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Procédé et appareil d'abrasion perfectionnes.
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Cette invention consume l'abrasion et en parti au-
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lier des procédas et des appareils d'abrasion au moyen de particules sèches.
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La prouédé habituel l'atrasion d'une surface au moyen de partic'!.l'3s t.o:Y.'aSi!3'.1 consiste à. diriger contre celle-ci un let d'air aomprin4 transpcrtant les paiticulei. 0n o. au.;3si propose d'appliquer .i:18 succion supplémentaire à ce.ste stlr::c91 sur une zono; lisitée de celleci; pour r.''.â::'..:'t:r' lsi déchets et l'abrasif utilisé tout en ?0;.!'lne-;::l.;lt dans c.!":;aJ.Yl8 ces, si!Ju.l1;(:.t,{fr.lent, une entrée limitée d'air 'tenEl.rlt de l'atEOsphëre environnants dans la :?-ei()! ;;.Otl.J:.h9 à l'al)ra.3ic:n.
1,:i but de la prësant-a invention est de fournir un procède ' t:'s an appareil d'abrasion n'impliquant pas reE- 1-mol -.;&.quant pas t
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ploi d'air comprimé. La suppression de l'emploi d'air comprimé offre l'avantage de réduire la tendance à la dispersion des.déchets et des particules abrasives venant de la partie de la surface soumise à l'abrasion et aussi de di- . minuer le prix de revient. puisqu'on peut supprimer les compresseurs d'air coûteux.
Suivant un aspect de l'invention, un procédé d'abrasion d'une surface d'une pièce consiste à former une en- oeinte avec cette surface comme paroi, à appliquer une succion à cette enceinte, à induire l'écoulement d'air primairedans l'enceinte en évacuant l'air de celle-ci par aspiration, tout en limitant l'entrée d'air secondaire de l'air extérieur dans cotte enceinte, autour de la périphérie de cette surface, entraîner l'abrasif dans l'air primaire avant que celui-ci pénètre dans l'enceinte, à diriger l'abrasif entrant dans celle-ci contre la surface et à entraîner l'abrasif usé dans l'air évacué de l'enceinte par succion.
Pour la commodité, on oblige l'air primaire à s'écouler dans l'enceinte suivant une direction possédant une exposante généralement parallèle à la surface en question.
L'air primaire peut entrer dans l'enceinte suivant vne di- rection généralement normale à cette surface, avant de s'écouler suivant la direction possédant une composante généralement parallèle à celle-ci.
Le procédé peut s'appliquer à l'abrasion de la surface interne d'une pièce creuse, Dans cette application, la surface qui l'orne une paroi de l'enceinte est dite surface intérieure. la pièce peut être tubulaire et dans ce cas, on applique la succion à une extrémité de l'alésage de la pièce tubulaire et l'air primaire avec l'abrasif antre à l'autre extrémité de celui-.ci.
Dans une autre application du procède, on peut ap- pliquer celui-ci à l'abrasion de la surface extérieure
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d'une pièce allongée teJle qu'un tuyau ou un fil. Dans cette application, la surface extérieure de la pièce allongée forme la paroi intérieure d'une enceinte tubulaire et l'abrasif est dirigé contre la surface de plusieurs , directions simultanément.
Dans une telle disposition, les directions suivant lesquelles s'effectue l'abrasion de la surface extérieure sont normales à une hélice qu'elles intersectent en des positions espacées sur celle-ci,
Suivant un autre aspect de l'invention , l'appareil destiné. à l'abrasion de la surface d'une pièce est cons- titué par'une chambre de soufflage, un conduit d'entrée d'air primaire raccordé par une extrémité à cette chambre, un dispositif pour entraîner l'abrasif dans l'air primaire s'écoulant dans le conduit, à l'amont de son entrée dans la chambre de soufflage, une ouverture dans la paroi de la chambre, à fermer par la pièce, un dispositif pour appliquer une succion à la chambre, afin d'aspirer l'air primaire et l'abrasif dans celle-ci et en évacuer l'air et l'abrasif usé quand l'ouverture est fermée par la pièce,
un dispositif pour diriger l'abrasif entrant dans la chambre contre la surface, et un moyen pour limiter l'entrée d'air secondaire dans la chambre, autour de la périphérie de l'ouverture, quand cette dernière est fermée par la pièce.
