BREVET D'INVENTION EN BELGIQUE
L'invention a trait à une charnière du genre comprenant une première partie destinée à se fixer au vantail d'une porte, une seconde propre à être rendue solidaire du dormant et une tige formant axe d'articulation.
Dans le domaine des charnières il est nécessaire de pouvoir corriger après le montage la position du vantail par rapport au dormant, soit que la porte se soit abaissée sous l'effet de son poids, soit que sa matière constitutive ou bien celle du dormant aient travaillé l'une par rapport à l'autre par exemple sous l'influence de degrés d'humidité différents.
L'invention vise à résoudre le problème d'établir une charnière de porte qui permette la correction de la hauteur du vantail de façon simple et progressive.
Conformément à l'invention il est prévu dans la seconde partie de la charnière, c'est-à-dire celle solidaire du dormant, un filetage intérieur et un goujon fileté réglable axialement dans celui-ci, ce goujon coopérant avec la première partie solidaire du vantail de la porte pour assurer le réglage en hauteur de ce dernier.
Grâce à cette disposition l'on peut corriger progressivement et simplement la position en hauteur d'une porte sans qu'il y ait lieu de la sortir ce ses gonds.
Le dessin anexé, donné à titre d'exemple, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer :
Fig 1 est une coupe verticale d'une première forme d'exécution d'une charnière réglable en hauteur. Fig. 2 est une vue de cette charnière suivant la flèche B de fig. 1. Fig. 3 montre une première variante d'une telle charnière. Fig. 4 est une vue de la penture porteuse dans la forme d'exécution de fig. 3. Fig. 5 est une coupe de la partie inférieure de cette charnière. Fig. 6 montre la vis de sécurité utilisée dans celle-ci. Fig. 7 est une coupe verticale d'une autre variante. Fig. 8 représente de même façon une quatrième forme d'exécution. Fig. 9 montre une variante de la forme d'exécution précédente.
On a représenté en fig. 1 et 2 une première forme d'exécution d'une charnière réglable en hauteur suivant l'invention. Grâce à une telle charnière on peut effectuer une correction de la position dans le sens vertical du vantail par rapport au dormant correspondant,
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représentée comprend une partie inférieure 4, une partie moyenne 5 et une partie supérieure 6, chacune des deux parties extrêmes 4 et 6 étant fixée par l'intermédaire d'un goujon porteur fileté 10 dans un dormant
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est quant à elle rendue solidaire du bord ou petite face du vantail par l'intermédiaire d'une patte 19. Cette patte 19 est établie à la forme circulaire sur environ les trois quarts de son pourtour et elle comporte en son centre une perforation fraisée 21 propre à recevoir une vis de fixation. La partie inférieure 4 comprend un dé ou manchon 8 dont le goujon porteur 10 est rigidement solidaire et qui dépasse radialement à partir de celui-ci. Dans chacune des extrémités supérieure et inférieure du manchon 8 est engagée une bague cylindrique 9 maintenue libre de tourner dans l'alésage de celui-ci. Ces bagues sont établies de façon identique ; elles dépassent au-delà du manchon 8. Elles sont montées à force sur un goujon central fileté 15 et sont donc rendues solidaires en rotation de celui-ci.
