"Système de transmission numérique et d'affichage de textes sur un
écran de télévision" La présente invention concerne un système de transmission numérique et d'affichage de textes sur un écran de télévision. Sous une forme abrégée, on désignera, dans la suite, un tel système par système de "télétexte", Plus particulièrement, l'invention concerne un récepteur de système de télétexte.
L'importance croissante de la communication de l'information a conduit
à la création de banques de données dont l'utilisation soit possible dans
le développenent des techniques informatiques et des moyens audio visuels.
La mise à jour de fichiers où sont stockées des informations rend ces systèmes
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la portée. Un système de télétexte permet d'effectuer la diffusion de ces informations à partir d'organes centraux de gestion dans lesquels se fait également l'édition. Cette structure centralisée est analogue à celle des organismes de presse et la diffusion par moyens hertziens se rapproche de
la distribution des journaux et périodiques.
En pratique, un service de télétexte revêt plusieurs aspects, son but principal étant de permettre la diffusion la plus large possible d'informations stockées par des moyens hertziens. A la réception, le moyen principal est l'écran de visualisation d'un récepteur de télévision. Il y apparaît des
pages de texte ou des graphismes transmis sous forme codée par exemple telle qu'on l'a décrit dans la demande de brevet français 75 18319 intitulée "Système de diffusion de données" et déposée le 6 juin 1975 aux noms conjoints de Télédiffusion de France et de l'Etat Français (Invention: Y. Guinet et Y. Noirel).
Mais le service de télétexte peut être également véhiculé par le réseau téléphonique par lequel un abonné du service appelle une banque de données comportant une mémoire servant de fichier d'informations arrangées en pages.
Au moyen d'un clavier, qui sert à l'abonné pour la sélection d'une page, celuici peut répondre à des questions de l'organe de gestion du fichier et les
pages qu'il désire lui sont envoyées.
En diffusion par voie hertzienne, l'attente d'une page désirée est fonction de la capacité de transmission mise à la disposition du système de télétexte ainsi que du nombre de pages du fichier ou magazine. La capacité de transmission peut varier considérablement selon que l'on alloue au système un canal entier
de télévision ou simplement quelques lignes du retour de trame. A titre d'exemple, pour un magazine d'une cinquantaine de pages avec une capacité de transmission d'une ligne par trame, le temps moyen d'attente est de l'ordre de 15 secondes.
Dans le cas d'une diffusion à travers le réseau téléphonique, l'organe central répond très rapidement, mais la transmission est effectuée à faible débit étant donné la largeur de bande disponible et la transmission peut demander plusieurs dizaines de secondes.
Quel que soit le support de transmission utilisé, un système de télétexte suppose d'abord la sélection d'une page d'information parmi une pluralité de pages disponibles,. la transmission de la ou des pages, et, enfin, l'inscription de la page sélectionnée sur un écran de télévision. Sur cet écran, les images constituées par la page d'écriture ou de graphismes sont sans demi-teintes. L'utilisation d'un téléviseur capable par ailleurs de recevoir les programmes de télévision normalisés impose certaines contraintes liées à la résolution
du tube, soit environ 25 lignes de 40 caractères, mais, en revanche, offre
par le jeu de 8 couleurs, par exemple, la possibilité d'obtenir des mises en page très claires. On peut encore prévoir le doublement de la hauteur ou de
la largeur des caractères, l'inversion de la couleur du fond pour faire appara�tre ces caractères en noir sur fond coloré ou l'inverse; le clignotement,
à la demande, de certains caractères permet encore de rendre les mises en
page plus agréables. Les alphabets choisis dépendent des modes d'écriture du pays dans lequel le système de télétexte est utilisé. En France, un système proposé comprend un alphabet latin de 126 signes permettant une extension du système aux langues les plus répandues utilisant un alphabet latin.