De préférenoe, le dispositif entraînant l'abrasif oomprend un dispositif de mesure réglable pour faire varier la quantité d'abrasif entraîné dans l'air primaire.
Le dispositif de mesure peut présenter un évidement dans la paroi inférieure du conduit l'entrée et un tube de mesure, réglable verticalement, s'étendant dans l'évidement Le, conduit d'entrée peut aussi comprendre une chioane, à l'amont de l'évidement, pour provoquer l'entrée de l'air passant dans le conduit dans l'évidement et entraîner l'abrasif se trouvant dans celui-ci.
L'appareil peut comprendre un dispositif pour sé-
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parer l'abrasif réutilisable du courant d'air quittant la chambre de soufflage; ce dispositif est interposé entre la chambre et le dispositif de succion. Le dispositif séparateur peut alimenter l'appareil de mesure en abrasif.
Dans une forme d'exécution de l'invention, la chambre de soufflage est transportable et raccordée par des tuyaux flexibles au dispositif de succion et au dis- positif entraînant l'abrasif.
Dans une autre forme de réalisation de l'invention, l'appareil est prévu pour l'abrasion de pièces allongées et est constitué par une chambre de soufflage tubulaire présentant une entrée pour la pièce et une sortie pour celle-ci; le dispositif directeur est agencé pour amener l'abrasif à heurter la pièce de plusieurs directions simul- tanément. Le dispositif de restriction peut être constitué par des joints à l'entrée et à la sortie de la chambre, qui scellent le passage le long de la surface extérieure de la pièce quand celle-ci passe dans la chambre. Le dispositif de succion peut être raccordé à la chambre à l'aval du dispositif directeur, dans le sens d'avancement de la-pièce.
Dans l'appareil destiné à l'abrasion de pièces al- longées, le dispositif directeur peut être'constitué par une série de tuyères dont les sorties sont disposées à la pé- riphérie d'un cercle. En variante, le dispositif direoteur peut comprendre une série de tuyères dont la sortie est prévue le long d'une hélice qui entoure la pièce.
Suivant un autre aspect de l'invention, l'appareil - destiné a l'abrasion de là surface interne d'une pièce tubulaire est constitué par une chambre de soufflage formée par l'alésage de la pièce et deux éléments d'extrémité pour celle-ci, un conduit d'amenée de l'air primaire, raccordé à l'un des éléments d'extrémité, un dispositif pour en- traîner l'abrasif dans l'air primaire s'écoulant dans le. conduit, à l'amont de son entrée dans la chambre de souf- flage, un dispositif raccordé à l'autre élément d'xtré-
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mité,
pour appliquer la succion à la chambre et aspirer l'air primaire ainsi que l'abrasif dans celle-ci et pour enlever l'air et l'abrasif usé de la chambre quand les ex- trémités de l'alésage sent fermés par les éléments d'ex- trémité, un dispositif sur le premier élément d'extrémité, pour diriger l'abrasif entrant dans l'alésage contre la paroi de celui-ci et un dispositif pour limiter l'entrée d'air secondaire dans l'alésage, autour de la périphérie j des éléments d'extrémité, quand ces derniers ferment les extrémités de l'alésage.
On décrira maintenant en détail et à titre d'exemple plusieurs formes d'exécution de l'invention en se reportant aux dessins annexés, où :
La figure 1 est un schéma montrant la disposition générale d'une première forme de construction de l'appareil qui comprend une chambre de soufflage transportable.
La figure 2 est un schéma montrant une disposition pouvant remplacer la chambre de soufflage de la figure 1, pour soumettre à l'abrasion les surfaces internes de pièces tubulaires.
Les figures 3 et 4 sont des vues en élévation, en bout et de profil, respectivement, d'un dispositif qui peut remplaoer la chambre de soufflage de la figure 1, pour sou- mettre à l'abrasion les surfaces externes de pièces allon- gées, et les figures 5 et 6 sont des vues en élévation, en bout et de profil, respectivement, d'une autre disposition qui peut remplacer-la chambre de soufflage de la figure 1, pour exposer à l'abrasion les surfaces extérieures de piè- ces allongées.
