<EMI ID=1.1> la présente invention concerne la chirurgie dentaire d'une manière générale et plus particulièrement un perfectionnement à un appareil destiné à la formation d'une superstructure sur une dent cassée ou rongée.
Au cours de l'opération dentaire qui consiste à ancrer une superstructure sur une base, on fore d'habitude plusieurs canaux dans la dent ou la base. On introduit ensuite des tiges d'ancrage dans les canaux et on utilise les parties à découvert des tiges qui font saillie sur la dent pour ancrer la superstructure. Ces tiges sont extrêmement petites, c'est-à-dire que leur diamètre est de l'ordre de 0,75 mm et leur longueur de 5 mm. Il faut d'abord les charger dans l'instrument mécanique dentaire.
Du fait de leurs dimensions extrêmement faibles, elles sont difficiles à manipuler et, en conséquence, difficiles et gênantes
à charger dans l'instrument. Lorsqu'il faut plusieurs canaux et plusieurs tiges, cette opération classique prend du temps et elle est peu satisfaisante, car chaque fois qu'une tige a été introduite dans le canal correspondant, les tiges successives doivent être chargées dans l'instrument.
l'invention concerne un dispositif nouveau et extrêmement efficace de formation d'une superstructure sur des dents cassées ou rongées. Le support que peut offrir la base de la dent est mis en oeuvre pour l'ancrage de la superstructure. Le nouveau dispositif d'ancrage selon l'invention est efficace et de longue durée, de sorte que la superstrucutre peut être ancrée en toute sécurité sur les dents cassées ou rongées. Les dispositifs d'ancrage sont reliés les uns aux autres, et, cependant, ils peuvent être sectionnés et séparés facilement les uns des autres sans imposer d'effort excessif à la dent au moment où ils sont introduits successivement dans la base et sans qu'il soit nécessaire de recharger successivement l'instrument dentaire.
Dans ce but, l'ancrage dentaire d'un mode de réalisation avantageux de la présente invention est'un élément allongé destiné à la fixation d'une superstructure sur une dent. Il comprend au moins deux parties affaiblies, espacées longitudinalement, dont les épaisseurs sont réduites. Il comprend, de plus, des éléments d'ancrage ou parties filetées, espacées les unes des autres par au <EMI ID=2.1>
porte également une tête de manipulation séparée de l'une des parties filetées par l'autre partie affaiblie. L'épaisseur de la partie affaiblie qui est la plus éloignée de la tête de manipulation est encore plus réduite, c'est-à-dire que son diamètre
est moindre que celui de la partie affaiblie qui est la plus rapprochée de la tête. En conséquence, lorsque l'élément allongé est introduit dans un canal foré dans une dent, la partie filetée qui est éloignée de la tête se sectionne automatiquement sans imposer d'effort exagéré à la dent; tandis que la partie filetée qui est rapprochée de la tête de manipulation reste intacte
et reliée à cette dernière de sorte qu'elle peut être introduite immédiatement dans un canal suivant sans qu'il soit nécessaire de recharger l'instrument.
L'invention sera décrite plus en détail en regard du dessin annexé à titre d'exemple nullement limitatif et sur lequel :
la figure 1 est une coupe d'une dent dont la surface est excavée avant la formation d'une superstructure ; la figure 2 est une vue à grande échelle d'une dent semblable à celle de la figure 1 et représente l'opération de forage des canaux dans la dent, selon l'invention ;
les figures 3 et 4 sont des vues d'un fragment de la dent de la figure 2 et représentent l'introduction de parties successives de la tige de renforcement ou d'ancrage dans les canaux et la séparation de sa dernière partie ; la figure 5 est une vue semblable à celle de la figure 2 et montre les tiges d'ancrage pénétrant dans la superstructure formée au-dessus de la dent ;
les figures 6 et 7 sont une élévation et une vue de face,
à grande échelle, d'une tige de renforcement ou d'ancrage et représentent les gorges de rupture selon l'invention ; et la figure 8 est une vue partielle, à grande échelle, d'un mandrin pour les tiges d'ancrage, destiné à être monté sur
un instrument dentaire.
Dans les dessins, des références numériques semblables indiquent des éléments semblables ou correspondants dans les diverses vues. La figure 1 représente une dent ou un élément de dent, 10, dans le gingival -tendre 12 d'une gencive humaine.
<EMI ID=3.1>
en dentine et renferme un canal 16 contenant la pulpe. La dentine sortant de la gencive est recouverte par une couche 18 d'émail. Tour préparer la dent a. la formation de la superstructure, une partie 20 de l'émail et une partie 22 de la dentine sont excavées
<EMI ID=4.1>
et à former une surface 24 saine.
<EMI ID=5.1>
26 (figure 5) consiste à forer plusieurs canaux 28, comme on le voit sur la figure 2, qui pénètrent de la surface 24 dans la dentine
14. Dans ce but, une mèche hélicoïdale 30 est poussée d'une manière classique dans la dentine. Le diamètre de la mèche 34 d'un foret 30 peut être, actuellement, par exemple de 0,7 mm. Le nombre de canaux 28 qui sont nécessaires dans une base particulière varie en fonction de la superficie de la surface excavée 24 et des parties de la dentine 20 et de l'émail 22 qui doivent être remplacées par la superstructure. En fait, dans certains cas, un canal unique peut être suffisant. Cependant, il est plus vraisemblable et plus fréquent qu'il faille .plusieurs canaux et, comme on le verra
plus loin, cette nécessité accroît l'intérêt de la présente invention.
