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La présente invention a pour objet un chevalet-support pour le tronçonnage du bois, et plus particulièrement un tel chevalet-support permettant le tronçonnage de plusieurs bois empilés.
11 est connu, pour le sciage du bois, de faire usage de chevalets constitués de supports latéraux sensiblement en X, réunis par des traverses. De tels chevalets ne sont pas très appropriés pour le tronçonnage du bois notamment à l'aide d'une tronçonneuse. En effet, ces chevalets connus ne peuvent recevoir de manière quelque peu satisfaisante qu'un seul bois à la fois, ce qui, compte tenu de la vitesse de coupe des tronçonneuses, ralentit fortement la cadence de coupe. De plus, le tronçonnage de bois entre les supports risque d'amener la chaine de la tronçonneuse au contact des traverses, et ainsi de détériorer, soit les traverses du chevalet, soit la chaine de la tronçonneuse.
La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en prévoyant un chevalet-support pour le tronçonnage de bois, conçu pour permettre la réception, de manière sûre, d'un empilage de bois, et le tronçonnage de cet empilage sur le chevalet support sans risques ni pour la chaine de la tronçonneuse, ni pour la traverse du chevalet.
Dans ce but, l'invention prévoit un chevalet-support pour le tronçonnage de bois, qui comporte au moins deux supports paralleles, disposés dans des plans perpendiculaires au plan de la base du chevalet, 1es dits supports présentant un appui pour la reception du bois à tronçonner et étant réunis l'un à l'autre par au moins une traverse, et dans lequel : - chaque support est constitue de deux montants réunis par au moins une entretoise constituant l'appui, - la traverse réunissant les supports est reportée sous le niveau de l'appui, en un endroit éloigné du fond de
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l'appui, - les montants se prolongent au-dessus de l'entretoise pour former bras de réception d'un empilage de bois à tronçonner, ces bras de réception formant entre eux un angle inférier à 300.
Du fait qu'une tronçonneuse se manie à deux mains et que l'opératgeur n'est des lors pas en mesure de retenir le bois, celui-ci, qui ne repose sur le chevalet que par son propre poids, a tendance à bouger au cours du tronçonnage. Des lors, suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, un dispositif de pression sur le bois empilé entre les montants et l'appui est solidaire d'au moins un des montants d'un des supports.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les deux montants de chaque support sont substantiellement parallèles.
Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, les montants sont légèrement inclinés vers l'carrière par rapport à la verticale, dans le plan des supports, de manière à assurer au chevalet une position oblique, inclinée vers 1'carrière, par rapport à la base, et ces dits supports sont solidaires d'un pied s'étendant en arrière du chevalet
Suivant encore une autre caractéristique de l'invention.
le dispositif de pression sur le bois est constitue d'un fléau comportant d'une part une
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chaine, solidaire par une extrémité d'un des montants a l'carrière du chevalet et d'autre part un levier, solidaire de l'autre extrémité de la chaine, la longueur de la chaine et son point d'attache au montant du chevalet étant déterminés pour permettre, après passage de la chaine au-dessus de l'espace d'empilage de bois, que le levier, prenant appui sur le sol ä l'avant du chevalet, adopte une position oblique par rapport au sol.
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Suivant une autre catractéristique de l'invention, le dispositif de pression sur le bois est constitue d'un levier pivotant sur un montant d'un des supports et sollicité élastiquement vers le bas par un dispositif élastique prenant appui sur ce même support.
Suivant encore une autre caractéristique de l'invention, le point de fixation sur le montant du dispositif de pression sur le bois est fixe.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le point de fixation sur le montant du dispositif de pression sur le bois est réglable en hauteur.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, les montants des supports sont realises en deux parties, une partie inférieure tubulaire, solidaire de l'entretoise constituant l'appui et se prolongeant légèrement au-dessus de celle-ci pour permettre la retenue d'une pièce de bois unique posée sur l'appui, et une partie supérieure en forme de tige s'emboitant dans la partie tubulaire inférieure pour prolonger le montant en vue de la constitution de l'espace d'empilage de bois.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, le point de fixation du dispositif de pression sur le bois est situé sur la partie supérieure en forme de tige du montant.
