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ayant pour objet : Installation pour le revêtement de pièces, notamment conductrices de l'électricité, au moyen de poudre thermodurcissable
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La présente invention est relative à une installation pour le revêtement de pièces, notamment conductrices de l'électricité, au moyen de poudre thermodurcissable.
Il s'agit notamment de revêtir des pièces métalliques telles que par exemple des panneaux destinés à garnir un plafond, mais il est évident que l'installation envisagée peut traiter toute autre espèce de pièces.
Il est connu de faire passer des pièces en dessous de pistolets multiples fixes, mais, quel que soit le nombre de ces pistolets et leur disposition relative, on ne peut éviter que certaines régions des pièces à traiter reçoivent de la poudre en quantité excédentaire, par suite des recouvrements des zones affectées aux différents pistolets.
C'est pourquoi, dans l'installation qui fait l'objet de la présente invention et qui comprend, comme il est connu, un dispositif de pistolage, un four de cuisson et un transporteur pour les pièces, le dispositif de pistolage comprend, suivant l'invention, au moins un pistolet distributeur de poudre situé au-dessus du transporteur, et un mécanisme propre à communiquer au (ou aux) pistolet (s) distributeur (s) un mouvement de va-et-vient en direction perpendiculaire à la direction de progression du transporteur.
Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, le dispositif de pistolage comprend au moins une fois un ensemble comportant un chariot porteur du pistolet, au moins un rail porteur pour le chariot, disposé au-dessus - 2-
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du transporteur en direction perpendiculaire à la direction de progression de celui-ci, un câble fixé au chariot en un point intermédiaire de sa longueur et relié à articulation par une de ses extrémités à une manivelle se déplaçant dans un plan horizontal et entraînée en rotation par un moteur, tandis que l'autre extrémité du câble renvoyée par une poulie tournant autour d'un axe vertical, est reliée à un contrepoids susceptible de monter et de descendre librement.
L'invention sera décrite ci-après dans une forme de réalisation préférée de l'installation, envisagée pour le traitement de panneaux de plafond éventuellement perforés.
La description qui va suivre est complétée par des dessins sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation de l'ensemble de l'installation, purement schématique, et destinée à faire comprendre la disposition relative des différentes parties de l'installation (dessin à petite échelle) ; - la figure 2 est une vue schématique en plan de l'installation suivant la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en élévation à plus grande échelle, réduite au dispositif de pistolage, et considérée suivant la coupe III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en plan, détaillée, du dispositif de pistolage, réduit à ses éléments essentiels ;
- la figure 5 est une vue en coupe du dispositif de pistolage, suivant la ligne de coupe V-V de la figure 2 ; - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale du four, suivant la ligne VI-VI de la figure 2 (très schématique) ; - la figure 7 est une vue en plan par-dessus du four, où l'on a supprimé les garnitures isolantes qui en couvrent extérieurement le plafond (à petite échelle) ;
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- la figure 8 est une vue en élévation longitudinale des nappes constituant le transporteur.
L'installation comprend un dispositif de pistolage désigné dans son ensemble par 1, un four désigné dans son ensemble par 2 et un transporteur commun à toute l'installation et qui est indiqué dans son ensemble par 3,3'.
Le sens de progression du dispositif transporteur est indiqué sur toutes les figures, où il est représenté, par une flèche F.
L'installation comporte en outre trois sections auxiliaires, une table de chargement 4, une section d'inspection 5 et une section de réception et de déchargement 6.
La table de chargement 4 est un simple plan incliné portant éventuellement des guides de dimensions et de disposition choisies suivant la forme des pièces à traiter.
Le plan incliné se termine à peu près à hauteur de la surface supérieure du transporteur dans sa partie 3'.
Le dispositif de pistolage comprend (une fois dans la forme de réalisation ici décrite, et éventuellement plusieurs fois) un ensemble comportant un chariot porteur 7, des rails 8 et 8'formés de profilés creux dans lesquels roulent des galets 9 et 9'disposés par paires (dans l'installation décrite, il y a quatre paires de galets de chaque côté du chariot 7). Aux axes des galets est suspendue, par l'intermédiaire de tiges telles que 7', la plate-forme 7 du chariot proprement dit. Au centre de cette plate-forme se trouve suspendu, par une tige 10 de longueur réglable, un pistolet 11 de type classique, terminé à sa partie inférieure débitrice, par une tulipe 14 dont le rôle est de répartir en dessous du pistolet les grains de poudre électrisés qui iront se déposer sur les pièces 18.
