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BREVET D'INVENTION.
Wilhelm Lubich.
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Cache-pot pour pots de fleurs. - -----------------------------
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Convention Internationale-Priorité d'une demande de brevet déposée en Autriche le 13 juillet 1982 sous le NO A 2719/82.
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Cache-pot pour pots de fleurs.
L'invention concerne un cache-pot pour pots de fleurs comportant une assise surélevée dans la zone du fond pour au moins un pot de fleurs, un récipient de liquide formé par le fond du cache-pot, ainsi qu'une matière absorbante disposée entre l'enveloppe du cache-pot et le pot de fleurs.
Si l'on maintient des plantes d'appartement non pas dans une solution nutritive, mais dans un pot de fleurs rempli de terre, afin d'assurer un bon développement des plantes, il convient d'adapter l'alimentation en eau aux besoins des plantes, ces besoins dépendant de la grosseur des plantes, du stade de croissance, de la température ambiante, de l'humidité atmosphérique et analogues. En conséquence, l'alimentation en eau de plantes d'appartement plantées dans des pots de fleurs doit être contrôlée régulièrement.
Afin d'assurer une alimentation en eau adaptée aux besoins des plantes, il est connu (brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 1.928. 810) d'installer le pot de fleurs sur un socle de base surélevé du cache-pot de façon à définir, entre le socle de base et l'enveloppe du cache-pot, un récipient de liquide dont le niveau de remplissage est délimité par la hauteur du socle, puisqu'aussi bien une ouverture centrale d'aération est ménagée dans le socle de base.
Dans ce cas, au-dessus du récipient de liquide, l'espace annulaire ménagé entre le pot de fleurs et l'enveloppe du cache-pot est complètement rempli d'une matière fibreuse absorbante afin que l'humidité ne puisse s'échapper de la terre à travers le pot de fleurs poreux. L'alimentation en eau des plantes elles-mêmes a lieu à l'intervention du liquide évaporé du récipient, ce liquide parvenant sous forme de
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vapeur dans le pot de fleurs en passant à travers des ouvertures correspondantes pratiquées dans le fond du pot de fleurs.
Un inconvénient de ce cachepot connu réside dans le fait que les besoins en eau de plantes absorbant une très grande quantité d'eau sont insatisfaits tandis que, par suite du remplissage de l'espace annulaire entre le cache-pot et le pot de fleurs, on peut, en fait, éviter une perte de liquide à travers le pot de fleurs, mais non par des phénomènes d'évaporation dans la zone des feuilles des plantes ou analogues.
Si l'on dépose le pot de fleurs sur un corps absorbant les liquides et formant une pièce rapportée de base d'un cache-pot (brevet britannique 1.295. 695), la plante peut être alimentée suffisamment en liquide, puisqu'aussi bien le niveau de remplissage du cache-pot est déterminé par une ouverture pratiquée dans son enveloppe et située au-dessus du fond du pot de fleurs. Toutefois, étant donné que l'espace annulaire ménagé entre le cache-pot et le pot de fleurs est à nouveau rempli d'une matière ayant principalement pour but d'absorber l'eau et d'éviter son évaporation, le liquide contenu dans le cache-pot n'apporte aucune amélioration climatique dans la zone des plantes ressortant du pot de fleurs.
En fait, une telle amélioration climatique est recherchée dans un autre pot connu (brevet allemand 55 358) qui est posé dans un bain d'eau et qui comporte une pièce rapportée entre laquelle et l'enveloppe de ce pot, sont formés des canaux d'écoulement à travers lesquels la vapeur d'eau doit s'écou- ler dans la zone des parties des plantes qui ressortent du pot de fleurs. Etant donné que la surface du bain d'eau est relativement petite, l'effet recherché ne peut toutefois être atteint que dans une mesure
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très incomplète.
En conséquence, l'objet à la base de l'invention est d'éviter ces inconvénients et de fournir un cache-pot pour pots de fleurs traditionnels, ce cache-pot assurant non seulement, aux plantes, une alimentation en eau adaptée aux besoins de chacune des plantes, mais également une humidification atmosphérique dosée dans la zone des plantes qui ressortent du pot de fleurs.
L'invention réalise cet objet du fait que la matière première absorbante réalisée sous forme d'un enduit de l'enveloppe du cache-pot ou sous forme d'une pièce rapportée séparée libère un canal d'écou- lement entre elle-même et le pot de fleurs, pour parvenir dans le récipient de liquide dont le niveau maximum de remplissage est délimité, de façon connue en soi, par au moins une ouverture de passage d'air ménagée dans l'enveloppe du cache-pot.
En disposant la matière absorbante conformément à l'invention, on obtient, entre le pot de fleurs et le cache-pot, un canal d'écoulement annulaire dont la paroi extérieure est constituée d'une matière première absorbante, de sorte que le liquide peut s'évaporer non seulement dans la zone de son récipient, mais également via une zone superficielle beaucoup plus grande. L'humidification de l'air ainsi réalisée empêche une perte de liquide par l'enveloppe du pot de fleurs et elle assure, dans la zone des parties des plantes qui ressortent du pot de fleurs, une zone climatique avantageuse empêchant une évaporation inopportune du liquide sur les feuilles des plantes et analogues.
