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partiel ou complet, et revêtu de la surface catadioptrique habituellement utilisée en projection frontale. La caméra peut effectuer ses mouvements de zoom et de panoramique vertical, librement à l'intérieur de l'écran, en respectant les règles bien connues pour ces circonstances.
Par contre, les mouvements de panoramique horizontal ne s'effectuent pas à l'intérieur de l'image projetée, car la tête panoramique de la caméra est fixée et verrouillée pour rester solidaire du projecteur autour du bloc-support. Si on veut effectuer
un panoramique horizontal, c'est tout le bloc qui pivote et la projection accompagne la caméra dans son mouvement.
Toutefois, afin que l'image projetée reste fixe
à sa place dans l'espace-décor, je dis que, dans son projecteur, la diapositive doit se déplacer latéralement, dans le sens et à la vitesse voulus pour contrarier le mouvement imposé à l'ensemble du bloc. De cette façon, l'image projetée reste fixe dans;son décor, mais elle se complète en "se déroulant" à gauche ou à droite en fonction du mouvement de caméra demandé.
A l'usage, une fois les repères décor réel-décor projeté mis en superposition, il suffit de verrouiller le dispositif
de synchronisations pour que la diapositive apparaisse dans; l'image enregistrée par la caméra, au gré du cadreur, quels que soient les arrêts, les allers et retours et même les hésitations de ses mouvements.
Mise en oeuvre : Celle-ci fait appel à des matériels classiques. Seul, le projecteur est de conception nouvelle. En effet
- l'écran catadioptrique, la caméra ( cinéma ou vidéo ) et l'objectif de prise de vues ne subissent pas de modifications;
- peu importe que le bloc-support soit;assemblé dans un plan horizontal ou vertical. Par contre, le présent système implique que, en plus.des conditions connues, les conditions suivantes, nécessaires et suffisantes, soient réunies :
1) le bloc-support est construit autour d'un axe de rotation vertical.
2) se confondent avec cet axe : le point nodal d'incidence ou point nodal avant de l'objectif de prise de vues ; et le point nodal d'émergence ou point nodal avant de l'objectif de;projection.
3) la caméra est fixée sur une tête permettant des:, mouvements de panoramique vertical autour du point nodal d'incidence de son objectif.
4) la manivelle ou le manche permettant au cadreur d'effectuer un mouvement de panoramique horizontal entraîne solidairement tout le bloc, soit directement, soit par une liaison quelconque : mécanique, élec-
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trôle d'un ordinateur ou pas.
5) quelle que soit la solution retenue pour la fixation du bloc (déposé au sol,ou sur un engin de machinerie, ou suspendu au plafond ) celleci assure une rotation du bloc autour de l'axe vertical déjà évoqué,
et ce dans une horizontabilité absolue par rapport au décor. Le point de fixation, sol ou plafond, servant de référence immuable pour le repérage de l'image projetée dans le décor réel.
- la structure générale du projecteur doit répondre aux exigences suivantes :
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le bloc ( voir coïncidence des points nodaux).
2) par contre la fenêtre de projection est mobile dans deux sens, la profondeur-, pour permettre la mise au point de l'image sur l'écran ;
et la hauteur pour permettre le décentrement de l'axe de projection vers le haut ou le bas de l'écran.
3) la source lumineuse et son équipage optique sont également mobiles
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le mouvement de la fenêtre.
4) le couloir de projection, y compris la fenêtre, est courbé dans sa
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netteté de l'image projetée sur un écran courbe par un objectif normalement corrigé de la courbure de champ pour un plan focal plat.
5) le couloir est interchangeable, pour autoriser l'adoption de courbures variables selon les distances de projection souhaitées. Dans la plupart des cas une courbure moyenne, commune à plusieurs distances de projection, est calculable en fonction de la profondeur de foyer atteinte, par la fermeture du diaphragme, par l'objectif de projection. Par contre les variantes 3 et 4 proposées plus loin impliquent un couloir spécial tellement les conditions sont différentes, tant en ce qui concerne le diaphragme que la distance de projection.
