Cette invention concerne de manière générale des instruments chirurgicaux, et elle concerne de façon plus particulière un instrument de suture chargé par magasin du type utilisant des agrafes de suture, et un magasin utilisé avec un tel instrument.
De façon encore plus particulière, cette invention concerne un instrument de suture et un magasin du type en question, où les agrafes de suture sont avancées automatiquement à leur position d'utilisation.
Certains types de suture sont encore et seront vraisemblablement toujours effectués 5 la main. Cependant, d'autres types de suture, comme les sutures de la peau et les sutures hémostatiques, sont effectués à l'aide d'agrafes
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agrafes hémostatiques, sont fermement pressées autour d'un vaisseau sanguin pour y arrêter l'écoulement du sang.
L'invention sera décrite ci-après à titre d'explication en se référant aux applications hémostatiques. Il est cependant entendu qu'elle a une application plus générale dans le domaine des sutures chirurgicales. Il est également entendu que le terme "suture" tel qu'utilisé ici a
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sutures hémostatiques, les sutures de peau ainsi que les autres
types de sutures dans lesquels on utilise des agrafes de suture.
Dans la technique antérieure, on connaît l'utilisation, par exemple, de pinces hémostatiques qui sont alimentées séparément en agrafes. En pratique, ceci signifie qu'au moins deux pinces peuvent être utilisées pendant l'opération de suture : pendant que le chirurgien pose une attache hémostatique sur un vaisseau sanguin à l'aide d'une pince, un assistant
(infirmière) derrière lui insère une seule attache entre les mâchoires de la seconde pince, pour la préparer à l'utilisation. Le chirurgien tend la pince utilisée en arrière par-dessus son épaule pour qu'elle soit rechargée et l'assistant lui remet
en échange la pince qu'il vient de charger. Cet échange se poursuit jusqu'à ce que la suture soit terminée. Il est
évident que ce mode opératoire n'est pas très efficace, il utilise un assistant qui pourrait effectuer une toute autre fonction et, ce qui est particulièrement important dans un cas urgent, il ralentit le chirurgien.
Il a été proposé d'utiliser une pince hémostatique alimentée par magasin avec une alimentation en agrafes semiautomatique. Ce dispositif n'est pas très utilisé car le chirurgien doit effectuer une opération de "chargement" après la pose de chaque agrafe ; c'est cette opération qui fait avancer l'agrafe suivante dans la position d'utilisation. En dehors de l'inconvénient évident inhérent au manque d'alimentation totalement automatique, le mouvement de chargement est astreignait et oblige le chirurgien à effectuer une contrainte supplémentaire, ce qui est tout à fait indésirable pour son calme et sa précision.
Les solutions proposées dans le domaine de l'agrafage, pour les dispositifs utilisés pour fermer les boites et articles similaires, ne sont pas utilisables dans le domaine médical. L'équipement de suture est un équipement chirurgical de précision qui doit être petit (en raison du problème d'accès à certaines zones blessées), léger (de façon à ne pas fatiguer le chirurgien et à permettre une manipulation facile) et stérilisable. Les solutions d'agrafage connues ne peuvent pas être intégrées de façon satisfaisante dans un équipement ayant à satisfaire de telles exigences. Il faut donc s'écarter radicalement des solutions de la technique antérieure pour aboutir au but. désiré.
C'est donc un but de la présente invention de surmonter les inconvénients de la technique antérieure.
Plus particulièrement/ un but de la présente invention est de fournir un dispositif de suture amélioré
qui ne possède pas les inconvénients de la technique antérieure.
De façon encore plus particulière, c'est un but de l'invention de fournir un dispositif de suture chargé par cartouche, et une cartouche ou magasin à utiliser avec un tel dispositif, qui soient améliorés par rapport à la technique antérieure et évitent ses inconvénients.
Un but concomitant est de fournir un tel
dispositif et une cartouche ou magasin à utiliser avec lui,
qui utilisent des agrafes chirurgicales pour une suture.
Encore un autre but est de fournir un dispositif et une cartouche du type mentionné précédemment, qui soient relativement petits et de faible poids.