Dès lors, on peut assurer une alimentation dosée d'humidité déterminée par les plantes et adaptée aux conditions naturelles, puisqu'aussi bien une plante d'appartement doit, en
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quelque sorte, se procurer le liquide nécessaire d'une zone d'eau souterraine via le sol sans que la limitation locale de ce dernier puisse subir une influence néfaste.
Dans ce cas, la matière absorbante peut avantageusement être réalisée sous forme d'un enduit du cache-pot.
Bien entendu, à la longue, la capacité d'absorption de cet enduit peut laisser à désirer, en particulier, lorsque le récipient de liquide est rempli d'eau additionnée d'un substrat. En conséquence, l'enduit peut avantageusement être adapté à l'enveloppe du cache-pot de façon à pouvoir être remplacé, permettant ainsi d'assurer les conditions initiales au moyen d'un nouvel enduit. Si, au lieu d'un enduit de l'enveloppe du cache-pot, on utilise une pièce rapportée pénétrant dans le récipient de liquide, on obtient des effets comparables mais, bien entendu, en ayant la possibilité de procéder beaucoup plus aisément à un remplacement.
Un exemple de réalisation de l'objet de l'invention est illustré dans les dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une coupe verticale simplifiée d'un cache-pot suivant l'invention pour pots de fleurs ; et la figure 2 est une coupe transversale de ce cache-pot, cette coupe étant prise suivant la ligne II-II de la figure 1.
Le cache-pot illustré 1 est constitué essentiellement d'un fond 2 et d'une enveloppe 3.
En l'occurrence, le système est conçu de telle sorte que, dans la zone du fond 2, le cache-pot 1 forme un récipient de liquide 4 ouvert vers le haut et dont le niveau maximum de remplissage 5 est délimité par
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trois ouvertures de passage d'air 6 pratiquées dans l'enveloppe 3. Dans le récipient de liquide 4, est prévue une assise 7 pour au moins un pot de fleurs 8. Cette assise 7 est formée par un socle creux 9 ressortant du fond 2 et dont la hauteur est calculée de telle sorte que le pot de fleurs 8 vienne prendre appui, à une distance verticale du fond 10 du récipient, sur des nervures radiales 11 qui se situent encore à l'intérieur du niveau maximum de remplissage 5 du récipient de liquide 4.
De la sorte, on assure un accès immédiat du liquide au pot de fleurs 8 dans la zone du fond de ce dernier sans devoir craindre un niveau de liquide préjudiciable pour la plante d'appartement 12 plantée dans le pot de fleurs 8.
Les ouvertures de passage d'air 6 réalisées sous forme d'ouvertures de remplissage et entre lesquelles d'autres ouvertures de passage d'air 13 sont pratiquées dans l'enveloppe 3 du cache-pot, se trouvent au-dessus d'entretoises 14 s'étendant entre le socle 9 et l'enveloppe 3 du cache-pot sur une hauteur correspondant à celle du socle. Cette forme de réalisation non seulement assure un renforcement avantageux du cache-pot 1 dans la zone de son fond 2, mais elle facilite également la surveillance du niveau de liquide requis qui ne peut descendre en dessous de la hauteur du socle et, partant, en dessous de l'assise 7 du pot de fleurs.
En faisant passer un doigt à travers une des ouvertures de passage d'air 6, on peut déterminer si les entretoises 14 sont encore recouvertes d'eau pour compléter, au besoin, la quantité de liquide.
L'enveloppe 3 du cache-pot comporte, sur sa face intérieure, un enduit 15 absorbant les liquides, adapté de façon à pouvoir être remplacé et pénétrant dans le récipient de liquide 4. Grâce à
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cet enduit 15 absorbant les liquides et pouvant également être remplacé par une pièce rapportée correspondante, on assure une évaporation nettement renforcée du liquide si bien que, avec l'écoulement d'air se produisant à travers les ouvertures 6 et 13, on peut obtenir, autour de la plante 12, une zone climatique qui lui est favorable.
L'écoulement d'air qui s'établit et qui est indiqué par des flèches en figure l, assure notamment, d'une part, un dégagement d'humidité sur le pot de fleurs 8 qui est habituellement perméable à l'humidité (ce qui empêche un dessèchement de la terre 16 du pot de fleurs se trouvant dans la zone supérieure de ce dernier) et, d'autre part, une admission d'humidité aux parties ressortant du pot de fleurs 8 qui, par conséquent, ont également la possibilité d'absorber l'humidité de l'air ambiant.
Toutefois, pour le moins, on empêche un dégagement inopportun d'humidité dans l'air ambiant.
Bien entendu, on peut faire varier de manière très diverse la forme et les dimensions de l'exemple de réalisation illustré sans pour autant se départir de l'objet de l'invention qui consiste essentiellement à obtenir, entre le pot de fleurs 8 et le cache-pot 1, un écoulement d'air humidifié par le récipient de liquide 4, cet écoulement d'air assurant une humidification indirecte par la structure de zones climatiques correspondantes en plus de l'alimentation directe en liquide du pot de fleurs 8 via le bain de liquide se trouvant dans le récipient 4.