A titre d'exemple de système de télétexte, on pourra se reporter à
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paru dans la revue française "radiodiffusion télévision", 9e année, n[deg.] 40, novembre-décembre 1975, 5/5, pages 18 à 23. On y retrouvera les caractéristiques du système mentionnées ci-dessus. Par ailleurs, dans ce service, il est prévu que les pages sont groupées en magazines, un magazine étant entièrement diffusé cycliquement. Chaque page y est identifiée par son numéro. Quelques unes de
t
ces pages contiennent les sommaires ec apparaissent pour aider au choix de la page désirée au moyen d'un clavier. Parmi les fonctions spéciales que peu encore remplir un système de télétexte, on peut citer l'incrustation dans une
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choisie par le téléspectateur. De tels sous-titres peuvent ou bien être liés
à l'image ou concerner des nouvelles brèves sur un sujet donné; ils peuvent s'inscrire dans un rectangle découpé dans l'image normale ou disparaître à la volonté de l'abonné. Des particularités de ce genre intéressent évidemment également les programmes éducatifs.
Suivant une caractéristique de l'invention, il est prévu un système de transmission numérique et d'affichage de textes sur un écran de télévision, dans lequel la station émettrice diffuse, en particulier sous forme de paquets, des données provenant de plusieurs voies, les paquets des différentes voies pouvant être multiplexés dans le temps, chaque paquet comportant une étiquette permettant dans un récepteur d'accepter les paquets d'une voie et d'en rejeter les autres, l'ensemble des paquets d'une voie constituant un magazine formé
de plusieurs pages, dans lequel les paquets relatifs à une page sont transmis
non multiplexes avec les paquets d'une autre page du même magazine, les données d'une page commençant par un drapeau de page suivi des données indiquant le numéro de la page , et se terminent par le drapeau de page suivant, le
récepteur du système comportant un clavier permettant de composer le numéro
de la page désirée, un circuit de reconnaissance des drapeaux de page déclenchant un comparateur comparant les données suivant immédiatement un drapeau de page avec le numéro composé sur le clavier, les données étant transmises si la comparaison est positive à une mémoire qui emmagasinent les données de caractères, un générateur de caractère capable d'engendrer sur un écran de tube de télévision des caractères à partir des données lues dans la mémoire.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un
système dans lequel les données de chaque page sont groupées en rangées (ou lignes de page), les données de chaque rangée étant précédées d'un drapeau de rangée suivi du numéro de la rangée, et suivies d'un drapeau de rangée, ledit récepteur comportant un circuit de reconnaissance de rangée, le numéro,de rangée <EMI ID=4.1> rangée doivent être emmagasinées dans ladite mémoire.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, à partir des données
d'un caractère, le générateur de caractère délivre à un circuit d'adaptation les signaux de luminance du caractère, plus des impulsions logiques concernant
chacune la présence ou l'absence d'une couleur fondamentale R, V ou B, ledit circuit d'adaptation transférant la luminance aux circuits classiques du tube du téléviseur, ledit -circuit d'adaptation comportant pour chaque entrée logique de couleur fondamentale une première diode dont l'anode est reliée à l'entrée d'un amplificateur analogique dont la sortie est reliée à l'entrée de chrominance correspondante du tube, l'anode de la première diode étant encore reliée aux anodes de seconde et troisième diodes, la cathode de la première diode étarit reliée à l'entrée de couleur et à la sortie d'un premier générateur de tension délivrant une tension v2,
la cathode de la seconde diode étant reliée à la sortie d'un générateur délivrant une tension v1 et la cathode de la troisième diode étant reliée à la sortie d'un générateur de tension délivrant la tension v3, la sortie du générateur de tension v3 étant encore reliée à la sortie d'une porte dont la sortie n'est isolée que si les trois entrées de couleur reçoivent des impulsions
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Les caractéristiques de la présente invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1 est le schéma-bloc de la station émission d'un système de télétexte,
la Fig. 2 est le schéma-bloc d'un récepteur de télétexte, suivant l'invention, -
la Fig. 3 est le schéma détaillé d'un circuit d'adaptation de la caractéristique tension/lumière utilisé dans le récepteur de la Fig. 2, et
la Fig. 4 représente des formes d'onde de signaux que l'on rencontre dans le circuit de la Fig. 3.