Entre chacune des bagues 9 et le fond intermédaire du manchon 8 il est ménagé une chambre annulaire 11 de hauteur réglable. Ce fond intermédaire du manchon 8 considéré dans le sens vertical, comporte un filetage 12 dans lequel vient se visser le goujon 15. Les bagues 9 sont pourvues de surfaces de prise propres à recevoir un outil, plus particulièremlent de dépressions hexagonales centrales 13, de sorte qu'on peut les faire tourner dans un sens ou dans l'autre par le moyen d'une clé appropriée moyennant déplacement vers le haut de l'axe d'articulation 7-
Cela a pour résultat de décaler axialement dans un sens ou dans l'autre le goujon 15 avec les deux bagues 9 qui en sont solidaires. On peut ainsi déplacer vers le haut et vers le bas la surface de portée
16 correspondant à la partie intermédiaire 5 de la charnière. Cette correction de position de la porte aboutit à une modification de l'espace
17 entre les deux parties 5 et 6. Pour diminuer le frottement la partie intermédiaire 5 est pourvue d'au moins une rondelle d'appui 16 faite en matière plastique. Les parties extrêmes 4 et 6 de la charnière sont
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de sorte que moyennant une rotation correspondante de ce goujon, qui est fileté comme sus-indiqué, l'on peut obtenir en outre une correction de position dans le sens latéral. Pour empêcher une rotation intempestive du goujon fileté 15 dans le filetage 12 du manchon 8, on engage dans ce dernier un pion en matière plastique 18 qui assure un plus grand frottement entre les filets et empêche donc toute modification indésirable de la position du goujon fileté 15 par rapport au manchon 8. Moyennant un léger soulèvement de l'axe ou tige d'articulation 7 - et sans enlèvement de celui-ci - on peut donc réaliser par le bas une correction de la position du vantail de la porte. On comprend que la porte 5 constitue ce qu'on a appelé plus haut la première partie de la charnière, la seconde l'étant pur l'ensemble des pièces 4 et 6.
On a représenté en fig. 3 à 6 une autre forme d'exécution d'une charnière de porte réglable en hauteur. Ici une partie inférieure de charnière 4, faite en deux pièces, est fixée à un dormant 3 par vissage d'un goujon porteur 10 dans un corps de support 36. Le corps 36 est rigidement fixé au dormant 3. Pour empêcher la rotation de cette partie inférieure 4,,, on a engagé un goujon cylindrique lisse 24 dans une seconde perforation pratiquée dans le corps 36 au dessous de celle qui correspond au goujon fileté 10, ce goujon lisse 24 dépassant radialement à partir d'un dé 22. Dans l'alésage fileté 30 du manchon 8 disposé
sur le dé 22 (fig. 5) est enfoncé par le haut un goujon 15 pourvu d'une partie extérieure filetée 39. La partie supérieure de ce goujon 15 affecte la forme d'un cylindre lisse et elle comporte un épaulement annulaire 34 contre lequel vient porter par l'intermédiaire d'une bague plastique 14, la partie supérieure de la charnière solidaire du vantail. Le goujon 15 se prolonge vers le haut par un axe 7, avantageusement fait d'une seule pièce avec lui et qui vient s'engager dans l'alésage de cette partie supérieure 5. En vissanc plus ou moins la partie filetée 39 du. goujon dans l'alésage 30 du manchon 8 on peut ainsi déterminer la position en hauteur de ladite partie 5 et par conséquent aussi celle du
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vantail étant réalisée par l'intermédaire d'une patte. Pour s'assurer 41 l'encontre d'une rotation intempestive du goujon 15 par rapport au manchon 8 on a prévu une vis 26 pourvue d'une tête 27 et qui traverse le dé 22, sa partie filetée 28 venant se visser par le bas dans l'alésage central correspondant 32 du goujon 15. En faisant tourner ce goujon 15 on peut réaliser par conséquent une correction en hauteur du vantail, l'espace annulaire ménagé à l'intérieur du manchon 8 variant alors de dimension verticale. La rotation de ce goujon 15 est facilitée par une dépression hexagonale 23 prévue dans son extrémité supérieure.
Le vantail 3 peut être fait en métal ou en bois.
Dans la forme d'exécution suivant fig. 3 la partie supérieure ou première partie 5 de la charnière comprend avantageusement une patte susceptible d'être fixée contre la petite face de la porte. Cette petite face comporte alors une creusure circulaire propre à recevoir la patte qui y est retenue par une vis.
Une variante de la forme d'exécution de fig. 3 consiste en ce que l'axe d'articulation 7 est introduit par le haut dans les pièces 5, 6 et se fixe au dé inférieur 22 par filetage approprié.