La seconde opération de la formation de la superstructure
26 consiste à introduire les tiges de renforcement ou d'ancrage
36 dans chaque canal 28. Dans le mode de réalisation avantageux représenté sur les figures 6 et 7, le corps des tiges d'ancrage
36, en acier inoxydable, comporte des parties 38 autotaraudeuses, une extrémité chanfreinée 40 et une tête de manipulation et d'ancrage 42. Entre la tête 42 et une partie 38 du corps, une gorge de rupture 39 est destinée à faciliter la séparation entre la tête
et la partie 38. De même, entre les parties 38 voisines du corps, une autre gorge de rupture 41 est destinée à faciliter la séparation entre lesdites parties 38: La tête 42 comprend un élément
de transmission du couple ou des faces 46 latéralement opposées qui se terminent par une bordure 48. La tête 42 comprend, de plus,
un guide cylindrique 49 qui se prolonge directement jusqu'à la gorge de rupture 39 la plus rapprochée. Dans un mode de réalisation avantageux réalisé actuellement, le diamètre des parties 38 du corps est, par exemple, de 0,75 mm. On voit, en conséquence, sur la figure 3 que la dimension XI qui représente le diamètre.de la partie 38 du corps est supérieure à la dimension X de la figure 2 qui représente le diamètre du canal 28. De ce fait, les parties 38 du corps peuvent être vissées étroitement dans les canaux 28 correspondants.
Un mandrin de fixation 50 permet l'introduction des tiges. d'ancrage 36 dans les canaux 28. Comme on le voit en particulier sur la figure 8, le mandrin 50 comprend un corps 52 portant à l'une de ses extrémités un dispositif qui permet son montage sur un instrument mécanique dentaire (non représenté
sur le dessin). l'autre extrémité du corps 52 comprend deux bran- ches ou griffes de serrage 58, latéralement espacées et destinées au logement de la tête 42 de la tige d'ancrage 36. Comme on le voit sur la figure 8, l'ouverture entre les griffes 58 comprend un alésage orienté axialement délimité par les surfaces internes et partiellement cylindriques 57 des griffes 58, qui se prolonge diamétralement de manière à former des canaux restreints
60 dans lesquels les faces latérales 46 de la tête 42 peuvent s'appuyer.
La troisième opération consiste à introduire une tige 36 dans un canal 28. la tête d'extrémité 42 d'une tige 36 est introduite et appuyée complètement entre les griffes 58. Le mandrin 50, monté sur l'outil mécanique dentaire (non représenté), guide alors l'extrémité chanfreinée 40 de la tige 36 dans l'ouverture d'un canal 28. Une légère pression,orientée vers le bas, combinée avec un mouvement de rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, visse la tige d'ancrage 36 jusqu'au fond du canal 28. Du fait
que le diamètre X' est supérieur au diamètre X, la partie inférieure 38 de la tige se visse d'elle-même dans les parois latérales en dentine du canal 28. Lorsque la tige est introduite complètement dans le canal 28, sa tête 42, le restant de son corps ou sa partie supérieure 38, ainsi qu'une petite partie à découvert de la partie inférieure 38 qui est vissée partiellement, sont tous en saillie au-dessus de la surface excavée 24.
Il est important d'indiquer que l'épaisseur de la gorge de rupture,41 qui est la plus éloignée de la tête 42/sont moindres que ceux de la gorge de rupture 39 la plus rapprochée de
la tête. De ce fait, la gorge 41 a tendance à rompre avant la gorge 39. En conséquence, lorsque la tête 42 continue à tourner . dans le sens des aiguilles d'une montre, le corps 38 le plus éloigné de la tête se sectionne et se sépare de la partie 38 la plus rapprochée. La tête 42 et la partie restante du corps restent intactes comme on le voit sur la figure 3. La partie restante
38 du corps peut alors être introduite dans un autre canal 28 sans qu'il soit nécessaire de recharger le mandrin 50. Il est important de se rendre compte qu'on évite ainsi une opération délicate car la tige 36 est extrêmement petite et difficile à manipuler.
Du fait qu'on utilise un outil moteur pour imprimer un mouvement de rotation au mandrin 50 et, de ce fait, à la tige 36, celle-ci se sectionne d'abord automatiquement dans sa partie la plus affaiblie 41 sans imposer d'effort exagéré à la dent, de sorte qu'il est possible d'introduire immédiatement la partie restante 38 du corps dans un autre canal 28, comme on le voit sur <EMI ID=6.1> un autre canal 28, de la façon représentée sur la figure 4, se sectionne également automatiquement dans sa partie moins affaiblie
<EMI ID=7.1>
d'effort exagéré à la dent. Il est possible ainsi d'exécuter rapidement l'ancrage et de supprimer les risques de dégats que pourrait courir la dent par suite d'efforts exagérés.
Lorsqu'une tige est introduite dans chaque canal, l'opération finale pour la réalisation de la superstructure sur la surface excavée à découvert qui est équipée alors de saillies d'ancrage, consiste à utiliser les possibilités de support de la base de la dent pour l'ancrage de la superstructure. Cette dernière opération, qui ne fait pas partie de la présente invention, a été décrite dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n[deg.] 3 434 209 auquel on pourra se reporter et elle donne une dent réparée, telle que celle qu'on voit sur la figuré 5, dont la superstructure 26,
<EMI ID=8.1>
14 de la dent.
Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au dispositif décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention.