MM.Algie James CONNER et
David Bruce BARTHOLIC.
La présente invention concerne un procédé pour amorcer une
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de manière spécifique à la régénération de catalyseur de craquage
catalytique fluidisé épuisé dans des unités de craquage catalytique
de fluide (ci-après dénommées FCC).
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réaction des hydrocarbures, une zone d'étripage, une zone de régénération du catalyseur épuisé, une conduite de retrait du catalyseur épuisé, et une conduite de retrait du catalyseur régénéré. D'autres installations comprennent un préohauffeur
de la matière fermant la charge, un dispositif de chauffage
du gaz de régénération frais, un dispositif de fractionnement du produit, et une chaudière externe servant à oxyder l'oxyde de carbone (CO) présent dans le gaz de régénération épuisé en bioxyde de carbone (CO.�).
Des techniques de régénération selon lesquelles un catalyseur fluidisé épuisé contenant du coke est régénéré
dans une zone de régénération sont bien connues. La technique antérieure a essayé de résoudre des problèmes associés avec la régénération de catalyseur fluidisé épuisé par un enlèvement maximum de coke sur le catalyseur tout en essayant d'empêcher en même temps ou d'éliminer complètement la combustion subséquente du CO en CO2 dans n'importe quelle partie de la zone de régénération.
De manière spécifique, la pratique de raffinage actuelle consiste à faire fonctionner les zones conventionnelles de régénération (qui ne brûlent pas du CO) de manière à empêcher
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dans la zone de régénération et d'empêcher plus particulièrement la combustion subséquente dans la phase de catalyseur dilué où
il y a peu de perte de chaleur pour absorber la chaleur de réaction et où par conséquent il pourrait y avoir un endommagement par la chaleur des cyclones ou autres appareils de séparation.
La combustion subséquente dans les zones de régénération de type conventionnel est empêchée de manière tout-à-fait simple en limitant la quantité de gaz de régénération frais qui passe dans la zone de régénération. Sans une quantité d'oxygène présente pour supporter
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se produire quelles que soient les températures dans la zone de régénération. De plus, les températures dans les zones de régénération de type conventionnel sont en général limitées à moins que 677[deg.]C. A ces températures, la vitesse de réaction de l'oxyda-
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familière aux spécialistes en cette technique des procédés FCC, lors de l'amorçage d'une zone de régénération conventionnelle,
est de limiter manuellement la vitesse d'écoulement du gaz de régénération frais dans la zone de régénération à une quantité suffisante pour produire du gaz de régénération partiellement épuisé mais en quantité insuffisante pour supporter une combustion subséquente tout en limitant en même temps les températures de
la zone de régénération à 677[deg.]C. Cette zone d'écoulement nécessaire est en général équivalente à 8 - 12 grammes d'air par gramme de coke. Lorsqu'on a obtenu un contrôle d'état raisonnablement constant, la pratique typique est de régler ensuite cette vitesse d'écoulement du gaz de génération frais répondant directement à un faible différentiel de température entre la température de sortie, du
gaz de régénération (ou la température de l'espace de désengagement de la phase diluée) et la température du lit dense pour maintenir automatiquement cette vitesse convenable d'écoulement
du gaz de régénération frais afin d'empêcher substantiellement
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l'intérieur de la zone de régénération. Alors qu'une telle pratique produit une faible quantité de.02' ces procédés connus
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il y avait peu d'intérêt à réaliser une cnnversion substantiellement
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La chaleur de combustion qui aurait pu être récupérée par le procédé n'était pas requise par le procédé; il n'y avait en
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des hydrocarbures et le rendement en coke plus grand,obtenu avec les catalyseurs amorphes était en général suffisante pour donner la ohaleur requise pour l'équilibre général de chaleur du procédé. L'utilisation effective des catalyseurs contenant du zéolithe avec leurs tendances plus faibles à la production de coke demandaient cependant souvent un réglage de l'équilibre général de ohaleur qui était normalement fourni par l'adjonction d'un dispositif de préchauffage de la charge. Alors que l'énergie thermique était ajoutée à l'extrémité frontale du procédé, l'énergie chimique du gaz d'échappement sortant de la zone da régénération était souvent envoyée dans l'atmosphère ou était récupérée simultanément dans une chaudière externe de CO. Ainsi, un schéma typique de circuit indiquerait alors que l'énergie serait ajoutée dans le procédé
et ensuite enlevée de ce procédé par deux installations externes représentant une dépense importante d'investissement.
