<Desc/Clms Page number 1>
Description jointe à une demande de
BREVET BELGE déposée parla société dite : Krampe & Co. Fertigung in
Bergbaubedarf GmbH
Zweigniederlassung Pelkum ayant pour objet : Tambour haveur Qualification proposée : BREVET D'INVENTION
<Desc/Clms Page number 2>
L'invention concerne un tambour haveur avec des ajutages de pulvérisation qui sont chaque fois disposés individuellement dans une pièce réceptrice d'ajutage, laquelle est raccordée à un canal de raccordement pour du liquide à pulvériser.
Il est connu d'équiper des tambours haveurs dans le sens de ce que l'on peut appeler la pulvérisation individuelle, c'est-à-dire d'associer à chaque pic un ajutage de pulvérisation pour non seulement refroidir les pics, mais aussi pour engendrer un brouillard de pulvérisation aussi intense que possible, qui enveloppe dans une large mesure le tambour haveur et qui contribue aussi à un travail dans des conditions favorables d'environnement.
Avec des tambours haveurs de ce genre, il se présente, notamment dans le cas de perturbations dans le terrain, que des ajutages de pulvérisation équipés des pièces réceptrices d'ajutages soient régulièrement arrachés de la pièce réceptrice ou cassés. Il en résulte que le liquide à pulvériser cherche à suivre le trajet de moindre résistance, c'est-à-dire s'écoule du débouché du canal non fermé, tandis que les autres ajutages ne peuvent plus jouer qu'incomplètement leur rôle. C'est pourquoi on a proposé déjà des limiteurs de débit qui, cependant, dans le cas d'un ajutage de pulvérisation défectueux, ne peuvent qu'aider au fait que le liquide perdu soit limité à peu près à la quantité qui correspond à l'ajutage défectueux.
Malgré cela, la quantité de liquide de pulvéri-
<Desc/Clms Page number 3>
sation qui s'écoule vers l'extérieur représente toujours encore une perte non négligeable, en particulier dans le cas où plusieurs ajutages de pulvérisation du même tambour haveur deviennent défectueux.
Le problème posé à la base de l'invention est d'assurer, dans un tambour haveur tel que défini dans l'introduction, que même en cas d'arrachement total ou de cassure totale ou d'éventuelle usure de l'ajutage de pulvérisation, il ne se perde plus de liquide de pulvérisation.
Ce problème est résolu, suivant l'invention, par le fait qu'à la pièce réceptrice d'ajutage soit associée une soupape d'arrêt constamment ouverte dans l'exploitation normale du tambour haveur, mais passant automatiquement à une position de fermeture étanche à l'égard du liquide lorsque l'ajutage de pulvérisation a été complètement ou partiellement enlevé.
Par le fait qu'à chaque ajutage de pulvérisation est associée une soupape d'arrêt fonctionnant automatiquement, il est assuré qu'en cas d'arrachement ou d'usure d'un ajutage de pulvérisation, il ne puisse plus sortir du débouché correspondant du canal aucune quantité de liquide de pulvérisation. Cette soupape d'arrêt fonctionnant automatiquement est toujours prête et entre en activité instantanément, c'est-à-dire sans délai, lorsqu'un ajutage de pulvérisation quelconque a été, par exemple, cassé par arrachement. Le corps ferme dans ce cas aussitôt le canal qui conduit à l'ajutage de pulvérisation considéré, si bien qu'il est toujours assuré aussi qu'aucune quantité de liquide de pulvérisation ne peut s'écouler sans être utilisée.
La dépense de construction à consentir est faible.
Il n'y a pas lieu non plus de modifier la construction du tambour haveur par rapport à ce qu'elle est habituellement.
<Desc/Clms Page number 4>
Comme la pièce réceptrice d'ajutage ne doit pas habituellement être fixée par soudure mais peut être vissée en place, un échange rapide est assuré. Par ailleurs, il ne peut se produire une sollicitation thermique des parties.
Avec une configuration conforme à la revendication 2, on obtient une construction simple mais fiable que l'on peut mettre en oeuvre avec un avantage particulier dans l'exploitation des mines de houille au fond.
La construction réalisée suivant la revendication 3 est particulièrement avantageuse. Dans cette construction, l'ajutage de pulvérisation, la pièce réceptrice de l'ajutage et la soupape d'arrêt sont disposés ensemble de façon très compacte et se manipulent comme un élément unitaire de robinetterie. Pour cela, la pièce réceptrice d'ajutage peut être munie de filets extérieurs que l'on peut visser dans une forure correspondante de l'ailette ou hélice, l'ajutage de pulvérisation étant à son tour vissé par ses filets extérieurs dans la pièce réceptrice d'ajutage, tandis que la soupape d'arrêt, respectivement le corps d'arrêt, est disposée dans l'enveloppe en forme de cartouche de la pièce réceptrice d'ajutage, du coté opposé à celui de l'ouverture de pulvérisation de l'ajutage.