Le pistolet est alimenté en poudre (en suspension dans de l'air) par un conduit 12.13 représente un câble électrique qui apporte à des électrodes, non visibles dans la fi-
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gure, un potentiel convenable, généralement négatif par rapport à celui du sol. Le dispositif d'alimentation en poudre 12 et le dispositif d'alimentation en électricité 13 vont à des installations classiques bien connues et qui ne seront donc ni représentées, ni décrites. L'ensemble du tuyau 12 et du câble 13 est soutenu, au-dessus du dispositif de pistolage, par un support 19 porté par le bâti de la machine. Sur les dessins, les pièces reliées au bâti de la machine sont indiquées avec quelques hachures, sur toutes les figures.
Le chariot 7 n'est pas particulier en soi ; toutefois, il y a lieu de noter à son propos que les galets qui le portent sont électriquement isolants et que, d'autre part, le chariot porte à ses deux extrémités des brosses, comme indiqué en 20 et 20', frottant sur le rail en sorte de nettoyer celui-ci de la poudre avant que les galets n'y roulent.
L'entraînement du chariot se fait à l'aide d'un câble désigné dans son ensemble par 21 et qui comporte de préférence deux brins 21'et 21". Le brin 21'est attaché par l'une de ses extrémités au chariot, tandis que l'autre extrémité du brin est fixée, par l'intermédiaire d'une rotule 22, à une manivelle 23 tournant dans le plan horizontal autour de l'axe vertical 24 de sortie d'un réducteur 25 attaqué par un moteur électrique 26 à vitesse variable. Le brin 21'est guidé dans son parcours par deux poulies de guidage 27 et 27'tournant librement autour d'axes verticaux fixés comme indiqué en 28, 28', au bâti de la machine.
Le brin 21" du câble 21 est également fixé au chariot 7 par une extrémité, et par son autre extrémité à un contrepoids 29 susceptible de monter et de descendre dans un puits 30. Le brin 21" est renvoyé par une poulie 31 dont l'axe horizontal est monté dans des paliers 32, 32' fixés au bâti de la machine. Le fonctionnement du dispositif est le suivant : lorsque la manivelle tourne dans
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le sens de la flèche F1 (sens qui pourrait d'ailleurs être quelconque), le brin 21'tend à ramener le chariot vers l'extrémité des rails la plus proche du dispositif d'entraînement (23, 25,26), le bouton 22 de la manivelle passant du point B au point A. La manivelle continuant à tourner, le bouton 22 passe de A à B.
Pendant ce temps, le contrepoids 29 qui tend continuellement le brin 21" du câble, descend dans son puits 30 et tire le chariot 7 vers l'extrémité des rails 8, 8' la plus proche de la poulie de renvoi 31.
La longueur de la manivelle 23 est réglable et il en est de même de la longueur du brin 21', si bien que l'on peut régler facilement l'amplitude totale de déplacement du chariot 7.
La partie du transporteur 3'qui s'étend en dessous du pistolet 11 et de part et d'autre de celui-ci, est couverte par un capot isolant 15. En dessous de cette même partie du transporteur 3'se trouve d'autre part un bac récupérateur 16 pour recueillir l'excès de poudre qui ne s'est pas déposée sur les pièces 18. Le bac 16 peut être vidangé par un portillon 16'fixé à l'une de ses extrémités.
L'espace intérieur du dispositif de pistolage est relié d'autre part, par un conduit (non représenté) à un ventilateur-aspirateur extérieur à l'installation, l'aspiration se faisant à partir d'une embouchure dudit conduit, indiquée par 17.
La poudre électrisée a tendance à se répandre un peu partout, bien qu'elle se porte de préférence sur les pièces 18 et sur les parties de l'installation qui sont au potentiel de la terre. On a constaté que la poudre à la sortie du pistolet a tendance à s'accumuler sur la tulipe et pour remédier à cet inconvénient, on a placé aux deux extrémités de la course du pistolet des brosses
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telles que représentées en 33, 33' à la figure 3.
