la séquence codante de ce gène étant localisée en une position en aval d'une séquence de promoteurs.  62. Eukaryotic or prokaryotic cell transformed by a recombinant DNA comprising a gene coding for a polypeptide having the activity of interleukin-2 and a vector DNA capable of propagating in said cell, the coding sequence of this gene being located at a position downstream of a promoter sequence. 63. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que l'on prépare le gène avec un ARN messager obtenu par une cellule de mammifère produisant de l'interleukine-2.  63. Cell according to claim 62, characterized in that the gene is prepared with a messenger RNA obtained by a mammalian cell producing interleukin-2. 64. Cellule suivant la revendication 63, caractérisée en ce que la cellule de mammifère est un lymphocyte T humain, un lymphocyte T humain transformé ou un hybridome de cellule T.  64. Cell according to claim 63, characterized in that the mammalian cell is a human T lymphocyte, a transformed human T lymphocyte or a T cell hybridoma. 65. Cellule suivant la revendication 63, caractérisée en ce que l'on peut obtenir l'ARN messager comme sédiment de 11 à 12 brins d'une centrifugation à gradient de densité de sucrose.  65. Cell according to claim 63, characterized in that the messenger RNA can be obtained as 11 to 12 strand sediment from a sucrose density gradient centrifugation. 66. Cellule suivant la revendication 63, caractérisée en ce que le gène comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Bst NI, Xba I et Bst NI à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.  66. Cell according to claim 63, characterized in that the gene comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Bst NI, Xba I and Bst NI from the 5 ′ end of the coding sequence. 67. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que le gène comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de <Desc/Clms Page number 69> Dde I, Hinf I, Bst NI, Xba I, Bst NI et Sau 3A à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.  67. Cell according to claim 62, characterized in that the gene comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of  <Desc / Clms Page number 69>  Dde I, Hinf I, Bst NI, Xba I, Bst NI and Sau 3A from the 5 'end of the coding sequence. 68. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que le gène comporte la séquence de bases représentée par la figure 2 (a).  68. Cell according to claim 62, characterized in that the gene comprises the base sequence represented by FIG. 2 (a). 69. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence ATG en position 48 à 50 et en ce que les bases séquentielles suivent le codon ATG au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  69. Cell according to claim 62, characterized in that the base sequence of the gene starts from the ATG sequence in position 48 to 50 and in that the sequential bases follow the ATG codon at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 70. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence GCA en position 108 à 110 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence GCA au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  70. Cell according to claim 62, characterized in that the base sequence of the gene starts from the GCA sequence in position 108 to 110 and in that the sequential bases follow the GCA sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 71. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence CCT en position 111 à 113 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence CCT au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  71. Cell according to claim 62, characterized in that the base sequence of the gene starts from the CCT sequence in position 111 to 113 and in that the sequential bases follow the CCT sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 72. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  72. Cell according to claim 62, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A terminate in the sequence ACT in position 504 to 506 in FIG. 2 ( at). 73. Cellule suivant la revendication 69, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  73. Cell according to claim 69, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 74. Cellule suivant la revendication 70, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se <Desc/Clms Page number 70> termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  74. Cell according to claim 70, characterized in that the base sequence of the gene is  <Desc / Clms Page number 70>  ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 75. Cellule suivant la revendication 71, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  75. Cell according to claim 71, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 76. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  76. Cell according to claim 62, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 ( at). 77. Cellule suivant la revendication 69, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  77. Cell according to claim 69, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 78. Cellule suivant la revendication 70, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  78. Cell according to claim 70, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 79. Cellule suivant la revendication 71, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  79. Cell according to claim 71, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 80. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent en C en position 801 sur la figure 2 (a).  80. Cell according to claim 62, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in C in position 801 in FIG. 2 (a). 81. Cellule suivant la revendication 69, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  81. Cell according to claim 69, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in FIG. 2 (a). 82. Cellule suivant la revendication 70, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a). <Desc/Clms Page number 71>  82. Cell according to claim 70, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in FIG. 2 (a).  <Desc / Clms Page number 71>   83. Cellule suivant la revendication 71, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  83. Cell according to claim 71, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in FIG. 2 (a). 84. Cellule suivant la revendication 69, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  84. Cell according to claim 69, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in FIG. 2 (a). 85. Cellule suivant la revendication 70, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  85. Cell according to claim 70, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in FIG. 2 (a). 