Procédé, composition et produit pour agir
contre les virus.
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La présente invention concerne des compositions virucides d'une grande efficacité contre les virus respiratoires habituels tels que les rhinovirus, les parainfluenzavirus, les adénovirus ainsi que les procédés et produits utilisant de telles compositions. L'invention concerne plus particulièrement un nouveau type d'une composition virucide pouvant être appliqué sur une diversité de substrats tels que des tissus cellulosiques, des structures non tissées et des matériaux à base de textile. En outre, la classe de compositions virucides appartenant à la présente invention peut être également incorporée dans des pulvérisations nasales, des crèmes pour le visage, des lotions pour les mains, des crayons à lèvres et autres préparations cosmétiques similaires.
Les compositions peuvent être également utilisées comme ingrédients dans des produits détergents pour cuisine et salle de bain, des produits encaustiques pour meubles et planchers et des produits d'entretien du ménage, similaires.
Les virologistes spécialisés dans le domaine des virus respiratoires sont généralement d'accord pour reconnaître que les rhinovirus, les influenzavirus et les adénovirus sont parmi le plus important groupe d'agents pathogènes responsables des maladies respiratoires. Les rhinovirus, en particulier, passent pour être le principal agent responsable de ce qui est généralement connu sous le nom de "rhume de cerveau".
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se traduit par d'abondants écoulements du nez lorsque les infections sont dues à ce groupe de virus. Le rhinovirus appartient à la famille des picornavirus-, virus qui, dû fait de l'absence d'une enveloppe extérieure, sont souvent caractérisés comme des "virus nus". Bien que l'on connaisse plus de cent types antigéniques différents de rhinovirus, ils ont en commun certains attributs importants. Par exemple, tous sont dotés d'une capside résistant à l'éther et tous contiennent une "seule
<EMI ID=3.1> inactiver par des germicides habituels tels que les composés d'ammonium quaternaire..
Les adénovirus comportent plus de trente types antigéniques. Lorsqu'ils envahissent les voies respiratoires, ils provoquent l'inflammation des tissus conduisant à des symptômes de pharyngite, de bronchite etc...Bien que la plupart des affections adénovirus aient lieu pendant l'enfance, il n'est pas rare que les adultes soient également touchés par ce type d'infection. Tout comme les rhinovirus, les adénovirus n'ont pas d'enveloppe, mais ceux-ci, à l'inverse des rhinovirus, contiennent,une double chaîne ADN. Les adénovirus sont habituellement résistants à l'inactivation.
Les parainfluenzavirus appartiennent à la famille des paramyxovirus. Ils jouent un rôle important dans l'apparition des maladies des voies respiratoires inférieures chez l'enfant et des maladies des voies respiratoires supérieures chez l'adulte. Les parainfluenzavirus sont des virus contenant de l'ARN dotés d'une enveloppe lipoprotéinique sensible à l'éther entourant la nucléocapside. Ces virus sont résistants à l'inactivation par les acides carboxyliques aux basses concentrations.
Une récente étude effectuée par Dick et autres collaborateurs (Dick, E.C. et Chesney P.J. "Textbook of Pédiatrie Diseases", Feigin , R.D. et Cherry, J.D. ed Vol II, p. 1 167 (1981) W.B. Saunders Pub. Co Phila., PA) a jeté une lumière nouvelle sur le mode de transmission des maladies respiratoires provoquées par les rhinovirus. Bien que le mode exact de transmission des maladies respiratoires ne soit pas pleinement compris, des études effectuées sur le terrain par les chercheurs précités ont pu mettre en évidence que la transmission effective des maladies telles que les rhumes de cerveau nécessitent habituellement que le sujet contaminé et la victime potentielle soient très proches l'une de l'autre
ou soient en contact - directement ou indirectement (un contact indirect peut être regardé comme un contact s'effectuant par l'intermédiaire d'une surface intervenante, par exemple le dessus d'une table, la clenche d'une porte, etc...). Ainsi, il est possible d'interrompre la chaîne d'infection et de réduire sa tendance à se propager si les virus peuvent être rendus inefficaces lorsqu'ils sortent du nez d'une personne infectée en les exposant immédiatement à un agent virucide. En outre, une fois les virus sortis, ceux qui cherchent refuge sur la figure ou sur les mains de la personne infectée, peuvent être également "tués" si un agent virucide convenable est rapidement amené au contact de la surface anatomique appropriée, c'est-àdire la figure, les mains, etc...
On tissu facial contenant une composition agissant rapidement et ayant une action virucide efficace représente un moyen simple pour parvenir à ce but.
On a longtemps éprouvé le besoin de
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les virus respiratoires habituels. Les germicides simples d'usage courant sont inefficaces contre les rhino et les adenovirus.
DESCRIPTION DE L'ART ANTERIEUR
Le brevet U.S. n[deg.] 4.045.364 de Richter décrit un papier imprégné d'un iodophore (c'est-à-dire iode et un support) ayant des propriétés germicides et utile comme moyen de prélavage dans les opérations chirurgicales de routine. Le breveté a découvert que la stabilité de l'iodophore est accrue à pH bas et que de petites quantités d'acides organiques faibles tels que l'acide citrique ou l'acide acétique peuvent être ajoutées pour permettre le contrôle du pH. Le brevet U.S. n[deg.] 3.881.210 et al. décrit un tampon pré-humecté pour des utilisations sanitaires pouvant contenir un bactéricide. Le
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nettoyage,servant à essuyer, contenant de l'iode conférant une action bactéricide. Le brevet U.S. n[deg.] 3.567.118 de Shepherd et al. décrit un matériau fibreux pour le nettoyage ayant un revêtement d'acrylate ou de méthacrylate hydrophilique contenant entre autres, un bactéricide.
Bien que l'art antérieur divulgue,
que des compositions contenant de:l'iode ont un effet virucide
à large spectre, il n'avait pas été, jusqu'ici, développé commercialement un produit bon marché qui puisse, avec succès, interrompre la propagation des virus tels que le rhinovirus
ou l'influenzavirus. L'iode pose des problèmes, par exemple, à cause de sa toxicité et du fait qu'il est un irritant pour le tissu animal. L'action de l'iode est non sélective entre les protéines bactérienne et mammifère, et son utilisation incontrôlée sur la peau peut provoquer une grave irritation. De plus, son activité peut se trouver réduite ou neutralisée par l'action de fluides biologiques tels que le sérum du sang.
Les efforts tentés afin de modifier l'iode de façon à éviter ces difficultés n'ont pas, jusqu'ici, totalement abouti.
On trouve dans la littérature des références qui traitent de l'action bactéricide des acides
tels que l'acide citrique par exemple, Reid, James D;
"The Desinfectant Action of certain organic Acids", American
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virucide est fondamentalement différente de l'action bactéricide, ce qui s'explique par le fait que les virus et les bactéries sont des microorganismes différents qui n'ont pas les mêmes caractéristiques. C'est ainsi que les virus ne se reproduisent pas en dehors des cellules h8tes alors que les bactéries le font. Des composés d'ammonium quaternaire tels que le chlorure de benzalkonium sont souvent efficaces contre des bactéries
mais non contre les virus tels que les divers rhinovirus.