La section d'inspection repérée par 5 aux figures 1 et 2 est une région où le transporteur chargé des pièces revêtues de poudre par le dispositif 1 est accessible pour permettre à un opérateur d'examiner les pièces revêtues et en corriger éventuellement la position sur la nappe 3 du transporteur.
Le four de cuisson est une enceinte parallélipipédique allongée, ouverte à ses deux extrémités pour permettre l'entrée du transporteur à la sortie de la section d'inspection, et la sortie du transporteur vers la section de réception 6. L'entrée du four est placée en dessous d'une hotte 34 reliée par une cheminée 35 à un dispositif d'aspiration (non représenté). Une disposition semblable 34', 35'peut être prévue au-dessus de la sortie du four. Ces dispositifs sont prévus dans un but d'hygiène.
Le four lui-même, dont on voit une coupe longitudinale à la figure 6, a un plafond en matière s'opposant à la transmission de la chaleur, qui n'est pas représenté aux dessins mais qui comporte comme éléments essentiels au moins deux poutrelles légèrement incurvées 36, 36' des- tinées à soutenir, par l'intermédiaire de tiges de longueur réglable, 37, des radiants tels que 38 alimentés en électricité par des câbles (non représentés). Ces radiants sont constitués par des pièces de céramique en forme d'U renversé, placées en dessous de réflecteurs 39 reliés également aux tiges 37, ces réflecteurs, comme les radiants 38, s'ouvrant vers le bas, c'est-à-dire vers la nappe supérieure 3 du transporteur, chargée des pièces 18. Les réflecteurs sont reliés entre eux par des tôles d'uniformisation 40.
Les parois intérieures (fond, parois latérales et tôles 40) du four sont réalisées en une matière capable de réfléchir les rayons infrarouges émis par les radiants 38, par exemple en tôle d'aluminium ou
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d'acier inoxydable polie ou brillantée.
Les radiants qui sont au nombre de trois dans chaque file perpendiculaire à la direction de progression F du transporteur sont inégalement répartis sur la longueur du four. Comme le montrent les figures 6 et 7, les traces des plans verticaux contenant les radiants, 41, 41', 41 ri sont plus rapprochées les unes des autres dans la région centrale du four que dans les parties plus proches de l'entrée et de la sortie de celui-ci. Il en résulte que le four comporte trois sections successives (voir figure 6), l'une, S', proche de l'entrée, l'autre, S, centrale, et la troisième, S", plus proche de la sortie du four.
Il résulte de cette disposition, ainsi que de la forme du plafond dont la convexité est dirigée vers le transporteur, que, dans la section S', les pièces 18 s'échauffent progressivement en permettant la fusion des grains de poudre. Dans la section S où la température ambiante est maximale, le revêtement formé par les grains de poudre agglomérés, subit une cuisson, tandis que dans la section s't, les pièces cuites se refroidissent progressivement à mesure qu'elles s'approchent de la sortie du four et de la section de réception 6 où un opérateur les enlèvera du transporteur.
En outre des radiants placés sur le plafond du four, il s'est avéré utile de placer dans les sections S et S''des radiants latéraux tels que figurés en 38'et 38'1, à peu près au niveau de la surface supérieure du transporteur.
Le transporteur est divisé en deux nappes, 3 et 3' ; ces nappes sont construites de la même façon, c'est-à-dire qu'elles sont constituées de chaînes 45 (au nombre de trois dans la forme de réalisation décrite) passant sur des pignons tels que 42,43, 44 ; 43a, 44a, montés sur des arbres 42', 43', 44' ; 44'a, tourillonnant dans le bâti de la machine. Les
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brins supérieurs des deux nappes 3 et 3'sont seuls portés par les pignons, tandis que le brin de retour de chaque nappe pend librement. Les chaînes sont reliées entre elles par des baguettes flexibles, couplées deux par deux, qui leur sont soudées. Ces baguettes sont représentées à titre indicatif dans la partie de gauche de la figure 7 où elles sont repérées par 46.
L'arbre 44'qui se trouve à l'extrême bout de la section de réception 6 est moteur. Il est relié par une transmission à chaîne à l'arbre de sortie 47 d'un réducteur 48 attaqué par un moteur 49 à vitesse réglable.
