<Desc/Clms Page number 1>
Brise-goutte pour bouteilles, flacons ou récipients analogues.
Un brise-goutte connu pour bouteilles, flacons ou récipients analogues comprend une partie cylindrique ou appro- ximativement cylindrique destinée à être introduite dans l'orifice du récipient et une collerette combinée avec cette partie cylin- drique. La collerette présente une partie inclinée, par exemple, une partie conique agencée de manière que le liquide, lorsqu'il , est versé hors de la bouteille ou du récipient analogue dans l'orifice duquel le brise-goutte & été installé, s'écoule par-dessus le bord de cette partie inclinée qui est faite d'une
<Desc/Clms Page number 2>
matière élastique présentant de bonnes propriétés hydrophobes et qui fait un angle avec la surface supérieure de la collerette inférieur à 90 .
Ce brise-goutte fonctionne en général convenablement mais, des essais poussés ont démontré que dans certains cas, une goutte peut néanmoins se former sur le brise-goutte à un endroit tel qu'elle puisse s'écouler vers le bas le long de la face exté-
EMI2.1
riesre de la bouteille équlp4e 6n ue-;g<t<<.
P . f!rs!:<m " ' ' tÀù ! ra3scnt.es 4 r , r/n ,;/ ..<j;-i . ¯ rc .
LTt.i p1àxY haut, flii entstxsµ4É%#1#o. qàé2.là brise-g*fie , en question doit de '':C tr . d'unê résinc syohàti- z que C.e..eet hydrofuge et pouvant, a%be 1Îaçonnée élastiQUe ment dans une mesure permettant de l'utiiiser .aux fins de l'invention. Un brise-goutte conforme à ces spécifications peut, bien entendu, être utilisé pour un grand nombre de liqui- des mais pas pour tous les liquides.
En fait, on a constaté au cours d'essais effectués avec un brise-goutte que la capacité des liquides à humidifier ou à mouiller la matière plastique diffère largement suivant le type de liquide. En ce qui concerne, par exemple, les vins et les alcools, il apparaît qu'un vin sec a un pouvoir mouillant inférieur à celui d'un vin doux et que les alcools forts ont un pouvoir mouillant pour la matière plastique supérieur à celui de la plupart des vins.
De plus, l'humidification ou le mouillage de la surface de la matière plastique s'effectue d'une manière que l'on n'a pas pu expliquer physiquement mais que l'on a simplement observée empiriquement. Ainsi, il est apparu que lorsqu'on verse d'une bouteille munie d'un brise-goutte du type spécifié, un liquide formant facilement des gouttes; c'est-à-dire un liquide ayant davantage tendance à mouiller ou humidifier la matière plastique, aucun mouillage ne se produit normalement.
<Desc/Clms Page number 3>
Si l'on verse de manière répétée de petites quantités de liquide de la même bouteille, une goutte se forme au bord de la collerette après un nombre donné de ces opérations, ce nombre étant propre à chaque liquide mais n'étant évidemment pas absolument constant, en particulier si ces opérations s'effectuent à une fréquence très rapprochée les unes à la suite des autres, ce qui est
EMI3.1
souvent l<)rsqe remplit des verres à vin sur une tabla , Ir 4"1 .;.. .¯ 3 dÀPr . 9 oHaas aî1aÎog'.res..
' f 1,j."-J"1 ' j; . . 4f #1 cours d'un essais on a versé un vin rouge .... + , z .,< .oN1.f!àÍre'"à,..1...m du brise-goutte en des quantités d'environ
EMI3.2
, C1:l3 chaque eol4 et à une fréquence de trois ou quatre secondes.
Initialement aucune goutte ne se iorne à l'extérieur de la surface interne de la partie cylindrique mais après cinq à huit opérations (variables) une goutte bien visible commence à se former d'elle-même sur la face supérieure de la collerette et si l'on continue de verser ces petites quantités de liquide, cette goutte grossit assez rapidement jusqu'à atteindre finalement, après le double d'eperations, un volume lui permettant de gagner le bord extérieur de la collerette et de descendre le long du goulot de la bouteille.