Dans la forme d'exécution de fig. 7 un manchon de la partie supérieure 5 (première partie de la charnière) vient porter contre un épaulement 34 d'un axe d'articulation 7 vissé dans la partie inférieure 6 ou deuxième partie par le moyen d'une zone filetée 40. Ainsi la partie supérieure 5 ne porte pas contre la face d'extrémité de la partie inférieure 6, mais bien contre l'épaulement 34 de l'axe 7. Afin que ce dernier ne puisse pas tourner intempestivment on a prévu un goujon fileté ou vis sans tête 15 engagé par le bas dans la pièce 6 et pourvu d'un filetage à gauche. Ce goujon 15 comporte à son extrémité inféreieure
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est creuséed'une dépression 33, le tout de façon qu'à l'aide d'un outil on puisse exercer une force suffisante pour le réglage et le blocage des pièces filetées à la hauteur désirée. Le manchon fileté de la pièce inférieure 6 comporte dans le haut une chambrure cylindrique qui ménage un espace annulaire 37 permettant la correction. La partie cylindrique qui correspond à cet épaulement peut tourner dans l'espace précité en y étant guidée autant que possible sans jeu. Grâce à cette charnière on peut ainsi réaliser une correction en hauteur de la porte 3.
Les deux goujons porteurs 10 qui dépassent l'un au-dessus de
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dans les alésages correspondants 48 d'un bloc-support 36 rigidement solidaire du vantail 3.
En fig. 8 la position en hauteur de la partie supérieure 5 de la charnière, solidaire de la porte, peut s'obtenir par le moyen d'une vis sans tête ou goujon fileté 15 vissé par le bas dans un filetage de la partie inférieure 6. L'axe d'articulation 7 solidaire de la partie supérieure 5 est introduit par le haut dans la partie 6 et vient ainsi porter par son extrémité inférieure contre la pointe supérieure de la vis 15.
Dans la forme d'exécution de fig. 9, pour permettre la correction de la position en hauteur de la porte on a prévu une bille durcie 44 avantageusement faite en matière plastique - dispusée à l'intérieur d'un. goujon ou vis sans tête 15. L'axe d'articulation 7 comprend dans le bas un dé rapporté 45 fait en une matière dure aussi résistante à l'usure que possible et qui vient porter sur la bille 44. En faisant tourner dans l'un ou l'autre sens la vis 15 par l'intermédaire d'une clé introduite dans une creusure hexagonale 29, on peut régler le niveau de la partie supérieure 5 de la charnière.
Les diverses formes d'exécution ci-dessus peuvent encore être combinées entre elles dans la mesure où cela convient et peut être réalisé au point de vue technique. Plus particulièrement, toutes les parties 5 ( premières parties) de ces charnières peuvent comporter une patte de fixation 19 suivant fig. 1.
Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tous autres équivalents.
REVENDICATIONS
1. Charnière, du genre comportant une première partie destinée à se fixer à un vantail de porte, une seconde propre à être rendue solidaire d'un dormant et une tige formant axe de rotation, caractérisée en ce que dans la deuxième partie (4) il est prévu un filetage intérieur
(12-30) et un goujon fileté (15) réglable axialement dans celui-ci, ce goujon coopérant avec l'autre partie (5) de la charnière solidaire du vantail de la porte pour le réglage en hauteur de ce dernier.
PATENT OF INVENTION IN BELGIUM
The invention relates to a hinge of the kind comprising a first part intended to be fixed to the leaf of a door, a second suitable for being made integral with the frame and a rod forming a hinge pin.
In the area of hinges, it is necessary to be able to correct, after assembly, the position of the leaf relative to the frame, either because the door has lowered under the effect of its weight, or whether its constituent material or that of the frame has worked one relative to the other for example under the influence of different degrees of humidity.
The invention aims to solve the problem of establishing a door hinge which allows the correction of the leaf height in a simple and progressive manner.