Il a été maintenant trouvé qu'il est possible d'amorcer en toute sécurité et de maintenir une conversion substantiellement
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rement, il a été trouvé qu'il est possible d'amorcer et de maintenir
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d'une zone de régénération. La présente Invention concerne de manière[deg.] spécifique un procédé pour amorcer la conversion substantiellement <EMI ID=14.1>
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finale du procédé selon la présente invention, le coke et le CO sont oxydés dans des conditions oxydantes impliquant uns température comprise entre 677"C et 760[deg.]C pour produire un catalyseur
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régénération épuisé.
Alors que des publications antérieures enseignent en général l'emploi de températures supérieures à 677 [deg.]C, dans les sones de régénération, elles concernent l'empêchement d'une combustion subséquente dans les zones de régénération et n'enseignent pas, ni suggèrent le procédé selon la présente
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De plus, le présenta procédé reconnait qu'une conversion substantiel
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selon la présente Invention exige comme phase distincte le
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frais de régénération dans le lit dense pour rendre possible la
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<EMI ID=24.1> <EMI ID=25.1>
avec une zone de réaction d'hydrocarbure), lequel procédé comprend les phases suivantes :
a) passage au catalyseur épuisé du lit de catalyseur dense et du gaz de régénération frais à une première vitesse d'écoulement suffisante pour oxyder le coke afin de produire du catalyseur régénéré ayant une première teneur en carbone et un gaz de régénération partiellement épuisé; b) oxydation du coke dans des conditions d'oxydation premières pour produire du catalyseur régénéré ayant la dite première teneur en carbone et du gaz de régénération partiellement régénéré contenant du CO; c) augmentation de la teneur en coke du dit.catalyseur régénéré depuis la dite première teneur en carbone jusqu'à <EMI ID=26.1>
élevée que la dite première teneur en carbone; d) maintien de la dite deuxième teneur en carbone pour atteindre une température constante du lit dense; c) passage au gaz de régénération frais du lit à phase dense à une deuxième vitesse d'écoulement, au moins stoichiométriquement suffisante pour produire un catalyseur régénéré ayant une troisième teneur en carbone, inférieure à la dite première teneur en carbone, et suffisante pour produire du gaz de régénération épuisé, et f) oxydation de coke et de CO à des deuxièmes conditions oxydantes pour produire un catalyseur régénéré ayant la dite troisième teneur en carbone et le gaz de régénération épuisé.
La zone de régénération comprendra de préférence un lit de catalyseur à phase dense et une région de catalyseur de phase diluée superposée au lit.
L'expression "catalyseur épuisé" employée dans cet�e spécification signifie un catalyseur retiré du récipient de réaction d'hydrocarbures à cause de l'activité réduite produite par les dépôts de coke. Le catalyseur épuisé passant dans le premier lit dense peut contenir une quantité quelconque comprise entre quelques dixièmes jusque 5% de carbone, mais de manière typique dans les opérations FCC le catalyseur épuisé enlevé de
la zone de réaction des hydrocarbures contiendra entre 0,5%
et 1,5% de carbone.
L'expression "catalyseur régénéré" employée dans la présente spécification signifie un catalyseur dont au moins une partie du coke a été enlevée. Le catalyseur régénéré aura en général une teneur en carbone comprise entre 0,01 et 0,5% en poids. Le catalyseur régénéré produit par régénération faite
par la combustion de CO contiendra une teneur en carbone résiduaire plus basse que celle du catalyseur régénéré produit dans des zones de régénération qui ne brûlent pas du CO.
