"Frocédé et appareil pour la distribution dosée de liquides très visqueux, en particulier de sirops et concentrés à conservation spontanée" L'invention concerne un procédé et un appareil
pour la distribution dosée de liquides très visqueux, en particulier de sirops et concentrés à conservation spontanée.
Les sirops et concentrés doivent être distribués
en quantités dosées dans des conditions variables, par exemple au moyen de distributeurs automatiques, en particulier
en combinaison avec des distributeurs automatiques de boissons. Différents problèmes se posent lorsqu'il s'agit de
doser exactement la proportion de sirop ou de concentré relativement à la quantité de liquide amené, en particulier d'eau, pour préparer une boisson destinée directement à la consommation. A ces difficultés s'ajoutent des problèmes hygiéniques, car les sirops et concentrés, sous la forme employée pour la fabrication de boissons, par exemple de limonades gazeuses ou non, ou analogues, comportent des inconvénients du point de
vue hygiénique, étant donné que les sirops, ou analogues,
sont habituellement formés de matières organiques qui ont tendance à s'altérer. Pour cette raison, les concentrés de ce genre contiennent habituellement des additifs conservateurs, mais ces additifs sont souvent indésirables. Pour éviter d'utiliser des conservateurs, il est nécessaire d'augmenter
la teneur en sucre du sirop ou concentré jusqu'à plus de 60 % en poids, ce qui donne au sirop ou concentré la propriété de conservation spontanée.
Indépendamment du fait que l'on utilise ou non des additifs conservateurs, il reste dans tous les cas des difficultés appréciables quant au transport de ces sirops et concen-. trés, au dosage de ces liquides pour des situations données
de distribution et au mélange de la quantité dosée de sirop
ou de concentré à la quantité nécessaire d'eau pour former une boisson finie.
Pour surmonter ces problèmes, on connaît des appareils comme ceux qui sont représentés et décrits dans
les brevets US n[deg.] 3 258 166 et 3 807 607. Ces appareils connus constituent un progrès notable relativement à la technique antérieurement connue, mais pourtant la pratique montre que dans ces appareils, les difficultés résident dans le fait qu'ils nécessitent l'ouverture et la fermeture d'une valve dans le parcours d'écoulement du sirop ou concentré.
A cet effet, non seulement il faut un dispositif d'ouverture et de fermeture, mais il se pose des problèmes particuliers, lorsqu'il s'agit d'éviter des conditions d'hygiène défectueuses pendant et après le mélange du sirop ou concentré à l'eau par exemple refroidis, problèmes qui n'ont pas encore pu être résolus de façon entièrement satisfaisante par les appareils connus.
Il est apparu que dans les appareils mentionnés ci-dessus pour la*distribution de sirops ou concentrés très visqueux ayant une teneur en sucre suffisante pdur la conservation spontanée, depuis des réservoirs servant à stocker le sirop ou le concentré, des résidus de la boisson restent dans
la chambre de mélange après que les quantités dosées de liquide visqueux et de l'autre liquide, par exemple l'eau, ou analogues, aient été mélangées pour la formation d'une boisson. Ces quantités résiduelles perdent leur propriété de conservation spontanée à cause de la dilution par l'eau, de sorte qu'il se produit rapidement une altération ou analogue. Cela signifie que les appareils connus doivent être fréquemment nettoyés très soigneusement, ce qui entrai, ne des grands frais.
Si ce nettoyage n'est pas effectué ponctuellement, il se produit des inconvénients hygiéniques, en particulier un développement rapide de micro-organismes indésirables.
L'invention a pour but de surmonter_ ces difficultés
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une structure simple et des moyens réduits, de répondre de façon optimale à toutes les exigences hygiéniques, de sorte que le nettoyage approfondi, fréquent et coûteux, n'est plus
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nocifs.