Suivant enfin encore une autre caractéristique de l'invention, le pied s'étendant en arrière du chevalet est constitué sous forme d'un fer p1ié en U, les extrémités des branches laterales du U étant solidaires d'une traverse du chevalet, la branche centrale du U étant destinée à venir au contact du sol, et les montants arrière du chevalet, également solidaires de la dite traverse disposée à l'encart du sol, ne s t étendent pas au-delà de la dite traverse, les
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montants arrière et le pied en U se situant respectivement dans des plans disposés approximativement à angle droit, le chevalet reposant de manière élastique sur le sol par les montants avant des supports et la branche centrale du pied en U.
Suivant enfin une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'entretoise et les pieds d'un même support sont constitués par un croisillon pourvu, dans la région des pieds, d'un alésage horizontal fendu pour le réception et le serrage d'une traverse et, dans la région de l'entretoise et des pieds, de deux alésages verticaux pour le passage et la retenue de chacun des montants.
L'invention sera mieux comprise en se reportant a la description en même temps qu'aux dessins annexés qui représentent uniquement à titre d'exemple divers modes de réalisation de l'invention et dans lesquels - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un chevalet-support suivant l'invention, - la figure 2 est une vue de côté d'un chevalet-support correspondant sensiblement au mode de réalisation de la figure 1, - la figure 3 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation d'un chevalet-support suivant l'invention, - la figure 4 est une vue de cote d'un chevalet-support correspondant sensiblement au mode de réalisation de la figure 3, - la figure 5 est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation préféré d'un chevalet-support suivant l'invention,
- la figure 6 est une vue de côté du chevalet-support représenté en figure 5, - la figure 7 est une vue de côté d'un autre mode de réalisation encore d'un chevalet-support
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suivant l'invention.
- la fig 8 est une vue en perspective d'un mode de réalisation particulièrement préféré d'un chevalet-support suivant l'invention.
En se reportant au dessin et plus particulièrement aux modes de réalisation des figures 1 et 2, un chevalet-support est constitue d'au moins deux supports 1, l'disposes dans des plans perpendiculaires au plan de la base du chevalet. Chaque support est constitue de deux montants 2, 2'réunis par une entretoise 3 constituant appui pour un empilage de bois 4 (représenté uniquement en figure 2).
Les montants 2, 2'se prolongent au-dessus de l'entretoise 3 pour former un espace 5 de réception de bois 4.
Les supports sont réunis l'un ä l'autre par au moins une traverse 6 reportée, sous le niveau de l'entretoise 3 constituant appui, en un endroit éloigné de cet appui.
Suivant ces modes de réalisation des figures 1 et 2, les montants 2, 2'sont perpendiculaires au plan de la base et réunis par une entretoise horizontale 3 constituant appui pour le bois.
Un cadre 8 forme de traverses 6, 6'et d'entretoises 9,9', constitue la base du chevalet et est fixé rigidement, par exemple par soudage, aux supports 1, 1'.
Lors de l'utilisation de ce dispositif de la figure 1, on charge le bois à tronçonner dans l'espace 5 de réception du bois et lorsque le chargement est complet, on tronçonne d'une seule venue le bois contenu dans le dit espace. Un dégagement suffisant est prévu entre le niveau des entretoises 3 et celui de la traverse 6 pour permettre un tronçonnage complet entre les supports du bois empilé 4 sans risque de détérioration de la chaîne de la tronçonneuse ou de
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la traverse.