La figure 1 représente un appareil d'abrasion oons- titué par une chambre de soufflage transportable 10, pré- sentant sur une face une ouverture 11 prévue pour se pla- cer sur une surface plane d'une pièce 12, avec les parties marginales de l'ouverture proches de cette surface. Les
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bords de l'ouverture sont munis de joints 13 qui peuvent être constitués par des rouleaux, des écrans en caoutchouc ou en plastique ou une combinaison d'un nombre quelconque de ces éléments et qui limitent l'entrée dans la chambre de l'air secondaire venant de l'atmosphère environnante, ainsi qu'on le décrira oi-aprés.
Dans le haut de la chambre 10, sont prévus des dis- positifs directeurs revêtant la forme d'une tuyère d'accé- lération 14 attachée à l'extrémité d'une partie flexible 15 d'un conduit d'amenée d'air primaire désigné par 16. L'au- tre extrémité du conduit 16 est munie d'un évasement 17 constituant une prise d'air s'ouvrant à l'atmosphère. Entre la prise d'air 17 et la tuyère 14, on a prévu un évidement 18 dans la paroi inférieure du conduit 16 et une chicane 19 à l'amont de cet évidement, de sorte que l'air venant de la prio d'air et s'écoulant dans le conduit, vers la tuyè- re 14, eut forcé de passer dansl'évidement 18.
L'extrémité supérieure de la chambre de soufflage 10 est également raccordée à .une extrémité d'un tube de succion 20 qui, à son autre extrémité, est relié à l'entrée de la 21 d'un premier séparateur cyclone 22. Ce cyclone est/forme classique, avec un revêtement en caoutchouc, et est rendu
3eules délibérément relativement inefficace, de sorte que/les particules plus lourdes contenues dans le oourant d'air entrant dans le cyclone sont séparées et tombent dans le bas de celui-ci, tandis que les particules plus légères sont emportées par la sortie supérieure 23 du cyclone dans un second cyclone 24. Ce dernier est du type à rentrée par le haut, qui fonctionne sous un vide assez poussé et sépare efficacement les particules plus fines.
On croit que l'efficacité de ce second cyclone est due non seulement à la basse pression régnant à l'intérieur de celui-ci mais au fait que cette basse pression conduit à un refroidisse- ment adiabatique à l'intérieur du tourbillon central du
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cyclone, de sorte que :l'humidité du courant d'air se oon- dense sur les particules de poussière, en accroissant leur poids et en augmentant l'effet de séparation du cyclone.
Cette théorie s'appuie sur le fait que si on examine la poussière immédiatement après qu'elle a été séparée dans le second cyclone 24, elle est légèrement humide et à basse température.
La sortie inférieure 25 du cyclone 24 conduit à une hotte intermédiaire 26 conduisant à son tour vers un collecteur 27 reoueillant la poussière. Ainsi qu'on le verra d'après le dessin, la hotte intermédiaire 26 a une forme telle que l'entrée 28 du collecteur recueillant la poussière est décalée par rapport à l'axe vertical du cyclone 24. Ceci empêche l'air tourbillonnant dans ce dernier de déranger la poussière dans le collecteur 27.
Le cyclone 24 possède une sortie supérieure 29 reliée par une soupape réglable 30 à un dispositif de succion constitué par un ventilateur centrifuge 31 à plusieurs étages. La soupape 30 règle l'intensité du vide créé à l'intérieur du cyclone et contrôle ainsi l'entrée d'air dans la prise d'air 17.
Le premier cyclone 22 possède une sortie inférieure
32 qui débouche dans une trémie inférieure 37 possédante une sortie 38 qui débouche dans un tube de mesure 39 dont l'extrémité inférieure est reçue dans l'évidement 18 du! conduit 16. Le tube de mesure 39 peut se régler vertical lement par rapport à l'évidement 18, afin de contrôler la quantité d'abrasif entraînée dans l'air primaire.
Un tuyau 40, communiquant avec la trémie interné( diaire, est muni d'une première soupape 41 et se termina par un évasement 42 ouvert à l'atmosphère. La soupape 41 est commandée par un mécanisme à mouvement cyclique, de: sorte qu'elle s'ouvre et se ferme alternativement. Le tuyau 40 est raccordé par un tuyau 43 à l'entrée 21 du
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premier cyclone 22. Un dispositif de réglage 43a est insé- ré entre le tuyau 40 ot le tuyau 43.