Selon l'invention, ce problème est résolu par le
fait que l'on amène le liquide très visqueux à une zone de mélange, en un courant uniforme de débit pratiquement constant, que l'on dirige à travers la zone de mélange un jet d'eau ou d'autre liquide diluant et qu'avec le jet d'eau ou autre liquide, on évacue de la zone de mélange vers une zone de distribution une partie du liquide très visqueux en formant simultanément un mélange homogène. Un mode d'exécution du procédé est caractérisé par le fait que, de préférence après chaque processus de distribution, on amène encore à la zone
de mélange une quantité prédéterminée de liquide très visqueux et que l'on forme à la sortie un bouchon de liquide non dilué, très visqueux et à conservation spontanée, qui isole la zone de mélange de l'atmosphère et joue en même temps le rôle d'une valve d'isolement empêchant les gouttes retardataires
et qui, 9 en séparant la colonne d'eau du sirop ou du concentré, évite les résidus de liquide périssable.
Pour la mise en oeuvre du procédé nouveau, l'inven- <EMI ID=3.1> très visqueux A la sortie duquel est raccordé an dispositif doseur. Avantageusement, le dispositif doseur est muni d'un dispositif de pompage de débit volumétrique constant et réglable, pouvant être directement raccordé au réservoir et.dont la sortie est raccordée à une chambre de mélange, tandis que
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fonctionnant selon le principe de l'injecteur, pouvant fonctionner au moyen d'eau ou d'un autre liquide diluant et au moyen duquel le liquide très, visqueux peut être aspire de la chambre de mélange en se mélangeant à l'eau, ou autxe liquide.
Le procédé et l'appareil nouveaux sont notablement plus simples que l'appareil antérieure en particulier on n'a pas besoin d'une valve commandée sur le parcours d'écoulement du liquide très visqueux. Un point important est que
dans la chambre de mélange, il n'y a pratiquement jamais que du liquide très visqueux non dilué, donc un liquide se conservant spontanément. Pour cette seule raison, toutes les conditions hygiéniques sont sûrement remplies. Le fonctionnement . satisfaisant du point de vue hygiénique est encore favorisé notablement par le fait qu'après chaque processus de distribution, le tuyau de distribution qui communique avec l'atmosphère extérieure est bouché par un bouchon de liquide tris visqueux
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oeuvre du procédé nouveau est caractérisé par le fait que-le dispositif doseur est équipa d'une pompe comportant un rotor muni d'un arbre excentrique relativement. à la chambra de pompe ,
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la surface intérieure de la chambre de pompe et conçue* de telle sorte que les ailettes souples déplacent de :façon pratiquement continue une quantité prédéterminée de liquide par unité de temps, de la sortie du réservoir à liquide visqueux vers la sortie de la pompe.
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de limonade ou jus de fruits, il est connu d'utiliser des pompes dites péristaltiques. Cependant, les pompes de ce genre n'ont qu'une longévité relativement réduite et nécessitent
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teneur en sucre inférieure à 60 % en poids. Ainsi, ces pompes ne peuvent servir qu'avec des liquides visqueux dont la conservation est assurée par des additifs spéciaux de conservation. Par contre, ces pompes ne conviennent pas aux liquides très visqueux ayant une teneur en sucre qui assure la conservation spontanée. Un autre inconvénient de ces pompes est qu'elles ont un fonctionnement puisé, tandis que l'eau amenée pour être mélangée arrive de façon continue. Il s'ensuit que les liquides distribués s'ont pas -toujours la mess concentration de sirop ni une homogénéité suffisante.
Ces difficultés sont complètement évitées par l'appareil selon l'invention. La pompe utilisée dans l'appareil
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tionne comme une pompe doseuse dont le rotor a une vitesse de rotation relativement faible. Les vitesses de rotation sont de
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pompage, le rotor de la pompe de l'appareil selon l'invention est entraîné, dans un mode d'exécution préférentiel, une vitesse de rotation essentiellement comprise entre 20 et 60 tours/mn. En vertu de cette faible vitesse de rotation, la pompe fournit par unité de temps, en fonction de la vitesse de rotation établie et de la durée d'entraînement, une quantité de liquide très visqueux, par exemple de sirop
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Des expériences ont montée que le débit ne varie pas même
si, au lieu du liquide très visqueux, on dose de l'eau potable avec la pompe de l'appareil nouveau. Or, cela signifie que dans l'appareil nouveau, des variations de la viscosité
du liquide dosé avec la pompe n'ont plus d'influence négative sur l'exactitude de la quantité de liquide dosée par unité de temps.