6) dans=le couloir, la fenêtre de projection est réduite par des caches amovibles, choisis en fonction du format d'image souhaité ( du rapport 1,33/1 au rapport 2,35/1 ).
7) l'objectif est du type prise de vues ou agrandissement. Il est muni d'un diaphragme, de préférence gradué en échelle photométrique. Il doit
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cms.
8) la diapositive est réalisée par un appareil photographique panorami-
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foré 70mm inversible ou négatif.
9) le déplacement bilatéral du film dans le couloir est contrôlé par tout système : mécanique, électrique, électro-mécanique, électro-magnétique, électronique ou autre assurant une démultiplication constante et automatique basée sur la relation mathématique établie entre la rotation du
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sitif représentant ces mêmes 360 [deg.]. Cette démultiplication reste évidemment la même si le cyclorama n'est que partiellement utilisé.(cfr: rem 3) Remarque : Le projecteur peut être construit, selon exactement les mêmes conditions, dans; un autre format. Le 70mm n'est donné ici qu'à titre indicatif et paras qu'il semble, à l'analyse, le plus pratique et plus perf ormant .
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Deuxième variante : image-décor animée, en studio.
Principe La projection d'une image-décor animée implique l'usage d'un projecteur cinématographique fonctionnant à la même cadence que la caméra et dont l'obturateur est en phase avec l'obturateur de prise de vues.
Si, lors de l'enregistrement de cette image-décor, la caméra a effectué un ou plusieurs mouvements de panoramique, il faut, à la projection, pour que l'image-décor projetée reste à sa place dans l'espace-décor réel, que ce ou ces panoramiques soient reconstitués par le bloc caméra-projecteur avec une précision absolue.
L'ordinateur intervient pour assurer cette précision : - pendant la prise de vues de l'image-décor, il sort de sa mémoire ou de son programme tous les paramètres nécessaires à l'exécution du mouvement latéral correspondant. Et ce quelle que soit la cadence adoptée : normale, accélérée, ralentie ou même image par image.
: - pendant la prise de vues finale, il gère l'automaticité absolue de la restitution du mouvement mis en mémoire ainsi que la mise en phase des obturateurs.
Signalons encore qu'en cas de prise de vues en image par image d'un mouvement de panoramique rapide, le filage nécessaire à la perception continue et fluide du dit mouvement s'obtiendra en provoquant le déplacement de la caméra pendant la phase d'exposition de la pellicule et non le contraire. C'est là un des services
de plus que l'ordinateur apporte à cette technique.
Remarque pratique : La seule restriction impliquée par ce procédé réside dans l'obligation, pour le réalisateur, de soumettre le rythme de sa mise en scène au mouvement de caméra qui lui est imposé par
la machine. Remarquons toutefois que c'est le réalisateur lui-même qui a , préalablement, réglé ce mouvement ; qu'il a pu¯le répéter à blanc avec des doublures, le faire exécuter par son cadreur, en choisir la meilleure exécution qui, grâce à la mémoire de l'ordinateur, deviendra le mouvement "pilote" auquel toutes les fonctions ultérieures seront asservies.
Mise en oeuvre : Celle-ci fait appel à du matériel classique qu'il convient cependant de modifier comme suit :
1) la caméra, quel que soit son format, est équipée d'un moteur pas
à pas. Si la caméra est du type vidéo, elle sera synchronisée au projecteur au mieux selon la technique habituelle ou via l'ordinateur.
2) le projecteur est équipé d'un moteur pas; à pas.Toutefois il se peut , si la technique de synchronisation avec une caméra de télévision le souhaite, qu'il soit équipé d'un autre type de moteur.
k 3) le projecteur peut être équipé d'un compteur d'images électronique servant de référence temporelle à l'ordinateur si, par exemple, le moteur du projecteur doit être asservi au signal de synchronisation de=la caméra de télévision.
4) le projecteur, s'il est du type à défilement horizontal, par exemple Vistavision, utilisera un couloir courbe incluant la fenêtre des projection. Dans les mêmes conditions et pour les mêmes raisons que le projecteur de diapositive décrit plus haut.