Suivant le mode de réalisation de la figure 2, le montant arrière 2'du support 1 reçoit à pivotement a sa partie supérieure un levier 10 sollicité élastiquement vers le bas, un organe élastique 11 prenant appui sur le support 1 au point de jonction de l'entretoise 3 et du montant avant 2 ; cet organe élastique peut être constitué par exemple d'un ressort. Le point de fixation du levier 10 est réglable en hauteur. Ceci est représenté schématiquement au dessin par le report du point de pivotement du levier, sur un manchon 12, mobile, pouvant être bloqué en position à l'intervention d'une vis de blocage 13.
De même, la stabilité du dispositif est améliorée par la présence de pieds latéraux 14,14'.
Lors de l'utilisation de ce dispositif de la figure 2, on libère le levier 10 de toute sollicitation élastique en défaisant l'accrochage de l'organe élastique 11. On charge le bois à tronçonner dans l'espace 5 de réception du bois, on règle éventuellement la hauteur du point de fixation du levier, on amène ensuite le levier 10 au-dessus de l'empilage de bois 4 et on solidarise l'organe élastique 11 du support 1 par accrochage sous l'entretoise 3. Le bois contenu dans l'espace de chargement 5 est ainsi solidement maintenu et l'operateur dispose des deux mains pour actionner la tronçonneuse.
Suivant les modes de réalisation des figures 3 et 4, le chevalet-support comporte également deux supports 31, 31'constitués de montants 32,32' parallèles réunis par une entretoise 33, les supports 31, 31'sont solidarises l'un de l'autre par une traverse 36 reportée sous le niveau des entretoises 33, en un endroit éloigné de celles-ci. Un espace 35 de
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réception du bois est ménagé entre la partie supérieure 0
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des montants 32, 32'et l'entretoise 33.
Afin d'assurer une bonne stabilité du chevalet-support, les montants 32, 32' sont légèrement inclines vers l'arriere dans le plan, respectivement, des supports 31, 31', et les montants arrière 32'se prolongent à la base en un pied 44 s'étendant vers l'carrière du chevalet. Un dispositif de pression sur le bois 40 est constitue d'un fléau comportant une chaine 40'et un levier 41, la chaine 40' s t étendant entre un montant arrière 32'et le levier 41. La longueur de la chaîne est déterminée pour permettre, après passage de la dite chaine 40' au-dessus de l'espace 35 d'empilage de bois, que le levier, prenant appui sur le sol à l'avant du chevalet-support, adopte une position oblique par rapport au sol.
Ceci apparait plus clairement à la figure 4, où le chevalet-support a été représenté pourvu d'un empilage de bois 34.
La seule différence entre les modes de réalisation des figures 3 et 4 est que le point de fixation de la chaîne 40'au montant arrière 32'est fixe à la figure 3, alors qu'à la figure 4 il est agence sur un manchon mobile 42 pouvant être cale a hauteur sur le montant 32'à l'aide d'une vis de blocage 43.
En se reportant plus particulièrement à la figure 4, on constate la position oblique adoptée par le levier 41 à l'extremiste de la chaine 40'entourant partiellement-l'empilage de bois. Le blocage du bois de l'empilage se réaliste ainsi très aisément par une poussée exercée par le pied de l'utilisateur sur le fléau 41, en vue d'amener ce f1éau vers une position horizontale au sol. Cette poussée entraîne une tension importante de la chaine et une immobilisation extrêmement efficace du bois contenu dans l'espace d'empilage.
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En se reportant maintenant au mode de réalisation préféré de l'invention représenté aux figures 5 et 6, un chevalet-support comprend trois supports 51,51', 51", paralleles, constitués chacun de montants 52, 52'réunis par une entretoise 53 constituant appui de l'empilage de bois.
Les montants 52, 52'sont réalisés en deux parties, à savoir un élément tubulaire inférieur 64, solidaire de l'entretoise 53 constituant appui, et un élément supérieur en forme de tige 64', venant s'emboiter dans l'element tubulaire 64. Les éléments tubulaires 64 des montants arrière 52'sont chacun solidarisés par soudage d'un fer plat 65 destiné à permettre la solidarisation de l'element tubulaire 64 considéré à une traverse 56. Les divers montants 51, 51', 51" sont fixés par vissage, par l'intermédiaire des dits fers plats 65, a la dite traverse 56.