En outre, des essais ont montré que les solides contenus dans le liquide très visqueux, par exemple la pulpe de fruits, les pépins ou analogues, n'ont aucune influence perturbatrice sur l'exactitude de dosage, car les ailettes souples et élastiques du rotor balaient la surface intérieure de la paroi de la chambre de pompe et maintiennent cette surface exempte de toute incrustation ou de tout dépôt. C'est même le cas lorsque, à l'arrêt de la pompe, des pépins ou matières solides se sont logés entre une ailette du rotor et la paroi intérieure de la chambre de pompe. Lorsque l'appareil est ensuite mis en marche, ces corps étrangers sont sûrement expulsés en même temps de la chambre de pompe.
En comparaison des pompes péristaltiques connues, un autre avantage notable de l'appareil selon l'invention est qu'il assure le dosage désiré en un courant pratiquement continu et non pulsé. Par suite, lorsqu'on utilise l'appareil nouveau, le mélange du sirop ou concentré dosé à un liquide diluant tel que l'eau potable, ou analogue, aboutit A une boisson homogène. Un autre avantage notable réside dans le n
fait que dans l'appareil, on n'a plus besoin d'une haute pression d'eau, par exemple de <1>,5 ou même 2 atmosphères, contrairement aux appareils connus. Cela signifie que l'appareil nouveau peut servir même dans le cas où les appareils connus ne fonctionnent pas de façon sûre, parce qu'ils nécessitent trop d'eau ou parce que la pression disponible est trop faible.
De préférence, dans l'appareil nouveau, le sirop ou concentré est stocké dans un réservoir, de la façon décrite dans le brevet US n[deg.] 3 806 607 et l'aspiration de la pompe doseuse est reliée directement à la sortie du réservoir, sans interposition d'une valve doseuse.
On a maintenu en service l'appareil selon l'invention dans des conditions sévères pendant 3 mois, avec des interruptions en fin de semaine et les jours fériés et en le contrôlant constamment et en effectuant des essais hygiéni-
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fois et on n'a pas pu déceler de conditions inadmissibles hygiéniquement. Les sirops utilisés avaient des teneurs en
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tion spontanée, ce qui permettait de remplir à nouveau les réservoirs sans éliminer les restes de sirop ou concentré, de sorte que l'on pouvait sans inconvénient mélanger entre eux le nouveau et l'ancien sirop.
On expliquera plus précisément l'invention ci- après à propos des dessins schématiques montrant plusieurs exemples d'exécution, et dans lesquels :
la figure 1 est une vue en coupe verticale d'un appareil destiné à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, cer- <EMI ID=14.1> la figure 2 est une vue similaire à plus grande échelle, y compris les dispositifs servant à la commande de l'appareil ; la figure 3 est une vue en coupe verticale à échelle encore plus grande, montrant un détail signalé sur la figure 2 par un cartouche en trait mixte ; la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 montrant l'appareil nouveau dans un autre état de fonctionnement ; la figure 5 est une vue similaire à la figure 3, montrant le détail signalé par un cartouche en trait mixte sur la figure 4, dans l'état de fonctionnement de la figure 4 ;
la figure 6 est une vue similaire aux figures 2 et 4 montrant l'appareil de la figure 2 à une phase de fonctionnement qui suit immédiatement celle de la figure 3 ; la figure 7 est une vue similaire aux figures 3 et 5, montrant le détail signalé par un cartouche en trait mixte sur la figure 6 ; la figure 8 est une vue similaire à la figure 2, montant l'appareil en position hors service, et la figure 9 est une vue à plus grande échelle du détail signalé sur la figure 8 par un cartouche en trait mixte.
On expliquera le procédé nouveau à propos de la description de la structure et du fonctionnement de l'appareil représenté par les dessins.