Encore un autre but est de fournir un tel dispositif et cartouche qui soient peu coûteux à produire.
Encore un autre but est de fournir un tel dispositif et une telle cartouche qui peuvent être obtenus de façon suffisamment simple et peu coûteuse pour une seule utilisation, c'est-à-dire pour être jetés ensemble ou séparément quand toutes les agrafes chirurgicales contenues dans la cartouche ont été utilisées.
En tenant compte de ces buts et d'autres buts qui apparaîtront ci-après, un aspect de l'invention concerne un dispositif ou instrument chirurgical, en particulier un dispositif hémostatique. Brièvement, un tel dispositif peut comporter une pince comportant deux mâchoires coopérantes mobiles entre une position ouverte et une position fermée.
La pince peut être faite de métal embouti pour réduire son prix de fabrication car seules les mâchoires nécessitent essentiellement des tolérances précises. En outre, on peut également concevoir de les faire en matière plastique synthétique, ou de les faire en partie en métal (par exemple les mâchoires) et en partie en.matière plastique synthétique.
Le dispositif comprend en outre un moyen permettant
de fournir des agrafes de suture chirurgicales (comme des pinces d'occlusion de vaisseaux sanguins) aux mâchoires de la pince. Un tel moyen peut comporter une cartouche ou magasin conçue pour loger ure rangée d'agrafes (le terme "rangée" désigne la possibilité que les agrafes soient distinctes les unes des autres et soient disposées en rang dans la cartouche,
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entre elles). Des moyens sont prévus pour faire avancer la rangée d'agrafes dans le magasin vers les mâchoires de la pince, de sorte que les agrates respectivement en tête sont insérées successivement entre les mâchoires pendant que celles-ci sont en position ouverte, de façon à être pressées entre les mâchoires quand celles-ci se déplacent vers leur position fermée. En outre, des moyens sont prévus pour retirer toutes les agrafes sauf l'agrafe de tête de la rangée, dans le sens opposé aux mâchoires, avant le mouvement des mâchoires vers leur position fermée.
Les mâchoires de la pince sont recourbées vers un côté du plan général dés pinces de façon à fournir la "présentation", c'est-à-dire de permettre au chirurgien d'observer plus facilement son opération de suture. La cartouche est allongée et située dans un plan parallèle, ou substantiellement parallèle, au plan général de la pince et dans lequel chacune des agrafes se trouve entièrement.
Les nouvelles caractéristiques de la présente invention sont décrites dans les revendications annexées. La
structure et le procédé de fonctionnement de l'invention ainsi que d'autres buts et avantages seront cependant mieux compris d'après la description suivante des modes de réalisation particuliers en connexion avec les dessins annexés.
La Figure 1 est une vue en plan représentant un côté d'une pince ; La Figure 2 est une vue de côté représentant seulemenl la partie mâchoire de la pince de la Figure 1 ; La Figure 3 est une vue rapprochée fragmentaire des mâchoires de la Figure 2, partiellement en coupe ; La Figure 4 est une vue en plan d'une pince chirurgicale utilisée avec la pince des Figures 1 à 3 ; La Figure 5 est une vue de côté légèrement schématique d'une cartouche selon l'invention, représentée à l'état assemblé ; La Figure 6 est une vue en plan du côté de dessous, montrant les éléments de la cartouche à l'état non assemblé ; La Figure 7 est une coupe selon la droite VII-VII de <EMI ID=4.1> La Figure 8 est une vue en perspective schématique de la cartouche assemblée ;
La Figure 9 est une vue en.perspective fragmentaire, des pièces étant omises pour des raisons de clarté ; La Figure 10 est une vue en perspective fragmentaire, représentant un détail de l'extrémité avant de la cartouche ; et
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représentant le fonctionnement de la cartouche.