Un fer en U 66, constituant pied, est également solidarisé de la traverse 56 et s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan des montants arrière 52', les dits montants arrière 52'ne se prolongeant pas jusqu'au sol au-delà de la traverse 56. De la sorte, le chevalet-support pose élastiquement sur le sol entre le pied des montants avant 52 et la branche centrale du pied 66 en U.
Un deys éléments en forme de tige 64'd'un montant arrière 52'est pourvu à une extrémité d'un point de fixation à une chaine 60'aboutissant par ailleurs au levier 61.
Ce mode de réalisation préféré de l'invention permet le tronçonnage de bois de longueurs relativement importantes, respectivement dans les parties situées en dehors des supports et entre deux des trois supports.
La position oblique du chevalet-support assure à ce dernier une stabilité accrue au fur et à mesure que le bois s'empile dans l'espace 65, et le maintien
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élastique du chevalet entre le pied des montants avant 52 et la branche centrale du pied 66 en U permet dans une certaine mesure d'absorber les chocs pouvant se produire lors du passage de la lame de la tronçonneuse d'un bois à l 'autre.
En se reportant à 1a figure 6, le chevalet-support a été représenté dans sa position
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d'utilisation pour le tronçonnage d'un bois de grande section. Les é1éments supérieurs 64'des montants 52, 52'ont été ôtés, ces é1éments 64'sont représentés en figure 6 en pointilles déportés latéralement à la hauteur qu'ils occupent normalement dans les'montants.
Suivant le mode de réalisation de la figure 7, la stabilité du chevalet est assurée par la position écartée des montants 72, 72'des supports 71, alors que la retenue d'un empilage 74 de bois s'effectue par une chaîne 80' sollicitée élastiquement par un é1ément de retenue 81,'élastique, prenant appui sur le montant avant 72 ou l'entretoise 73, la chaine étant par ailleurs fixée au montant arrière 72'.
Enfin, suivant le mode de réalisation préféré de l'invention représenté en figure 8, le chevalet-support est constitué de trois supports 91, 91', 91" réunis par deux traverses 96,96'. Dans chaque support, un croisillon 105 constitue à la fois entretoise 93 entre les montants 92, 92'et pieds 104, 104'.
Les croisillons 105 du dispositif comportent chacun des alésages fendus horizontaux 106, 106'pour la réception et le blocage des traverses 96, 96', et des alésages verticaux 107, 107'-107", 107"'pour le passage et la retenue des montants 92,92'.
Ce mode de réalisation est extrêmement avantageux du fait de sa stabilité assurée par la présence, à chaque support 91,91', 91", de deux pieds 104, 104' largement écartés, et également du fait de sa
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grande simplicité de réalisation.
Les croisillons peuvent en effet être réalisés à partir de deux éléments parallèlépipédiques identiques, assemblés à mi-bois et solidarisés l'un de l'autre, par exemple par un boulon 108, alors que les montants et les traverses peuvent être constitués de tubes identiques coupés à même longueur. Deux boulons supplémentaires sont encore nécessaires sur chaque croisillon pour assurer le serrage et la solidarisation des traverses 96, 96'. Le passage des montants 92, 92' au-travers des croisillons 105 assure une rigidification supplémentaire de ces derniers.
Les croisillons seront de préférence réalisés en une matière plastique renforcée de fibres, alors que les montants et les traverses sont réalisés en tubes métalliques.
Ce mode de réalisation de la fig 8 permet un règlage continu de l'écartement du support intermédiaire 91" par rapport à chacun des supports d'extrémité 91, 91'. En effet, le croisillon de ce support 91" peut coulisser de manière continue sur les traverses 96, 96'jusqu'à l'endroit de fixation choisi.