Bien qu'il soit connu que les rhinovirus sont labiles dans des solutions aqueuses d'acides dans des conditions de bas pH )par exemple Davis B. D. et al. ; "Microbiology" p. 1303 Harper E ; Row (Publishers) New-York
1973 et Rueckert, R.R. "Picornaviral Architecture" Comparative Virology - Academic Press, New-York (1971), p. 194-306 ] , les références connues ne mentionnent pas l'utilisation de ce concept dans des contextes épidémiologiques tels que l'interrup-tion de la chaîne d'infection provoquée par des rhinovirus.
A notre connaissance, la seule étude systématique de l'action virucide des acides organiques (citrique, malique, etc... ) que l'on peut trouver dans la littérature généralement disponible,
a été effectuée par Poli, Biondi, Uberti, Ponti, Balsari et Cantoni [Voli , G. et al: "Virucidal Activity of Organic Acids" Food Chem. (Angleterre) 4 (4) 251 - 8 (1979)]. Ces chercheurs
ont constaté que les acides citrique, malique, pyruvique et succinique parmi d'autres, étaient efficaces contre les virus
de l'herpès, les orthomyxovirus et les rhabdovirus (virus des lapins). Leurs essais ont été effectués à température ambiante avec des solutions aqueuses d'acides purs. Aucun substrat ou support n' était utilisé. Les trois virus choisis pour être étudiés par ces chercheurs étaient tous des virus "enveloppés" ressemblant à cet égard au parainfluenza 3. Poli et al. ont observé que ces acides n'étaient pas efficaces contre les adenovirus qui, comme on le rappelle, est un virus "nu". Sur la base de cette constatation, ils concluent que ces acides étaient efficaces contre les virus "enveloppés" mais non contre les virus "nus" .
Il est connu de l'homme de l'art que
les adénovirus sont résistants aux acides.
La présente invention propose un produit virucide, une composition et un procédé qui sont hautement efficaces sur un large spectre de virus et qui peuvent être produits et utilisés avec sûreté. Elle résulte de la constatation que les acides carboxyliques tels que les acides citrique, malique et succinique lorsqu'ils sont étendus dans un support approprié physiologiquement acceptable, en complément à
leur action sur certains virus respiratoires "enveloppés", sont également efficaces contre les rhinovirus, des virus "nus". En outre, ces acides en présence d'un agent tensio-actif tel que
le dodécylsulfate de sodium sont également efficaces contre
les adénovirus. En addition, les produits conformes à la présente invention peuvent comporter un substrat tel qu'un tissu facial ou un matériau non tissé incorporant de telles compositions. Selon le procédé conforme à l'invention, une quantité efficace d'une telle composition est amenée en contact avec la zone contaminée en utilisant ces produits. En général, ces compositions peuvent être manipulées sans difficulté et n'ont pas d'effets nuisibles lorsqu'elles sont utilisées conformément à l'invention. Par ailleurs, lorsque lesdites compositions
sont appliquées sur un substrat tel qu'un tissu facial, elles n'ont pas ou très peu d'effets nuisibles sur la couleur, l'odeur, la résistance ou d'autres propriétés importantes. Les produits conformes à l'invention peuvent être utilisés sous
la forme d'un tissu sec ou maintenu humide par exemple.
Bien que l'invention sera décrite en se référant à des modes de réalisation préférés, il est naturellement entendu qu'elle n'est pas limitée à ces modes de réalisation préférés. Bien au contraire, elle vise à couvrir toutes les alternatives, modifications et équivalents qui entrent dans le cadre de l'invention telle que définie dans
les revendications annexées.
La présente invention résulte de3a découverte inattendue que certains acides tels que les acides citrique, malique, succinique et benzoïque, utilisés dans des proportions convenables et comme il sera décrit, ci-après, ont une grande efficacité contre les rhinovirus 16, 1A et 86. Lorsqu'ils sont utilisés en présence d'un agent tensio-actif tel que le dodecylsulfate de sodium (SDS), ces acides sont également efficaces contre le parainfluenza 3 et l'adenovirus
5 (les virus choisis pour l'étude, c'est-à-dire RV-16, RV -1A, RV-86, Para-3 et adeno-5, sont représentatifs de leur classe). En général, les acides carboxyliques solubles dans l'eau convenant à la réalisation de linvention ont la structure suivante :
R - COOH
dans laquelle R peut représenter :
des alkyles inférieurs (un à six atomes de carbone), des alkyles inférieurs substitués [par exemple hydroxy alkyles inférieurs
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inférieurs
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alkényles inférieurs, carboxy alkényles inférieurs (par exemple HOOC CH=CH -), dicarboxy alkényles inférieurs (par
<EMI ID=9.1>
)hényles (par exemple CgHg-), phényles substitués (par exemple
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hydroxy, alkyle inférieur lactique ; carboxy, hydroxy alkyle inférieur, 2-méthyle malique ; carboxy, halo, alkyle inférieur 2- chloro-3-méthyle succinique ; carboxy dihydroxy alkyle inférieur, 2-méthyl tartrique ; dicarboxy, hydroxy alkyle inférieur, 2-méthyle citrique ; et carboxy alkényle inférieur fumarique. Les définitions ci-dessus ont été données à titre indicatif, mais non limitatif. Le terme "substitué" indique que un ou plusieurs atomes d'hydrogène sont substitués par
des atomes d'halogènes (F, CI, Br, I), des groupes hydroxy,
des groupes amino, des groupes thiol, des groupes nitro, des groupes cyano, etc...
L'agent tensio-actif peut être non ionique (par exemple les alkylphénols polyoxyéthylénés tels que le TRITON - X - 100 (marque déposée), fabriqué par Rohm et Haas ; les esters du sorbitol polyoxyéthylénés tels que le TWEEN 40 (marque déposée), fabriqué par ICI, Etats-Unis, Inc.)., cationique (par ex. le, chlorure de cétylpyridinium
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ou anionique (par ex. le dodécylsulfate de sodium
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sel de sodium de l'acide sulfosuccinique, tel que fabriqué par American Cyanamid Company sous la marque AEROSOL OT. Les agents tensio-actifs anioniques préférés peuvent être représentés par les formules : ..
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dans laquelle M est un cation métallique mono, di ou trivalent ou un ion ammonium ou un ion ammonium substitué ; x est un nombre entier et R est un groupe alkyle
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R1 et R2 peuvent être les mêmes ou différents et peuvent être représentés par des groupes aliphatiques à chaînes droites ou ramifiées. Les agents tensio-actifs anioniques précités sont donnés à titre illustratif et non limitatif. En général, les agents tensio-actifs seuls n'ont pas d'effet virucide vis-à-vis des virus nus tels que les rhinovirus.
Bien que l'invention n'est pas limitée
à l'utilisation d'un tissu cellulosique (tel que tissu facial, serviette de bain, essuie-mains et produits analogues) comme substrat ou support d'agents virucides, un tissu facial imprégné avec ces nouveaux agents virucides illustre suffisamment le principe de base de l'invention et représente un mode de réalisation de l'invention simple et utile. C'est pourquoi, les les expériences décrites dans les paragraphes qui suivent, ont été effectuées en utilisant des tissus faciaux comme substrat. Des exemples de substrats non tissés qui conviennent pour la réalisation de l'invention sont-des matériaux d'essuyage humide tels qu'essuie-mains crêpé humide et des tissus à base de polymères non tissés et fondus soufflés couramment utilisés
dans la fabrication d'articles pour hôpitaux tels que linges chirurgicaux, draps, blouses, taies d'oreiller et articles analogues. Des matériaux textiles de tout type dont des stratifiés de différents matériaux peuvent être utilisés comme substrat. Par exemple, les masques de protection hygiénique utilisés par des personnes souffrant de maladies respiratoires constituent un excellent moyen de.mise en oeuvre de l'invention. D'autres supports physiologiquement acceptables, essentiellement inertes, c'est-à-dire ceux qui sont essentiellement non toxiques et non-irritants pour le tissu humain ou animal dans des conditions normales d'utilisation viendront facilement à l'esprit de ceux spécialisés dans le domaine des applications telles que lotions, pulvérisations, crèmes, produits encaustiques et similaires.