L'ensemble montré à la Fig. 1 est analogue à celui montré à la Fig. 1
de la demande de brevet français 75 18319 déjà mentionnée ci-dessus. En
amont d'une partie modulation 1 et d'une antenne d'émission 2, peuvent être commutées un certain nombre de sources dont celle qui est montrée et qui comprend un circuit de traitement de données 3 raccordé à un certain nombre
de postes de contrôle 4.1 à 4.n. Le circuit de traitement de données 3 comprend un circuit de mise au format 5, une mémoire 6 dont l'entrée est reliée à la sortie de 5, dont une sortie de diffusion peut être sélectivement reliée à la partie modulation 1, et dont une sortie de contrôle est reliée
à l'entrée d'un circuit de traduction 7. Chaque poste de contrôle 4.1 à
4.n comprend, comme 4.1, un écran de contrôle 8 et un clavier de composition
9. Chaque clavier 9 à une sortie de données reliée à l'entrée du circuit 5
et une entrée de donnée reliée à la sortie du circuit 7.
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des pages au moyen du clavier 9 en vérifiant, sur l'écran de contr8le 8, toutes les caractéristiques dé l'image finale en couleur, soit la taille des caractères, les clignotements et les particularités graphiques. Chaque clavier 9
est du type machine à écrire et contient les organes logiques pour la composition et la mise à jour de documents. Les données délivrées par les postes 4.1 à 4.n sont mises au format dans le circuit 5, puis stockées dans la mémoire 6. La mémoire 6 peut être une mémoire à disques où sont stockées les suites de code transmissibles correspondant au langage défini comme on l'a décrit dans l'article de revue précité. Ainsi, la mémoire 6 constitue le fichier des pages qui sont lues périodiquement et transmises à la partie modulation 1 pour diffusiez. Un opérateur d'un poste 4.1 à 4.n peut également faire lire sur son écran de. contrôle 8 une page, par l'intermédiaire du circuit 7.
Des exemples de réalisation de 3 'équipement de la Fig. 1 sont connus.
Ils peuvent être réalisés sous forme logique câblée, ou sous forme programmée gérée par un calculateur.
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déjà citée, la diffusion des données s'effectue sur un canal de télévision dans les lignes libres du signal d'image. Ces données sont regroupées en.paquets comportant jusqu'à 32 octets. A un paquet est jointe une étiquette formant un préfixe et donnant l'adresse de l'expéditeur et le nombre d'octets contenus
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il est partagé entre plusieurs paquets et l'étiquette comporte en plus le
numéro du paquet. A l'étiquette sont encore joints 2 octets pour synchroniser l'oscillateur local du terminal récepteur et un octet de synchronisation des octets du paquet. Ainsi, au total, un paquet transmis comprend 40 octets dont
les 320 éléments binaires représentent le noir lorsque leur valeur binaire
est 0 et le blanc lorsqu'elle est 1. On minimise les interférences de ces signaux numériques avec le signal vidéo proprement dit en choisissant une fréquence de répétition qui soit un multiple impair de la fréquence ligne.
Il y a 397 périodes dans une ligne ce qui porte la fréquence des éléments binaires à 6,20 MHz, la modulation étant du type non retour à zéro.
Comme on-l'a déjà décrit dans la demande de brevet précitée, un calculateur servant de gérant électronique connaît la liste des lignes libres dans le.signal d'image et y insére les paquets de données qu'il reçoit des divers éditeurs
de télétexte, semblable à celui de la Fig. 1. Les liaisons entre la-partie modulation 1 -et les diverses mémoires 6 comporte une jonction qui est de préférence du type de celle qui est décrite dans la demande de brevet français
74 13136 déposée le 16 avril 1974 aux mêmes noms conjoints que la demande
75 18319 et intitulée �'Dispositif d'interface normalisée de communications". Cette jonction permet de ralentir le débit d'une source constituée par une mémoire quand le réseau de diffusion est encombré. Quand on utilise un réseau
de diffusion, on ne peut asservir le débit de la source à la capacité d'acceptation du récepteur; pour pallier cette insuffisance, le calculateur gérant est pourvu d'un récepteur fictif analogue au récepteur le plus lent. Si l'on
utilise d'autres supports de transmission, la jonction précitée assure les fonctions indispensables à la transmission correcte des signaux.