According to the invention there is provided in the second part of the hinge, that is to say that integral with the frame, an internal thread and a threaded stud axially adjustable therein, this stud cooperating with the first integral portion of the door leaf to ensure the height adjustment of the latter.
Thanks to this arrangement, it is possible to gradually and simply correct the height position of a door without having to remove it from its hinges.
The appended drawing, given by way of example, will allow a better understanding of the invention, the characteristics which it presents and the advantages which it is capable of providing:
Fig 1 is a vertical section of a first embodiment of a hinge adjustable in height. Fig. 2 is a view of this hinge according to arrow B in FIG. 1. Fig. 3 shows a first variant of such a hinge. Fig. 4 is a view of the load-bearing hinge in the embodiment of FIG. 3. Fig. 5 is a section through the lower part of this hinge. Fig. 6 shows the security screw used therein. Fig. 7 is a vertical section of another variant. Fig. 8 likewise represents a fourth embodiment. Fig. 9 shows a variant of the previous embodiment.
There is shown in fig. 1 and 2 a first embodiment of a hinge adjustable in height according to the invention. Thanks to such a hinge, it is possible to correct the position in the vertical direction of the leaf relative to the corresponding frame,
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shown includes a lower part 4, a middle part 5 and an upper part 6, each of the two end parts 4 and 6 being fixed by means of a threaded support stud 10 in a frame
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is in turn made integral with the edge or small face of the leaf by means of a lug 19. This lug 19 is established in the circular shape over about three quarters of its periphery and it has in its center a countersunk perforation 21 suitable for receiving a fixing screw. The lower part 4 comprises a thimble or sleeve 8, the supporting stud 10 of which is rigidly secured and which protrudes radially therefrom. In each of the upper and lower ends of the sleeve 8 is engaged a cylindrical ring 9 kept free to rotate in the bore thereof. These rings are established identically; they protrude beyond the sleeve 8. They are force-fitted on a central threaded stud 15 and are therefore made to rotate with the latter.
Between each of the rings 9 and the intermediate bottom of the sleeve 8 there is an annular chamber 11 of adjustable height. This intermediate bottom of the sleeve 8 considered in the vertical direction, comprises a thread 12 into which the stud 15 is screwed. The rings 9 are provided with gripping surfaces suitable for receiving a tool, more particularly with central hexagonal depressions 13, so that they can be rotated in one direction or the other by means of an appropriate key by means of displacement upwards of the axis of articulation 7-
This has the result of axially shifting in one direction or the other the stud 15 with the two rings 9 which are integral therewith. We can thus move up and down the range surface
16 corresponding to the intermediate part 5 of the hinge. This correction of the door position results in a modification of the space
17 between the two parts 5 and 6. To reduce friction, the intermediate part 5 is provided with at least one support washer 16 made of plastic. The end parts 4 and 6 of the hinge are
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so that by means of a corresponding rotation of this stud, which is threaded as indicated above, it is also possible to obtain a position correction in the lateral direction. To prevent inadvertent rotation of the threaded stud 15 in the thread 12 of the sleeve 8, a plastic pin 18 is engaged in the latter, which ensures greater friction between the threads and therefore prevents any undesirable modification of the position of the threaded stud 15 relative to the sleeve 8. With a slight lifting of the axis or hinge rod 7 - and without removing it - we can therefore perform from below a correction of the position of the door leaf. It is understood that the door 5 constitutes what has been called above the first part of the hinge, the second being for all of the parts 4 and 6.
