BE692851A - - Google Patents

Description

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  "Poutres, poteaux ou autres assemblages soudés résistant au flambage, en particulier pour charpentes métalliques". 



   Lorsque les valeurs statiques de poutres en I ne sont pas suffisantes pour les applications prévues, ces 

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 poutres sont soit renforcées par des profilés laminés, le plus souvent des tôles ou des larges plats, rapportés par soudure, soit remplacées par des poutres en I constituées par deux plaques formant les ailes et par une plaque cons- tituant   l'âme.   Pour cette dernière, on emploie le plus souvent de la tôle forte qui, pour obtenir la précision de largeur et le parallélisme nécessaires dans le laminoir à   tOles,   est laminée un peu plus large puis, par rognage des arêtes longitudinales à la cisaille ou au brûleur autogène, est coupée à la largeur précise. Pour les ailes, on emploie généralement des larges plats ou des bandes de tôle découpées dans de longues tôles fortes.

   Toutefois, à cause des procédés de fabrication métallurgiques, ces tales et ces larges plats sont relativement coûteux. 



   Il est également connu, pour fabriquer des poutres soudées, de fendre par le milieu de leur âme des profilés laminés en I, en particulier des profilés en I à larges ailes, et d'intercaler par soudure une tôle entre les deux moitiés de la poutre, de façon que la hauteur du profilé et par conséquent les valeurs statiques rapportées à l'axe X puissent être considérablement augmentées. La largeur des ailes des profilés laminés étant limitée, on ne peut obtenir de valeurs statiques suffisantes, rappor- tées à l'axe Y, qu'en élargissant ces ailes en soudant sur elles d'autres profilés de laminage, de préférence des larges plats ou aussi des profilés en U. Cependant, l'as- semblage de plusieurs éléments pour constituer un profilé implique la réalisation de nombreux cordons de soudure. 



   Tous ces inconvénients sont évités par l'inven- tion qui prévoit que les parties de la poutre en tôles soudées soient composées de profilés obtenus dans des 

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 laminoirs à cylindres cannelés, les ailes étant   consti-   tuées par des plaques nervurées comportant symétriquement sur chacune de leurs deux arêtes longitudinales une ner- vure venue de laminage ayant une section rectangulaire, carrée ou trapézoïdale, et/ou la tôle constituant l'ême étant formée par au moins une plaque à section en 1 dont les bords comportent d'étroits rebords venus de laminage. 



   Le façonnage des plaques nervurées et des plaques   d'âme   avec leur grande précision de largeur résultant du procédé de laminage permet, à l'encontre des êmes en tôle et des larges plats, un dressage plus rapide et moins coûteux sur les machines à dresser à galets d'un emploi général pour le dressage de poutres en 1 eten U. 



   Les profilés servant à constituer les poutres selon l'invention étant exactement parallèles, rigoureuse-   ment à   la cote en largeur et rectilignes en longueur, ils suppriment les opérations de redressage et de rognage dans l'atelier de constructions métalliques. Par rapport aux larges plats ou aux bandes de tôle de même largeur et de même poids, les plaques nervurées selon l'invention con- fèrent à la poutre fabriquée avec elles un moment de résis- tance et d'inertie plus élevé par rapport à l'axe Y. 



   Les avantages que l'on veut obtenir grâce à l'invention se manifestent surtout dans la fabrication de poutres et poteaux en I soudés travaillant à la flexion, et en outre aussi dans la fabrication d'autres éléments porteurs en acier pour charpentes métalliques, par exemple de poutres et poteaux en caisson ainsi que de membrures   à   sections simples en T pour poutres en treillis   soudées.   



   La possibilité, aussi bien pour les plaques ner-   vurées   que pour celles constituant l'âme, d'être laminées 

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 à une épaisseur différente, constante dans le cas   d'une   poutre normale, conduit à une bonne   adaptation   aux   condi-   tions statiques de chaque cas. 



   Divers exemples d'exécution et d'application de l'invention sont représentés au dessin. 



   La figure 1 représente une plaque nervurée 1 avec des nervures 2 de section trapézoïdale disposées sur les arêtes longitudinales, la figure 2 cette même plaque 1 munie d'une nervure centrale venue de laminage et destinée à être soudée à   l'aine.   



   Les poutres représentées aux figures 3a et 3b sont composées   d'ailes   formées par les plaques nervurées 1 selon les figures 2 et 1 respectivement, assemblées à une tôle forte ou à un large plat constituant l'âme 4 de ces poutres. 



   La figure 4 représente la plaque nervurée 1 assemblée à la plaque de section en I constituant l'âme 5 et dont les arêtes comportent d'étroits rebords 6 venus      de laminage. 



   Les figures 5 et 6 montrent une poutre composée de plusieurs plaques profilées 5 constituant l'âme, ces      plaques comportant desarêtes 7   chanfreinées   par laminage et destinées à recevoir les cordons de soudure. 



   A la figure 7, le raccordement de la membrure inférieure horizontale 8 à un poteau conforme 4 l'invention est comparé à l'assemblage d'une telle membrure tel que réalisé habituellement avant l'invention. Alors que les ailes du poteau constituées par des profilés en U (côté      droit de la figure   7)   gênent le raccordement de la membrure   9, les   plaques nervurées 1 permettent un accès aisé pour effectuer ce raccordement. 

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   La figure 8 montre l'utilisation de la poutre pour un pont roulant, les nervures 2 servant deguidages pour les galets de guidage   10   de ponts roulants dont les roues sont dépourvues de boudin de guidage. 



   A la figure 9, on a   représenté l'emploi   de la poutre en 1 comme poteau de hall. 



   Les figures 10 et 11 illustrent des poteaux en caisson composés de plaques nervurées.

Claims (1)

1. R E S U M E L'invention a pour objet des poutres, poteaux ou -autres assemblages soudés résistant au flambage, en particulier pour charpentes métalliques, remarquables par les points suivants considérés séparément ou en combinaison : 1.- les ailes de la poutre ou du poteau sont constituées par des plaques nervurées comportant symétriquement aur chacune de leurs deux arêtes longitudinales une nervurevenue de laminage, et/ou la tôle constituant l'âme est formée par au moins une plaque profilée à section en I, ces deux éléments étant des profilés d'acier obtenus dans des laminoirs à cylindres cannelés;

   2. - les nervures disposées symétriquement sur les deux arêtes des plaques nervurées ont une section rec- tangulaire, carrée ou trapézo@idale; 3.- les plaques nervurées comportent une nervure de soudure venue de laminage ; 4.- les âmes sont constituées par plusieurs plaques profilées assemblées entre elles par soudure et comportant des arêtes chanfreinées, venues de moulage, pour recevoir les cordons de soudure.