Le terminal de réception de la Fig. 2 est destiné à compléter un récepteur de télévision classique et sert à démoduler les signaux de données transmis
par la station de la Fig. 1 , à les mettre en forme, puis à les mettre en mémoire afin de pouvoir restituer une page visible sur l'écran du téléviseur associé.
Le terminal peut constituer une entité séparée associée à un récepteur classique.. de télévision ou former une partie intégrée dans un téléviseur prévu à cet effet.
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luminance, issus de 12, ne 'sont pas transmis, comme dans un téléviseur classique, directement au tube 13, mais à travers un commutateur de vidéo 14, qui comporte encore une autre fonction comme'on le verra dans la suite.
Le terminal de la Fig. 2 comporte.encore un séparateur vidéo-données
15 dont l'entrée est reliée à la sortie vidéo du circuit 10 et dont la sortie est reliée à un bloc de première sélection 16, semblable à l'équipement terminal décrit dans la demande de brevet 75 18319 déjà citée. La sortie du bloc 16
est reliée, par une jonction du type déjà mentionné à un bloc sélecteur de page et décodeur de données 17 dont la sortie est reliée à l'entrée d'une mémoire de page 18. Un clavier d'abonné 19 a ses sorties reliées convenablement aux entrées de commande des blocs 16 et 17. La sortie de la mémoire 18 est reliée à l'entrée d'un générateur de caractères 20. Les sorties de signaux du générateur 20 sont reliées aux entrées de couleur R2, V2 et B2 du commutateur
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tation du clavier 19 est également reliée à l'entrée de commutation du commutateur 14.
Dans le séparateur 15, un oscillateur stable, non montré, engendre un
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après détection d'une impulsion de synchronisation de ligne, le signal vidéo transmis par 10 fait apparaître une succession de blancs et de noirs alternés,
à cette fréquence d'horloge, ledit oscillateur se met en phase avec le signal impulsionnel reçu. Le signal de l'oscillateur sert alors d'horloge pour les éléments binaires (ou en abrégé ebs) reçus. Ainsi, l'oscillateur sert bien à séparerais vidéo d'un signal ordinaire d'un programme de télévision de la
vidéo relative à des données numériques. Les ebs reçus sont traités en octets dans le séparateur 15 et les informations de service, telles que par exemple
le numéro de la voie et la période d'abonnement, y sont prises en compte pour n'opérer que la validation de la voie désirée. Tous les circuits effectuant ce traitement sont décrits dans la demande de brevet français 75 18319 et, notamment en ce qui concerne la validation de la voie désirée, en relation avec la Fig. 6 de cette demande.
En supposant la validation positive, les données reçues sont dirigées
vers le bloc 17 par l'intermédiaire de la jonction J. En pratique, dans l'exemple de réalisation considéré ici, une voie du système de la demande 75 18319 est équivalente à un magazine. On sait que, dans le système de la demande 75 18319, les diverses voies sont multiplexées; il en est donc de même des magazines. Il en résulte que la jonction J transmet le contenu des données d'un magazine par groupes d'effets en série, mais avec des trous entre les groupes pour
deux raisons dont la première tient au mode de diffusion des magazines en multiplex et l'autre au mode de transmission sur la jonction J, la transmission sur cette dernière entre 16 et 17 n'étant possible que si le bloc 17 est prêt
à accepter les données. Ainsi le transfert sur la jonction J s'effectue en
mode asynchrone.