La nappe 3'du transporteur, qui est affectée au dispositif de pistolage, reçoit son mouvement de la nappe 3 par l'intermédiaire d'une petite transmission à chaîne 50 (43', 43'a). Cette disposition permet de donner à la nappe 3'une vitesse de translation différente de celle de la nappe 3, par exemple en faisant passer les chaînes de la nappe 3'sur des pignons de diamètre légèrement supérieur à celui des pignons de la nappe 3. Dans une forme de réalisation exécutée, les pignons de la nappe 3' portent douze dents et ceux de la nappe 3 n'en portent que onze. Les rapports des diamètres et par conséquent des vitesses de translation des deux nappes se trouvent ainsi dans un rapport de 12 à 11.
Cette disposition a été choisie pour des commodités de service permettant de prévoir un seul opérateur pour desservir les sections de chargement, de pistolage et d'inspection.
Il est évident que bien des changements peuvent être apportés à l'installation ainsi décrite, sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention. C'est ainsi notamment qu'il peut être intéressant de prévoir dans le dispositif de pistolage deux ensembles de pistolage (ou même davantage) se succédant le long du transporteur 3'et dont les mouvements seraient naturellement
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déphasés l'un par rapport à l'autre. On pourrait ainsi, dans des cas particuliers, améliorer la répartition de la poudre sur les pièces à traiter.
L'alimentation en poudre sera avantageusement surveillée en installant un dispositif de pesée du bac (non représenté ici) qui contient la poudre et à partir duquel celle-ci, véhiculée par de l'air, est envoyée au pistolet par le conduit 12,de préférence en disposant le bac sur une bascule équipée d'un indicateur indiquant son poids à tout moment.
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having for object: Installation for the coating of parts, in particular conductive of electricity, by means of thermosetting powder
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The present invention relates to an installation for coating parts, in particular electrically conductive, by means of thermosetting powder.
These include coating metal parts such as for example panels intended to garnish a ceiling, but it is obvious that the installation envisaged can treat any other kind of parts.
It is known practice to pass parts under fixed multiple guns, but, whatever the number of these guns and their relative arrangement, it cannot be avoided that certain regions of the parts to be treated receive powder in excess quantity, by following the overlapping of the areas affected by the different guns.
This is why, in the installation which is the subject of the present invention and which comprises, as is known, a spraying device, a baking oven and a conveyor for the parts, the spraying device comprises, according to the invention, at least one powder distributor gun located above the conveyor, and a mechanism suitable for communicating to the distributor gun (s) a back-and-forth movement in a direction perpendicular to the progression direction of the transporter.
In a preferred embodiment of the invention, the spraying device comprises at least once an assembly comprising a carriage carrying the gun, at least one supporting rail for the carriage, arranged above - 2-
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of the conveyor in a direction perpendicular to the direction of progression of the latter, a cable fixed to the carriage at an intermediate point of its length and connected to articulation by one of its ends to a crank moving in a horizontal plane and driven in rotation by a motor, while the other end of the cable returned by a pulley rotating around a vertical axis, is connected to a counterweight capable of going up and down freely.
The invention will be described below in a preferred embodiment of the installation, envisaged for the treatment of possibly perforated ceiling panels.
The description which follows is supplemented by drawings in which: FIG. 1 is a view in elevation of the entire installation, purely schematic, and intended to make the relative arrangement of the various parts of the installation understandable ( small scale drawing); - Figure 2 is a schematic plan view of the installation according to Figure 1; - Figure 3 is an elevational view on a larger scale, reduced to the spray device, and considered along section III-III of Figure 2; - Figure 4 is a detailed plan view of the spraying device, reduced to its essential elements;
- Figure 5 is a sectional view of the spray device, along the line of cut V-V of Figure 2; - Figure 6 is a longitudinal sectional view of the oven, along the line VI-VI of Figure 2 (very schematic); - Figure 7 is a plan view over the oven, where we removed the insulating linings which externally cover the ceiling (small scale);
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- Figure 8 is a longitudinal elevational view of the plies constituting the conveyor.
The installation comprises a spraying device designated as a whole by 1, an oven designated as a whole by 2 and a conveyor common to the whole installation and which is indicated as a whole by 3.3 ′.
The direction of progression of the conveyor device is indicated in all the figures, where it is represented, by an arrow F.
The installation also comprises three auxiliary sections, a loading table 4, an inspection section 5 and a receiving and unloading section 6.