D'une facon générale, le procédé de préparation expérimental des échantillons dans les exemples ci-dessous était simple et rapide. Des tissus faciaux KLEENEX (marque déposée) à trois plis (28 cm x 31 cm, -. poids de base :
environ 43 grammes au mètre carré . - pour les trois plis ensemble) ont été imprégnés par des solutions aqueuses d'acide citrique, malique, succinique et benzoïque par simple trempage.
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Généralement, la solution d'imprégnation contenait un faible pourcentage d'un agent tensio-actif tel que l'Aérosol-OT sel
de sodium de l'ester 1,4-bis (2-éthylhexyle) de l'acide sulfosuccinique fabriqué par AMERICAN CYANAMID ou du dodécylsulfate de sodium. Dans certains exemples, une faible quantité de glycérol était également ajoutée pour augmenter la souplesse du tissu.
Les tissus imprégnés étaient pressés entre des cylindres pour exprimer l'excès d'imprégnant et assurer une uniformité de l'imprégnation. Les tissus étaient pesés, séchés et le degré d'imprégnation (c'est-à-dire le pourcentage d'imprégnant absorbé) était calculé. Les tissus étaient alors prêts pour tester l'efficacité virucide.
Le procédé retenu pour tester l'efficacité virucide était en conformité avec les techniques d'essai virologique standard (TCID 50) avec de légères variations nécessités pour la présence du substrat cellulosique.Une description de ce procéduit suit :
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2. Solution de sel de Hank - Mc Ilvaine (HMSS) :
<EMI ID=18.1>
Le pH de cette solution est 7,0 Hank équilibrée.
3. Solution de sel de Hank équilibrée :
<EMI ID=19.1>
A noter : les solutions précitées ne sont pas virucides.
B. Virus et lignées de cultures de tissu cellulaire :
<EMI ID=20.1>
Les rhinovirus types 16, 1A et 86 (RV 16, 1A et 86 respectivement) sont cultivés sur des cultures de tissu cellulaire
<EMI ID=21.1>
utilisés. Le test de l'effet virucide intéressant les rhinovirus est effectué dans des tubes à essai de culture de tissu cellulaire 0-Hela incubés sur une table à agiter à 33[deg.]C.
2 . Parainf luenza type 3 : le parainf luenza type 3 (Para 3)
est cultivé sur des cultures de tissu cellulaire de reins
<EMI ID=22.1>
d'être utilisés. Le test de l'effet virucide intéressant le para 3 virus est effectué en utilisant des tubes à essais de culture de tissu cellulaire O-Hela incubés dans une position stationnaire à 33[deg.]C.
3. Adénovirus type 5 : L'adénovirus type 5 (Adeno 5) est
cultivé sur des cultures de tissu cellulaire HEp-2 et
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de l'effet virucide intéressant l'adéno 5 virus est effectué en utilisant des tubes à essai de culture de tissu cellulaire humain Epithéléal Carcinome -2 (HEP-2) incubés
<EMI ID=24.1>
II. Méthodes
A. Test de l'effet virucide
On prépare un mélange 1:1 (volume:volume) de virus et de salive. Un échantillon de 6,5 cm2 est découpé dans
un tissu KEENEX Kimberly-Clark traité et placé sur un disque de Pétri en plastique (un tissu traité est un tissu imprégné avec l'agent virucide à tester). Le mélange virussalive (0,1 ml.) est prélevé par pipette et mis directement sur l' échantillon et en laisse réagir pendant une minute. Il faut noter que la dilution de virus est de 1/2. Après une durée de réaction d'une minute, 5 ml. de la solution neutralisante sont mis à l'aide d'une pipette sur l'échantillon placé sur la plaque de Pétri et agités pendant 3 secondes. La dilution
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- virus - salive est alors prélevé de la plaque de Pétri par pipette et placé dans un tube contenant 5 ml. de la solution de sel de Hank-Mc Ilvaine. L'échantillon est placé dans le
même tube en inclinant la plaque et en utilisant l'extrémité d'une pipette pour le pousser à l'intérieur du tube. Le tube contenant les 10 ml. de solution et l'échantillon est soumis
à une agitation tourbillonnaire pendant 30 s. Ce tube contient une dilution de virus de 10 �<2> <3> ou 1:200. Des séries de dilutions de 1:10 (une pipette propre est utilisée pour chaque dilution) sont faites à partir de la solution de 10-2,3 en prenant 0,3 ml. de cette dilution et en lui ajoutant 2,7 ml.
de la solution de sel de Hank-Mc Ilvaine. 0,1 ml. est incculé dans chaque tube à essai de culture de tissu. En général,
deux tubes sont inoculés par dilution.
Pour chaque expérience, deux séries
de contrôle sont exécutées. La première peut être "le contrôle de virus" comme elle est destinée à contrôler l'infectiosité
de la suspension de virus elle-même sans la salive ou le substrat de tissu. La suspension de virus est diluée en série
au 1/10 dans le HMSS. 0,1 ml des dilutions spécifiques est inoculé par tube à essai contenant les cultures de tissu cellulaire. L'information obtenue par ce contrôle donne le nombre d'unités de virus infectieux qui sont contenus dans la solution de virus qui a été conservée à -51[deg.]C et permet d'être assuré que la partie aliquote de la solution de virus utilisée dans l'expérience n'a pas perdu de son infectiosité pendant
les opérations de congélation, de stockage ou de décongélation.
Le second contrôle, "le contrôle de tissu" consiste à exécuter le test de l'effet virucide en utilisant 6,5 cm2 d'un tissu KEENEX (marque déposée) non traité. L'information obtenue par ce contrôle donne le nombre d'unités de virus infectieux qui peuvent être récupérées de 6,5 cm2 du tissu non traité après le test de l'effet virucide. Les tubes de culture de tissu inoculé sont examinés pendant sept jours afin de mettre en évidence l'infection virale.
La fin d'un test de l'effet virucide pour
un échantillon donné est la dilution du virus qui produit réellement une infection ou est calculée pour infecter seulement un des deux tubes inoculés. Ce nombre est défini comme la dose infectieuse de culture de tissu ou TCID 50. Les résultats de l'activité virucide pour un échantillon déterminé sont habituellement donnés par la 'différence des log" entre le log usuel
du résultat TCID 50 de l'échantillon traité soustrait du log usuel du TCID 50 de l'échantillon non traité.
L'efficacité virucide d'un échantillon peut être calculée à partir de la "différence des log" de la manière suivante :
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dans laquelle :
X = la concentration initiale du virus (unités infectieuses/
0,1 ml) dans l'échantillon non traité utilisé comme contrôle. Y = la concentration finale du virus (unités infectieuses./0,1 ml)
dans l'échantillon traité.