Un applicatcur destiné à poser les agrafes fournies par la cartouche est représenté sur les Figures 1 à 3 sous forme d'une pince hémostatique, à titre d'explication. Le numéro de référence 1 désigne la pince dans sa totalité. De la façon habituelle, la pince 1 comporte deux bras 2, 4, qui sont reliés de façon à pouvoir pivoter à l'aide d'un pivot
26 sur l'un des bras et d'une.fente transversale 8 sur l'autre bras. Le bras 4 est également muni de deux arrêts 9 de retenue et de stabilisation de cartouche, transversalement espacés, et d'un trou 26 qui reçoit un pivot (décrit ci-dessous) de la cartouche.
Les bras 2 et 4 comportent des poignées 10 et 12 qui, dans ce mode de réalisation particulier, sont des éléments séparés qui sont liés pivotants aux bras 2, 4, au niveau des pivots 14, 14. En outre, chaque poignée 10, 12 est
reliée au bras associé par l'intermédiaire d'un raccord 16 fente-et-goupille (l'un étant représenté en détail sur la Figure 1 ; l'autre est situé de l'autre côté de la pince).
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libre quand les bras 2 et 4 pivotent l'un par rapport à l'autre dans le sens qui fait que l'extrémité finale 30 de leurs mâchoires courbes 28 (voir la Figure 2) se rapprochent l'une de l'autre. La signification de ce mouvement à déplacement libre apparaîtra au fur et à mesure de la description.
Les poignées 10, 12, sont reliées par une biellette
18 dont les deux barres pivotent l'une par rapport à l'autre en 20 et sur les côtés opposés des bras 10, 12 en 22, 22. Un ressort de torsion 24 comporte deux montants 25 reliés aux pivots 22, 22 et tend donc à pousser en permanence les bras 2, 4 à l'opposé de la position illustrée sur la Figure 1. Les bras
10 et 12 sont également poussés vers la position ouverte.
La Figure 2 montre que les mâchoires 28 et leurs parties terminales 30 sont recourbées vers un côté du plan général de la pince 1, pour permettre la "présentation", c'est-à-dire pour assurer qu'une quelconque autre partie de la pince ne vienne gêner la vue . de la zone blessée sur laquelle travaille le chirurgien. Sur la Figure 3, on voit que les sections terminales 30 comportent sur leurs surfaces se faisant face des rainures longitudinales 32 pour les agrafes chirurgicales. Ces rainures sont fermées à leurs extrémités avant, pour fournir des butées d'arrêt 34 vis-à-vis des attaches fournies par le magasin.
Une seule pince 36 est représentée sur la Figure 4 et on verra qu'elle a en plan un dessin extérieur généralement en U, comportant deux bras 38 qui sont reliés par une partie pliée 40 et ont des extrémités libres 42 conçues pour venir s'appuyer contre les butées d'arrêt 34.
Il est entendu que la représentation de la Figure 4 est donnée uniquement à titre d'exemple et qu'une attache pouvant être utilisée dans la cartouche de l'invention peut s'écarter de nombreuses façons de la forme représentée sur la Figure 4 et être encore appropriée.
Des détails d'une cartouche type, à utiliser avec l'applicateur des Figures 1 à Baseront maintenant décrits en se référant aux Figures 4-11.
La Figure 5 est une vue de côté quelque peu <EMI ID=7.1>
et illustrant sa partie terminale avant recourbée 46 (la courbure est complémentaire de celle de la mâchoire 28 des pinces) et une portion 48 d'un dispositif de retrait d'agrafes qui sort de l'extrémité arrière de la cartouche. Un pivot 54 doit être inséré dans le trou 26 de la pince 1.
Les différents éléments de la cartouche 44 sont représentés sur la Figure 6 qui représente la cartouche en plan et à l'état non assemblé. Le corps principal de la cartouche est identifié par le numéro de référence 50 et, dans l'état assemblé , sera recouvert par la plaque arrière illustrée 52 sur laquelle est prévu le pivot 54 préalablement mentionné (d'une seule pièce avec elle ou qui lui est fixée de façon appropriée). Le dispositif de retrait d'agrafe est identifié par le numéro de référence 56 ; c'est une certaine longueur d'acier à ressort, par exemple, dont le but apparaîtra ci-après en temps utile. La partie avant 57 de l'appareil de retrait 56 a une largeur réduite et porte à son extrémité libre une tête 58 ayant une forme généralement triangulaire, par exemple.