Si la bouteille est maintenue inclinée, cette goutte tombe sur le support, par exemple sur la table à dîner garnie fréquemment d'une nappe qui peut être tachée par cette goutte de vin.
Ce mouillage de la matière plastique qui s'accroît successivement est un phénomène qui n'a pas encore pu être expliqué mais qui a pour effet de faire perdre de temps à autre son efficacité à un brise-goutte du type spécifié.
L'invention concerne un brise-goutte dans lequel l'inconvénient précité a été supprimé.
Suivant l'invention, le col du brise-goutte est prolongé au-dessus de la collerette en une courte partie cylindrique ou
<Desc/Clms Page number 4>
une partie légèrement conique de sorte qu'une feuillure angulaire est formée entra la face externe de la partis cylindrique et la
EMI4.1
face eupérieure de la collerette, eet%,'3 feuillure étant dlj1tée par deux côtés.
Au cours dressais semblables à ceux que l'on vient de mentionner.. il a été démontré que s'il existe une tendance à la formation d'une goutta lorsque l'on a verse
EMI4.2
de raniére répétée de petites quantités de liquida dyune 'bouteille ou d'un récipient analcsa équipé d'n r1se-6outte suivant l'invention.. cette io;;tfe jh8re la face supérieure de la collerette ot à Îa faco ext&"ie'm'a il;%. proloRgesi'3st cylindrique e ten<1 ii 'en±"o?;cez. 331 4le possible dans l'aa;le 1G6 antre e>35 dcn?: prieg.
Elle n,3 descend donc çzs et se àôtc-eh.J. p'; À?e;S.le-=éa,# à:=i> façon cueleoq'nQ. !.a sou&ts ne grossit sas n;a. ?lus nil-ee lor=-q;:'elle a atteint inx v.>Ji;mne doan4 =r;.;?;el elle encore à la face externe du prcicngc.est cylindrique et à la I6C supé- rieure de la collerette elle accuse une tendance marquée à ne plus accepter de liquide et elle conserve le volume qu'elle a
EMI4.3
acquis à ce =o=ent-là,u1 est 1nzufrist pour lui per=ettre de se détacher.
L'invention sera décrite ci-après avec référence au
EMI4.4
dessin annexe dans lequel la Fig. 1 rupzésente un brisf#goutte connu du type spécifié et la Fig. 2 'Un 'brise-goutte du type perfectionné suivant l'invention.
-
Le dessin et en particulier la Fig. 1 montre un brise-goutte du type général auquel se rapporte l'invention mais d'une réalisation actuellement bien comme. La partie cylindrique 11 du brise-goutte est introduite dans le goulot de la bouteille 10 de manière à créer une étanchéité satis- faisante entre la partie cylindrique 11 et la face interne du goulot 10 de la bouteille. A cet effets le brise-goutte
EMI4.5
est fait d'J.U1e matière pouvant être façonnée élastiquement.
<Desc/Clms Page number 5>
de préférence une matière plastique. Des nervures annulaires 12 sont, en outre, prévues sur la face externe de la partie cylindri- ; que 11. Un alésage axial traverse la partie cylindrique 11 et le liquide contenu dans la bouteille peut être versé par cet alésage.
La collerette 13 est située à l'extrémité supérieure du brise-goutte. Cette collerette est de préférence délimitée, sur sa face supérieure, par un plan perpendiculaire à l'axe du brise-goutte, la face inférieuge de cette collerette 13, à l'exté- rieur de la partie cylindrique 11, étant toutefois légèrement conique, c'est-à-dire quelle présente un angle aigu à sa péri- phérie cmapris entre 6 et 10 . Cet angle n'est en aucune manière critique et il peut être sensiblement plus grand mais il doit de préférence rester inférieur à 90 .