A la sortie 34 de la trémie supérieure, on a prévu une seconde soupape 44 sous la forme d'une soupape à cla- pet. Celle-ci pivote librement et fonctionne en réponse à l'effort résultant net s'exerçant sur la soupape en raison des différences existant entre lespressions régnant dans les trémies supérieure et intermédiaire et de l'abrasif se trouvant dans la première. Quand l'effort sur la soupape exercé par la pression dans la trémie intermédiaire dépasse l'effort exercé par la pression dans la trémie supérieure augmentée du poids de l'abrasif, la seconde soupape se ferme, Inversement, si l'effort agissant sur la face su- périeure de la soupape dépasse celui exercé sur la face inférieure de celle-ci, la seconda soupape s'ouvre.
A la sortie 36 de la trémie intermédiaire, on a prévu une troisième soupape 45 qui fonctionne de manière similaire à la seconde soupape 44. Ainsi donc, quand l'effort sur la face inférieure de la soupape, résultant de la pression dans la trémie inférieure, dépasse l'effort, s'exerçant sur la face supérieure delà soupape, dû à la pres'sion dans la trémie intermédiaire et à, l'abrasif qui se trouve dans celle-ci, la troisième soupape 45 se ferme, tandis que,quand l'effort sur la face supérieure de la soupape est supérieur à celui qui s'exerce sur sa face in- férieure, la troisième soupape s'ouvre.
On voit que l'abrasif emmagasiné au-dessus de la soupape 44 ou de la soupape 45 a tendance à provoquer leur ouverture, même quand la pression sous les soupapes est légèrement .supérieure à la pression s'exerçant au-dessus de celle-ci. Toutefois, les différences de pression sont réglées pour tenir compte du poids de cet abrasif et main- les soupapes tenir/fermées en cas de besoin.
Lors du fonctionnement, le ventilateur centrifuge
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31 est mis en marche et la soupape 30 est ouverte pour as- surer la succion dans le tuyau d'aspiration aussi bien que dans la chambre de soufflage 10. Quand la chaubre 10 est en- contact avec la pièce 12, de manière que les joints 13 ferment essentiellement l'ouverture 11 vers la pièce, la succion s'applique au conduit 16ttde l'air primaire venant de la prise d'air 17 commence à s'écouler par le conduit 16 vers le tuyère 14.
Quand l'air s'écoule dans le conduit 16, il est dévié par la chicane 19 et s'écoule dans l'évidement 18. Ainsi qu'on le décrira ci-après, l'abrasif est amené dans l'évidement 18 par le tube de mesure 39.L'abrasif est entraîné dans le courant d'air primaire et passe avec oelui-oi le long du conduit 16 vers la tuyère accélératrice 14. Les particules d'abrasif accélérées dans la tuyère heurtent la surface de la pièce 12 et provoquent l'abrasion de sa surface. L'abrasif usé, les déchets de la surface de la pièce et l'air passent ensuite par le tuyau 20, en di- rection de l'entrée 21 du premier cyclone 22.
Le joint 13 limite l'entrée d'air secondaire venant de l'atmosphère dans la chambre de soufflage 10. Le degré d'étranglement dépendra de la forme des joints et cet étranglement peut être total si ces joints ont la forme d'une jupe en caoutchouc ou en une matière similaire et il sera incomplet si les joints ont la forme de poils raides. Dans ce dernier cas, l'air secondaire entrera dans la chambre par les joints et la quittera avec l'air primaire par le conduit d'aspiration 20.
Comme le cyclone 22 est quelque peu inefficace, il est donc capable de séparer l'abrasif réutilisable qui n'a pas été pulvérisé de celui qui a été réduit en poussière.
L'abrasif réutilisable passe du fond du premier cyclone 22 dans la trémie supérieure: 33.