The loading table 4 is a simple inclined plane optionally carrying guides of dimensions and arrangement chosen according to the shape of the parts to be treated.
The inclined plane ends approximately at the height of the upper surface of the conveyor in its part 3 ′.
The spraying device comprises (once in the embodiment described here, and possibly several times) an assembly comprising a carrying carriage 7, rails 8 and 8 ′ formed of hollow profiles in which rollers rollers 9 and 9 ’are arranged by pairs (in the installation described, there are four pairs of rollers on each side of the carriage 7). Suspended from the axes of the rollers, by means of rods such as 7 ′, the platform 7 of the carriage itself. In the center of this platform is suspended, by a rod 10 of adjustable length, a pistol 11 of the conventional type, terminated at its lower delivery part, by a tulip 14 whose role is to distribute the grains of electrified powder which will deposit on the parts 18.
The gun is supplied with powder (suspended in air) by a conduit 12.13 represents an electric cable which brings to electrodes, not visible in the fi
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gure, a suitable potential, generally negative compared to that of the soil. The powder supply device 12 and the electricity supply device 13 go to well-known conventional installations which will therefore neither be shown nor described. The assembly of the pipe 12 and the cable 13 is supported, above the spraying device, by a support 19 carried by the frame of the machine. In the drawings, the parts connected to the machine frame are indicated with a few hatches, in all the figures.
The carriage 7 is not particular in itself; however, it should be noted in this connection that the rollers which carry it are electrically insulating and that, on the other hand, the carriage carries at its two ends brushes, as indicated in 20 and 20 ', rubbing on the rail so clean it of the powder before the rollers roll.
The carriage is driven using a cable designated as a whole by 21 and which preferably has two strands 21 ′ and 21 ". The strand 21 is attached by one of its ends to the carriage, while the other end of the strand is fixed, by means of a ball joint 22, to a crank 23 rotating in the horizontal plane around the vertical axis 24 of the output of a reduction gear 25 driven by an electric motor 26 The strand 21 is guided in its path by two guide pulleys 27 and 27 which rotate freely around vertical axes fixed as indicated at 28, 28 ', to the frame of the machine.
The strand 21 "of the cable 21 is also fixed to the carriage 7 by one end, and by its other end to a counterweight 29 capable of going up and down in a well 30. The strand 21" is returned by a pulley 31, the horizontal axis is mounted in bearings 32, 32 'fixed to the machine frame. The operation of the device is as follows: when the crank turns in
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the direction of the arrow F1 (direction which could moreover be arbitrary), the strand 21 tends to bring the carriage to the end of the rails closest to the drive device (23, 25, 26), the button 22 from the crank passing from point B to point A. As the crank continues to rotate, button 22 changes from A to B.
During this time, the counterweight 29 which continuously stretches the strand 21 "of the cable, descends into its well 30 and pulls the carriage 7 towards the end of the rails 8, 8 'closest to the return pulley 31.
The length of the crank 23 is adjustable and the same applies to the length of the strand 21 ′, so that the total amplitude of movement of the carriage 7 can be easily adjusted.
The part of the conveyor 3 ′ which extends below the gun 11 and on either side of it, is covered by an insulating cover 15. Below this same part of the conveyor 3 ′ is another share a collecting tank 16 to collect the excess powder which has not deposited on the parts 18. The tank 16 can be drained by a door 16 ′ fixed at one of its ends.
The interior space of the spraying device is connected on the other hand, by a duct (not shown) to a fan-aspirator external to the installation, the suction being carried out from a mouth of said duct, indicated by 17 .
The electrified powder tends to spread everywhere, although it is preferably carried on the parts 18 and on the parts of the installation which are at ground potential. It has been found that the powder at the outlet of the gun tends to accumulate on the tulip and to remedy this drawback, brushes are placed at the two ends of the stroke of the gun.
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as shown at 33, 33 'in Figure 3.
The inspection section marked with 5 in FIGS. 1 and 2 is a region where the transporter loaded with the powder-coated parts by the device 1 is accessible to allow an operator to examine the coated parts and possibly correct their position on the sheet 3 of the transporter.