There is shown in fig. 3 to 6 another embodiment of a height-adjustable door hinge. Here a lower hinge part 4, made in two pieces, is fixed to a frame 3 by screwing a supporting stud 10 in a support body 36. The body 36 is rigidly fixed to the frame 3. To prevent rotation of this lower part 4 ,,, a smooth cylindrical stud 24 was engaged in a second perforation made in the body 36 below that which corresponds to the threaded stud 10, this smooth stud 24 protruding radially from a die 22. In the threaded bore 30 of the sleeve 8 disposed
on the die 22 (fig. 5) is inserted from above a stud 15 provided with a threaded external part 39. The upper part of this stud 15 has the shape of a smooth cylinder and it has an annular shoulder 34 against which comes by means of a plastic ring 14, the upper part of the hinge secured to the leaf. The stud 15 is extended upwards by an axis 7, advantageously made in one piece with it and which engages in the bore of this upper part 5. In more or less the threaded part 39 of the screw. stud in the bore 30 of the sleeve 8 it is thus possible to determine the position in height of said part 5 and therefore also that of the
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leaf being produced by means of a leg. To ensure 41 against an untimely rotation of the stud 15 relative to the sleeve 8, a screw 26 provided with a head 27 and which passes through the die 22 is provided, its threaded part 28 being screwed from below in the corresponding central bore 32 of the stud 15. By rotating this stud 15 it is therefore possible to make a correction in height of the leaf, the annular space formed inside the sleeve 8 then varying in vertical dimension. The rotation of this stud 15 is facilitated by a hexagonal depression 23 provided in its upper end.
Leaf 3 can be made of metal or wood.
In the embodiment according to fig. 3 the upper part or first part 5 of the hinge advantageously comprises a tab capable of being fixed against the small face of the door. This small face then has a circular recess suitable for receiving the tab which is retained there by a screw.
A variant of the embodiment of fig. 3 consists in that the hinge pin 7 is introduced from the top into the parts 5, 6 and is fixed to the lower die 22 by appropriate threading.
In the embodiment of fig. 7 a sleeve of the upper part 5 (first part of the hinge) comes to bear against a shoulder 34 of a hinge pin 7 screwed into the lower part 6 or second part by means of a threaded zone 40. Thus the upper part 5 does not bear against the end face of the lower part 6, but against the shoulder 34 of the axis 7. So that the latter cannot turn inopportune, a threaded stud or grub screw is provided 15 engaged from below in part 6 and provided with a left-hand thread. This stud 15 has at its lower end
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is hollowed out with a depression 33, the whole so that using a tool one can exert sufficient force to adjust and lock the threaded parts at the desired height. The threaded sleeve of the lower part 6 has at the top a cylindrical recess which provides an annular space 37 allowing correction. The cylindrical part which corresponds to this shoulder can rotate in the aforementioned space, being guided therein as much as possible without play. Thanks to this hinge, it is thus possible to correct the height of the door 3.
The two load-bearing studs 10 which protrude one above
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in the corresponding bores 48 of a support block 36 rigidly secured to the leaf 3.
In fig. 8 the height position of the upper part 5 of the hinge, integral with the door, can be obtained by means of a grub screw or threaded stud 15 screwed from below into a thread in the lower part 6. L hinge pin 7 integral with the upper part 5 is introduced from the top into the part 6 and thus comes to bear by its lower end against the upper point of the screw 15.
In the embodiment of fig. 9, to allow the correction of the height position of the door, a hardened ball 44 is advantageously made of plastic material - dispersed inside one. dowel or grub screw 15. The hinge pin 7 comprises at the bottom an attached die 45 made of a hard material as resistant to wear as possible and which comes to bear on the ball 44. By rotating in the one or the other direction the screw 15 by means of a key inserted into a hexagonal recess 29, the level of the upper part 5 of the hinge can be adjusted.
The various embodiments above can still be combined with one another as far as appropriate and can be achieved from a technical point of view. More particularly, all the parts 5 (first parts) of these hinges may include a fixing lug 19 according to FIG. 1.
It should moreover be understood that the above description has been given only by way of example and that it in no way limits the field of the invention from which one would not depart by replacing the execution details described by all other equivalents.
CLAIMS
1. Hinge, of the type comprising a first part intended to be fixed to a door leaf, a second suitable for being made integral with a frame and a rod forming an axis of rotation, characterized in that in the second part (4) there is an internal thread
(12-30) and a threaded stud (15) axially adjustable therein, this stud cooperating with the other part (5) of the hinge secured to the door leaf for the height adjustment of the latter.