On doit noter à ce moment la relation qui existe entre l'expression "coke " et l'expression "carbone". L'expression "coke" se rapporte à une matière comprenant principalement
du carbone et de l'hydrogène,qui est précipitée sur le catalyseur dans la zone de réaction des hydrocarbures et qui est enlevée
en divers degrés par oxydation dans une zone de régénération.
La plus grande partie du coke est du carbone,.mais l'hydrogène
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En décrivant le procédé selon la présente invention on se reporte au catalyseur régénéré ayant des teneurs différentes <EMI ID=28.1>
"deuxième" et "troisième".
La première teneur en carbone est la teneur en carbone sur du catalyseur régénéré produit par une znne de régénération travaillant dans des conditions telles que substantiellement
une conversion complète du CO en C02 ne se produit pas dans la zone de régénération. Cette teneur serait la teneur en carbone des catalyseurs de régénération produits par les zones conventionnelles (ne brûlant pas du CO) utilisées aujourd'hui dans
une large mesure et, ainsi que décrit de plus près ci-après, constitue la teneur en carbone des catalyseurs régénérés produits pendant une phase ou étage du présent procédé pour l'amorçage
de la conversion du CO dans une zone de régénération qui brûle du CO, La première teneur en carbone sera comprise de manière typique et de manière préférentielle entre les limites de 0,1
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La deuxième teneur en carbone sera une teneur en coke
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teneur en carbone. De manière typique et de préférence, la deuxième teneur en carbone sera comprise entre les limites de 0,2 et 0,8% en poids de carbone. La deuxième teneur en carbone est obtenue par n'importe lequel des procédés possibles, ainsi que décrit plus en détail ci-après.
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dans des conditions telles que le CO soit converti d'une manière
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teneur en carbone sera comprise entre 0,01 et 0,09% en poids de carbone.
L'expression "gaz de régénération" utilisée dans la présente spécification signifie, dans un sens gênerai., tout
gaz qui doit venir en contact avec le catalyseur ou qui est
entré en contact avec un catalyseur à l'intérieur de la zone derégénération. D'une manière spécifique, l'expression "gaz
frais de régénération" comprend des gaz contenant de l'oxygène libre, tel l'air ou de l'air enrichi en oxygène ou déficient
en oxygène, qui passent dans le lit dense de la zone de régénération pour permettre l'oxydation du coke sur le catalysaur épuisé qui s'y trouve. L'expression "oxygène libre" se rapporte à l'oxygène non combiné présent dans un gaz de régénération.
L'expression "gaz de régénération partiellement épuisé" signifie un gaz de régénération qui a été mis en contact avec
un catalyseur à l'intérieur d'un lit à phase dense de catalyseur et qui contient une quantité réduite d'oxygène libre par rapport au gaz de régénération frais. Un gaz de régénération partiellement épuisé contiendra en général plusieurs pourcents en volume
chacun d'azote, oxygène libre, oxyde de carbone, et bioxyde de carbone et eau. D'une manière plus spécifique, le gaz de régéné-
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chacun d'oxyde de carbone et bioxyde de carbone.
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un gaz de régénération qui contient une concentration réduite
en CO par rapport au gaz de régénération partiellement régénéré. De préférence, le gaz de régénération épuisé contiendra moins que
1000 parties par million de CO et plus typiquement et de préfé-
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<EMI ID=37.1> de CO" employée ici signifie que la concentration en CO dans
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parties par million et de préférence à moins que 500 parties par million. De l'oxygène libre, du bioxyde de carbone, de l'azote, et l'eau seront également présents dans le gaz de régénération épuisé. La concentration en oxygène libre du gaz de régénération épuisé sera en général comprise entre 0,1 et 10 volumes %
du gaz de régénération épuisé et elle sera de préférence comprise entre 0,2 et environ 5% en volume.
Afin d'amorcer et maintenir une combustion substantiel-
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régénération deux conditions doivent être remplies: la température de lit dense doit être suffisamment élevée pour produire une vitesse suffisamment rapide de la réaction d'oxydation de CO et la quantité de gaz de régénération frais doit être stoichiométriquement suffisante pour une oxydation substantiellement complète du CO.