Dans des circonstances normales., un tel brise-goutte foncticnne de la manière suivante: Lorsque la boisson contenue dans la 'bouteille est versée, elle s'écoule par la partie cylin- drique 11 sur la face supérieure de la collerette 13 mais elle est supposée ne pas franchir le bord effilé ou arête vive 14 pour passer sur la partie inclinée de manière conique 15 car celle-ci s'incline habituellement vers 1-'arrière et aussi en raison des propriétés hydrofuges supposées de la matière.
Lorsque la bouteille est à nouveau redressée verticalement, il peut arriver qu'une petite goutte se forme sur la face supérieure de la collerette 13 mais, dans les circonstances ordinaires, cette goutte ne peut pas franchir le bord 14 de la collerette et, par conséquent, on pourrait supposer que l'on a réussi à empêcher à coup sûr l'égouttement. Comme décrit plus haut, on a pu toutefois se rendre,; compte que cela n'est pas le cas en réalité.
En fait, les essais précités ont démontré que lorsqu'on verse de manière répétée de petites quantités de liquide, les unes à la suite des autres, une goutte se forme et se rassemble
<Desc/Clms Page number 6>
de la manière indiquée en 16 à la Fig. 1. Ceci ne se produit cependant que si l'on ne tourne pas la bouteille axialement pendant l'essai de telle sorte que la même partie de la colle- rette est toujours mouillée par la goutte ou le liquide chaque . fois que l'on verse une faible quantité.
Cela semble indiquer que la matière plastique possède une propriété qui n'a pas été décelée et que les propriétés de la surface de la matière plas- tique changent pendant les opérations en question de sorte que, quoique la surface soit initialement fortement hydrofuge, elle perd, lorsque l'on verse du liquide à des intervalles de courte durée.et répétés à l'aide de la même partie de la collerette, ses propriétés hydrofuges et permet la formation d'une goutte, comme indiqué en 16 à la Fig. 1.
Suivant l'invention, une bague de prolongement 17,
Fig. 2, s'étend en substance concentriquement par rapport à la partie cylindrique 11, vers le haut au-dessus du niveau de la collerette 13 sur une courte distance, cette distance étant de préférence environ égale à la moitié de la largeur radiale de la collerette située à l'extérieur de la bague. Cette bague peut avoir la même épaisseur de paroi que la partie cylindrique 11. Elle doit de préférence présenter des arêtes vives aux extrémités supérieures de sa face interne et de sa face externe.
Des essais du même genre que ceux mentionnés plus haut ont fourni les renseignements suivants au sujet de l'opération qui consiste à verser un liquide d'une bouteille équipée d'un tel brise-goutte.
En premier lieu, il est à remarquer que dans des circonstances avantageuses, le liquide s'écoule par-dessus les deux arêtes 18 et 19, la première se trouvant sur la bague 17 et la @econde sur la collerette 13. La tendance à la formation de gouttes est déjà ainsi essentiellement réduite, ce qui
<Desc/Clms Page number 7>
est démontré par le doublement du nombre de petites quantités du liquide qu'il faut verser de la bouteille avant d'observer les premiers signes de formation d'une goutte. Déjà en raison de ceux-ci, on obtient une sécurité nettement améliorée contre la formation de gouttes.
Le moment le plus impor- tant est cependant celui où, lorsqu'on utilise systématiquement le brise-goutte dans des essais très rigoureux pour former une goutte, cette goutte adhère suffisamment à la surface externe de la bague 17 et à la face supérieure de la collerette
13 et en particulier elle se fixe dans l'angle étroit formé entre ces deux surfaces de sorte qu'elle ne s'écoule pas vers le bas le long de la collerette 13.