L'abrasif pulvérisé et les déchets de la surface de la pièce restent dans le courant d'air et passent par la
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sortie 23 du cyclone 22 dans le second cyclone 24. Dans ce dernier, l'abrasif et les déchets pulvérisés sont sépa- rés de l'air qui passe par la sortie du cyclone et la sou- pape 30 dans le ventilateur oentrifuge 31. La poussière constituée par l'abrasif et les déchets pulvérisés tombe dans la sortie 25 du second cyclone 24 pour passer dans . la hotte intermédiaire 26 et ensuite dans le collecteur
27 recueillant la poussière.
Revenant maintenant à l'abrasif réutilisable, ce- lui-ci se rassemble dans la trémie supérieure 33. En sup- posant que la première soupape 41 est dans une position telle que la trémie intermédiaire 35 soit en communication avec l'atmosphère, la pression dans la trémie intermédiaire dépassera celle qui règne dans la trémie supérieure et qui est égale à la pression dans le cyclone 22. La soupape 44 se formera donc et l'abrasif s'accumulera dans la trémie supérieure 33* La trémie inférieure 37 est toujours à la pression atmosphérique en raison des ouvertures 46 de sa paroi.
Il en résulte que, quand la pression dans la trémie intermédiaire est égale à la pression atmosphérique, l'abra- sif qui se trouve dans la trémie, au-dessus de la troisié- me soupape 45, ouvrira la soupape, puisque la pression de l'air est la même sur les deux faces de celle-ci, et il tombera dans la trémie inférieure 37, puis, de là, dans le tube de mesure 39 et le conduit 16.
Si maintenant la première soupape 41 prend une position telle que la trémie intermédiaire 35 soit en com- munication avec l'entrée 21 du cyclone, la pression de l'air sur les deux faces de la seconde soupape 44 sera la même et l'abrasif qui se trouve dans la trémie supérieure pro- voquera l'ouverture de la seconde soupape 44 et passera dans la trémie intermédiaire 35.
Dans ces conditions ,com- me la trémie intermédiaire est à une pression inférieure à la pression atmosphérique, la troisième soupape 45 se
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fermera, de sorte que l'abrasif livré à la trémie inter- médiaire restera dans celle-ci jusqu'à ce que la première soupape mette à nouveau, cette trémie intermédiaire en communication avec l'atmosphère, -les premières soupapes sont disposées pour fon.ctionner cycliquement à une allure prédéterminée, de sorte qu'une quantité constante d'abrasif passe du cyclone 22 au tube 39 par les trémies supérieure, intermédiaire et inférieure
On peut faire varier le fonctionnement chronologique de la première soupape pour contrôler l'accumulation d'abra- sif dans les Ironies supérieure et intermédiaire.
Par exemple, la première soupape peut être prévue pour s'ou- vrir pendant 10 secondes, se fermer pendant la même pé- riode, puis s'ouvrir à nouveau pendant 10 secondes et ainsi de suite.
, Aussi longtemps que les joints 13 assurent l'étan- chéité entre la chambre 10 et la surface de la pièce. 12, l'appareil fonctionnera comme décrit. Les pressions adop- tées sont telles que la chambre de souflage peut se dépla- cer au-dessus de la surface de la pièce, poux provoquer l'abrasion d'une partie de celle-ci, pendant que le dis- positif de succion est en fonctionnement. Si toutefois, la chambre de soufflage est éoartée de la surface de la pièce, de manière à mettre l'ouverture de celle-ci en com- munication avec l'atmosphère, l'intérieur de la chambre se trauvera à la pression atmosphérique.
En conséquence, il n'y @ pas l'aspiration dans le conduit d'amenés 16 et l'arrivee des particules abrasives à la chambre de soufflage sera automatiquement arrêtée. Ceci offre le grand avantage qu'aussitôt que la chambre de soufflage est écartée de la pièce, aucun abrasif ne sera plus dis- 'tribué, de sorte qu'un ouvrier ne peut pas disperser celui-ci par inadvertance dans tout l'atelier, comme cela parfois arrive avec des appareils où l'abrasif est en-
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traîné par de, l' air comprise. L'appareil sera remis en marche en amanant led joints 13 au contact de la surface de la pièce, de manière à appliquer la succion au conduit 16,
pour entratner l'abrasif dans le oourant d'air primaire et le diriger par la tuyère 14 contre la surface a sou- mettre à l'abrasion. On se rendra compte que quand la sur- face de la pièce à usiner n'est pas plane, l'ouverture dans la chambre de soufflage et les jointe autour de cette , ouverture peuvent prendre une forme épousant celle de la surface soumise à l'abrasion. En variante, ou en outre, les joints peuvent être suffisamment déformables pour épouser la surface de la pièce et s'ajuster étroitement à celle-ci,
En se reportant à la figure 2, celle-ci montre schématiquement un appareil destiné à l'abrasion de la sur- face interne d'une pièce tubulaire 50.