Les exemples suivants expliquent le mode de calcul (dans les essais, la concentration finale du virus
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0,1 ml). Pour la majorité des résultats, la concentration finale
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plus grande que 4 et un pourcentage de virus "tués" plus grand aue 99,99 %).
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Le mode de calcul indiqué ci-dessus est en conformité avec les techniques d'essai microbiologique standard. Il fournit des résultats fiables ,et reproductibles dans les limites de variabilité liëesaux expériences biologiques.
RESULTATS
Les résultats sont consignés dans les ta-
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trent que des acides carboxyliques organiques simples tels que les acides citrique, malique, tartrique, succinique et les dérivés substitués de ces acides (par exemple l'acide 2-bromo-succinique) et l'acide benzoïque et ses dérivés substitués (acide salicylique) , utilisés sur des tissus faciaux dans des concentrations convenables sont hautement virucides contre le rhinovirus
16 et le parainfluenza 3.
De plus, les résultats du Tableau 1 morttrentque, lorsqu' on utilise les acides en combinaison avec un agent tensio-actif tel que l'Aérosol OT ou le dodécylsulfate de sodium, les concentrations des acides dans le tissu facial peuvent être abaissées sans que l'effet virucide s'en trouve altéré.
Le Tableau II rassemble les résultats des essais avec des mélanges d'acides choisis dans le groupe constitué par les acides citrique, benzoïque, succinique et malique. Les résultats montrent que les tissus faciaux traités avec des mélanges d'acides sont virucides contre les rhinovirus 16 et le parainfluenza 3. Ils mettent en évidence le fait que le tissu facial imprégné par un mélange d'acides tels que l'acide citrique et l'acide malique et un agent tensio-actif tel que le dodécylsulfate de sodium (SSD) est efficace contre les rhinovirus 16, 1A et 86 et l'adénovirus 5.
Comme ces exemples le montrent, des acides organiques simples tels que les acides citrique/ malique/ succinique,lorsqu'on les utilise en association avec un agent tensio-actif convenable tel que le dodécylsulfate de sodium, sont hautement virucides contre les virus respiratoires habituels par-1 mi lesquels les rhinovirus 16, 1A et 86, le parainfluenza 3 et l'adénovirus 5 sont des exemples typiques. En plus, des produits utilisant des tissus faciaux comme moyen de support des compositions virucides mentionnées sont hautement efficaces.
L'intérêt de l'invention réside dans le fait qu'elle fournit la base pour interrompre la chaîne d'infection provoquée par les virus respiratoires. Comme les virus ne se reproduisent pas en dehors de la cellule hôte, le degré d'inactivation démontré dans les essais offre un moyen simple et pratique pour réduire la concentration des virus dans le voisinage d'une personne infectée par un virus respiratoire. Ceci, à son tour, réduit notablement la tendance de l'infection à se propager.
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Afin d'illustrer de façon plus spécifique les effets améliorés obtenus grâce à la présente invention, dés exemples complémentaires ont été donnés dans lesquels on a fait varier les concentrations des compositions acides choisies et mesuré l'activité virucide après 1 et 5 minutes. Ces résultats sont consignés dans le Tableau IV. En général, les compositions acides qui entrent dans le cadre de l'invention ont une grande efficacité virucide, par exemple dans le cas des rhinovirus ou des parainfluenza, ils produisent une chute du log de 2 ou une plus grande inactivation en une minute au moins. Pour les adenovirus, le temps sera de 5 minutes au moins. En général, le degré d'inactivation est plus grand au bout de cinq minutes qu'au bout d'une minute, comme on pouvait s'y attendre. Certaines discordances mineures apparaissent dans les résultats rapportés, dues
à la marge d'erreur et à la nature du test utilisé. L'homme de l'art sait que l'efficacité est également influencée par la quantité de compositions qui est en contact avec le virus et qui, à son tour, dépend de la nature du support. Par exemple, comme le montre le Tableau IV ci-après, un support relativement épais avec de larges vides tel que la laine paut être inefficace à moins d'être traité avec des quantités importantes de composition. A l'inverse, une structure légère relativement fermée telle u'un tissu ou un matériau non tissé demandera moins de composition. Sur la base des tests décrits, cependant, il est possible de déterminer l'efficacité d'une combinaison donnée d'une composition et de son support. Par exemple, comme on le voit sur le Tableau IV, l'acide citrique est efficace à des concentrations comprises entre 5 et 10 %.
La méthode utilisée est décrite cidessous .
Dans ces exemples, les TCID 50 ont été obtenus en utilisant des cellules WI-30 de passage bas provenant
de Flow Laboratories Inc. qui ont été initialement passées au moins une fois pour augmenter leur potentiel de croissance. Les flacons ont été fractionnés dans un rapport 1:2 et ensemencés
sur des plaques de culture de tissu aggloméré à 96 puits avec un fond plat assurant une aire de croissance de 0,32 cm2 fourni par
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à 5 %, et après 24 heures ont été récoltées à 80-90% de façon habituelle et avaient une apparence normale avant d'être utilisées dans l'essai. Le milieu (2% MM) utilisé aussi bien pour les dilutions que pour l'entretien des cellules était du MEM Eagles
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de sérum de veau foetal). Le rhinovirus 1A provenait du National Institute of Allergy and Infectious Diseases, Bethesda, Maryland. On a laissé croître des cellules WI-38 dans une fiole, on les a récoltées après qu'elles aient montré un effet cytopathogënique
(CPE) 4+ deux jours après l'inoculation. Le virus a été récolté, divisé en parties aliquotes et conservé à -70[deg.]C, et plus tard titré en cellules WI-38 sur des plaques à 96 puits.
Pour l'essai, le milieu a été enlevé des plaques en plaçant une gaze stérile entre la plaque et le couvercle et en retournant ladite plaque. Les six puits utilisés ont reçu 0,1 ml. de 2% MM. Dans les puits qui étaient destinés à être utilisés comme cellules de contrôle, on a ajouté une quantité supplémentaire de 0,1 ml. de 2% MM. Dans les puits destinés à recevoir les composés, on a ajouté 0,1 ml. de la dilution appropriée dans chacun des six puits. Le stock de virus était mélangé en proportions égales avec 2% MM pour la dilution initiale. Un centième de microml. de cette dilution de virus a été alors mis sur un disque traité sur un disque de Pétri. Le virus a été appliqué uniformément sur un disque de tissu en utilisant une serin- gue microlitre.
Le virus a été laissé sur le disque pendant 1 minute ou 5 minutes puis 5 ml. de 2% MM ont été mis sur le disque de tissu placé sur le disque de Pétri et a été légèrement agité. Le disque et la solution ont été enlevés, placés dans un tube stérile et soumis à une agitation tourbillonnaire pendant 30 secondes, représentant la première dilution. Trois dilutions de 1/10 ont été faites à partir du tube original et 0,1 ml. des quatre dilutions a été ajouté sur les cellules WI-38 en couches monocellulaires. Six puits étaient utilisés pour chaque dilution.
Des contrôles de tissus non traités ont été effectués à 1 et 5 minutes, avec et sans virus et un titrage de virus a été
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cubées à 37[deg.]C dans du C02 à 5% pour la durée du test.
Des acides tels que les acides sulfamique et phosphorique se sont révélés également être virucides . Cependant, il a été constaté que ces acides endommageaient les supports tels que les tissus.