Selon les dessins, l'appareil nouveau comporte un réservoir 1 destiné à un liquide très visqueux, en particulier à un sirop ou concentré se conservant spontanément, qu'il s'agit de distribuer à l'aide de l'appareil nouveau, en quantités dosées, en particulier pour la préparation et la distribution de liquides prêts à la consommation.
On expliquera tout d'abord à propos de la figure 1 le problème qui est à la base de l'invention. Selon la figure 1, l'appareil contient, dans le réservoir 1, la réserve <2> de liquide très visqueux. Une entrée 3 pouvant être bouchée hermétiquement sert à introduire un supplément de liquide 2 dans le réservoir 1 lorsqu'on ouvre temporairement l'entrée.
Au fond du réservoir 1 est prévue une ouverture de sortie <3>a qui est disposée, dans l'exemple représenté, au point le plus bas du fond. Dans le réservoir <1> pénètre un tube d'aération 4
à l'aide duquel, grâce à la disposition représentée, la hauteur de la colonne de liquide qui pèse sur le liquide à la sortie <3>a est limitée à une hauteur qui correspond à l'extrémité inférieure du tube d'aération 4 ou à un point situé juste au-dessus du fond du réservoir 1 ou de l'ouverture de sortie 3a qu'il présente. De cette manière, la pression statique qui pèse sur le liquide à la sortie 3a est limitée à une faible valeur, indépendante de la quantité de liquide 2 contenue dans le réservoir <1>. L'extrémité inférieure du tube 4 est ouverte, tandis que, comme l'indique schématiquement la figure 1, l'extrémité
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A la sortie <3>a du réservoir 1 est raccordée l'aspiration 5a du corps d'unepompe à excentrique 5 dont le refoulement est appelé 5b. Dans la chambre formée par le corps de pompe est disposé de manière à pouvoir tourner un rotor 6 dont l'arbre peut être entraîné par un moteur M (voir figure 2). Le rotor présente des ailettes souples et élastiques qui s'appliquent à la paroi circonférentielle intérieure du corps et balaient cette paroi. Etant donné que la chambre de pompe limitée par la surface intérieure du corps 5 est excentrique relativement a l'axe de rotation du rotor 6, les ailettes se courbent élastiquement pendant le fonctionnement lorsqu'elles balaient la partie supérieure 5' de la paroi, figure 1, qui relie, dans le sens de rotation, le refoulement 5b à l'aspiration 5a.
Par suite, la fraction de la chambre de pompe qui est limitée par des ailettes successives a un volume diminué aussitôt que l'ailette précédente, après avoir dépassé le
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<1> en atteignant la partie de paroi 5'. Par suite de cette flexion, le sirop enfermé dans la cellule comprise entre deux ailettes successives est refoulé dans le conduit de refoulement 5b avant que l'ailette suivante ne ferme la cel-
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Lorsque, du fait que le rotor continue de tourner, l'ailette précédente fortement courbée se dégage de la partie de paroi 5', le volume de la cellule délimitée par les deux ailettes augmente à nouveau. Cette augmentation engendre une aspiration dans la région de l'orifice d'aspiration 5a du corps de pompe, de sorte que du sirop, en remplissant la cellule, pénètre de l'aspiration dans l'espacement entre les deux ailettes*
Au refoulement 5b du corps de pompe 5 est raccordée l'enveloppe 7 d'une zone de mélange 7a. La zone de mélange est traversée par deux tronçons de tuyau 8, 9 alignés l'unsur l'autre, dont les extrémités tournées l'une vers l'autre sont situées dans la zone de mélange 7a et limitent entre elles un espacement G qui communique librement avec la zone de mélange 7a. Le tronçon de tuyau 9, qui présente de préférence une plus grande largeur intérieure que le tronçon de tuyau 8, forme le tuyau de distribution d'une boisson finie qui peut affluer directement du tuyau 9 à un récipient de consommation, suivant la flèche. L'autre tronçon de tuyau 8 sert à amener de l'eau sous pression.