Par exemple, on peut prévoir là une bague du genre circlip contre laquelle s'appuie un élément de ressort qui charge élastiquement l'obturateur vers un prolongement de l'ajutage de pulvérisation.
Sur le dessin, on a représenté l'invention, en partie schématiquement, sur un exemple de forme de réalisation. On y voit, en : - figure 1, une représentation partielle extraite d'un tambour haveur suivant l'invention, avec un corps d'arrêt ou corps obturateur repoussé en position d'ouverture ; et en
<Desc/Clms Page number 5>
- figure 2, la même forme de réalisation où, cependant, le corps obturateur est en position de fermeture et où l'ajutage de pulvérisation est enlevé.
Sur le dessin, l'invention est représentée en application plus particulièrement avantageuse à un tambour haveur susceptible d'être mis en oeuvre dans une mine de houille au fond.
La structure du tambour haveur n'est pas intéressante en soi car elle peut être habituelle. Le numéro de référence 1 désigne une ailette qui n'est qu'esquissée et qui, de façon connue, s'étend suivant une ligne hélicoIdale autour du corps de base tubulaire, non représenté, d'un tambour haveur. Cette ailette 1 comporte de nombreux ajutages de pulvérisation disposés à distance l'un de l'autre, qui sont chaque fois vissés dans une pièce réceptrice en forme de cartouche 3, au moyen de filets extérieurs 4 et d'une partie cylindrique 5. Cela signifie naturellement que la pièce réceptrice 3 de l'ajutage comporte une forure centrale 7 à filets intérieurs 6.
La pièce cylindrique de réception de l'ajutage, 3, possède des filets extérieurs 8 au moyen desquels cette pièce réceptrice 3 est vissée dans les filets intérieurs correspondants d'un canal de raccordement 9 qui est raccordé à l'amenée d'eau de pulvérisation. Le canal de raccordement 9 débouche à distance de la limite extérieure 10 de l'ailette, dans un tronçon de canal 11 de plus grand diamètre.
A la forure 7 se raccorde une chambre de soupape 12 de plus grand diamètre qui, du-cOté- écoulement à l'extérieur, est équipée d'un siège de soupape 13 contre lequel peut s'appliquer un obturateur 14 dans des conditions d'étanchéité à l'égard du liquide (figure 2). L'obturateur 14 est sollicité à sa face arrière par un ressort de compression 15 soumis à une tension préalable, qui
<Desc/Clms Page number 6>
s'appuie contre une bague circlip 16 disposée de manière amovible dans la pièce réceptrice d'ajutage 3.
L'ajutage pour le liquide à pulvériser 2, la partie cylindrique 5 de cet ajutage, le canal de raccordement 9, la chambre de soupape 12, le corps obturateur 14, la pièce réceptrice d'ajutage 3 et le ressort de compression 15 sont disposés coaxialement les uns par rapport aux autres.
On voit clairement que la pièce réceptrice d'ajutage 3 sert de monture à l'ajutage de pulvérisation 2,5 et à la soupape d'arrêt formée du corps obturateur 14 avec le ressort de compression 15 de la bague circlip 16.
En conséquence, l'ajutage de pulvérisation 2, la pièce réceptrice d'ajutage 3, le corps obturateur 14, le ressort de compression 15 et la bague circlip 16 constituent un élément de construction unitaire (mobile), commun, à manipuler comme une seule pièce, qui constitue un élément de construction compact puisque toutes les parties sont disposées dans un espace minimal à la façon d'une cartouche.
L'état normal en exploitation est représenté à la figure 1. La partie cylindrique 5 repousse alors le corps obturateur 14 en position d'ouverture, à l'encontre de la force de rappel du ressort de compression 15, si bien que le liquide de pulvérisation amené par le canal de raccordement 9 peut s'écouler autour du corps obturateur 14 et vers l'extérieur à travers la partie cylindrique 5 jusqu'à l'ouverture de débouché de l'ajutage de pulvérisation 2.
Si l'ajutage de pulvérisation 2 est enlevé, démonté, branlant, ou s'il est usé ou percé ou, d'une façon quelconque, écarté de sa position d'exploitation que l'on voit à la figure 1, le ressort de compression 15 repousse le corps obturateur 14 contre le siège de soupape 13 en position de fermeture de cette soupape, dans laquelle la forure 7 est fermée de façon étanche au liquide par
<Desc/Clms Page number 7>
rapport au canal de raccordement 9. Dans la position visible à la figure 2, il ne peut donc plus s'écouler de liquide de pulvérisation à l'extérieur.
Les particularités décrites dans la description et dans les revendications, ainsi que celles représentées au dessin, peuvent être importantes pour l'invention, soit isolément, soit en des combinaisons quelconques.