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C'est parce que de tels acides sont solubles dans l'eau qu'ils peuvent être appliqués sur de nombreux substrats à partir d'une solution aqueuse avec une grande facilité, soit par imprégnation, revêtement ou par d'autres moyens classiques tels que pulvérisation ou impression par photogravure. Lorsqu'elle est incorporée à des substrats, la composition est appliquée en une quantité suffisante pour produire une activité virucide telle qu'elle a été définie.
Si la limite inférieure de la concentration en acide pour que le produit soit efficace n'a pas été déterminée avec précision, en général pour un substrat tel qu'un tissu facial ayant un poids de base compris entre 38 et 52 g par mètre carré - (3 plis) , le poids d'acides tels que l'acide citrique, absorbé rapporté au poids de substrat sec est d'au moins environ 2 % et de façon préférentielle d'environ 5%. D'autres substrats tels que des non-tissés peuvent être utilisés de la même façon.
En ce qui concerne ces autres substrats, on préfère, en général, ceux qui ont un pouvoir mouillant élevé. Comme on l'a montré, l'effet virucide peu élève que l'on obtient avec des substrats tels que la laine semble être dû à l'incapacité de pouvoir pénétrer de tels substrats avec une composition virucide.
Lorsque des mélanges d'acides sont utilisés, ceux-ci peuvent être mélangés dans des proportions variables, mais d'une façon préférentielle les mélanges contiennent au moins environ 0,2 à 10% de chaque acide rapporté au poids du substrat après séchage.
Dans le cas où des agents tensio-actifs sont incorporés, ils sont choisis de façon préférentielle dans le groupe des agents tensio-actifs anioniques et incorporés
dans une proportion d'environ 0,05 à 5% rapportêeau poids du substrat après séchage.
Dans le cas où les acides organiques ayant une activité virucide conformes à la présente invention sont appliqués sur d'autres substrats ou supports tels que lotions, bains de bouche, crèmes, dispersions, produits encaustiques et produits similaires, la quantité d'acides pour laquelle les propriétés virucides se manifestent, peut être déterminée en appliquant la méthode décrite précédemment. Par exemple, une chute du log de 2 ou plus signifierait que 99% ou plus des virus hôte sont inactivés lorsqu'ils viennent en contact avec les compositions acides antivirales conformes à la présente invention.
Ainsi, il ressort clairement que conformément à la présente invention est fourni un produit virucide qui, dans des conditions d'utilisation normales, satisfait pleinement les objectifs et présente les avantages tels qu'exposés dans les paragraphes précédents.
Bien que l'invention ait été décrite en se référant à des modes de réalisation spécifiques, il est évident que de nombreuses alternatives, variantes et modifications apparaitront à l'homme de l'art à la lumière de la description qui précède. Aussi, l'invention vise-t-elle à couvrir toutes les alternatives, variantes et modifications qui entrent dans le cadre des revendications annexées.
REVENDICATIONS
1[deg.]) - Procédé pour interrompre ou prévenir
la propagation des virus respiratoires comprenant la mise en
contact d'une zone contenant le virus avec une quantité suffisante pour obtenir une activité virucide efficace d'une composition ayant une activité virucide contenant un ou plusieurs acides virucides essentiellement non-toxiques et non-irritants pour
le tissu humain ou animal, caractérisé en ce que chacun desdits
acides a la structure suivante :
R - COOH
dans laquelle R est choisi dans le groupe constitué par les alkyles inférieurs; alkyles inférieurs substitués; carboxy alkyles
inférieurs; carboxy hydroxy alkyles inférieurs ; carboxy halo alkyles inférieurs ; carboxy dihydroxy alkyles inférieurs ; dicarboxy, hydroxy alkyles inférieurs; alkenyles inférieurs ; carboxy alkenyles in-
<EMI ID=51.1>
Method, composition and product for acting
against viruses.
<EMI ID = 1.1>
The present invention relates to virucidal compositions of great efficacy against the usual respiratory viruses such as rhinoviruses, parainfluenzaviruses, adenoviruses as well as the methods and products using such compositions. The invention relates more particularly to a new type of a virucidal composition which can be applied to a variety of substrates such as cellulosic fabrics, non-woven structures and textile-based materials. In addition, the class of virucidal compositions belonging to the present invention can also be incorporated into nasal sprays, face creams, hand lotions, lip pencils and other similar cosmetic preparations.
The compositions can also be used as ingredients in detergents for kitchen and bathroom, polishes for furniture and floors and similar household cleaning products.
Virologists specializing in the field of respiratory viruses generally agree that rhinoviruses, influenzaviruses and adenoviruses are among the largest group of pathogens responsible for respiratory diseases. Rhinoviruses, in particular, are said to be the main agent responsible for what is commonly known as "common cold".
<EMI ID = 2.1>
results in profuse discharge from the nose when infections are caused by this group of viruses. The rhinovirus belongs to the family of picornaviruses, viruses which, due to the absence of an external envelope, are often characterized as "naked viruses". Although over a hundred different antigenic types of rhinoviruses are known, they share some important attributes. For example, all have an ether-resistant cap and all contain a "single
<EMI ID = 3.1> inactivated by usual germicides such as quaternary ammonium compounds.
Adenoviruses have more than thirty antigenic types. When they invade the respiratory tract, they cause inflammation of the tissues leading to symptoms of pharyngitis, bronchitis etc ... Although most adenovirus diseases occur during childhood, it is not uncommon for adults are also affected by this type of infection. Like rhinoviruses, adenoviruses do not have an envelope, but these, unlike rhinoviruses, contain a double DNA chain. Adenoviruses are usually resistant to inactivation.
Parainfluenzaviruses belong to the paramyxovirus family. They play an important role in the development of diseases of the lower respiratory tract in children and diseases of the upper respiratory tract in adults. Parainfluenzaviruses are RNA-containing viruses with an ether-sensitive lipoprotein envelope surrounding the nucleocapsid. These viruses are resistant to inactivation by carboxylic acids at low concentrations.
A recent study by Dick et al. (Dick, EC and Chesney PJ "Textbook of Pediatrics Diseases", Feigin, RD and Cherry, JD ed Vol II, p. 1,167 (1981) WB Saunders Pub. Co Phila., PA ) shed new light on the mode of transmission of respiratory diseases caused by rhinoviruses. Although the exact mode of transmission of respiratory diseases is not fully understood, field studies by the aforementioned researchers have been able to demonstrate that the effective transmission of diseases such as colds of the brain usually requires that the subject be infected and the potential victim are very close to each other
or are in contact - directly or indirectly (an indirect contact can be regarded as a contact made via an intervening surface, for example the top of a table, the latch of a door, etc. .). Thus, it is possible to interrupt the chain of infection and reduce its tendency to spread if the viruses can be rendered ineffective when they leave the nose of an infected person by immediately exposing them to a virucidal agent. In addition, once the viruses are out, those who seek refuge on the face or on the hands of the infected person can also be "killed" if a suitable virucidal agent is quickly brought into contact with the appropriate anatomical surface, -to say the figure, the hands, etc ...
A facial tissue containing a composition which acts quickly and has an effective virucidal action represents a simple means to achieve this goal.
We have long felt the need to
<EMI ID = 4.1>
usual respiratory viruses. Simple common germicides are ineffective against rhino and adenoviruses.