La zone de mélange 7a est continuellement remplie du liquide très visqueux 2 venant du réservoir 1, de préférence jusqu'à un niveau prédéterminé, même lorsque la pompe à excentrique est hors d'action. Comme on l'a déjà dit, les largeurs intérieures des tronçons de tuyau 8 et 9 sont différentes, plus précisément celle du tronçon 8 est notablement inférieure à celle du tronçon 9. La disposition est telle qu'au début d'un processus de distribution, par le tronçon de tuyau 8 est amené un jet d'eau qui traverse l'espacement
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De préférence, l'extrémité supérieure du tuyau de distribution 9 fait un petit angle avec l'horizontale comme
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du tuyau de distribution 9 ainsi que l'espacement G sont choisis de telle sorte que le liquide très visqueux ou le concentré qui arrive de la pompe à la zone de mélange 7a est empêché d'entrer trop librement dans l'ouverture d'entrée du tuyau de distribution 9. Si le liquide 2 entre trop librement dans l'entrée du tuyau de distribution 9, le mélange entre l'eau et le concentré, ou analogue, peut être entravé, ce mélange ayant lieu dans la région située entre l'extrémité de sortie du tuyau d'amenée d'eau 8 et l'extrémité d'entrée du tuyau de distribution 9.
Le processus de mélange mentionné repose sur le principe de l'injection et résulte aussi de l'amenée du liquide <2> à l'aide de la pompe 5 au début d'un processus de
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sirop, est entraîné dans la zone de, mélange par le jet d'eau qui passe du tuyau 8 au tuyau 9, et se mélange à l'eau du jet, de sorte qu'à la sortie du tuyau de distribution 9, on obtient
<EMI ID=21.1> La teneur en sucre désirée de la boisson fine, c'est-à-dire du mélange d'eau et de liquide 2, dépend, d'une part, du rapport entre les sections intérieures des tuyaux 8 et 9, et, d'autre part, du débit de la pompe qui résulte de la vitesse de rotation établie.
Il est particulièrement avantageux que la pompe ait encore un effet de pompage secondaire qui permet à un supplément de liquide 2 d'entrer dans la zone de mélange 7a pendant un temps court après la fin de l'arrivée d'eau par
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tuyau de distribution 9 soit bouchée par un bouchon plus ou moins important du liquide 2. La grandeur.du bouchon dépend du laps de temps pendant lequel la pompe continue d'amener du liquide <2> après la fin du processus de distribution. La formation du bouchon assure, en coopération avec l'utilisation d'un liquide <2> ayant une viscosité qui assure la conservation spontanée, un isolement hygiénique du tuyau 9 même en cas de pauses prolongées entre deux processus de distribution successifs. Par suite, des conditions hygiéniques sont aussi assurées à l'intérieur de l'appareil décrit jusqu'ici.
L'amenée du supplément de liquide 2 après la fin du
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triquement de façon telle que le niveau du liquide 2 dans la zonede mélange 7a arrive jusqu'à la hauteur de l'embouchure d'entrée (15 sur la figure 9) du tuyau de sortie 9, ce qui fait qu'il n'y a aucun contact direct entre l'eau du tuyau d'amenée 8 et le liquide 2 contenu à l'intérieur du tuyau de distribution 9. Le liquide 2 est assez épais pour qu'il reste dans le tuyau de distribution 9 une colonne de liquide qui ne peut pas s'écouler du tuyau 9, même si le tuyau de sortie 9
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assuré en particulier par le fait qu'il se constitue une dépression dans la zone de mélange 7a aussitôt que la pompe 5 est mise hors d'action ou cesse son processus de pompage.
Les autres figures montrent l'appareil décrit à
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On y a, en outre, représenté le dispositif de commande de l'appareil nouveau, non représenté sur la figure <1>.