Il va de soi que le mode de réalisation préféré de l'invention illustré à la fig 8 peut également être pourvu d'un dispositif de pression sur le bois tel que représenté aux fig 2 à 7.
Il convient de remarquer que dans les modes de réalisation des figures 1 à 6, les montants 2,2'-32, 32'-52, 52'des supports sont parallèles, alors que dans le mode de réalisation de la figure 7 ces montants 72, 72'sont disposés de manière convergente, un espace 77 étant ménagé à la partie supérieure de l'espace 75 de réception du bois pour permettre l'introduction des bois dans ce dit espace. Bien entendu, ces montants peuvent également être disposés de manière divergente, c'est-a-dire en s'écartant du bas vers le
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haut.
Bien que ce mode de réalisation de la figure 7 soit régalement satisfaisant, on préférera l'utilisation
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de supports 1, 1'-31, 31'-51, 51', 51" constitués de montants 2, 2-'- 32, 32'-52, 52'parallèles.
En effet, de la sorte, la largeur de l'espace 5,35, 55 d'empilage de bois reste constante sur toute la hauteur du chevalet et permet une utilisation rationnelle de la longueur de lame de la tronçonneuse.
En pratique, on veillera a ce que les montants ne forment pas entre eux un angle supérieur à 30 , pouur que l'utilisation de la tronçonneuse soit possible sur une hauteur suffisante d'empilage.
L'invention a été décrite et illustrée à simple titre d'exemple nullement limitatif et il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées a sa réalisation, sans s'écarter de son esprit.
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The present invention relates to a support bridge for cutting wood, and more particularly such a support bridge for cutting several stacked wood.
11 is known, for sawing wood, to make use of easels consisting of substantially X lateral supports, joined by crosspieces. Such easels are not very suitable for cutting wood, in particular using a chainsaw. Indeed, these known easels can receive somewhat satisfactorily only one wood at a time, which, given the cutting speed of chainsaws, greatly slows the cutting rate. In addition, the cutting of wood between the supports risks bringing the chain of the chainsaw into contact with the crosspieces, and thus deteriorating, either the crosspieces of the bridge, or the chain of the chainsaw.
The object of the present invention is to remedy these drawbacks by providing a support easel for cutting wood, designed to allow the safe reception of a stack of wood, and the cutting of this stack on the support easel. without risks neither for the chain of the chainsaw, nor for the cross of the bridge.
For this purpose, the invention provides an easel-support for cutting wood, which comprises at least two parallel supports, arranged in planes perpendicular to the plane of the base of the easel, 1es said supports having a support for the reception of wood to be cut off and being joined to each other by at least one cross member, and in which: - each support is made up of two uprights joined by at least one spacer constituting the support, - the cross member joining the supports is carried under the level of the support, in a place far from the bottom of
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the support, - the uprights extend above the spacer to form the receiving arm of a stack of wood to be cut, these receiving arms forming an angle of less than 300 between them.
Due to the fact that a chainsaw is handled with two hands and that the operator is therefore unable to retain the wood, the latter, which only rests on the easel by its own weight, tends to move when during cutting. Therefore, according to an advantageous characteristic of the invention, a pressure device on the wood stacked between the uprights and the support is integral with at least one of the uprights of one of the supports.
According to another characteristic of the invention, the two uprights of each support are substantially parallel.
According to yet another characteristic of the invention, the uprights are slightly inclined towards the quarry relative to the vertical, in the plane of the supports, so as to ensure the easel an oblique position, inclined towards the quarry, relative to the base, and these said supports are integral with a foot extending behind the easel
According to yet another characteristic of the invention.
the pressure device on the wood consists of a flail comprising on the one hand a
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chain, secured by one end of one of the uprights to the quarry of the bridge and on the other hand a lever, secured to the other end of the chain, the length of the chain and its point of attachment to the upright of the bridge being determined to allow, after passage of the chain over the wood stacking space, that the lever, bearing on the ground at the front of the easel, assumes an oblique position relative to the ground.