DESCRIPTION OF THE PRIOR ART
US patent n [deg.] 4,045,364 to Richter describes a paper impregnated with an iodophor (ie iodine and a support) having germicidal properties and useful as a prewash in routine surgical operations . The patentee discovered that the stability of the iodophore is increased at low pH and that small amounts of weak organic acids such as citric acid or acetic acid can be added to allow pH control. U.S. Patent No. [deg.] 3,881,210 et al. describes a pre-moistened tampon for sanitary uses which may contain a bactericide. The
<EMI ID = 5.1>
cleaning, used to wipe, containing iodine conferring a bactericidal action. U.S. Patent No. [deg.] 3,567,118 to Shepherd et al. describes a fibrous material for cleaning having a coating of hydrophilic acrylate or methacrylate containing inter alia a bactericide.
Although the prior art discloses,
that compositions containing: iodine have a virucidal effect
broad spectrum, there had not been, hitherto, commercially developed an inexpensive product which can successfully stop the spread of viruses such as rhinovirus
or influenzavirus. Iodine poses problems, for example, because of its toxicity and the fact that it is an irritant for animal tissue. The action of iodine is non-selective between bacterial and mammalian proteins, and its uncontrolled use on the skin can cause severe irritation. In addition, its activity can be reduced or neutralized by the action of biological fluids such as blood serum.
Efforts to modify iodine to avoid these difficulties have so far been unsuccessful.
References in the literature deal with the bactericidal action of acids
such as citric acid for example, Reid, James D;
"The Desinfectant Action of certain organic Acids", American
<EMI ID = 6.1>
virucide is fundamentally different from bactericidal action, which is explained by the fact that viruses and bacteria are different microorganisms that do not have the same characteristics. This is how viruses do not reproduce outside host cells while bacteria do. Quaternary ammonium compounds such as benzalkonium chloride are often effective against bacteria
but not against viruses such as the various rhinoviruses.
Although it is known that rhinoviruses are labile in aqueous acid solutions under low pH conditions) for example Davis B. D. et al. ; "Microbiology" p. 1303 Harper E; Row (Publishers) New-York
1973 and Rueckert, R.R. "Picornaviral Architecture" Comparative Virology - Academic Press, New-York (1971), p. 194-306], known references do not mention the use of this concept in epidemiological contexts such as the interruption of the chain of infection caused by rhinoviruses.
To our knowledge, the only systematic study of the virucidal action of organic acids (citric, malic, etc.) that can be found in the generally available literature,
was carried out by Poli, Biondi, Uberti, Ponti, Balsari and Cantoni [Voli, G. et al: "Virucidal Activity of Organic Acids" Food Chem. (England) 4 (4) 251 - 8 (1979)]. These researchers
found that citric, malic, pyruvic and succinic acids, among others, were effective against viruses
herpes, orthomyxovirus and rhabdovirus (rabbit virus). Their tests were carried out at room temperature with aqueous solutions of pure acids. No substrate or support was used. The three viruses chosen to be studied by these researchers were all "enveloped" viruses resembling in this respect parainfluenza 3. Poli et al. observed that these acids were not effective against adenoviruses which, as we recall, is a "naked" virus. Based on this finding, they conclude that these acids were effective against "enveloped" viruses but not against "naked" viruses.
It is known to those skilled in the art that
adenoviruses are resistant to acids.
The present invention provides a virucidal product, composition and method which are highly effective on a broad spectrum of viruses and which can be produced and used safely. It results from the observation that carboxylic acids such as citric, malic and succinic acids when they are extended in an appropriate physiologically acceptable support, in addition to
their action on certain "enveloped" respiratory viruses are also effective against rhinoviruses, "naked" viruses. In addition, these acids in the presence of a surfactant such as
sodium dodecyl sulfate are also effective against
adenoviruses. In addition, the products in accordance with the present invention may comprise a substrate such as a facial tissue or a nonwoven material incorporating such compositions. According to the process according to the invention, an effective amount of such a composition is brought into contact with the contaminated area using these products. In general, these compositions can be handled without difficulty and have no harmful effects when used in accordance with the invention. Furthermore, when said compositions
are applied to a substrate such as a facial tissue, they have little or no detrimental effect on color, odor, resistance or other important properties. The products according to the invention can be used under
the shape of a dry fabric or kept wet for example.
Although the invention will be described with reference to preferred embodiments, it is naturally understood that it is not limited to these preferred embodiments. On the contrary, it aims to cover all the alternatives, modifications and equivalents which fall within the scope of the invention as defined in
the appended claims.
The present invention results from the unexpected discovery that certain acids such as citric, malic, succinic and benzoic acids, used in suitable proportions and as will be described below, have a great effectiveness against rhinoviruses 16, 1A and 86. When used in the presence of a surfactant such as sodium dodecyl sulfate (SDS), these acids are also effective against parainfluenza 3 and adenovirus
5 (the viruses chosen for the study, ie RV-16, RV -1A, RV-86, Para-3 and adeno-5, are representative of their class). In general, the water-soluble carboxylic acids suitable for carrying out the invention have the following structure:
R - COOH
in which R can represent:
lower alkyls (one to six carbon atoms), substituted lower alkyls (for example hydroxy lower alkyls
<EMI ID = 7.1>
lower
<EMI ID = 8.1>
lower alkenyls, carboxy lower alkenyls (for example HOOC CH = CH -), dicarboxy lower alkenyls (by
<EMI ID = 9.1>
) henyls (e.g. CgHg-), substituted phenyls (e.g.
<EMI ID = 10.1>
hydroxy, lactic lower alkyl; carboxy, hydroxy lower alkyl, 2-methyl malic; carboxy, halo, lower alkyl 2-chloro-3-methyl succinic; carboxy dihydroxy lower alkyl, 2-methyl tartaric; dicarboxy, hydroxy lower alkyl, 2-citric methyl; and fumaric lower alkenyl carboxy. The above definitions have been given as an indication, but not limiting. The term "substituted" indicates that one or more hydrogen atoms are substituted by
halogen atoms (F, CI, Br, I), hydroxy groups,
amino groups, thiol groups, nitro groups, cyano groups, etc.
The surfactant can be nonionic (for example polyoxyethylenated alkylphenols such as TRITON - X - 100 (registered trademark), manufactured by Rohm and Haas; polyoxyethylenated sorbitol esters such as TWEEN 40 (registered trademark), manufactured by ICI, USA, Inc.)., cationic (e.g., cetylpyridinium chloride
<EMI ID = 11.1>
or anionic (e.g. sodium dodecyl sulfate
<EMI ID = 12.1>
sodium salt of sulfosuccinic acid, as manufactured by American Cyanamid Company under the brand AEROSOL OT. The preferred anionic surfactants can be represented by the formulas: ..
<EMI ID = 13.1>
wherein M is a mono, di or trivalent metal cation or an ammonium ion or a substituted ammonium ion; x is an integer and R is an alkyl group
<EMI ID = 14.1>
<EMI ID = 15.1>
R1 and R2 can be the same or different and can be represented by aliphatic groups with straight or branched chains. The aforementioned anionic surfactants are given by way of illustration and not limitation. In general, surfactants alone do not have a virucidal effect against naked viruses such as rhinoviruses.