La figure 2 montre l'appareil nouveau dans un état de fonctionnement dans lequel la pompe 5 travaille et le liquide <2> entre dans la zone de mélange 7a. Une électrovalve 10 commandée sous la dépendance d'une commutation se trouve en position ouverte de manière à laisser entrer de <EMI ID=26.1>
jet d'eau sous pression constante entre par l'espacement G dans le tuyau 9, comme on l'a indiqué sous forme simplifiée sur la figure <3>. Le jet d'eau engendre par un effet d'injecteur une aspiration qui, en combinaison avec la pression exercée par la pompe 5 sur le liquide 2 de la chambre 7a, sert à mélanger le liquide. 2 au jet d'eau, à l'entrée des deux liquides dans le tuyau de distribution 9. L'eau est amenée au tuyau 8 sous une pression d'environ une atmosphère. Le passage est permis par le fait qu'à ce moment, la valve
10 a été actionnée de manière à attirer le piston 11 vers
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chouc ou matière synthétique placé dans la chambre de valve 8b, hors de contact avec l'entrée conique 14 du tuyau 8. Le piston <1><1> est continuellement sollicité par un ressort 13 vers sa position de repo3, dans laquelle l'obturateur flexible <1><3> s'applique de façon étanche sur l'entrée 14.
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minuterie débranche la valve 10, de sorte que l'obturateur <1><3> est poussa par le ressort 12 à s'appliquer de façon étanche à. l'entrée 14 du tuyau 8. Le jet d'eau qui traverse l'espacement G est interrompu comme le montre la figure 5. Pendant le processus de fermeture de la valve 10, le piston <1><1>, sous l'action du ressort 12, pousse d'abord 3'obturateur flexible <1>3 dans !;entrée en entonnoir 14, en lui donnant une courbure convexe, comme le montre la figure 4. Cependant, l'élasticité de l'obturateur 13 est choisie de façon telle qu'il revienne ensuite à sa forme plane, comme le montre :La figure 6. Il est vrai que le degré de flexion flexible entre les deux positions de la figure 4 et de la figure 6 est faible, mais la flexion et son annulation suffisent à soulever vers le haut sous une action d'aspiration la colonne d'eau <EMI ID=30.1>
conditions (voir à ce sujet les conditions qui règnent à l'extrémité de sortie du tuyau 8 sur les figures 5 et 7).
La pompe 5, dont le moteur d'entraînement est également commandé en fonction du temps, continue de fonctionner un temps court après la fermeture de la valve 10, de sorte qu'après cette fermeture une quantité supplémentaire de liqui-
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dans le tuyau de distribution 9. Le liquide 2 qui pénètre dans le tuyau 9 forme dans la région de 1 " extrémité supérieure du tuyau 9 un bouchon de liquide,2 non mélangé à de l'eau, c'est-àdire de sirop ou concentré pur. La formation du bouchon est également claire à la comparaison des figures 5 et 7. Btant donné que la colonne d'eau dans le tuyau d'amenée d'eau 8 se trouve hors de contact du liquide 2 de la zone de mélange 7a,
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piration de l'obturateur flexible 13, le bouchon reste à sa place dans le tuyau 9, car il a une trop forte viscosité pour s'écouler hors du tuyau 9 sans se mélanger à l'eau. Etant donné que comme on l'a dit plus haut le liquide 2 a des propriétés anti-bactériennes et de conservation spontanée, le bouchon qui se forme dans le tuyau 9 empêche toute pollution de l'appareil et assure un fonctionnement hygiéniquement parfait sans gouttes retardataires.
L'aspiration de la colonne d'eau vers le haut dans le tuyau 8 peut aussi s'effectuer d'une autre façon. Ainsi par exemple, l'extrémité inférieure du piston 11 ou le tuyau 8, à son extrémité d'entrée 14, pourraient être formés de matière souple et élastique et agir de la même façon que l'obturateur
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colonne d'eau est aspirée vers le haut. L'eau pourrait aussi être refoulée de l'entrée 8a par un petit tube souple ou un tuyau souple, ou analogue, soutenu par un tube rigide, ce qui fait que pendant l'afflux de l'eau au tronçon de tuyau 9 le tuyau souple ne peut pas céder vers l'extérieur. Toutefois, pendant la fermeture de la valve 10, l'inertie de la masse en
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après la fin du mouvement de fermeture de la valve, l'action de retour élastique ramène le tuyau souple à sa forme primitive, ce qui entraîne également le mouvement de retour désiré de la colonne d'eau en direction de la valve 10.