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According to another characteristic of the invention, the pressure device on the wood consists of a pivoting lever on an upright of one of the supports and elastically biased downwards by an elastic device bearing on this same support.
According to yet another characteristic of the invention, the point of attachment to the amount of the pressure device on the wood is fixed.
According to another characteristic of the invention, the point of attachment to the amount of the pressure device on the wood is adjustable in height.
According to another characteristic of the invention, the amounts of the supports are produced in two parts, a tubular lower part, integral with the spacer constituting the support and extending slightly above the latter to allow the retention of a single piece of wood placed on the support, and an upper rod-shaped part fitting into the lower tubular part to extend the upright in order to constitute the wood stacking space.
According to another characteristic of the invention, the fixing point of the pressure device on the wood is located on the upper rod-shaped part of the upright.
Finally, according to yet another characteristic of the invention, the foot extending behind the bridge is formed in the form of an iron p1ié in U, the ends of the lateral branches of the U being integral with a crosspiece of the bridge, the branch central of the U being intended to come into contact with the ground, and the rear uprights of the easel, also integral with said cross member disposed at the inset of the ground, do not extend beyond said cross member,
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rear uprights and the U-shaped foot lying respectively in planes arranged at approximately right angles, the bridge resting resiliently on the ground by the front uprights of the supports and the central branch of the U-shaped foot.
Finally, according to a particularly advantageous characteristic of the invention, the spacer and the feet of the same support consist of a spider provided, in the region of the feet, with a split horizontal bore for receiving and tightening a crosspiece and, in the region of the spacer and the feet, two vertical bores for the passage and the retention of each of the uprights.
The invention will be better understood by referring to the description at the same time as to the appended drawings which represent only by way of example various embodiments of the invention and in which - Figure 1 is a perspective view of a first embodiment of a support easel according to the invention, - Figure 2 is a side view of a support easel corresponding substantially to the embodiment of Figure 1, - Figure 3 is a view in perspective of another embodiment of a support easel according to the invention, - Figure 4 is a side view of a support easel corresponding substantially to the embodiment of Figure 3, - Figure 5 is a perspective view of another preferred embodiment of a support easel according to the invention,
- Figure 6 is a side view of the support easel shown in Figure 5, - Figure 7 is a side view of yet another embodiment of a support easel
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according to the invention.
- Fig 8 is a perspective view of a particularly preferred embodiment of a support bridge according to the invention.
Referring to the drawing and more particularly to the embodiments of Figures 1 and 2, an easel-support consists of at least two supports 1, the arranged in planes perpendicular to the plane of the base of the easel. Each support is made up of two uprights 2, 2 ′ joined by a spacer 3 constituting a support for a stack of wood 4 (shown only in FIG. 2).
The uprights 2, 2 ′ extend above the spacer 3 to form a space 5 for receiving wood 4.
The supports are joined to each other by at least one transverse 6 transferred, under the level of the spacer 3 constituting support, in a location remote from this support.
According to these embodiments of Figures 1 and 2, the uprights 2, 2 'are perpendicular to the plane of the base and joined by a horizontal spacer 3 constituting support for the wood.
A frame 8 in the form of crosspieces 6, 6 ′ and spacers 9,9 ′ constitutes the base of the easel and is rigidly fixed, for example by welding, to the supports 1, 1 ′.
When using this device of FIG. 1, the wood to be cut is loaded into the space 5 for receiving the wood and when the loading is complete, the wood contained in said space is cut in one go. Sufficient clearance is provided between the level of the spacers 3 and that of the crosspiece 6 to allow complete cutting between the supports of the stacked wood 4 without risk of damaging the chain of the chainsaw or
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the crossing.