Dans le bloc 17, une première fonction consiste à effectuer la sélection
de la page désirée dans le magazine. En effet, comme décrit dans l'article précité, un magazine se compose de plusieurs pages avec, en particulier, une première page donnant le sommaire du magazine. Dans le magazine, les pages
sont rangées normalement par numéros croissants. Il faut encore noter que,
dans la diffusion d'un magazine, il n'y a pas de multiplexage entre les pages, c'e�t à dire que les données d'une page sont précédées d'un octet ayant la signification d'un drapeau de page, suivi du numéro de la page, et suivies
d'un octet ayant la signification d'un drapeau de page, suivi du numéro d'une autre page. C'est pourquoi, dans le bloc 17, il est procédé à la reconnaissance des octets de drapeau de page, puis chaque fois que cette reconnaissance est positive à la comparaison des octets de numéros qui suivent avec le numéro de page désirée composé sur le clavier 19. Si la comparaison donne un résultat négatif, les octets reçus et les suivants sont détruits jusqu'à la reconnaissance suivante d'un drapeau de page. Si la comparaison donne un résultat positif,
les octets reçus jusqu'au prochain drapeau de page sont transmis à la mémoire
18 après le traitement suivant. Dans chaque page, les caractères sont alignés
en rangées. Dans la suite des octets de données, chaque rangée est précédée
d'un drapeau de rangée, suivi d'un octet indiquant l'ordonnée de la rangée
dans la page. L'octet indiquant le numéro de la rangée sert à déterminer
une des adresses des caractères à mettre en mémoire dans la mémoire 18. L'autre adresse est déterminée par la position de l'octet correspondant dans la
suite des octets de caractère, espacements compris, d'une rangée. il faut comprendre que la suite des octets d'une rangée comporte également, en dehors des octets de caractère, des octets indiquant une particularité des caractères telle que la couleur. Ces octets dits fonctionnels sont également introduit
dans la mémoire 18 à l'adresse du caractère qu'ils caractérisent.
Ainsi pour obtenir la page qu'il désire, l'abonné d'un magazine compose d'abord le numéro convenu sur le clavier pour lire le sommaire du magazine.
La page du sommaire est sélectionnée dans 17 comme il ressort de ce qui précède. Ensuite, l'abonné compose sur 19, le numéro de la page qu'il veut lire.
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géographique électronique des caractères de la page correspondante. Ces données sont lues dans le générateur de caractères 20 en utilisant une base de temps prévue de manière à permettre la lecture de l'ensemble de la mémoire 18 dans
le temps d'une trame de télévision. Le générateur de caractères 20 reçoit chaque octet de caractère lu dans 18 et fabrique la lettre. correspondante à partir d'un signal vidéo donnant le noir et le blanc. De plus, il reçoit l'octet fonctionnel associé indiquant 'par exemple la couleur et délivre les signaux logiques correspondants R2, V2 et B2.
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apparaissent sur l'écran 13, on va maintenant décrire en détail le commutateur
14, en relation avec la Fig. 3. Ce circuit 14 permet de réaliser, d'une part, la commutation des signaux logiques et analogiques destinés à l'écran du tube
13 et correspondant respectivement à l'image du texte provenant de 20 ou à l'image normale de télévision, animée ou non, provenant de 12 et, d'autre part,
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exemple, rouge, vert, bleu, jaune, magenta, cyan, blanc et noir.
Ce circuit réalise aussi l'adaptation de la caractéristique tension/lumière du tube à la commande de signaux synthétisés. Cette adaptation est d'ordinaire réalisée à l'émission et appelée "correction gamma". Or, dans le cas d'images synthétisées où les signaux sont de nature logique, aucune correction de ce genre n'est possible à l'émission. C'est pourquoi, suivant l'invention, il est prévu de prendre les signaux fournis par la mémoire 18 et d'ajuster les tensions aux valeurs convenables exigées par la commande du tube écran.