La partie arrière 48 (voir la Figure 5) comporte un moyen 59 (par exemple un trou, une saillie, etc.) permettant de la relier au pivot central 20 de.la biellette 18.
Le corps 50 loge une rangée d'agrafes 36 sous forme
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corps 50, pour être alimentées vers l'avant (vers l'extrémité
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un poussoir 60 d'agrafes, sous forme d'un élément sous forme d'une plaquette dont l'extrémité avant comporte une entaille façonnée de façon à loger la partie recourbée de la dernière agrafe 36 de la rangée. L'extrémité arrière du poussoir 60 comporte une pièce de queue 62 faisant saillie vers un côté principal du poussoir (comparer ^- la Figure 7) et munie d'une fente 64 dans laquelle une extrémité terminale 66 en forme de crochet du ressort 68 poussant les agrafes peut se loger. Au moins la partie centrale du poussoir 60 est munie de nervures et de rainures 61 transversales, pour rendre le poussoir plus souple et lui permettre de suivre la courbure de l'extrémité avant 46 de la cartouche.
Le ressort 68 est un ressort à serpentin de force constante (disponible dans le commerce sous le nom "Neg-A-Tor") qui exerce une force de poussée vers l'avant constante sur le poussoir 60 (et par l'intermédiaire de celui-ci sur la
rangée d'agrafes 36) indépendamment du degré d'extension du ressort. En d'autres termes, la tension exercée sur les agrafes 36 quand une rangée complète est présente dans la cartouche et que le ressort est étendu à son maximum est la même que la tension exercée sur la dernière agrafe restant dans la cartouche après que toutes les autres agrafes de la rangée aient déjà été poussées*et utilisées.
Le côté du corps 50 qui fait face à la pince 1 quand la cartouche 44 est installée sur la pince, comporte un rail en creux 70 dans lequel coulisse le dispositif 56 de retrait d'agrafes ; dans l'état assemblé de la cartouche, ce rail 70 <EMI ID=11.1>
cartouche, le rail 70 se transforme en une fente 80 légèrement plus large que la partie 57 du dispositif de retrait ; cette fente 30 traverse le corps 50 de la cartouche et s'ouvre dans un rail à agrafes 72 (Figure 7) qui est
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est dirigé de l'autre coté par rapport à la pince 1.
Une cavité 76 est formée du côté du corps 50 qui comporte le rail 70 du dispositif de retrait et a une extrémité ouverte au niveau de la surface inférieure du rail
70 (Figure 9) ; c'est-�-dire que la cavité 76 est en.creux en-dessous du niveau du rail 70. Sont également formés dans le corps 50, décalés vers un côté (Figure 7) un rail et une ouverture 78 dans lesquels se déplace la partie étendue du ressort 68 et la queue 62 du poussoir 60. Le poussoir se déplace dans le rail 72 à agrafes derrière la rangée d'agrafes et sa queue se loge dans le rail 78 qui est ouvert sur le rail 72 à agrafes.
Près de son extrémité avant, le corps 50 comporte, en avant de la fente 80 et dans la surface inférieure du rail
72 CI agrafes, un évidement 82 dimensionné pour loger la tête
58 du dispositif de retrait 56, de sorte que la tête, quand elle est logée dans l'évidement 82, sera à niveau (ou endessous) de la surface inférieure susmentionnée et ne gênera pas le mouvement vers l'avant des agrafes 36 qui se déplacent juste au-dessus et devant elle. Des rampes inclinées ou surfaces profilées 81 (Figure 11B) sont situées de chaque côté de la fente 80 et montent de l'évidement jusqu'au niveau de la surface inférieure du rail 72.