5) dans l'impossibilité de courber la fenêtre de projection autour d'un axe parallèle au sens de défilement ( 35 mm ou 70mm ), on pourra résoudre le problème de la netteté, sur écran cylindrique, d'une image projetée au départ d'un plan focal plat, par les voies optiques connues.
6) en fonction manuelle, la manivelle (ou le manche ) du cadreur agira sur un capteur-générateur d'impulsions relié à l'ordinateur.
7) le bloa-support est entrainé dans sa rotation par un ou plusieurs moteurs pas à pas gérés par l'ordinateur.
8) la programmation de l'ordinateur est complexe et dépasse le -cadre de la présente description. Disons que l'ordinateur doit pouvoir activer les moteurs du bloc en fonction des impulsions reçues du capteur, mettre ces: impulsions- en mémoire pour restituer le mouvement correspondant; gérer l'exécution automatique d'un mouvement programmé ou en mémoire quelle qu'en soit la cadence initiale et le restituer à une autre cadence; en prise de vues image par image assurer, à la demande, la mise en phase ou hors phase de l'exposition par rapport au déclanchement du mouvement; synchroniser la phase des obturateurs de projection et de prise de vues,etc. On comprendra que cette liste ne soit pas limitative.
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Troisième variante : image-décor fixe, en extérieur-jour.
Quatrième variante : image-décor animée, en extérieur-jour..
Principe : Partons de la vieille technique de la découverte peinte présentée, en avant-plan, dans la profondeur de champ de l'objectif de prise de vues et découpée selon la ligne de raccord avec le décor existant. Imaginons de remplacer cette peinture par un écran frontal cylindrique, également à l'avant plan,pareillement découpé sur lequel on projette une image fixe ou animée qui, selon les techni-
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Au centre de ce cyclo, on installe um simple viseur focal pivotant autour de son point nodal d'incidence. On peut aussi directement installer le bloc caméra-projecteur et bénéficier ainsi de la projection,de l'image décor. A l'aide de cette visée, accompagnée ou non de la projection, on trace sur le cyclo la ligne de raccord avec le décor réel. Ensuite, on découpe le cyclo, suivant cette ligne de sorte que seule subsiste la partie qui cache la por-
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cyclo en biseau afin que, dans la perspective de la prise de vues, on ne puisse pas déceler l'épaisseur du support formant le cyclo. Il reste à coller sur ce cyclo découpé l'écran catadioptrique habi-
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Le décor à incruster a préalablement été photographié ou filmé en vue de son utilisation avec le bloc déjà décrit. Cette dia ou ce film est réalisé et projeté sans aucun, masque puisque la partie inutile de.; cette image est projetée dans le vide, en dehors de l'écran.
Le problème de la puissance de la source lumineuse nécessaire à cette projection.en plein soleil ne se pose pas vraiment, étant donné la proximité de l'écran et la non-obligation de fermer le diaphragme de l'objectif des projection. En effet, ce diaphragme ne sert plus à augmenter la "profondeur de champ" de la projection ( ombres nettes des comédiens sur l'écran ) puisque cet écran est maintenant devant les comédiens. Ce diaphragme sert uniquement à doser la luminance de l'image projetée par rapport à la luminance du décor réel.
Mise en oeuvre Selon que l'on désire une image-décor fixe ou animée, on utilisera le matériel décrit dans la première ou deuxième variante. Ce matériel reste inchangé, à un détail près pour les projections en plein jour, la source lumineuse du projecteur doit atteindre une température de couleurs de 5.600 à 6.000 [deg.] Kelvin, soit par choix d'une lampe adéquate, soit par filtrage. Au delà de cette normalisation le filtre sera toujours le bienvenu pour adapter la projection aux conditions particulières de la prise de vues.
L'écran, par contre, est totalement différent. Il s'agit d'un écran cylindrique de, prenons ici un exemple, plus ou
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dépendent uniquement de la profondeur de champ de l'objectif de prise de vues. Donc des conditions d'exposition du décor réel.