A cet effet, le circuit de la Fig. 3 comporte deux séries d'entrées de
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Par ailleurs, une entrée de luminance 21 est reliée à la sortie correspodante
de 20 tandis qu'une autre entrée de luminance 22 est reliée à la sortie de 12.
Les entrées 21 et 22 sont respectivement reliées aux entrées de deux amplificateurs 23 et 24. Chaque amplificateur 23 ou 24 a un gain unité avec une impédance d'entrée élevée et une impédance de sortie faible de manière à former une source de tension. Les signaux délivrés par 23 et 24 sont respectivement soumis
à un alignement par les diodes 25 et 26 alimentées par un générateur de tension stabilisée 27. Les constantes de temps de transfert des signaux sont réglées par les condensateurs 28 et 29 en fonction des impédances d'entrée des amplificateurs
30 et 31 . Suivant la position du commutateur 32 commandé par un signal de commande provenant du clavier 19 par l'entrée 33, soit le signal de 30 soit celui de 31, correspondant au signal appliqué en 21 ou à celui appliqué en 22, est transmis
à la sortie 34 vers l'entrée de luminance du tube 13.
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pondantes d'un commutateur de chrominance 35 par l'intermédiaire des amplificateurs 36B, 36V et 36R qui fonctionnent en sources de tension comme 23 et 24.
Le commutateur 35 est également commandé par l'entrée de commande 33. Les entrées B2, V2 et R2 sont respectivment reliées aux entrées des amplificateurs de signaux logiques ou inverseurs 37B, 37V et 37R. Les sorties de 37B, 37V et
37R sont respectivement reliées, d'une part, aux entrées d'un opérateur logique
38 et, d'autre part, aux entrées des amplificateurs de signaux logiques 39B,
39V et 39R. La sortie de l'amplificateur 39B est reliée à la cathode d'une diode
40B dont l'anode est reliée, d'une part, à l'anode d'une diode 41B, d'autre part, à l'anode d'une diode 42B, et, enfin, à l'entrée d'un amplificateur fonctionnant
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des amplificateurs 39V et 39R sont également reliées respectivement à des jeux semblables de diodes 40V, 41V et 42V, et 40R, 41R et 42R. L'anode de la diode
40V est reliée à un amplificateur source de tension 43V par une résistance 44V tandis que l'anode de 40R est reliée à un amplificateur source de tension 43R par une résistance 44R. Les cathodes des diodes 40B, 40V et 40R sont encore reliées en parallèle à la sortie d'un générateur de tension ajustable 45, par l'intermédiaire de résistances ajustables 46B, 46V et 46R. Les cathodes des diodes 41B, 41V et 41R sont reliées en parallèle à la sortie d'un autre générateur de tension ajustable 47.
Les cathodes des diodes 42 sont reliées en parallèle à la sortie d'un dernier générateur de tension ajustable 48, par l'intermédiaire d'une résistance 49, d'une part, et à la sortie de l'opérateur logique
38, d'autre part. Les sorties des amplificateurs 43B, 43V et 43R sont respectivement reliées, comme celles de 36B, 36V et 36R, à des entrées correspondantes du commutateur-35. Selon l'état de la commande 33 du clavier 19, le commutateur
35 délivre par les sorties 50 , 50V et 50R vers le tube 13 les signaux provenant soit des amplificateurs 43, soit des amplificateurs 36. Les résistances 44R, 44V et 44B sont des résistances ajustables servant à corriger les dispersions des caractéristiques des diodes.
On va maintenant, en se référant à la Fig. 4, examiner les tensions apparaissant aux entrées respectives A, B et C des amplificateurs 43R, 43V et 43B en fonction des impulsions logiques délivrées par le générateur 20 aux entrées R2, V2 et B2.