According to the embodiment of Figure 2, the rear upright 2 'of the support 1 pivotally receives at its upper part a lever 10 biased elastically downwards, an elastic member 11 bearing on the support 1 at the junction point of the 'spacer 3 and the front pillar 2; this elastic member can consist for example of a spring. The attachment point of the lever 10 is adjustable in height. This is shown diagrammatically in the drawing by the transfer of the pivot point of the lever, onto a movable sleeve 12, which can be locked in position by means of a locking screw 13.
Likewise, the stability of the device is improved by the presence of lateral feet 14, 14 ′.
When using this device of FIG. 2, the lever 10 is released from any elastic stress by undoing the attachment of the elastic member 11. The wood to be cut is loaded into the space 5 for receiving the wood, the height of the lever fixing point is optionally adjusted, the lever 10 is then brought above the wood stack 4 and the elastic member 11 is secured to the support 1 by hanging under the spacer 3. The contained wood in the loading space 5 is thus securely held and the operator has two hands to operate the chainsaw.
According to the embodiments of FIGS. 3 and 4, the support easel also comprises two supports 31, 31 ′ constituted by parallel uprights 32, 32 ′ joined by a spacer 33, the supports 31, 31 ′ are secured to one of the 'other by a crosspiece 36 carried below the level of the spacers 33, at a location remote therefrom. A space 35 of
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wood is received between the upper part 0
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uprights 32, 32 ′ and the spacer 33.
In order to ensure good stability of the support bridge, the uprights 32, 32 'are slightly inclined towards the rear in the plane, respectively, of the supports 31, 31', and the rear uprights 32 'extend at the base in a foot 44 extending towards the quarry of the easel. A pressure device on the wood 40 is made up of a flail comprising a chain 40 ′ and a lever 41, the chain 40 ′ extending between a rear upright 32 ′ and the lever 41. The length of the chain is determined to allow , after passage of said chain 40 'above the wood stacking space 35, that the lever, bearing on the ground at the front of the support easel, adopts an oblique position relative to the ground.
This appears more clearly in FIG. 4, where the support easel has been shown provided with a stack of wood 34.
The only difference between the embodiments of Figures 3 and 4 is that the point of attachment of the chain 40 'to the rear upright 32 is fixed in Figure 3, while in Figure 4 it is arranged on a movable sleeve 42 can be wedged at height on the upright 32 ′ using a locking screw 43.
Referring more particularly to Figure 4, we see the oblique position adopted by the lever 41 at the end of the chain 40 'partially surrounding the wood stack. The blocking of the stacking wood is thus very easily achieved by a push exerted by the foot of the user on the beam 41, in order to bring this wire towards a horizontal position on the ground. This pushing causes a significant tension of the chain and an extremely effective immobilization of the wood contained in the stacking space.
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Referring now to the preferred embodiment of the invention shown in Figures 5 and 6, a support easel comprises three supports 51,51 ', 51 ", parallel, each consisting of uprights 52, 52' joined by a spacer 53 constituting support of the wood stack.
The uprights 52, 52 'are made in two parts, namely a lower tubular element 64, integral with the spacer 53 constituting support, and an upper rod-shaped element 64', coming to fit into the tubular element 64 The tubular elements 64 of the rear uprights 52 'are each joined by welding a flat iron 65 intended to allow the joining of the tubular element 64 considered to a crosspiece 56. The various uprights 51, 51', 51 "are fixed by screwing, through the said flat irons 65, to the said crosspiece 56.
A U-shaped iron 66, constituting the foot, is also secured to the cross member 56 and extends in a plane substantially perpendicular to the plane of the rear uprights 52 ', the said rear uprights 52' not extending to the ground beyond of the crosspiece 56. In this way, the support bridge rests elastically on the ground between the foot of the front uprights 52 and the central branch of the foot 66 in U.
One of the rod-shaped elements 64 ′ of a rear upright 52 ′ is provided at one end with a point of attachment to a chain 60 ′ which also leads to the lever 61.