86. Cellule suivant la revendication 71, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  86. Cell according to claim 71, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in FIG. 2 (a). 87. Cellule suivant la revendication 65, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène correspond à la séquence d'aminoacides I de la figure 2 (b).  87. Cell according to claim 65, characterized in that the base sequence of the gene corresponds to the amino acid sequence I of FIG. 2 (b). 88. Cellule suivant la revendication 65, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène correspond à la séquence d'aminoacides II de la figure 2 (b).  88. Cell according to claim 65, characterized in that the base sequence of the gene corresponds to the amino acid sequence II of FIG. 2 (b). 89. Cellule suivant la revendication 65, caractérisée en ce que la séquence de bases du gène correspond à la séquence d'aminoacides III de la figure 2 (b).  89. Cell according to claim 65, characterized in that the base sequence of the gene corresponds to the amino acid sequence III of FIG. 2 (b). 90. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la cellule procaryotique appartient au genre Escherichia.  90. Cell according to claim 62, characterized in that the prokaryotic cell belongs to the genus Escherichia. 91. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la cellule procaryotique appartient a Escherichia Coli.  91. Cell according to claim 62, characterized in that the prokaryotic cell belongs to Escherichia Coli. 92. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la cellule eucaryotique appartient au genre Saccharomyces.  92. Cell according to claim 62, characterized in that the eukaryotic cell belongs to the genus Saccharomyces. 93. Cellule suivant la revendication 62, <Desc/Clms Page number 72> caractérisée en ce que la cellule eucaryotique appartient au genre Saccharomyces cereviceae.  93. Cell according to claim 62,  <Desc / Clms Page number 72>  characterized in that the eukaryotic cell belongs to the genus Saccharomyces cereviceae. 94. Cellule suivant la revendication 62, caractérisée en ce que la cellule eucaryotique est une cellule de singe transformée par SV-40 exprimant constitutivement l'antigène T.  94. Cell according to claim 62, characterized in that the eukaryotic cell is a monkey cell transformed by SV-40 constitutively expressing the T antigen. 95. Procédé de production d'interleukine-2, caractérisé en ce qu'il comprend la culture d'une cellule eucaryotique ou procaryotique dans un milieu de culture, transformée par un ADN recombinant pour produire de l'interleukine-2, et la récupération de l'interleukine-2 obtenue, l'ADN recombinant comprenant un gène codé pour un polypeptide qui possède l'activité d'interleukine-2 et un ADN de vecteur qui est susceptible de se répliquer dans ladite cellule, la séquence codante du gène étant localisée en une position en aval d'une séquence de promoteurs.  95. Process for the production of interleukin-2, characterized in that it comprises the culture of a eukaryotic or prokaryotic cell in a culture medium, transformed by a recombinant DNA to produce interleukin-2, and the recovery of interleukin-2 obtained, the recombinant DNA comprising a gene coded for a polypeptide which has the activity of interleukin-2 and a vector DNA which is capable of replicating in said cell, the coding sequence of the gene being located at a position downstream of a promoter sequence. 96. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que l'on prépare le gène avec un RNA messager obtenu par une lignée de cellules de mammifère produisant de l'interleukine-2.  96. Method according to claim 95, characterized in that the gene is prepared with a messenger RNA obtained by a line of mammalian cells producing interleukin-2. 97. Procédé suivant la revendication 96, caractérisé en ce que les cellules de mammifère sont des lymphocytes T humains, des lymphocytes humains transformés ou des hybridomes de cellules T.  97. Method according to claim 96, characterized in that the mammalian cells are human T lymphocytes, transformed human lymphocytes or T cell hybridomas. 98. Procédé suivant la revendication 96, caractérisé en ce que l'on peut obtenir l'ARN messager comme sédiment de 11 à 12 brins d'une centrifugation à gradient de densité de sucrose.  98. Method according to claim 96, characterized in that the messenger RNA can be obtained as 11 to 12 strand sediment from a sucrose density gradient centrifugation. 99. Cellule suivant la revendication 95, caractérisée en ce que le gène comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Bst NI, Xba I et Bst NI à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante. <Desc/Clms Page number 73>  99. Cell according to claim 95, characterized in that the gene comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Bst NI, Xba I and Bst NI from the 5 ′ end of the coding sequence.  <Desc / Clms Page number 73>   100. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que le gène comporte des sites clivés par une endonucléase de restriction dans l'ordre de Dde I, Hinf I, Bst NI, Xba I, Bst NI et Sau 3A à partir de l'extrémité 5'de la séquence codante.    100. The method of claim 95, characterized in that the gene comprises sites cleaved by a restriction endonuclease in the order of Dde I, Hinf I, Bst NI, Xba I, Bst NI and Sau 3A from 5 ′ end of the coding sequence. 101. Procédé suivant la revendication 95, caractérisée en ce que le gène comporte la séquence de bases représentée par la figure 2 (a).  101. Method according to claim 95, characterized in that the gene comprises the base sequence represented by FIG. 2 (a). 102. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence ATG en position 48 à 50 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence ATG au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  102. Method according to claim 95, characterized in that the base sequence of the gene starts from the ATG sequence in position 48 to 50 and in that the sequential bases follow the ATG sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 103. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence GCA en position 108 à 110 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence GCA au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  103. Method according to claim 95, characterized in that the base sequence of the gene starts from the GCA sequence in position 108 to 110 and in that the sequential bases follow the GCA sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 104. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de la séquence CCT en position 111 à 113 et en ce que les bases séquentielles suivent la séquence CCT au moins jusqu'à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  104. Method according to claim 95, characterized in that the base sequence of the gene starts from the CCT sequence in position 111 to 113 and in that the sequential bases follow the CCT sequence at least up to the ACT sequence in position 504 to 506 in Figure 2 (a). 105. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  105. Method according to claim 95, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in the sequence ACT in position 504 to 506 in FIG. 2 ( at). 106. Procédé suivant la revendication 102, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la <Desc/Clms Page number 74> figure 2 (a).  106. Method according to claim 102, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 on the  <Desc / Clms Page number 74>  Figure 2 (a). 107. Procédé suivant la revendication 103, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  107. Method according to claim 103, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 108. Procédé suivant la revendication 104, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence ACT en position 504 à 506 sur la figure 2 (a).  108. Method according to claim 104, characterized in that the base sequence of the gene ends at the ACT sequence in position 504 to 506 in FIG. 2 (a). 109. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  109. Process according to claim 95, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 ( at). 110. Procédé suivant la revendication 102, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  110. Method according to claim 102, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in FIG. 2 (a). 111. Procédé suivant la revendication 103, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  111. The method of claim 103, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in Figure 2 (a). 112. Procédé suivant la revendication 104, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine à la séquence TGA en position 507 à 509 sur la figure 2 (a).  112. The method of claim 104, characterized in that the base sequence of the gene ends at the TGA sequence in position 507 to 509 in Figure 2 (a). 113. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène part de A en position 1 et en ce que les bases séquentielles qui suivent A se terminent en C en position 801 sur la figure 2 (a).  113. Method according to claim 95, characterized in that the base sequence of the gene starts from A in position 1 and in that the sequential bases which follow A end in C in position 801 in FIG. 2 (a). 114. Procédé suivant la revendication 102, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a). <Desc/Clms Page number 75>  114. The method of claim 102, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in Figure 2 (a).  <Desc / Clms Page number 75>   115. Procédé suivant la revendication 103, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  115. Method according to claim 103, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in FIG. 2 (a). 116. Procédé suivant la revendication 104, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en C en position 801 sur la figure 2 (a).  116. Method according to claim 104, characterized in that the base sequence of the gene ends in C at position 801 in FIG. 2 (a). 117. Procédé suivant la revendication 102, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  117. The method of claim 102, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in Figure 2 (a). 118. Procédé suivant la revendication 103, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  118. Method according to claim 103, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in FIG. 2 (a). 119. Procédé suivant la revendication 104, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène se termine en la position poly (A) sur la figure 2 (a).  119. Method according to claim 104, characterized in that the base sequence of the gene ends in the poly (A) position in FIG. 2 (a). 120. Procédé suivant la revendication 101, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène correspond à la séquence d'aminoacides I de la figure 2 (b).  120. The method according to claim 101, characterized in that the base sequence of the gene corresponds to the amino acid sequence I of FIG. 2 (b). 121. Procédé suivant la revendication 101, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène correspond à la séquence d'aminoacides II de la figure 2 (b).  121. The method of claim 101, characterized in that the base sequence of the gene corresponds to the amino acid sequence II of Figure 2 (b). 122. Procédé suivant la revendication 101, caractérisé en ce que la séquence de bases du gène correspond à la séquence d'aminoacides III de la figure 2 (b).  122. The method of claim 101, characterized in that the base sequence of the gene corresponds to the amino acid sequence III of Figure 2 (b). 123. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la cellule procaryotique appartient au genre Escherichia.  123. Process according to claim 95, characterized in that the prokaryotic cell belongs to the genus Escherichia. 124. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la cellule procaryotique appartient à Escherichia coli.  124. Method according to claim 95, characterized in that the prokaryotic cell belongs to Escherichia coli. 125. Procédé suivant la revendication 95, <Desc/Clms Page number 76> caractérisé en ce que la cellule eucaryotique appartient au genre Saccharomyces.  125. Process according to claim 95,  <Desc / Clms Page number 76>  characterized in that the eukaryotic cell belongs to the genus Saccharomyces. 126. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la cellule eucaryotique appartient au genre Saccharomyces cereviceae.  126. Method according to claim 95, characterized in that the eukaryotic cell belongs to the genus Saccharomyces cereviceae. 127. Procédé suivant la revendication 95, caractérisé en ce que la cellule eucaryotique est une cellule de singe tranformée par SV-40 exprimant constitutivement l'antigène T.  127. Method according to claim 95, characterized in that the eukaryotic cell is a monkey cell transformed by SV-40 constitutively expressing the T antigen. 128. Gène codé pour polypeptide d'interleukine-2, ADN recombinant portant ce gène, lignée de cellules vivantes contenant l'ADN recombinant et procédé de production d'interleukine-2 utilisant cette cellule, tels que décrits ci-dessus, notamment dans les exemples donnés.  128. Gene encoded for interleukin-2 polypeptide, recombinant DNA carrying this gene, living cell line containing the recombinant DNA and method for producing interleukin-2 using this cell, as described above, in particular in examples given.
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