Les figures 8 et 9 enfin montrent l'appareil dans sa position de repos. Dans celle-ci, la valve 10 est fermée et-]La pompe 5 est hors d'action. Le liquide 2 ne remplit plus complètement la chambre ou zone de mélange 7a, mais seulement jusqu'à la hauteur du pointillé 15 des figures 8 et 9.
Il est généralement connu que la viscosité de différents sirops et concentrés peut varier, en dépit du fait que les substances en question aient toutes la même teneur en sucre.
Les figures 8 et 9 montrent les conditions que l'on obtient quand le liquide 2 a une teneur en sucre (de 60 % en poids ou davantage), suffisamment élevée pour la conservation spontanée, cependant que le liquide a une viscosité relativement faible. Dans ces conditions, la pompe 5 peut être mise hors d'action en même temps que la valve 10 se ferme, au lieu de continuer à fonctionner encore un temps court après la fermeture de la valve comme on l'a dit à propos des figures précédentes. Le concentré ou le sirop est indiqué sur les figures 8 et 9 par la référence 16 pour le distinguer du concentré ou sirop plus visqueux 2 des autres exemples d'exécution. Le sirop est descendu dans la chambre de mélange 7a jusqu'au niveau 15 dont la hauteur n'est plus supérieure à celle de l'embouchure du conduit 9. Toutefois, étant donné que dans
ce cas aussi comme dans les exemples précédents, la colonne d'eau a été aspirée vers le haut, hors de contact avec le concentré ou le sirop 16, et étant donné que le concentré ou le sirop a une teneur en sucre suffisante pour la conservation spontanée, une pollution ou une altération du liquide 16 par développement de bactéries ou par d'autres causes peut encore être évitée sûrement. C'est même le cas lorsque la viscosité du liquide 16 est assez faible pour que le contenu du tuyau 9 s'écoule et ne forme pas de bouchon dans le tuyau, par manque de tension superficielle du liquide 16.
Des recherches bactériologiques ont montré que dans des appareils d'essai, on ne peut pas déceler de développement de bactéries ni de champignons, même au bout de 3 mois de service, avec interruptions en fin de semaine et les jours fériés, de façon usuelle.
La pompe à ailette utilisée dans l'appareil selon l'invention engendre dans toutes les circonstances des conditions de pression identiques du côté de l'aspiration. La pression du coté de refoulement est légèrement accrue, mais n'est pas aussi élevée que la pression qui règne,
par exemple, du coté de l'eau, c'est-à-dire dans le cas où de l'eau est admise à la chambre de mélange 7. La zone de mélange est relativement petite et, comme on l'a indiqué, elle est constamment remplie du liquide 2 dans les conditions de fonctionnement. L'eau est amenée sous une pression d'environ une atmosphère, mais en tout cas sous une pression supérieure à celle du refoulement de la pompe.
En vertu de ce fait, lorsque le rotor de la pompe est entraîné et que de l'eau est amenée du tuyau 8, l'eau peut être introduite sous la forme d'un jet dans la section plus
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avec lui, conformément au principe de l'injecteur, une quantité prédéterminée du liquide 2. La quantité de liquide 2 qui est entraînée par le jet d'eau peut varier en fonction de la pression de la pompe. Pendant cette action d'injecteur, l'eau se mélange de façon homogène au liquide 2 qui a été entraîné par le jet d'eau de manière à former avec l'eau une boisson homogène. Il est évident que chacun des éléments décrits peut être appliqué isolément ou en une autre combinaison avec d'autres éléments.
-REVENDICATIONS -
1. Procédé de distribution dosée de liquides très visqueux, en particulier de sirops et concentrés à conservation spontanée, caractérisé par le fait que l'on amène
le liquide très visqueux à une zone de mélange, en un courant uniforme de débit pratiquement constant, que l'on dirige à travers la zone de mélange un jet d'eau ou d'autre liquide diluant et qu'avec le jet d'eau ou autre liquide, on évacue de la zone de mélange vers une zone de distribution, une partie du liquide très visqueux, en formant simultanément un mélange homogène.