This preferred embodiment of the invention allows the cutting of wood of relatively large lengths, respectively in the parts located outside the supports and between two of the three supports.
The oblique position of the support easel provides the latter with increased stability as the wood is stacked in space 65, and the maintenance
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elastic of the bridge between the foot of the front uprights 52 and the central branch of the foot 66 in a U allows to a certain extent to absorb the shocks which can occur during the passage of the blade of the chainsaw from one wood to another.
Referring to Figure 6, the support stand has been shown in its position
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of use for cutting a large section of wood. The upper elements 64 ′ of the uprights 52, 52 ′ have been removed, these elements 64 ′ are represented in FIG. 6 in dots offset laterally at the height that they normally occupy in the uprights.
According to the embodiment of Figure 7, the stability of the bridge is ensured by the spaced position of the uprights 72, 72 'of the supports 71, while the retention of a stack 74 of wood is effected by a chain 80' stressed elastically by a retaining element 81, 'elastic, bearing on the front upright 72 or the spacer 73, the chain being moreover fixed to the rear upright 72'.
Finally, according to the preferred embodiment of the invention shown in FIG. 8, the support easel consists of three supports 91, 91 ', 91 "joined by two crosspieces 96,96'. In each support, a spider 105 constitutes both spacer 93 between the uprights 92, 92 ′ and feet 104, 104 ′.
The cross-pieces 105 of the device each comprise horizontal split bores 106, 106 ′ for the reception and blocking of the sleepers 96, 96 ′, and vertical bores 107, 107 ′ - 107 ″, 107 ″ ’for the passage and retention of the 92.92 'uprights.
This embodiment is extremely advantageous because of its stability ensured by the presence, at each support 91.91 ', 91 ", of two feet 104, 104' widely spaced, and also because of its
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great simplicity of realization.
The crossbars can indeed be made from two identical parallelepipedic elements, assembled in the middle of the wood and secured to one another, for example by a bolt 108, while the uprights and the crosspieces can be made up of identical tubes cut to the same length. Two additional bolts are still necessary on each crosspiece to ensure the tightening and securing of the crosspieces 96, 96 '. The passage of the uprights 92, 92 'through the cross-pieces 105 ensures an additional stiffening of the latter.
The braces will preferably be made of a plastic material reinforced with fibers, while the uprights and the crosspieces are made of metal tubes.
This embodiment of FIG. 8 allows continuous adjustment of the spacing of the intermediate support 91 "relative to each of the end supports 91, 91 '. In fact, the cross-piece of this support 91" can slide continuously on the crosspieces 96, 96 'up to the chosen fixing point.
It goes without saying that the preferred embodiment of the invention illustrated in FIG. 8 can also be provided with a pressure device on the wood as shown in FIGS. 2 to 7.
It should be noted that in the embodiments of Figures 1 to 6, the uprights 2,2'-32, 32'-52, 52 'of the supports are parallel, while in the embodiment of Figure 7 these uprights 72, 72 'are arranged in a convergent manner, a space 77 being provided at the upper part of the space 75 for receiving the wood to allow the introduction of the wood in said space. Of course, these amounts can also be arranged in a divergent manner, that is to say by deviating from the bottom towards the
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high.
Although this embodiment of Figure 7 is also satisfactory, we prefer the use
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of supports 1, 1'-31, 31'-51, 51 ', 51 "made up of uprights 2, 2 -'- 32, 32'-52, 52'parallel.
Indeed, in this way, the width of the space 5.35, 55 of wood stacking remains constant over the entire height of the easel and allows rational use of the blade length of the chainsaw.
In practice, care will be taken that the uprights do not form an angle between them greater than 30, lest the use of the chainsaw is possible over a sufficient stacking height.
The invention has been described and illustrated simply by way of nonlimiting example and it goes without saying that numerous modifications can be made to its production, without departing from its spirit.