La partie 46 de la cartouche 44, ou plutôt du corps
50 en particulier, est recourbée comme illustré sur la Figure
5. Cette courbure suit celle des mâchoires 28 de la pince
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fidèlement contre les mâchoires 28. En conséquence, le rail
70 du dispositif de retrait et le rail 72 à agrafes sont également courbés. La partie avant 57 du dispositif de retrait 56 est cependant courbée plus fortement que la partie avant des rails 70, 72. La partie 57 de l'appareil de retrait 56 traverse la fente 80 du rail 70 vers le rail 72 (c'està-dire d'un côté du corps 50 à l'autre comme représente sur la Figure 10). La tendance au retrait de la partie 57 (l'appareil de retrait est en acier à ressort ou similaire) est contraire à cette déviation du rail 70 vers le rail 72. En conséquence, la tête 58 est toujours poussée en contact avec la surface inférieure du rail 72.
La tête 58 s'enclenche donc dans l'évidement 82 quand le dispositif de retrait est suffisamment loin vers l'avant pour le lui permettre, c'est-à-dire quand la tête 58 est en correspondance avec l'évidement. Dans cette position, la tête est située .endessous du trajet des agrafes avançant dans le rail 72, de façon à ne pas les gêner. Quand le dispositif de retrait est déplacé vers l'arrière, la tête 58 monte alors en glissant sur les rampes 81 et pénètre dans le rail 72 ; c'est-à-dire qu'elle se trouve placée dans le trajet des agrafes 36. Plus particulièrement, la tête pénètre alors dans l'espace situé entre les montants 38 de l'agrafe amont 36a qui est située immédiatement derrière l'agrafe de tête (Figure 11A), et au cours d'un retrait ultérieur du dispositif 56, la tête 58 vient en contact de l'intérieur de la partie pliée 40 de
cette agrafe amont 36a et lui fait subir un retrait (et donc ainsi à toutes les autres agrafes situées derrière elle) par rapport à l'extrémité avant de la cartouche. Le but est d'éloigner l'agrafe 36a d'entre les mâchoires en fermeture
28, 30 (Figure 11B) de sorte que celles-ci peuvent enfermer l'agrafe de tête 36 entre elles (par exemple autour d'un vaisseau sanguin pour permettre son occlusion) comme représenté sur la Figure 11C. Quand les mâchoires se rouvrent, le dispositif de retrait 56 glisse vers l'avant, la tête 58 s'enclenche à nouveau dans l'évidement 82 et l'agrafe suivante
(c'est-à-dire 36a) peut maintenant pénétrer entre les portions
30 (enclumes) des mâchoires 28.
Le fonctionnement du dispositif sera compris d'après
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La cartouche 44 est montée sur la pince 1, en plaçant sa partie 47 entre les entailles 31 des enclumes 30, en Insérant le pivot 54 dans le trou 26 et le moyen, de connexion 54 dans le pivot central 20 de la biellette 18. Quand les poignées 10, 12, sont maintenant fermées l'une vers l'autre, les deux parties de la biellette 18 pivotent sur le pivot central 20 et les pivots d'extrémité 22 ; comme le pivot central 20 est situé vers l'arrière d'une droite reliant les pivots d'extrémité 22, le rapprochement des pivots d'extrémité 22 l'un vers l'autre a l'effet de déplacer le pivot central 20 encore plus �n arrière de cette droite. Le dispositif de retrait 56 est relié au pivot central et un tel déplacement vers l'arrière provoque donc son glissement vers l'arrière, de sorte que la tête 58 se déplace de la position de la Figure 11A à celle de la Figure 11C.
Comme la cartouche vient d'être installée, aucune agrafe ne sera à ce moment placée entre les enclumes 30 de sorte que seul un retrait de la chaîne d'agrafes a lieu dans la cartouche.
