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de brûlures de la peau chez les mammifères. Elle concerne plus particulièrement une méthode pour le traitement thérapeutique de brûlures sur lesquelles des substances organiques chaudes et
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substances on peut citer à titre d'exemples les goudrons, asphaltes, bitumes et les brais. La nouvelle méthode comprend une application rapide, mais douce, d'un solvant suffisamment
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ou de dissoudre les substances adhérentes dans le but de les enlever desdites zones avec un minimum d'effet abrasif.
Les solvants volatils et réfrigérants déposent suffisamment
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lever celles-ci avec un minimum d'abrasion, mais s'évaporent rapidement en refroidissant la zone affectée. De préférence on applique ces solvants sous forme d'un jet pulvérisé. Le terme
"jet pulvérisé", au sens de la présente description comprend les jets obtenus au moyen d'un gaz porteur y compris les aérosols et toute autre forme de projection de gouttelettes finement di- visées. Ces techniques d'application minimisent l'aggravation
de l'état des zones affectées par la brûlure et font un usage efficace des solvants. Le traitement doit en principe être appliqué aussi vite que possible après la survenance de la brûlure et de préférence dans l'heure ou dans les deux heures qui suivent la brûlure.
Les solvants volatils et réfrigérants convenables doivent j présenter des propriétés physiques appropriées. Au moins une
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quide pendant une durée suffisante pour dissoudre ou remollir
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lésions a la zone affectée par la brûlure. D'autre part l'action, dissolvante des solvants ne doit pas être exothermique. De tels <EMI ID=7.1>
refroidir la peau brûlée tout en dissolvant ou en ramollissant les substances adhérentes. Bien entendu de tels solvant!: ne doivent pas présenter d'effets secondâmes nuisibles. Ils
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Plus particulièrement, les solvants réfrigérants ne doivent ni Irriter ni sensibiliser la peau..
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et peuvent être choisis parmi diverses compositions suivant la nature et surtout la solubilité de la substance chaude et
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adhérente ce qui refroidit les zones affectées. Simultanément
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les substances adhérentes et leur permet d'être enlevées sans nouvelle lésion sensible aux zones affectées. Pour pouvoir agir de la manière Indiquée, les solvants volatils devraient présen-- ter des points d'ébullition Inférieurs a 50[deg.]C,de préférence
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à 0[deg.]C afin que le dépôt du solvant sur la zone affectée puisse se faire sans inflammation.du solvant et sans gelure de la peau
Parmi les solvants volatils utilisés avantageusement selon l'Invention on peut citer divers hydrocarbures acycliques
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carbone) contenant au moins un atome de fluor, brone ou de
chlore. Ces hydrocarbures halogènes, présentent un pouvoir dissolvant suffisant pour ramollir ou dissoudre un large spectre' <EMI ID=19.1>
inflammables que les hydrocarbures ou les éthers correspondants.!;
En effet, lorsqu'ils sont entièrement halogènes, ces composes sont même ininflammables. A titre d'exemples on peut citer le
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Des mélanges de ces hydrocarbures halogènes peuvent égale- ment être utilisés; par exemple un mélange de dichlorodifluoro-
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lures étaient occasionnés par du goudron chaud et fondu qui
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vérisé dans un gaz porteur ("spray"), du composé est appliqué endéans l'heure ou les deux heures qui suivent la brûlure.
Selon un autre mode d'exécution de l'invention, on utilise
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oeuvre un ou plusieurs constituants ayant des points d'ébulli- tion situés a l'extérieur de la gamme définie plus haut. Ainsi des hydrocarbures, tels que les butanes et les éthers tels que
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méthanol et l'êthanol ainsi que les cétones telles que l'acé-
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normale; ces composés peuvent être combinés avec d'autres solvants dans des mélanges qui présentent les caractéristiques
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ramollir ou dissoudre certaines substances qu'on ne peut le faire en appliquant un composé unique.
Parmi les substances organiques chaudes-et fondues qui peuvent causer des brûlures de la peau lorsqu'elles arrivent
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sines, savons, détergents, asphaltes, goudrons, bitumes, brais, huiles et d'autres produits chimiques organiques. L'expression ! "substance organique chaude et fondue" utilisée dans la pré- sente description, comprend toutes ces substances et leurs formes solidifiées. De telles substances peuvent contenir du soufre, de l'oxygène et/ou de l'azote combinés qui peuvent affecter négativement des brûlures de la peau même après refroidissement. En enlevant de telles substances du contact de la peau brûlée, la nouvelle méthode selon l'Invention minimise de tels effets négatifs. La nouvelle méthode est particulière-
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sévérité de la brûlure et des douleurs qui en résultent.
La nouvelle méthode fournit de bons résultats à pression et ; , température normales. Dans la pratique les conditions opéra- toires ne sont ni dangereuses ni difficiles et la méthode four- ;
nit des résultats bien plus rapides, complets et thérapeutiques j que les méthodes cliniques conventionnelles tout en diminuant les douleurs pendant l'enlèvement des substances adhérentes et en favorisant la' guérison sans formation de cicatrices. Le traitement usuel selon l'art antérieur comprend un refroidissement rapide de la zone brûlée qui solidifie la substance, qui
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cas il est difficile de refroidir rapidement la surface la plus ;
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la brûlure ce qui augmente la probabilité de la formation ul- <EMI ID=43.1>
cessée alors souvent des greffes de la peau ou d'autres in-
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des huiles minérales pour dissoudre les substances adhérentes, mais leur action. de dissolution est bien trop lente pour prévenir la formation de cicatrices et de telles huiles ne refroidissent pas les brûlures. En outre les techniques selon l'art antérieur nécessitent sans exception un enlèvement méca-
il
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encore davantage la probabilité de la formation de cicatrices.
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enlèvement des substances adhérentes par action mécanique et réduit ainsi substantiellement la probabilité de formation d'un tissu cicatriciel.
La nouvelle méthode selon l'invention a prouvé son efficacité) dans des tests cliniques. On peut citer l'exemple d'un homme ' d'âge moyen qui, ayant renversé un baril de goudron chaud et fondue, se trouvait couvert de brûlures sur une surface égale
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et adhérait à sa face, nuque, poitrine, bras et aux mains en provoquant des douleurs sévères'. Une demi-heure après l'accident,
3 tout le chlorure d'éthyle disponible fut projeté par jet pul- cerise directement sur les zones de peau couvertes et brûlées.,
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les mains, ensuite le visage, la nuque et finalement les zones
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poitrine et les autres zones brûlées des bras. Le patient fut
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étaient et restent complètement fonctionnelles et sans cica- traces. Les zones non traitées des bras et de la poitrine pré- sentaient des brûlures au 3e degré et nécessitaient des greffes de la peau. Deux mois après l'accident, le patient pouvait re-
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adhère du groupe comprenant les goudrons" asphaltes, bitumes j
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affectée par la brûlure un solvant réfrigérant* constitué essentiellement par un hydrocarbure aliphatique acyclique halogéné, 5 courte chaîne, utilisé seul ou en mélange, dans lequel au moins un atone d'hydrogène est substitué par du fluor, brome ou du chlore, ledit hydrocarbure présentant
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ayant lieu dans le but de ramollir ou de dissoudre et d'en- lever la substance organique tout en refroidissant la zone
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