La vitesse de réaction de l'oxydation du CO doit être suffisamment rapide pour permettre une combustion substantiellement complète de CO endéans une durée raisonnable de séjour
du gaz dans le lit dense de la zone de régénération. Si la vitesse de réaction est trop faible, il est possible que toute la combustion du CO ne soit pas achevée dans l'intervalle de temps pendant lequel le gaz de régénération partiellement épuisé se trouve dans le lit dense où il existe une densité suffisante de catalyseur pour absorber la chaleur de réaction. Dans cette situation, la combustion du CO peut se produire dans la région de la phase diluée de la zone de régénération ou dans la oonduite d'échappapent du gaz à l'extérieur de la zone de régénération
où elle n'est pas désirable. Une température de lit dense <EMI ID=40.1>
m
par conséquent important?pour assurer la vitesse convenable de réaction.
La température de lit dense désirée est obtenue par l'oxydation d'une quantité suffisante de combustible dans le lit dense de la zone de régénération. Alors qu'une partie de la chaleur libérée par l'oxydation du combustible dans le lit
dense est perdue dans l'environnement, cette quantité de chaleur perdue est une petite fraction de la quantité totale de chaleur libérée et en général il est par conséquent admis que le travail
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Puisque le travail en zone de régénération est adiabatique, la température en lit dense est fonction directe de la quantité
de combustible oxydée dans le lit dense. Comme la quantité totale de combustible oxydé dans le lit dense augmente, la température du lit dense augmente. Jusqu'à ce qu'une conversion
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dans une zone de régénération qui travaille pour produire un
gaz de régénération partiellement épuisé, le combustible sera principalement du coke sur un catalyseur épuisé mais il pourra comprendre également tous hydrocarbures absorbés ou interstitiels passant avec le catalyseur épuisé dans le lit dense et pourra comprendre toute huile pour torches, brûlée dans le lit dense.
En effet, pendant le démarrage du procédé initial FCC, le combustible est principalement de l'huile pour torches jusqu'à ce qu'une quantité suffisante de coke ait été formée sur le
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a été amorcée, le CO contribue alors de manière significative au combustible brûlé dans le lit dense.
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La quantité appropriée de gaz de régénération frais est importante parce que sans une quantité suffisante d'oxygène,, l'oxydation de n'importe quel combustible ne peut pas se produire.
D'une manière spécifique, en ce qui concerne le procédé selon
la présente invention la quantité de gaz de régénération frais doit être au moins stoichiométriquement suffisante pour une oxydation substantiellement complète du CO. De plus, une fois
la conversion du CO amorcée, il est important qu'une quantité
en excès de gaz de régénération frais se trouve présente audelà de la quantité stoichiométriquement requise pour assurer une conversion substantiellement complète du CO.
Ainsi, soit en contr$lant la quantité de combustible passant dans la zone de régénération, soit en contrôlant la
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un combustible ou des combustibles particuliers, ou par une combinaison des deux procédés, on pourra contrôler la température du lit dense à n'importe quelle température comprise entre 400
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plusieurs matières. La quantité d'huile de torche injectée
dans la zone de régénération peut évidemment être facilement
et directement augmentée ou diminuée. La quantité, de coke sur du catalyseur épuisé peut de manière typique être contrôlée en faisant varier les conditions opératoires de la zone de réaction
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est formé lorsque les conditions de la zone, de réaction des hydrocarbures deviennent plus sévères ou lorsque la charge
<EMI ID=48.1> Conradson de la charge augmente. Ainsi que mentionné ci-après plus en détail, la quantité de carbone sur le catalyseur régénéré pourra, indépendamment de toutes conditions de la zone de réaction des hydrocarbures, être également augmentée en réduisant la quantité de gaz de régénération fraîche passant
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C'est de pratique usuelle de limiter les températures opératoires des zones de régénération conventionnelles à 677 [deg.]C par une combinaison de contrôle de la quantité de coke sur du catalyseur épuisé et de contrôle de la quantité de gaz de régénération frais passant dans la zone de régénération pour
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quement obtenu en limitant la température de la zone de réaction
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quantité d'huile boueuse productrice de coke recyclée dans la zone de réaction des hydrocarbures à une valeur maximale.
Ces valeurs maximales sont déterminées pour toute charge particulière., principalement par l'expérience acquise lors d'essais sur le procédé FCC. Une température proche de 677[deg.]C est désirable pour produire le catalyseur régénéré le plus chaud possible;
toutefois la température est limitée à une va&eur maximale de
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de la vitesse de réaction de la combustion subséquent si elle se. produit pendant des défaillances du traitement,,_ laquelle
<EMI ID=53.1> zéolithes et pour le traitement de charges légères, il pourrait
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<EMI ID=56.1> En tenant compte de la description donnée ci-dessus,
on examinera maintenant les phases spécifiques du procédé selon la présente invention.
Dans le procédé selon la présente invention le catalyseur épuisé et le gaz de régénération frais sont passés d'abord dans un lit dense dans la zone de régénération. D'une manière plus spécifique, on fait d'abord passer le gaz de régénération frais dans le lit dense à une première vitesse d'écoulement suffisante pour oxyder le coke afin de produire du gaz de régénération partiellement épuisé. En limitant la régénération fraîche à celle qui est suffisante pour produire du gaz de régénération partiellement épuisé, on empêche jusqu'ici une conversion substantiel-
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la première vitesse d'écoulement sera de préférence comprise entre les limites équivalentes à 8-12 grammes d'air par gramme
de coke pénétrant dans la zone de régénération. Du coke est
alors oxydé dans des conditions oxydantes premières pour produire un catalyseur régénéré ayant une première teneur en carbone, définie ci-dessus, et du gaz de régénération partiellement épuisé.
Des conditions oxydantes premières comprendront une température première du lit comprise entre 621 et 677[deg.]C non à caus de quelque limitation métallurgique mais parce que la vitesse
de réaction de la combustion subséquente, si elle se produit pendant des conditions de démarrage instables, est relativement lente. Pendant le démarrage l'huile de torche sera brûlée
dans la zone de régénération jusqu'à ce qu'une quantité suffisante de coke soit précipitée sur le catalyseur dans la zone de réaction des hydrocarbures. Ensuite, l'huile de torche sera graduel-lement réduite -du éliminée quand la quantité de coke sur
le catalyseur épuisé a augmenté et la température du lit
dense sera limitée par les méthodes décrites ci-dessus. D'autres conditions oxydantes premières comprendront une pression opératoire entre 1 et 4,4 atmosphères, des limites préférentielles
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vitesses superficielles du gaz de régénération frais seront limitées à la vitesse de transport, c'est-à-dire à la vitesse
à laquelle le oatalyseur serait emporté hors du lit dense
vers le haut dans la région de phase diluée. Des vitesses superficielles de gaz seront ensuite inférieures à 0,9 mètre par seconde les limites usuelles étant de 0,5 à 0,8 mètre par seconde. N'importe laquelle de plusieurs méthodes possibles pourra être employée pour empêcher une vitesse excessive d'écoulement du gaz de régénérât ion irais. L'une de ces méthodes consisterait à employer des limites mécaniques ou arrêts sur les moyens de régulation du gaz de régénération frais.
Une autre méthode consisterait à employer un système superposé qui palperait le moment où un tel excès de gaz de régénération frais passe dans la zone de régénération et limiterait en conséquence la vitesse du gaz.