Dès que la pression exercée sur les poignées 10, 12 se relâche, elles sont écartées (vers la position de la Figure 1) par le ressort 24. Lorsque ceci s'effectue, le pivot
20 se déplace vers l'avant et laisse le ressort 68 faire glisser le dispositif de retrait 55 en position avant (en exerçant une pression sur la tête 58 par .L'intermédiaire de la chaîne d'agrafes portant sur elle). Quand la tête 58 atteint l'évidement 82, elle s'enclenche dans cet évidement, en libérant ainsi l'agrafe de tête 36 qu'elle maintenait précédemment, pour lui permettre d'avancer dans les rainures
32 des enclumes 30, jusqu'à ce que les extrémités libres 42 de ses montants 38 viennent reposer contre les butées d'arrêt
34. Pendant ce mouvement, l'agrafe suivante (par exemple l'agrafe 36a) a avancé, des parties de ses propres montants se trouvant entre les enclumes 30, et empêcherait un fonctionnement approprié du dispositif, si on la laissait en place. Pour cependant fixer l'agrafe de tête 36 (par exemple sur un vaisseau sanguin), l'utilisateur doit à nouveau presser les poignées 10, 12, de façon à écraser l'agrafe entre les enclumes 30. Pour faire ceci, il effectue automatiquement un retrait de toutes les agrafes (36a, etc.) situées derrière l'agrafe de tête 36 (Figure 11B) de sorte que le dispositif peut fonctionner comme prévu (Figure 11C). Chaque pression successive sur les poignées 10, 12 posera une autre agrafe sur la blessure, l'agrafe suivante venant en place entre les enclumes 30 lorsque la pression exercée sur les poignées
est libérée entre les serrements. Ceci continue jusqu'à ce que la cartouche 44 soit vide.
Si, après utilisation de la dernière agrafe, on laissait les enclumes 30 maintenant vides presser directement sur un vaisseau sanguin, par exemple, elles pourraient l'endommager de façon importante. L'invention évite cette possibilité en faisant que le poussoir 60 est suffisamment long pour que sa partie terminale avant 60a pénètre dans les rainures de l'enclume 30 après utilisation de la dernière agrafe. En d'autres termes, lorsque le ressort 68 revient à sa position de repos après pose de la dernière agrafe, il pousse la partie extrême avant 60a dans les rainures 32. Ceci empêche les enclumes 30 de se fermer directement (c'est-à-dire sans interposition d'une agrafe) sur le vaisseau sanguin et, en même temps, prévient le chirurgien (qui ne peut plus serrer les poignées l'une vers l'autre) que la cartouche est <EMI ID=15.1>
Vl�lC.
La cartouche 44 est fixée à la pince 1 au niveau
des encoches 31 et du pivot 20. Elle peut donc se déplacer par rapport à la pince d'une façon limitée, dans un plan parallèle au plan général de la pince. Le degré de ce mouvement est limité par les arrêts 9 entre lesquels est placée la cartouche. L'extrémité avant 47 peut s'ajuster d'elle-même
par rapport aux enclumes 30 pendant l'utilisation de la pince, comme le montre une comparaison des Figures 11A à 11C.
Le but du déplacement libre fourni par la manière selon laquelle les poignées 10, 12 sont montées sur les bras
2, 4 est de provoquer (pendant le serrement initial des poignées 10, 12) le retrait de l'appareil 56 et donc des agrafes 36, avant que les mâchoires 28 et leurs enclumes 30
ne se déplacent l'une vers l'autre. Ceci permet à l'agrafe
36a de ne pas se trouver dans le trajet des enclumes 30.
On verra que, dans la région de la cavité du ressort
76, le rail 72 à agrafe sera séparé de la cavité 76 par une fine paroi qui évite l'interférence entre les agrafes et le ressort.
On verra également que le mode de réalisation décrit est susceptible de diverses modifications sans s'éloigner du concept de l'invention. Par exemple, les poignées 10, 12
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leur être reliées de façon rigide). Le déplacement libre serait alor� fourni en utilisant (par exemple à l'emplacement du trou 26) un raccord fente et goupille transversales pour les bras 2, 4. La goupille elle-même pourrait être creuse et son intérieur creux pourrait servir de remplacement au trou
26. Une retenue pourrait être prévue pour empêcher l'agrafe
située dans les rainures des enclumes de glisser en arrière dans la cartouche quand les agrafes amont sont retirées et au cas où le chirurgien tient alors la pince avec les mâchoires en haut.
