Kamencuhelné doly - oborové reditelstvi.
La présente invention concerne un procédé de préparation de pulvérisations et d'enduits d'asphalte ou de latex d'asphalte étanches à l'eau et aux gaz pour les remplissages par injection
et les revêtements d'isolation, ces enduits et pulvérisations
étant constitués d'émulsions bitumineuses, de charges et d'agents chimiques de gélatinisation formant, dans un processus irréversible, une couche ou un revêtement cohérent. L'invention a principalement pour but de renforoer de la roche non compacte et perméable à l'eau, tout en la protégeant contre l'infiltration des eaux agressives dans les exploitations souterraines et dans le bâtiment.
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que de l'hydre-isolation, le bitume lui-même ne possède pas les propriétés requises et, par conséquent, on utilise des charges et d'autres additifs modifiant et améliorant les propriétés physiques et rhéologiques du bitume.
Toutefois, lors du traitement thermique du bitume, on ne peut utiliser que des charges inorganiques ou de très faibles additions de polymères. Afin d'assurer un traitement technologique plus aisé, on prépare les bitumes avec des solvantc organiques. Parmi les inconvénients de ces matériaux, il y a notamment leur plus forte combustibilité et les influences néfastes des produits
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forme de dispersions aqueuses que l'on traite à froid. A cet égard, il y a principalement des suspensions dans lesquelles les propriétés physiques et rhéologiques du bitume sont influencées par des additions de charges inorganiques. A ces suspensions, on peut ajouter du latex de caoutchouc mais, en tout état de cause, dans une mesure limitée seulement. Des dispersions aqueuses bitumineuses d'un autre type sont les émulsions dites d'asphalte auxquelles on ajoute également, au besoin, un latex de caoutchouc.
La forme d'émulsion permet d'ajouter une plus grande quantité de latex de caoutchouc que les suspensions, de sorte que les propriétés physiques et rhéologiques du bitume peuvent être influencées dans une plus forte mesure. la formation de revêtements d'isolation en utilisant de l'asphalte et des émulsions de latex d'asphalte repose sur le principe d'une coagulation momentanée par le deuxième composant, à savoir l'agent de précipitation. les émulsions de latex d'asphalte peuvent également être utilisées pour les injections mais, dans ce cas, la précipitation momentanée est désavantageuse.
En vue de préparer des revêtements d'isolation en utilisant des émulsions d'asphalte, habituellement avec addition d'un latex de caoutchouc, on adopte actuellement le principe de la coagulation momentanée des émulsions par des solutions salines, généralement en utilisant une solution à 3% de chlorure de calcium. Les deux composants, c'est-à-dire l'émulsion et l'agent de précipitation, sont distribués séparément au moyen d'un pistolet à double pulvérisation devant la sortie duquel, par suite du contact des deux composants, il se produit une séparation entre le caoutchouc d'asphalte et l'émulsion aqueuse. Dans ce procédé, les émulsions de latex d'asphalte ne peuvent être codifiées davantage par l'addition de charges, car il se produirait une coagulation spontanée inopportune.
On peut également préparer les enduits de façon connue
en mélangeant l'asphalte avec l'agent gonflant avant l'application, le mélange obtenu étant ensuite appliqué sur les surfaces sous forme d'un revêtement d'isolation vis-à-vis de l'eau.
En outre, on connaît un procédé de préparation d'enduits dans lequel on dissout tout d'abord les différents additifs dans des solvants organiques et dans lequel également, à partir de ce moment seulement, la solution peut être transformée en un gel non liquide par mélange intime avec un agent de gélatinisation. Comme on le sait et ainsi qu'on l'a déjà mentionné ci-dessus, l'utilisation de solvants organiques est désavantageuse.
En vue d'étanchéifier des pierres détériorées et des articles de construction contre la pénétration de l'eau et des gaz, on emploie différents matériaux d'étanchéification que l'on introduit sous pression dans les pierres ou à la base des éléments de construction. On effectue généralement ce procédé connu avec une suspension de ciment et d'eau qui, en tout cas, ne peut être utilisée que pour les pierres concassées et le sable. Un autre procédé adopté est l'injection de bitume sous forme d'une émulsion; dans ce cas, ainsi qu'on l'a déjà mentionné, pour la coagulation, on utilise de l'eau minéralisée ou, dans la plupart des cas, une solution de chlorure de calcium.