A ce moment de l'opération, quoique l'oxydation de CO ne soit pas possible, une quantité insuffisante de combustible est oxydée dans le lit dense pour obtenir une température du lit dense qui produirait une vitesse suffisamment rapide de
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pour assurer une conversion substantiellement complète du CO
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diluée au-dessus du lit dense. En préparation pour amorcer <EMI ID=61.1>
alors nécessaire d'augmenter la teneur en coke sur le catalyseur régénéré, analysé et inscrit comme pourcentage de carbone, pour fournir ce combustible additionnel. Il n'y a pas de combustible alternatif au coke, qui serait seul suffisant dans ce but. La phase suivante du procédé selon l'invention est par conséquent d'augmenter la teneur en coke sur le catalyseur régénéré de
la teneur ds carbone première à une deuxième teneur de carbone plus élevée.
La teneur en coke peut être augmentée par n'importe laquelle parmi plusieurs méthodes possibles ou combinaison de méthodes. A des conditions opératoires constantes des zones
de régénération, la température de la zone de réaction des hydrocarbures pourra être augmentée; la température de préchauffe de la charge pourra être augmentée; ou bien la quantité d'huile boueuse recyclée vers la zone de réaction des hydrocarbures pourra être augmentée et chacune ou toutes produiront plus de coke sur un catalyseur épuisé et, à des conditions opératoires constantes de la zone de régénération, une quantité plus grande de coke sera produite sur un catalyseur régénéré.
Le coke sur du catalyseur régénéré pourra également être avantageusement augmenté dans des conditions constantes de la zone de réaction des hydrocarbures en réduisant la vitesse de gaz de régénération frais passant vers la zone de régénération à une quantité inférieure à celle requise pour produire un catalyseur régénéré ayant la première teneur en carbone. Une combinaison de tels changements aussi bien dans la zone de réaction des hydrocarbures et dans les conditions opératoires de la zone de régénération pourront également être employées pour obtenir un catalyseur <EMI ID=62.1>
Lorsque selon la méthode décrite ici, la teneur en coke du catalyseur régénéré est augmentée au-dessus de la première teneur en carbone, la température du régénérateur de phase dense diminuera en général. selon les changements qui pourraient
être simultanément apportés aux divers paramètres opératoires ci-dessus décrits, et il ae produira un léger déraglage de l'opération d'état constant décrite. Après que la deuxième teneur en carbone a été atteinte, la deuxième teneur en
carbone sera maintenue par des changements apporpriés pour arriver à une température constante de 621 à 677[deg.]C. Comme
un procédé typique FCC est mis en jeu et contrôlé, le procédé
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autre niveau d'opération constante.
A ce moment, du gaz de régénération frais en quantité insuffisante est introduit dans la zone de régénération soit pour oxyder le coke sur le catalyseur régénéré à une
valeur inférieure à la deuxième teneur en carbone, soit pour
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La quantité supplémentaire de coke sur le catalyseur régénéré, représentée par la différence entre la deuxième teneur en coke et la première teneur en ooke, est une quantité additionnelle de combustible qui, lorsqu'elle est oxydée, augmentera la température de la zone de régénération en permettant ainsi une vitesse plus grande de réaction de l'oxydation de CO lorsque l'oxydation substantiellement complète de CO en C02 est laissée s'accomplir.
La température de la zone de régénération est augmentée
<EMI ID=65.1> laissée se produire en faisant passer du gaz de régénération frais vers le lit dense d'une deuxième vitesse d'écoulement,
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catalyseur régénéré ayant une troisième teneur de carbone inférieure à la première teneur en carbone, et suffisante
pour produire du gaz de régénération épuisé. De manière plus spécifique et préférentielle,cette deuxième vitesse d'écoulement sera quant à ses limites, équivalente à 12 - 16 grammes d'air par gramme de coke qui pénètre dans la zone de régénération. Lorsque la vitesse nouvelle du gaz de régénération est augmentée, la quantité additionnelle de coke sur le catalyseur régénéré s'oxyde maintenant rapidement et la température du lit dense augmente jusqu'au-dessus de 677[deg.]C. La température plus élevée du lit dense et la présence d'une quantité suffisante
de gaz de régénération pour produire du gaz de régénération épuisé d'une manière substantiellement spontanée amorcent une con-
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Une fois amorcée, l'exothermicité de l'oxydation de CO maintient
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la fonction du coke additionnel sur le catalyseur régénéré n'est plus requise.
