Procédé pour tendre et fixer les toiles sur les châssis pour peinture, etc.
Depuis le début de l'emploi de châssis
comme supports des toiles employées pour la peinture artistique jusqu'à nos jours, la méthode pour tendre
et fixer la toile à son châssis est restée pratiquement inchangée.
On peut ainsi résumer cette méthode: on cloue et agrafe un bord de la toile le long d'un bord du châssis. De cette manière, on peut tendre la toile avec des pinces et d'autres.systèmes mécaniques le long de l'arête du bord opposé du châssis et procéder enensuite au clouage. On répète l'opération analogue sur les côtés restants.
Il est évident que, même en employant des moyens mécaniques, le montage de la toile avec ce système est très lent et laborieux, un nombre élevé
de clous et d'agrafes étant nécessaire pour donner une suffisante uniformité à la tension de la toile.
Le système de fixage avec des clous ou des agrafes est en effet discontinu en soi, même si on diminue les distances des points de fixage.
La présente invention se propose d'obvier
à ces inconvénients en facilitant grandement les opérations de tendage et fixage de la toile sur le châssis.
Le procédé et les éléments utilisés pour le montage sont particulièrement étudiés et adaptés en
- vue d'une production automatique et semi-automatique élevée.
En particulier, l'invention obtient les innovations suivantes:
- fixer la toile pratiquement sans solution de continuité le long de tous les côtés du châssis;
- tendre la toile avec un mouvement uniforme et simultané sur toute la longueur et la largeur du châssis;
- prévoir réunir en une seule opération simultanée le tendage et le fixage de la toile au châssis;
- pouvoir graduer à son gré, même au cours de l'opération de montage, la tension de la toile;
- pouvoir opérer même avec des tissus particulièrement délicats tels que la soie pour les écrans sérigraphiques;
- pouvoir démonter toiles et châssis et les remonter sans devoir enlever clous ou agrafes, facilitant ainsi l'emballage sans endommager la toile;
- pouvoir automatiser complètement la production de châssis entoilés.
L'invention consiste essentiellement dans le fait que la toile est tendue et fixée au châssis par.entraînement et blocage de la toile même au moyen de lattes qui sont introduites dans des fentes appropriées pratiquées sur un des côtés des montants qui forment le châssis, comme l'illustrent schématiquement les trois figures des dessins annexés qui montrent une section de châssis.
Le long de chacun des côtés du châssis A
(voir figure 1) est pratiquée une fente B de profil, largeur et profondeur appropriés pour recevoir une latte C de section opportune et de longueur égale ou légèrement inférieure à celle de la fente.
On fait ensuite coincider la toile D avec
le châssis, on la plie le long des arêtes en l'adaptant aux côtes du châssis (voir figure 2). On approche les lattes du châssis à la hauteur de la fente (voir figure 3) et on les fait pénétrer dans celle-ci en même temps que la toile qui vient ainsi se plier le
long de l'arête supérieure de la fente et des arêtes antérieures de la latte. En continuant à pousser la
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temps que celle-ci.
La toile est entraînée par la latte, ce qui en provoque la tension de manière uniforme sur toute la surface du châssis. L'insertion de la latte en comprimant la toile entre la latte même et les parois de la fente provoque le blocage de la toile sur toute la longueur du côté du châssis.
La profondeur de la fente peut être supérieure à la largeur de la latte de telle façon que,
si l'on introduit la latte plus ou moins profondément, ,on peut graduer la tension de la toile. Naturellement, au cours de la réalisation pratique, la découverte peut être appliquée avec des variantes; en particulier: - la fente pourra être pratiquée sur n'importe quel côté des montants qui forment le châssis;
- les fentes pourront être obtenues à n'importe quelle phase de la fabrication du châssis ou même quand le châssis est monté;
- la section, la forme et les dimensions des montants des châssis et des fentes qui y sont pratiquées pourront être choisies parmi les mieux adaptées en fonction des qualités et caractéristiques de la toile employée, du matériel avec lequel est fabriqué le châssis et de la méthode selon laquelle il est produit et, enfin, des dimensions du châssis lui-même;
- la latte peut être fabriquée avec n'importe quel matériel et en n'importe quels section et profil avec des saillies ou points de fixage qui en amélio-
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destinée;
- les lattes employées sur chaque côté du châssis peuvent être plus d'une, c'est-à-dire à segments et, même, il peut exister un certain intervalle entre l'une et l'autre;
- l'introduction de la latte a généralement lieu simultanément sur les quatre côtés du châssis, mais elle peut aussi être effectuée en des temps successifs. Il est en effet évident que, si la toile est fixée
-avec la latte d'abord d'un côté du châssis, l'introduction de la latte dans le côté opposé effectue, bien qu'en moindre mesure, le tendage de la toile et son blocage;
Process for stretching and fixing canvases on frames for painting, etc.