Le ressort 24 et les biellettes 18 pourraient être remplacés par une unité monobloc, par exemple un ressort généralement en forme de chevron dont les extrémités sont reliées de façon rigide aux bras 10, 12 et qui fournit une élasticité pratiquement de la même manière que les biellettes
18, de sorte que son centre (correspondant au pivot 20) s'éloignerait et se rapprocherait des mâchoires 28 essentiellement de la même manière que le fait le pivot. La
cartouche peut également être munie d'une retenue amovible
pour empêcher la première agrafe d'être expulsée de la cartouche sous la pression du ressort 68 avant que la cartouche ne soit installée sur la pince.
La cartouche et/ou la pince peuvent être faites totalement ou en partie de matière plastique synthétique. Des matières plastiques appropriées, en particulier pour la cartouche, comprennent : la polysulfone qui est une matière plastique
de résistance mécanique élevée pouvant être passée à l'autoclave, autorisée par la Food and Drug Administration
pour l'utilisation médicale les polycarbonates (par exemple
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qualités inférieures mais qui sont également nettement moins coûteux que les matériaux précédents. De telles matières plastiques peuvent évidemment être renforcées par des fibres de carbone ou des produits similaires.
La cartouche peut être jetable et la pince peut être à utilisation répétée. Les pièces de cette dernière peuvent être embouties l'acier inoxydable) métallique (par exemple du laiton, de l'acier inoxydable) pour réduire les prix de fabrication. Cependant, la pince peut elle-même être jetable avec la cartouche, si on peut la fabriquer de façon suffisamment peut coûteuse. Par exemple, les parties principales de la pince, à l'exception des bras 2, 4, pourraient être faites de matière plastique synthétique, ou . bien même les bras pourraient être faits de cette matière synthétique et peut-être seulement les enclumes seraient faites de métal. Ceci est essentiellement le problème de l'utilisation d'une matière plastique ayant une résistance mécanique suffisante pour supporter les forces qui s'exercent sur lui pendant l'application (serrage) des agrafes.
Les bras 2 et 4 peuvent être faits de matière plastique synthétique et comporter des renforcements métalliques.
Comme indiqué précédemment, l'invention, c'est-àdire la cartouche et/ou la pince, est particulièrement
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l'invention convient également pour l'utilisation dans la suture et l'agrafage chirurgical général. La forme (dessin extérieur) des agrafes peut varier comme cela est nécessaire et les extrémités libres des agrafas peuvent être conçues pour
des applications spéciales de non ligature. Le raccord du dispositif de retrait 48 au pivot 20 peut se faire par l'intermédiaire d'un trou dans l'appareil de retrait (ou la biellette et une goupille sur la biellette du dispositif de retrait). Cependant, il va s'en dire que d'autres raccords pourraient être utilisés, comme un raccord du type à enclenchement, un accouplement à clavette, etc.
Bien que l'invention ait été illustrée et décrite comme mise en oeuvre dans une pince hémostatique, il ne faut
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car des modifications et des changements de structure peuvent être effectués sans s'éloigner de l'esprit de l'invention.
REVENDICATIONS
1. Instrument chirurgical, en particulier pince hémostatique, comprenant :
un applicateur comportant deux mâchoires
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une position ouverte et une position fermée ; et
un moyen d'alimentation fournissant des agrafes chirurgicales auxdites mâchoires, ledit moyen d'alimentation comprenant une cartouche comprenant un logement conçu pour loger une rangée d'agrafes, un moyen permettant de faire avancer la rangée vers les mâchoires pour l'insertion...;. successive de l'agrafe de tête respective de la rangée entre lesdites enclumes pendant que les mâchoires sont dans ladite position ouverte pour qu'elle soit pressée entre lesdites enclumes lorsque les mâchoires viennent dans ladite position fermée, et un moyen permettant de retirer toutes les agrafes sauf l'agrafe de tête, en les éloignant desdites enclumes
avant que lesdites enclumes ne se déplacent de ladite position ouverte vers ladite position fermée.