Although the invention is not limited
when using cellulosic tissue (such as facial tissue, bath towel, hand towel and the like) as a substrate or support for virucidal agents, a facial tissue impregnated with these new virucidal agents sufficiently illustrates the basic principle of the invention and represents a simple and useful embodiment of the invention. This is why the experiments described in the following paragraphs were carried out using facial tissues as a substrate. Examples of nonwoven substrates which are suitable for carrying out the invention are: wet wiping materials such as wet crepe hand towels and fabrics based on nonwoven and blown melted polymers commonly used
in the manufacture of hospital articles such as surgical linen, sheets, gowns, pillow cases and the like. Textile materials of all types including laminates of different materials can be used as a substrate. For example, hygienic protective masks used by people suffering from respiratory diseases constitute an excellent means of implementing the invention. Other physiologically acceptable, essentially inert supports, that is to say those which are essentially non-toxic and non-irritating to human or animal tissue under normal conditions of use will easily come to mind of those specialized in the field of applications such as lotions, sprays, creams, polishes and the like.
In general, the process for the experimental preparation of the samples in the examples below was simple and rapid. KLEENEX (registered trademark) three-ply facial tissue (28 cm x 31 cm, -. Basic weight:
about 43 grams per square meter. - for the three folds together) were impregnated with aqueous solutions of citric, malic, succinic and benzoic acid by simple soaking.
<EMI ID = 16.1>
Generally, the impregnation solution contained a small percentage of a surfactant such as Aerosol-OT salt
sodium of 1,4-bis (2-ethylhexyl) ester of sulfosuccinic acid manufactured by AMERICAN CYANAMID or sodium dodecyl sulfate. In some examples, a small amount of glycerol was also added to increase the flexibility of the tissue.
The impregnated fabrics were pressed between cylinders to express the excess of impregnator and ensure uniformity of the impregnation. The fabrics were weighed, dried and the degree of impregnation (i.e. the percentage of impregnated absorbed) was calculated. The tissues were then ready to test the virucidal efficacy.
The method used to test the virucidal efficacy was in accordance with standard virological testing techniques (TCID 50) with slight variations necessary for the presence of the cellulosic substrate. A description of this procedure follows:
<EMI ID = 17.1>
2. Hank's salt - Mc Ilvaine (HMSS):
<EMI ID = 18.1>
The pH of this solution is 7.0 Hank balanced.
3. Balanced Hank's salt solution:
<EMI ID = 19.1>
Please note: the above solutions are not virucidal.
B. Viruses and cell tissue culture lines:
<EMI ID = 20.1>
Rhinovirus types 16, 1A and 86 (RV 16, 1A and 86 respectively) are grown on cell tissue cultures
<EMI ID = 21.1>
used. The test for the virucidal effect of interest to the rhinoviruses is carried out in 0-Hela cell tissue culture test tubes incubated on a shaking table at 33 [deg.] C.
2. Parainf luenza type 3: parainf luenza type 3 (Para 3)
is grown on kidney cell tissue cultures
<EMI ID = 22.1>
to be used. The test for the virucidal effect of interest to the para 3 virus is carried out using O-Hela cell tissue culture test tubes incubated in a stationary position at 33 [deg.] C.
3. Adenovirus type 5: Adenovirus type 5 (Adeno 5) is
grown on HEp-2 cell tissue cultures and
<EMI ID = 23.1>
of the virucidal effect of interest to the adeno 5 virus is carried out using incubated Epitheleal Carcinoma -2 (HEP-2) cell tissue culture culture tubes
<EMI ID = 24.1>
II. Methods
A. Test for the virucidal effect
A 1: 1 (volume: volume) mixture of virus and saliva is prepared. A 6.5 cm2 sample is cut from
KEENEX Kimberly-Clark tissue treated and placed on a plastic Petri dish (treated tissue is tissue impregnated with the virucidal agent to be tested). The virussalive mixture (0.1 ml.) Is withdrawn by pipette and placed directly on the sample and left to react for one minute. Note that the virus dilution is 1/2. After a reaction time of one minute, 5 ml. of the neutralizing solution are put using a pipette on the sample placed on the petri dish and stirred for 3 seconds. The dilution
<EMI ID = 25.1>
- virus - saliva is then removed from the Petri plate by pipette and placed in a tube containing 5 ml. Hank-Mc Ilvaine salt solution. The sample is placed in the
same tube by tilting the plate and using the end of a pipette to push it inside the tube. The tube containing the 10 ml. of solution and the sample is submitted
to vortex agitation for 30 s. This tube contains a 10 ution dilution of virus <2> <3> or 1: 200. Dilution series of 1:10 (a clean pipette is used for each dilution) are made from the 10-2.3 solution by taking 0.3 ml. of this dilution and adding 2.7 ml.
Hank-Mc Ilvaine salt solution. 0.1 ml. is injected into each tissue culture test tube. In general,
two tubes are inoculated by dilution.
For each experiment, two series
checks are performed. The first can be "virus control" as it is intended to control infectivity
of the virus suspension itself without saliva or tissue substrate. Virus suspension is diluted serially
1/10 in the HMSS. 0.1 ml of the specific dilutions is inoculated per test tube containing the cell tissue cultures. The information obtained by this control gives the number of units of infectious virus which are contained in the virus solution which has been stored at -51 [deg.] C and makes it possible to be sure that the aliquot part of the solution virus used in the experiment did not lose its infectivity during
freezing, storage or thawing operations.
The second control, "tissue control", consists of performing the virucidal effect test using 6.5 cm2 of untreated KEENEX (registered trademark) tissue. The information obtained by this control gives the number of units of infectious virus that can be recovered from 6.5 cm2 of the untreated tissue after the test for the virucidal effect. The culture tubes of inoculated tissue are examined for seven days to detect the viral infection.
The end of a virucidal effect test for
a given sample is the dilution of the virus that actually produces an infection or is calculated to infect only one of the two inoculated tubes. This number is defined as the infectious tissue culture dose or TCID 50. The results of virucidal activity for a given sample are usually given by the 'log difference' between the usual log
of the TCID 50 result of the treated sample subtracted from the usual TCID 50 log of the untreated sample.
The virucidal efficiency of a sample can be calculated from the "log difference" as follows:
<EMI ID = 26.1>
in which :
X = the initial concentration of the virus (infectious units /
0.1 ml) in the untreated sample used as a control. Y = the final concentration of the virus (infectious units ./0.1 ml)
in the processed sample.
The following examples explain the calculation method (in tests, the final concentration of the virus
<EMI ID = 27.1>
0.1 ml). For the majority of results, the final concentration
<EMI ID = 28.1>
greater than 4 and a greater percentage of "killed" viruses (99.99%).
<EMI ID = 29.1>
<EMI ID = 30.1>
The above calculation method is in accordance with standard microbiological testing techniques. It provides reliable and reproducible results within the limits of variability linked to biological experiments.
RESULTS
The results are recorded in the ta-
<EMI ID = 31.1>
trent than simple organic carboxylic acids such as citric, malic, tartaric, succinic and substituted derivatives of these acids (e.g. 2-bromo-succinic acid) and benzoic acid and its substituted derivatives (salicylic acid) , used on facial tissue in suitable concentrations are highly virucidal against rhinovirus
16 and parainfluenza 3.
In addition, the results of Table 1 morttrentque, when using the acids in combination with a surfactant such as Aerosol OT or sodium dodecyl sulfate, the concentrations of acids in the facial tissue can be lowered without the the virucidal effect is thereby altered.
