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Chapevon de mur.
La présente invention concerne des chaperons . de murs.
Lorsque le dessus d'un mur est libre et ne doit pas supporter d'autres éléments de construction, il est de prati- que courante de le chaperonner à des fins décoratives et de .renforcer sa partie supérieure pour empêcher l'humidité de s.'infiltrer dans le mur , le chaperon étant souvent légèrement en surplomb de l'un ou des deux côtés du mur de manière qu,3 les eaux de pluie qui s'écoulent du chaperon ne ruissellent pas sur le mur lui-même.
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On a déjà utilisé divers types de chaperon qui ont en géné- ral la forme de pierres, briques ou tuiles spéciales. Tous ces chaperons ont l'inconvénient de nécessiter de nombreux joints longitudinalement espacés et, alors que la pierre constitue souvent une Ratière préférée pour des raisons d'aspect extérieur, la situ- ation exposée du chaperon le rend particulièrement susceptible de s'éroder, de se désintégrer et de se souiUer.De plus, des cha- perons en pierre sont coûteux et exigent des ouvriers très habi- les pour les fabriquer et les poser. Ces inconvénients s'éten- @ dent également.dans une moindre mesure,à des chaperons en pierre reconstituéeou en stuc.
L'invention a pour but de procurer un chaperon qui soit peu coûteux à fabriquer, exige peu d'habileté pour être posé, possède d'excellentes propriétés de résistance aux intempéries et se nettoie facilement.
Suivant l'invention, un chaperon de mur comprend un corps en matière plastique synthétique profilé en forme de U inversé continu,destiné à couvrir le dessus et à embrasser les côtés d'un mur sur lequel il doit être posé, les 'ailes du profilé portant des languettes Intérieures destinées à venir en prise avec les côtés du mur. Le chaperon est de préférence fabriqué par extrusion.
Suivant une autre particularité de l'invention, la surface intérieure du dessus du chaperon peut comporter des ner- @ vures ou des saillies tournées vers le bas et destinées à venir en prise directement avec le dessus du mur ou avec une couche de ciment ou de mortier appliquée sur le dessus du mur.
Une forme d'exécution préférée de l'invention sera décrite ci-après à titre d'exemple .avec référence au dessin an- nexe qui est une coupe transversale d'un chaperon posé sur le dessus d'un mur.
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Dans le dessin, les lettres A, B représentent deux.tas superposes d'un mur,séparés par une couche de ciment ou de mortier C. Le tas supérieur A porte,sur sa surface supérieure,une autre couche de ciment ou de mortier de rejointoyage D.
Le chaperon 1 posé sur le dessus du mur a la forme d'un profilé en U inversé comportant des ailes 2 et 3 reliées par une âme 4. L'âme 4 est de préférence légèrement cintrée vers le haut vers son milieu pour former une surface supérieure qui s'incli- ne doucement depuis le milieu de l'âme dans les deux sens, quoique la pente de la surface supérieure puisse être continue d'un côté à l'autre,ou l'âme peut même être plane. Les bords Inférieurs des ailes 2 et 3 sont taillés en biseau en 5 pour faciliter l'écoulement des gouttes d'eau.
A courte distance au-dessus de ces bords inférieurs 5, chaque aile comporte une languette intérieure 6 qui.rentre sous le bord.inférieur du tas supérieur A du mur. Les extrémi- tés intérieures de ces languettes 6 comportent de petites nervures transversales verticales 17 qui sont emprisonnées dans le joint de mortier C formé entre les tas A et B,
Le dessous de l'âme 4 comporte un grand nombre de nervures ou de saillies longitudinales peu accentuées,tournées vers le bas qui, lorsque le chaperon est posé sur le mur, se fixent dans la couche.
D de ciment posée sur le dessus du tas A.
Le chaperon peut être extrudé en chlorure de polyvinyle ou en une autre matière plastique synthétique présentant des pro- priétés analogues. Le chaperon suivant l'invention peut évidemment être extrudé en des longueurs considérables, mais lorsqu'il est nécessaire de faire un joint, il suffit d'abouter des sections de chaperon adjacentes et de les coller au moyen d'une matière appro- priée. Pour éviter des fuites dues à des défauts de collage, on @eut appliquer un ruban adhésif étancne à l'eau au-dessous
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du joint.
Des longueurs de chaperon à extrémités borgnes peuent $tre placées aux extrémités des murs ou,en variante, des ciipeaux appropriés peuvent être utilisés à cet effet. On comprerira qu'à un coin, le chaperon peut être façonné en un rectangi ou en variante, les extrémités des deux longueurs sont taillées onglet et un joint abouté est alors formé. En pratique, on écarte les ailes latérales 2, 3 du chaperon élas@@quement l'une de l'autre et on pose le chaperon sur le tas supérieur A du mur achevé,sur la surface supérie.re duquel on a préalablement appliqué la couche D de cimen': ou de mortier.
La largeur du chaperon peut être légèremer,t supé- rieure à celle du mur pourvu que la distance entre les languettes intérieures 6 soit légèrement inférieure à la largeur du mur.
Dans une variante du chaperon, les nervures 8 prévues sur la surface inférieure de l'âme 4 du profilé sont prolongées vers le bas de sorte que,lorsque le chaperon est posé, ces nervu- res reposent sur le tas supérieur A du mur et supportent rigide- ment le chaperon sans qu'il soit nécessaire d'appliquer une couche de ciment ou de mortier D sur le mur.
REVENDICATIONS.
1 - Chaperon de mur caractérisé en ce qu'il comprend un corps en matière plastique synthétique profilé en U inversé continu, destiné à couvrir le dessus et à embrasser les côtés d'un mur sur lequel il est posé, les ailes du profilé portant des languettes intérieures destinées à venir en prise avec les côtés du mur.