Une fois amorcée, l'opération constante hors de la conduite se fait dans des conditions oxydantes deuxièmes et dans ces conditions le coke et le CO sont oxydés pour produire un catalyseur régénéré ayant une teneur troisième en carbone et un gaz de régénération épuisé. Des conditions oxydantes deuxièmes comprendront une température de 677, 'à 760[deg.]C et un gaz de régénération frais superficiel limité à la vitesse de
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phères, les limites préférentielles étant de 2 à 3,7 atmosphères. A cause des températures de lit dense plus élevées, la troisième teneur en carbone du catalyseur régénéré sera inférieure à la première teneur en carbone, et typiquement et préférentiellement elle sera de 0,01 à 0,09% en poids.
Ainsi, par le procédé selon la présente invention il est possible d'amorcer une combustion substantiellement
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des combustions subséquentes potentiellement nuisibles dans la région de phase diluée de la zone de régénération. Par la
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lit dense, au moins une partie de la chaleur de combustion est récupérée dans la zone de régénération. De plus, pratiquement aucune quantité de CO n'est envoyée dans l'atmosphère. Exemple.
Les données indiquées dans le Tableau I ci-après représentent une moyenne hebdomadaire typique de diverses variables opératoires d'une unité FCC travaillant commercialement et indique une partie de la distribution du produit
et les rendements. Pendant ce laps de temps, la zone de régénération de l'unité a fonctionné de manière à éviter une
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régénération. Le taux de gaz de régénération frais moyen
(l'air dans cet exemple) était équivalent à 10,5 grammes d'air par gramme de coke pénétrant dans la zone de régénération.
TABLEAU I
Moyenne hebdomadaire du procédé FCC.
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�
Pendant cette période de fonctionnement, la teneur en carbone du catalyseur régénéré variait entre environ 0,18% et environ 0,21% en poids et en moyenne elle était de 0,20% en poids.
Pour illustrer le procédé selnn la présente invention, la vitesse du souffleur d'air fut ralentie lentement afin
de ne pas causer un déréglage sévère de l'opération,
jusqu'à ce que la première teneur en carbone du catalyseur régénéré ait augmenté depuis 0,20% en poids jusqu'à une deuxième teneur en carbone d'environ 0,51% en poids. Aucune autre diminution du taux d'air ne fut effectuée et l'unité
a atteint une opération constante à une deuxième teneur
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de régénérateur d'environ 64o"C. Lorsque l'opération constante à la deuxième teneur en carbone fut obtenue, la vitesse de l'air fut augmentée à une valeur supérieure aux conditions initiales constantes. De manière plus spécifique, le taux
-de gaz de régénération frais fut augmenté depuis un taux équivalent à 10,5 gr d'air par gr de coke jusqu'à un taux équivalent à 14,5 gr d'air par cm de coke.
La température de la phase dense de régénérateur a augmenté, et à un niveau de 690[deg.]C la teneur en carbone du catalyseur régénéré était d'environ 0,15% en poids, la teneur
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en CO était de 5,0%, ce qui entraînait un rapport-00/0012
de 0,42. Environ cinq heures plus tard, l'unité avait atteint un fonctionnement constant qui est illustré par les données indiquées dans le Tableau II ci-après .
TABLEAU II
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Carbone sur du catalyseur régénéré, % en poids 0,02
Analyse par une méthode plus précise a donné 350 ppm.
�
Une comparaison des données indiquées dans les Tableaux I et II révèle plusieurs des avantages importants dérivant de l'emploi de la présente invention. On y observe immédiatement le fait que la teneur en oxyde de carbone
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de la charge combinée a été diminuée de 117-268[deg.]C dans l'opération proprement dite, et le dispositif de préohauffage de la charge a été mis hors service. Le rendement en coke,
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4,5% en poids, la conversion de charge fraîche a augmenté de 80,9 à 81,5%, le rendement en essence a augmenté de
60,5 en vol. à 60,9% en vol. et la charge d'alkylat a
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