L'appareil comprend deux éléments d'extrémité 51 et 52, agences pour embrasser de manière étanche à l'air les extrémités de la pièce tu- bulaire 50. les pièces d'extraite 51 et 52 sont disposées pour être serrées en position au moyen de pinces 53 s'éten- dant suivant la longueur de la pièce. Le premier élément d'extraite 51 est raccordé au conduit 16 amenant l'air primaire et, l'autre élément d'extrémité 52 est raccorde au tube d'aspiration 20.
Quand le dispositif fonctionne, la succion appli- quée au tuyau 20 évacue l'alésage de la pièce 50, en as- pirant ainsi l'air primaire et l'abrasif par le conduit- .
16 vers l'alésage de la pièce. L'élément d'extrémité 51 est muni d'une tuyère 54 garantissant que l'abrasif vien- dra heurter la paroi de la pièce tubulaire pour en provo- quer l'abrasion.
Revenant maintenant aux figures 3 et 4, celles-ci, montrent un appareil destiné à l'abrasion de la surface ex- térieure l'un tube cylindrique. L'appareil est constitué par une chambre cylindrique 55 dont le diamètre est appro-
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ximativement égal au double de celui du tube 56 soumis à l'abrasion. Une entrée 57 pour le tube est prévue dans une extrémité circulaire 55 et-uns sortie alignée 58 est formée à l'autre extrémité. L'entrée et la sortie de l'air sont munies de joints 59 et 60, respectivement, qui garantissent l'étanchéité contre la surface externe du tube 56, quand ce dernier passe dans l'entrée et dans la sortie.
Une sortie 61 s'étendant radialement à partir de la chambre, près de la sortie de celle-ci, est prévue pour se raccorder au tube d'aspiration 20.
Six tuyaux 62, dont les extrémités extérieures sont réunies par un collecteur 63, s'écartent radialement de la chambre 55, près de l'entrée 57 de celle-ci. Le collecteur est muni d'une entrée pour l'air et pour l'abrasif à midistance des extrémités de deux des tubes adjacents 62.
Une tuyère 64, montée de,ns chaque tuyau 62, possède une partie principale cylindrique 65 dont le diamètre est plus petit que celui du tuyau. 62 et, à son extrémité extérieure, une partie convergente 66, s'étendant entre l'extrémité extérieure de la partie cylindrique 65 et la paroi intérieure du tuyau 62. Les extrémités intérieures des tuyères s'avancent dans la chambre 55 et sont dirigées vers le centre, de celle-ci, de sorte que l'abrasif et l'air passant dans les tuyères he.urteront le tube 56 simultanément de plusieurs directions.
L'appareil fonctionne comme suit : le tube 56 est placé dans la chambre en passant par l'entrée et la sortie 57 et 58 de celle-ci et les dispositifs d'étanchéité 59 et 60 s'appliquent contre la surface extérieure du tube.
On applique ensuite la succion au tuyau d'aspiration 20 et, par suite de l'évacuation de la chambre 55, l'air primaire et l'abrasif sont aspirés par le conduit 16 dans le collecteur 63, pour passer ensuite dans les tuyaux 62 et les tuyères 64 et heurter la surface extérieure du tube
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56. L'abrasif usé, les déchets et l'air sont enlevés oontinuellement de la chambre 55 par la sortie 61. Le maté. riau enlève de la chambre passe ensuite dans les sépara. teurs cyclones 22 et 24, comme décrit ci-dessus, et l'abrasif réutilisable est renvoyé au conduit 16.
On voit que.1 quand le tube 56 se déplace longitudi- naleent dans la chambre, chaque partie de celui-ci est soumis à l'abrasion simultanément de plusieurs directions, de sorte qu'on ne doit pas le faire tourner pour obtenir une abrasion complète de sa surface extérieure.