Table II collates the results of the tests with mixtures of acids chosen from the group consisting of citric, benzoic, succinic and malic acids. The results show that the facial tissues treated with mixtures of acids are virucidal against rhinovirus 16 and parainfluenza 3. They highlight the fact that the facial tissue impregnated with a mixture of acids such as citric acid and l malic acid and a surfactant such as sodium dodecyl sulfate (SSD) is effective against rhinoviruses 16, 1A and 86 and adenovirus 5.
As these examples show, simple organic acids such as citric / malic / succinic acids, when used in combination with a suitable surfactant such as sodium dodecyl sulfate, are highly virucidal against common respiratory viruses by -1 mi which rhinoviruses 16, 1A and 86, parainfluenza 3 and adenovirus 5 are typical examples. In addition, products using facial tissue as a support for the mentioned virucidal compositions are highly effective.
The advantage of the invention lies in the fact that it provides the basis for interrupting the chain of infection caused by respiratory viruses. Since viruses do not reproduce outside the host cell, the degree of inactivation demonstrated in the trials provides a simple and practical means of reducing the concentration of viruses in the vicinity of a person infected with a respiratory virus. This, in turn, significantly reduces the tendency of the infection to spread.
<EMI ID = 32.1>
<EMI ID = 33.1>
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<EMI ID = 36.1>
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<EMI ID = 39.1>
<EMI ID = 40.1>
In order to more specifically illustrate the improved effects obtained thanks to the present invention, additional examples have been given in which the concentrations of the chosen acid compositions have been varied and the virucidal activity has been measured after 1 and 5 minutes. These results are reported in Table IV. In general, the acid compositions which fall within the scope of the invention have a high virucidal efficacy, for example in the case of rhinoviruses or parainfluenza, they produce a fall in the log of 2 or a greater inactivation in at least one minute. . For adenoviruses, the time will be at least 5 minutes. In general, the degree of inactivation is greater after five minutes than after one minute, as might be expected. Some minor discrepancies appear in the reported results, due
the margin of error and the nature of the test used. Those skilled in the art know that the effectiveness is also influenced by the amount of compositions which is in contact with the virus and which, in turn, depends on the nature of the support. For example, as shown in Table IV below, a relatively thick support with large voids such as wool may be ineffective unless treated with large amounts of composition. Conversely, a relatively closed light structure such as a fabric or a nonwoven material will require less composition. Based on the tests described, however, it is possible to determine the effectiveness of a given combination of a composition and its support. For example, as seen in Table IV, citric acid is effective at concentrations between 5 and 10%.
The method used is described below.
In these examples, the TCID 50s were obtained using low pass WI-30 cells from
of Flow Laboratories Inc. which were initially passed at least once to increase their growth potential. The vials were split into a 1: 2 ratio and seeded
on 96-well agglomerated tissue culture plates with a flat bottom ensuring a growth area of 0.32 cm2 supplied by
<EMI ID = 41.1>
at 5%, and after 24 hours were harvested 80-90% in the usual way and had a normal appearance before being used in the test. The medium (2% MM) used for both dilutions and for cell maintenance was MEM Eagles
<EMI ID = 42.1>
fetal calf serum). Rhinovirus 1A was from the National Institute of Allergy and Infectious Diseases, Bethesda, Maryland. WI-38 cells were allowed to grow in a flask, harvested after they showed cytopathic effect
(CPE) 4+ two days after inoculation. The virus was harvested, divided into aliquots and stored at -70 [deg.] C, and later titrated in WI-38 cells on 96-well plates.
For the test, the medium was removed from the plates by placing a sterile gauze between the plate and the cover and inverting the plate. The six wells used received 0.1 ml. by 2% MM. To the wells which were to be used as control cells, an additional 0.1 ml was added. by 2% MM. To the wells intended to receive the compounds, 0.1 ml was added. of the appropriate dilution in each of the six wells. The virus stock was mixed in equal proportions with 2% MM for the initial dilution. One hundredth of a microml. of this virus dilution was then put on a treated disk on a petri dish. The virus was applied evenly to a tissue disc using a microliter syringe.
The virus was left on the disc for 1 minute or 5 minutes and then 5 ml. 2% MM was placed on the tissue disc placed on the petri dish and was gently shaken. The disc and solution were removed, placed in a sterile tube, and vortexed for 30 seconds, representing the first dilution. Three 1/10 dilutions were made from the original tube and 0.1 ml. of the four dilutions was added to the WI-38 cells in single-cell layers. Six wells were used for each dilution.
Untreated tissue checks were carried out at 1 and 5 minutes, with and without virus and a virus titration was
<EMI ID = 43.1>
cubed at 37 [deg.] C in 5% CO 2 for the duration of the test.
Acids such as sulfamic and phosphoric acids have also been shown to be virucidal. However, it has been found that these acids damage supports such as tissue.
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<EMI ID = 50.1>
It is because such acids are soluble in water that they can be applied to many substrates from an aqueous solution with great ease, either by impregnation, coating or by other conventional means such as spraying or photogravure printing. When incorporated into substrates, the composition is applied in an amount sufficient to produce virucidal activity as defined.
If the lower limit of the acid concentration for the product to be effective has not been determined with precision, in general for a substrate such as a facial tissue having a basic weight of between 38 and 52 g per square meter - (3 ply), the weight of acids such as citric acid, absorbed relative to the weight of dry substrate is at least about 2% and preferably about 5%. Other substrates such as nonwovens can be used in the same way.
As regards these other substrates, in general, those which have a high wetting power are preferred. As has been shown, the little elevated virucidal effect which is obtained with substrates such as wool seems to be due to the inability to be able to penetrate such substrates with a virucidal composition.
When mixtures of acids are used, these can be mixed in variable proportions, but preferably the mixtures contain at least about 0.2 to 10% of each acid based on the weight of the substrate after drying.
In the case where surfactants are incorporated, they are preferably chosen from the group of anionic surfactants and incorporated
in a proportion of about 0.05 to 5% relative to the weight of the substrate after drying.
In the case where the organic acids having a virucidal activity in accordance with the present invention are applied to other substrates or carriers such as lotions, mouthwashes, creams, dispersions, polishes and the like, the amount of acids for which the virucidal properties are manifested, can be determined by applying the method described above. For example, a fall in the log of 2 or more would mean that 99% or more of the host viruses are inactivated when they come into contact with the antiviral acid compositions according to the present invention.
Thus, it is clear that in accordance with the present invention is provided a virucidal product which, under normal conditions of use, fully satisfies the objectives and has the advantages as set out in the preceding paragraphs.
Although the invention has been described with reference to specific embodiments, it is obvious that many alternatives, variants and modifications will appear to those skilled in the art in the light of the foregoing description. Also, the invention aims to cover all alternatives, variants and modifications which fall within the scope of the appended claims.
CLAIMS
1 [deg.]) - Process to interrupt or prevent
the spread of respiratory viruses including the implementation
contact of an area containing the virus with an amount sufficient to obtain effective virucidal activity of a composition having virucidal activity containing one or more essentially non-toxic and non-irritant virucidal acids for
human or animal tissue, characterized in that each of said
acids has the following structure:
R - COOH
wherein R is selected from the group consisting of lower alkyls; substituted lower alkyls; carboxy alkyls
lower; carboxy hydroxy lower alkyls; carboxy halo lower alkyls; carboxy dihydroxy lower alkyls; dicarboxy, hydroxy lower alkyls; lower alkenyles; carboxy alkenyles in-
<EMI ID = 51.1>