Un inconvénient de ce procédé réside dans le fait que, par suite du contact de l'émulsion avec l'agent de coagulation, il se produit une précipitation momentanée du caoutchouc d'asphalte, notamment déjà dans l'aiguille d'injection et à son voisinage immédiat, de sorte que l'émulsion de latex d'asphalte ne peut plus être précipitée complètement à des endroits éloignés et dans les parties inférieures des espaces creux. Dès lors, de la sorte, on ne peut obtenir, en aucun cas, le mélange nécessaire des deux composants (émulsion de latex d'asphalte et agent de précipitation), de sorte qu'il ne se produit qu'une séparation partielle de l'asphalte hors de sa dispersion. Il en est également de même lorsqu'on injecte tout d'abord l'agent de précipitation, puis l'émulsion de latex d'asphalte. L'émulsion de latex d'asphalte
non précipitée ne peut alors jouer son rôle d'isolation, car la matière active, à savoir le latex d'asphalte, reste constamment
en dispersion aqueuse et, dans de nombreux cas, suite à sa dilution par l'eau présente, elle s'écoule par des fissures au voisinage du trou. D'autre part, après le passage des deux composants, les aiguilles d'injection sont remplies complètement de latex d'asphalte et ainsi, elles deviennent opaques, de sorte qu'elles ne peuvent plus être utilisées ultérieurement.
Suivant l'invention, on évite les inconvénients des pro-
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d'asphalte auxquelles on ajoute des charges organiques ou minérales de tous types en vue de leur application dans la technique de l'hydro-isolation; à cet effet, sur ces émulsions, on fait agir
un réactif réglant le temps de séparation entre l'asphalte ou le latex d'asphalte et la dispersion aqueuse. Dans ce cas, le réactif est un constituant inséparable du mélange, de sorte que l'on obtient un matériau homogène en évitant une séparation irrégulière.
Le procédé suivant l'invention pour la préparation de pulvérisations et d'enduits d'asphalte ou de latex d'asphalte étanches à l'eau ou aux gaz pour les revêtements d'isolation et les remplissages par injection repose sur le principe selon lequel, pour régler le temps de la gélatinisation de 1 minute à 24 heures,
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ties en volume d'agent de gélatinisation et 0,2 - 5 parties en volume d'une base forte, de préférence l'hydroxyde de potassium, ces parties étant basées sur 100 parties en volume de l'émulsion de base.
Cet agent chimique de gélatinisation empêche une coagula-
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l'eau minéralisée et il permet d'ajouter des charges et d'autres agents épaississants dans les quantités requises. Le temps de la gélatinisation est réglé par le l'apport entre la quantité d'agent
de gélatinisation et le degré d'alcalinité du mélange, ce qui cons-
i titue un processus irréversible de séparation entre le matériau d'isolation proprement dit et l'eau d'émulsionnement, jusqu'à la
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Dès lors, le temps de la gélatinisation est influencé par le dosage et la composition de l'agent de gélatinisation.
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formant des supports de dispersion, par exemple, la bentonite en milieu alcalin aqueux.
On donnera les exemples suivants afin de rendre plus claire l'expression "détermination du temps de la gélatinisation". A cet égard, ainsi qu'on l'a déjà mentionné ci-dessus, il est préalablement entendu que le temps de la gélatinisation peut être influencé par le dosage et la composition de l'agent de gélatinisation.
Composition de l'agent de gélatinisation :
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Mélange se gélatinisant après 5 minutes :
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Mélange se gélatinisant après 15 minutes :
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Mélange se gélatinisant après 30 minutes :
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Un matériau d'isolation, de remplissage ou d'injection peut avoir la composition suivante :
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dispersion aqueuse :
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Un procédé pratique consiste à introduire l'agent de gélatinisation dans le mélange d'isolation d'une émulsion d'asphalte ou de latex d'asphalte avec addition éventuelle d'une charge, juste avant l'application. La vitesse de gélatinisation est influencée, dans un laps de temps réglable de 5 à 60 minutes, par la quantité de l'agent de gélatinisation ajouté et par l'alcalinité du mélange.