Tout d'abord, on suppose qu'au temps t1 le générateur 20 délivre trois impulsions logiques. L'opérateur 38 qui fonctionne comme une porte ET ou NI, selon la technologie utilisée, a alors sa sortie isolée ce qui permet au générateur de tension 48 d'appliquer, par 49, une tension de déblocage aux diodes
42R, 42V et 42B, cette tension ayant la valeur la plus grande, indiquée par v3, et étant transmise en A, en B et en C. En supposant le commutateur 66 correctement commuté par 33, les trois amplificateurs 43R, 43V et 43B transmettent ces tensions v3 vers le tube 13 d'où il résulte un point blanc sur l'écran de ce tube.
Au temps t2, on suppose que seules les entrées R2 et V2 reçoivent des impulsions logiques de 20, mais non B2. Il en résulte que la sortie de 38 est
à la masse si bien que les diodes 42R, 42V et 42B sont bloquées. Par les deux inverseurs logiques 37B et 39B,' la tension nulle à l'entrée B2 se retrouve à
la sortie de 39B si bien que la diode 40B est également bloquée.alors que la
diode 41B est passante et transmet la tension v1 appliquée par le générateur
47 au point C. Les impulsions appliquées en R2 et V2 sont transmises respectivement par 37R et 39R, et par 37V et 39V ce qui rend les diodes 40R et 40V passantes. Comme la tension appliquée par le générateur 45 de valeur v2 est plus élevée
que celle appliquée par 47 de valeur v1, les diodes 41R et 41V sont bloquées
et seules les tensions v2 sont appliquées aux points A et B. Les tensions v2
en A et B, et v1 en C sont transmises au tube 13 et la couleur apparaissant
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et le magenta (R et B).
Au temps t3, on suppose que seule l'entrée B2 reçoit une impulsion
logique de 20. La sortie de 38 est encore à la masse en bloquant les diodes
42R, 42V et 42B. Les diodes 40V et 40R sont bloquées car les sorties de 39V
et 39R sont à la masse si bien que la tension v1 de 47 est appliquée, par 41V
et 41R, aux points A et B. Par contre, la diode 40B est débloquée en transmettant la tension v2 de 45 au point C. Les tensions v1 en A et B, et v2 en C sont transmises au tube 13 et la couleur apparaissant sur l'écran est le bleu.
Entre les temps t1 et t2 ou t2 et t3, la sortie de 38 est encore à la
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diodes 41R, 41V et 41B sont débloquées. Les points A, B et C sont tous à la tension v1. Il résulte'un point noir sur l'écran.
Ainsi, il apparaît que ce circuit donne une grande souplesse dans le réglage des couleurs. En particulier le blanc est déterminé par le réglage de
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R, V et B par le réglage de 45 et les ajustements des résistances 46R, 46V et
46B.
Il serait évidemment possible, au lieu d'un opérateur logique 38, d'en utiliser plusieurs, chacun associé avec un générateur de tension réglable, afin de permettre l'adaptation de la luminance des différentes teintes suivant les désirs de l'usager.
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sous forme de paquets, des données provenant de plusieurs voies, les paquets des différentes voies pouvant être multiplexés dans le temps, chaque paquet comportant une étiquette ou préfixe permettant dans un récepteur d'accepter les paquets d'une voie et d'en rejeter les autres, l'ensemble des paquets d'une voie constituant un magazine formé de plusieurs pages, les paquets relatifs.à une page étant transmis non multiplexes avec des paquets d'une autre page du même magazine;
caractérisé en ce que les. données d'une page commencent parun drapeau de page suivi des données indiquant le numéro de la page et se terminent par le drapeau de page suivant, les drapeaux de page étant transmis à une place quelconque dans un paquet, en dehors de l'étiquette ou préfixe, le récepteur du système comportant classiquement un clavier permettant de composer le numéro de page désirée, un circuit de reconnaissance des drapeaux de page déclenchant un comparateur comparant classiquement les données suivant le drapeau de page avec le numéro composé sur le clavier, les données suivantes jusqu'au prochain drapeau de page étant, si la comparaison est positive, transmise à une mémoire de données de caractère alimentant un générateur.de caractères classique capable d'afficher les caractères sur un écran de tube de télévision.