En se reportant maintenant aux figures 5 et 6, l'appareil que celles-ci représentent est une modification de celui illustré aux figures 3 et 4. La principale différence est que, dans les figures 5 et 6 , les tuyaux avec leurs tuyères sont disposés de telle manière que leur sortie se trouve sur le tracé d'une hélice coaxiale à l'axe de la chambre.
Les figures5 et 6 montrent une chambre cylindrique 67 avec une entrée'68 et une sortie 69 munies de joints s'appliquant contre la surface extérieure du tube 70 soumis à l'abrasion. Six tuyaux 71 s'étendent radialement : de la paroi de la chambre et leur sortie se trouve sur une hélice coaxiale à celle-ci. Trois des tuyaux 71 sont reliés par des conduits flexibles 72 à un collecteur 73, tandis que les trois autres tuyaux 71 sont reliés par des conduits flexibles 74 à un collecteur 75. Les collecteurs 73 et 75 .sont raccordés à leur tour au conduit d'amenée 16.
La chambre possède également une sortie d'aspiration 76 raccordée au tuyau 20.
Le fonctionnement de la construction des figures 5 et 6 est similaire à celle des appareils des figures 3 et .
4. Quand on applique la succion a. la sortie 76, l'air primaire s'écoule dans le conduit 16 et passe aux collecteurs
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73 et 75 pour se diriger vers les tuyaux 71. Les tuyaux sont munis de tuyères, comme décrit à propos des figures 3 et 4, et l'air avec l'abrasif vient heurter la surface extérieure du tube 70.
L'appareil illustré aux figures 3 et 4 ainsi que celui des figures 5 et 6 offrent tous deux l'avantage que. quand le tube est e:nlevé de la chambre, le tuyau 20 aspire l'air par l'entrée et par la sortie de celle-ci et aucune succion n'est appliquée au conduit 16 où il ne se produira donc pas de courant d'air primaire entraînant l'abrasif. Il en résulte qu'aussitôt que le tube est enlevé de la chambre, l'abrasif n'arrive plus dans celle-ci, de sorte qu'il n'y aura.aucun risque d'échappement d'abrasif de la chambre dans l'atmosphère environnante.
Les procédés et appareils décrits ci-dessus offrent les avantages suivants a) En utilisant un grand volume d'air et d'abrasif à une basse pression, on peut obtenir un meilleur fini avec un écrasement moindre des particules d'abrasif et on évite l'enrobage de particules d'abrasif dans la surface de la pièce usinée, comme cela se présente dans les machines utilisant l'air comprime; b) le mode de soufflage de l'abrasif l'air sortant de la tuyère suit le contour de la sortie de celle-ci qui peut être adaptée à des articles de formes irrégulières; c) il est possible de dimensionner l'appareil pour lui donner une capacité extrêment élevée et en utilisant une tuyère ayant la forme d'une longue fente, il est pousi- ble d'employer l'appareil-pour l'abrasion de grandes tôles planes;
d) l'abrasif reste propre en raison de la présence du système de séparation; e) contrairement au système à air comprimé, utili- sant des tuyères venturi, il se produit une conversion maxi-
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male de la pression de l'air en une vitesse de l'abrasif.
On se reporte à l'autre demande de brevet n 7808/63 (n de série 1.070.233) où est décrite et revendiquée une machine d'abrasion possédant le système de séparation et de remise en circulation décrit en se reportant à la figure 1 des dessins accompagnant la présente demande.
REVENDICATIONS
1. Procédé d'abrasion d'une surface d'une pièce à usiner, caractérisé en ce qu'il consiste à former une enceinte avec cette surface comme paroi de celle-ci, à ap- pliquer une succion à cette enceinte, à provoquer l'écoulement de l'air primaire dans l'enceinte par l'évacuation de l'air de celle-ci par aspiration; tout en limitant l'entrée de l'air secondaire de l'atmosphère environnante dans l'enceinte, autour de la périphérie de la surface, à entraîner l'abrasif dans l'air primaire avant que ce dernier pénètre dans l'enceinte, à diriger l'abrasif entrant dans l'encein- ' te contre la surface de la pièce, et à entraîner par as- piration l'abrasif épuisé dans l'air évacué de l'enceinte.