The cooking oven is an elongated rectangular enclosure, open at its two ends to allow the entry of the conveyor at the exit of the inspection section, and the exit of the conveyor towards the receiving section 6. The entry of the oven is placed below a hood 34 connected by a chimney 35 to a suction device (not shown). A similar arrangement 34 ′, 35 ′ can be provided above the outlet from the oven. These devices are provided for hygienic purposes.
The oven itself, a longitudinal section of which can be seen in FIG. 6, has a material ceiling opposing the transmission of heat, which is not shown in the drawings but which comprises as essential elements at least two beams slightly curved 36, 36 'intended to support, by means of rods of adjustable length, 37, radiant heaters such as 38 supplied with electricity by cables (not shown). These radiant heaters consist of ceramic pieces in the shape of an inverted U, placed below reflectors 39 also connected to rods 37, these reflectors, like radiant heaters 38, opening downwards, that is to say towards the upper ply 3 of the conveyor, loaded with the parts 18. The reflectors are connected together by uniformization plates 40.
The interior walls (bottom, side walls and sheets 40) of the oven are made of a material capable of reflecting the infrared rays emitted by the radiant heaters 38, for example aluminum sheet or
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polished or polished stainless steel.
The radiant heaters which are three in number in each line perpendicular to the direction of progression F of the transporter are unevenly distributed over the length of the oven. As shown in FIGS. 6 and 7, the traces of the vertical planes containing the radiant heaters, 41, 41 ′, 41 ri are closer to each other in the central region of the furnace than in the parts closest to the inlet and the exit from it. As a result, the oven has three successive sections (see FIG. 6), one, S ', close to the inlet, the other, S, central, and the third, S ", closer to the outlet of the oven.
It follows from this arrangement, as well as from the shape of the ceiling, the convexity of which is directed towards the conveyor, that, in the section S ′, the pieces 18 gradually heat up, allowing the grains of powder to melt. In section S where the ambient temperature is maximum, the coating formed by the grains of agglomerated powder undergoes firing, while in section s't, the baked pieces cool progressively as they approach the exit from the oven and receiving section 6 where an operator will remove them from the conveyor.
In addition to the radiant heaters placed on the ceiling of the furnace, it has been found useful to place in the S and S sections, lateral radiant heaters as shown in 38 ′ and 38 ′ 1, roughly at the level of the upper surface. of the carrier.
The transporter is divided into two layers, 3 and 3 '; these plies are constructed in the same way, that is to say that they consist of chains 45 (three in number in the embodiment described) passing over sprockets such as 42,43,44; 43a, 44a, mounted on shafts 42 ', 43', 44 '; 44'a, swiveling in the frame of the machine. The
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upper strands of the two plies 3 and 3 'are only carried by the pinions, while the return strand of each ply hangs freely. The chains are connected together by flexible rods, coupled in pairs, which are welded to them. These rods are shown by way of indication in the left-hand part of FIG. 7 where they are identified by 46.
The shaft 44 ′ which is located at the extreme end of the receiving section 6 is a motor. It is connected by a chain transmission to the output shaft 47 of a reduction gear 48 driven by a motor 49 with adjustable speed.
The conveyor ply 3 ′, which is assigned to the spraying device, receives its movement from the ply 3 via a small chain transmission 50 (43 ′, 43 ′ a). This arrangement makes it possible to give the ply 3 ′ a translation speed different from that of the ply 3, for example by passing the chains of the ply 3 ′ over sprockets of diameter slightly greater than that of the sprockets of the ply 3. In one embodiment carried out, the gears of the ply 3 'carry twelve teeth and those of the ply 3 only carry eleven. The ratios of the diameters and consequently of the translation speeds of the two plies are thus in a ratio of 12 to 11.
This arrangement was chosen for convenience of service allowing the provision of a single operator to serve the loading, spraying and inspection sections.
It is obvious that many changes can be made to the installation thus described, without departing from the spirit and scope of the invention. It is thus in particular that it may be advantageous to provide in the spraying device two spraying assemblies (or even more) succeeding each other along the conveyor 3 ′ and whose movements would be naturally
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out of phase with each other. One could thus, in particular cases, improve the distribution of the powder on the parts to be treated.
The powder supply will advantageously be monitored by installing a weighing device for the container (not shown here) which contains the powder and from which it, conveyed by air, is sent to the gun via line 12, from preferably by placing the bin on a scale equipped with an indicator indicating its weight at all times.