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. Organe de contact pour l'amenée de courant à du fil de soudure.
L'invention concerne un organe de contact pour l'amenée de courant à un fil de soudure pour le soudage automa- tique à l'arc.
Par fil de soudure, on entend ici du fil nu ainsi que du fil ayant une âme en substances pulvérulentes, telles que des substances formatrices de laitier, des moyens réducteurs, des substances stabilisatrices d'arc et/ou de la poudre métallique, fil dont la section est généralement circulaire, mais peut affec- ter une autre forme, par exemple polygonale.
D'une façon générale, la forme de l'organe de con- tact servant à amener le courant est adaptée à la section du fil
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de soudure. Pour le fil usuel de section circulaire et d'une épaisseur de quelques millimètres, il est connu de réaliser le contact électrique à l'aide d'un tube de contact cylindri- que dont le diamètre intérieur dépasse légèrement le diamètre du fil, en général au maximum d'environ =- mm. Pour un fil de section polygonale, on pourrait utiliser un organe de contact à diamètre intérieur légèrement plus grand que celui du cer- cle circonscrit à la section du fil.
Une grandeur déterminante pour la qualité du contact électrique est, pour une valeur déterminée du diamètre du, fil, la pression de contact maximale (en kg par mm2) que déterminent, dans le présent cas, les dimensions du tube de contact, ainsi que la courbure et les propriétés élastiques du fil d'électrode.
Les propriétés élastiques sont fixées par la composition du matériau et par le procédé de fabrication du fil, de sorte que l'on ne pourrait guère les influencer, pas plus d'ailleurs que la courbure du fil produite lors de l'en- roulement sur une bobine, pour obtenir une pression de contact plus élevée.
Les dimensions du tube de contact, c'est-à-dire sa longueur et la différence entre le diamètre intérieur dudit tube et le diamètre du fil, ne permettent pas non plus d'augmen- ter la pression de contact. Des raisons pratiques, telles qu'une augmentation du frottement et les difficultés qui en résultent pour l'amenée du fil limitent lesdites dimensions.
La pression de contact obtenue dans le cas d'un fil d'acier d'un diamètre inférieur à environ 3 mm ne suffit généralement pas pour empêcher la formation d'ar s aux endroits de contact et, partant, un endommagement de la surface interne du tube de contact.
Comme on le sait, on peut notablement améliorer
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le contact en recouvrant le fil d'acier d'un revêtement bon con- ducteur, par exemple une couche db cuivre. Ce cuivrage est évi- demment peu attrayant au point de vue économique. De plus, il ne convient guère pour le fil utilisé de plus en plus pour le souda- ge automatique et constitué par une gaine métallique entourant une âme en substances pulvérulentes, du type obtenu par pliage d'une bande métallique sur laquelle sont déposées les substan- ces pulvérulentes constituant l'âme. Un tel fil comporte sur tou- te sa longueur, un joint non rigoureusement étanche, de sorte que, dans le cas de cuivrage chimique, il pourrait se produire des réactions indésirables avec le matériau de l'âme et une absorption d'humidité.
L'invention est basée sur l'idée que les organes de contact actuellement utilisés, à surface interne cylindrique lisse, ne permettent pas de tenir compte de facteurs particulièrement im- portants pour l'obtention d'une pression de contact élevée.
Comme on le sait, la pression de contact entre deux surfaces est d'autant plus grande que les rayons de courbure aux endroits de contact sont plus petits et lorsque les deux surfaces sont tcutes deux convexes et non, comme dans le cas de la combi- naison usuelle d'un organe de contact à intérieur cylindrique et d'un fil, une surface concave et l'autre convexe.
Pour augmenter la pression de contact, on utilise, conformément à l'invention, un organe de contact dont la surface interne diffère de celle des organes usuels.
Selon l'invention, l'amélioration du contact élec- trique est obtenue à l'aide de nervures convexes saillant de la surface interne de l'organe de contact.
L'invention concerne un organe de contact à inté- rieur cylindrique pour l'amenée de courant à un fil de soudure pour le soudage automatique à l'arc, caractérisé par la fait que @ la surface interne de l'organe est munie, de préférence au moins
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aux extrémités et au milieu, de nervures convexes perpendiculaires à l'axe de l'intérieur et saillant de la surface de cet intérieur.
De préférence, le rayon de courbure des nervures est inférieur à celui des ouvertures entourées par les nervures.
Les surfaces de l'organe de contact et du fil étant toutes deux convexes aux endroits de contact, elles agissent dans le même sens, c'est-à-dire qu'elles augmentent la pression de con- tact. De plus, pour une valeur déterminée du diamètre du fil et des ouvertures y adaptées, on peut donner aux nervures convexes un petit rayon de courbure et augmenter ainsi davantage la pression de contact.
Lesdites nervures convexes peuvent être réalisées de plusieurs manières.
La description du dessin annexé, donné à titre d'ex- emple non limitatif, fera bien comprendre comment l'invention peut ê.tre réalisée, les particularités qui ressortent tant du texte que du dessin faisant, bien entendu, partie de l'invention.
Sur la fig. 1, les nervures sont formées par un fill, enroulé en hélice, qui est introduit à frottement dans l'organe de contact 2.
Les nervures peuvent ainsi être formées par des pla- quettes 3 comportant une ouverture à bord arrondi, introduites dans le tube de contact 4 (voir la fig. 2). Etant donné que, par suite de la courbure du fil à guider, des contacts ne se produisent qu'aux extrémités et au milieu du tube, il suffit de disposer quelques plaquettes 3 à ces endroits.
Dans le cas d'un fil pas trop mince, on pourrait éga- lement tarauder le tube de contact pour former les nervures requi- ses.
Enfin, une pression de contact très élevée peut être obtenue en utilisant l'organe de contact conforme à l'invention en combinaison avec du fil d'électrode de section non circulaire, en
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particulier polygonale, à rayon de courbure, aux endroits de @ contact, inférieur à celui d'un fil de section circulaire. Du fil de section transversale carrée, à angles arrondis, convient particulièrement bien à cet effet.