Since the beginning of the use of chassis
as supports for the canvases used for artistic painting until today, the method of stretching
and attaching the canvas to its frame remained virtually unchanged.
We can summarize this method: we nail and staple one edge of the canvas along one edge of the frame. In this way, the canvas can be stretched with pliers and other mechanical systems along the edge of the opposite edge of the sash and then nailing. The analogous operation is repeated on the remaining sides.
It is evident that, even using mechanical means, the assembly of the canvas with this system is very slow and laborious, a high number
nails and staples being necessary to give sufficient uniformity to the tension of the fabric.
The fixing system with nails or staples is indeed discontinuous in itself, even if the distances of the fixing points are reduced.
The present invention proposes to obviate
to these drawbacks by greatly facilitating the operations of tensioning and fixing the canvas to the frame.
The process and the elements used for the assembly are particularly studied and adapted in
- view of high automatic and semi-automatic production.
In particular, the invention obtains the following innovations:
- fix the canvas practically without any break in continuity along all sides of the frame;
- stretch the canvas with a uniform and simultaneous movement over the entire length and width of the frame;
- plan to combine in a single simultaneous operation the tensioning and fixing of the canvas to the frame;
- be able to graduate at will, even during the assembly operation, the tension of the fabric;
- be able to operate even with particularly delicate fabrics such as silk for screen printing screens;
- be able to dismantle the canvases and the frames and reassemble them without having to remove nails or staples, thus facilitating packaging without damaging the canvas;
- be able to completely automate the production of canvas frames.
The invention consists essentially in the fact that the canvas is stretched and fixed to the frame by driving and blocking the canvas itself by means of slats which are introduced into appropriate slots made on one of the sides of the uprights which form the frame, such as Schematically illustrate the three figures of the accompanying drawings which show a frame section.
Along each side of frame A
(see Figure 1) is made a slot B of profile, width and depth suitable for receiving a slat C of suitable section and length equal to or slightly less than that of the slot.
We then make the canvas D coincide with
the frame, it is folded along the edges, adapting it to the sides of the frame (see figure 2). The slats of the frame are brought up to the height of the slot (see figure 3) and they are made to penetrate into it at the same time as the canvas which thus comes to fold the
along the top edge of the slot and the front edges of the batten. By continuing to push the
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time that this one.
The canvas is driven by the batten, which causes it to be tensioned evenly over the entire surface of the frame. Inserting the batten by compressing the canvas between the batten itself and the walls of the slot causes the canvas to jam along the entire length of the frame side.
The depth of the slot can be greater than the width of the slat so that,
if we introduce the slat more or less deeply, we can graduate the tension of the canvas. Of course, in the course of practical realization, the finding can be applied with variations; in particular: - the slot may be made on any side of the uprights which form the frame;
- the slots can be obtained at any stage of the manufacture of the frame or even when the frame is mounted;
- the section, shape and dimensions of the uprights of the frames and the slots made therein may be chosen from the best suited according to the qualities and characteristics of the canvas used, the material with which the frame is made and the method according to which it is produced and, finally, the dimensions of the frame itself;
- the batten can be made with any material and in any section and profile with protrusions or fixing points which improve it.
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destiny;
- the slats used on each side of the frame can be more than one, that is to say with segments and, even, there can be a certain gap between one and the other;
- the introduction of the slat generally takes place simultaneously on the four sides of the frame, but it can also be carried out in successive times. It is indeed evident that, if the canvas is fixed
-with the batten first on one side of the frame, the introduction of the batten in the opposite side effects, although to a lesser extent, the tensioning of the canvas and its blocking;