Pour assurer que cette fonction se produise réellement. on a exécuté des essais avec de l'eau additionnée d'un agent mouillant très actif de telle sorte que le liquide mouille convenablement la matière du brise-goutte qui est autrement hydrofuge. On pourrait s'attendre à ce qu'une goutte se forme dans ces conditions extrêmement favorables qui ne correspondent pas aux conditions de travail que l'on rencontre en pratique.
Il s'est avéré que des gouttes se forment mais ces gouttes sont si solidement attachées à la surface externe de la bague cylindrique et à la surface supérieure de la collerette que, mène dans les conditions défavorables citées plus haut, aucune goutte ne roule par-dessus le bord périphérique 14 de la collerette. On a également essayé de maintenir la bouteille inclinée, de manière qu'une majeure partie du poids de la goutte agisse dans un sens tel que la goutte franchisse le bord ou l'arête 14 pour descendre le long de la bouteille,et simultanément on a secoué fortement la bouteille mais on n'a néanmoins pas réussi à détacher la goutte.
On a également effectué des essais avec des angles d'inclinaison différents entre les lignes génératrices de la
<Desc/Clms Page number 8>
EMI8.1
bague et de la collerette. Sur la Fig. 2, l'angle formé entre
EMI8.2
elles est de 50 .
Si l'on diaiue cet angle, les gouttes formées dans ces conditions particsiieresent dt1sava:ltaget:Ses ont clairesest teadasce à et-e aspirées par les forces capillaires qui s'exercent dans l'angle encore :pl.1lS 2.;. et Ze cro1ssa:l-:::e est sl=ultane=ent :r5te.. A l'aide d'ce : .s'v'..""''ï;4a...'.m.F'r: cn 8G:'s.hï du liquide d-s =%e Z,-7=e à la gz7a-,te ainsi forcée dmz 1 espace an.:1.a.ú'e ò#é 6ntre la cc1.:e:'et et 1.3. bagua ::1.:!.s il s'est a#éb4 qu'U exista 3'3." âv r'. 9 =el#ticn 14terai#è entre le volume de la. &v:.ltto et la. "ui"v-,i..Ci;r'..f: de celle-ci parce que la goutte ne grossit plus taudis que .1,LGt.I' de liquide semble strie refc,,4"àlé -dEm.ss le bcrd da la. baç=a 17 dans la. bouteille par s1.i'h::;n..-&a.
On peut réduira 11cn:;la fersd entre 1a surface externe de la bague 17 et la f5.co ssp(3ricro de- ia ccilerette 13 on laissant la surface sCz1uro da la. collerctto 3':eâbt conique vers l'1nté;:1ôur 5=1 en utilisent -une yign.3 16èr(cnt évasée on forso d'cntor:olr ost G'Jesdnt vers 5. :rlé:".
Le Éii.i..r'6aiilsw cuiéast w"3i1'sS' n'3 doit ; ngcojs1re=ent 3tre cylindrique cesG ducrit plus ut 1s 11 peut être de n'Il--.porte 'l"4$'? section appropria rlon les c1rcnztar.a33. Si Io TiSt!,T.et doit Ctro introduit da..'13 dûs bulles métalliques que l'on a ù...--...,c.:: n y e:..'aaa un o'Utll do sscire 1! y forser une cuvert**ra tr1An1ro. la partie II. qui dans le dessin a éti roprésont6o cesse étant cylindrique. doit ml lieu de cela présenter une rome triangulaire correspondante.
Le brise-goutte na peut pas Otro utilisé exclu1vcent pour les bouteilles, boites 6talllques et récipients pour boissons, mais i3 peut étre utilisé avec un égal succès pour divers types de dispositifs d'ad=lnlstrat1on. par exemple dans
EMI8.3
des ajutages à tuyau flexible.
<Desc/Clms Page number 9>
Bien entendu, l'Invention n'est en aucune tanière limitée aux détails d'exécution décrits auxquels divers changements et modification peuvent être apportes sans sortir de son cadre.