Le support de l'écran est constitué de feuilles de plexiglace ( une ou plusieurs), ou de toute autre matière flexible et plus ou moins transparente, arrondies aux dimensions voulues et
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Une toile de tente, un chapiteau, ou un faux plafond protégera l'écran de la lumière du jour pour lui éviter un éclairement parasite nuisible au contraste de l'image projetée.
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PROJECTION FRONTALE SUR TRAVELING LATERAL. Image-décor animée, en studio.
Principe : La rotation autour d'un axe n'implique pas de déplace-
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animée d'une image-décor filmée à une échelles réduite sur une maquette tri-dimentionnelle est indispensable.
Le bloc caméra-projecteur est compact. Il peut prendre place sur tout traveling classique. Par contre il est nécessaire de trouver une référence linéaire constante solidaire du décor et d'asservir à cette référence, conjointement à la projection-prise de vues;, le déplacement du traveling. De sorte:que la caméra enregistre l'image du décor projeté avec sa perspective latérale en mouvement qui vient s'incruster dans la perspective du décor, réel.
Mise en oeuvre : Le matériel est le même que celui décrit dans. la deuxième variante. Toutefois :
I) l'écran est plat et relativement parallèle au traveling.
2) la courbure de la fenêtre du projecteur n'a plus les, raisons d'être évoquées plus haut.Cependant on pourra, classiquement et pour des raisons; mécaniques, maintenir une légère courbure dans les limites de la profondeur de foyer.
3) le traveling sera entraîné par un ou plusieurs moteurs pas à pas, qu'ils soient solidaires du chariot lui-même au,au contraire, soient à poste fixe en bout de rails agissant sur une chaîne ou un câble bouclé en va-et-vient autour du chariot.
4) ce ou ces moteurs pas à pas seront activés par l'ordinateur qui en contrôlera l'avance et la vitesse par rapport, soit à un chemin de contacts conducteur d'impulsions, soit à un tracé de références optiques ou magnétiques.
REMARQUES FINALES :
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cations du procédé. Je pense, en effet, que la projection frontale
est niche de possibilités esthétiques et dramatiques allant loin beaucoup plus loin dans la création que l'usage qui en a été fait jusqu'à présent.
2) D'autre part, j'ai spécifié dans l'en-tête la possibilité d'exploiter le procédé en extérieur, de nuit. Possibilité qui n'a pas été par la suite renseignée dans le texte. La raison tient à l'évidence que
si le procédé est possible en studio, il l'est aussi de nuit en extérieur... avec les:réserves;connues quant à la densité des noirs. Mais là encore, le procédé décrit en I, II, et III, permet, grâce à la courbure de l'écran permanente, l'usage systématique du matériau dit! 7615
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utilisable principalement en studio et accessoirement en extérieur, la nuit exclusivement. Dans. le même ordre d'idée, l'expression " en extérieur jour ", utilisée pour les troisième et quatrième variantes n'e�lut nullement la possibilité d'utiliser le procédé en studio.
Il y trouverait au contraire un champ d'applications d'une richesse extraordinaire .
3) A propos' du rapport de démultiplication entre la rotation du bloc et le déplacement de la diapositive, je dois constater que la formule <EMI ID=20.1>
ce focale de l'objectif de l'appareil photo panoramique ) prenne en compte l'allongement de tirage dû à la mise au point.
REVENDICATIONS :
Le présent-- procédé , avec ses variantes et son extrapolation, est caractérisé par le fait que le dispositif décrit permet :
I) de combiner la projection frontale avec le mouvement de panoramique
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2) de combiner la prise de vues en extérieur, en plein jour, avec un décor- photographié ou filmé, projeté en "pré-frontale" en panoramique
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3) de donner à la projection frontale l'avantage du traveling latéral en imbriquant les déplacements, de perspective du décor truqué dans le décor réel et ce sur des. longueurs théoriquement illimitées. Cette
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au studio et aux extérieurs, la nuit.