BE670581A

BE670581A -

Info

Publication number: BE670581A
Authority: BE
Priority date: 1964-11-16
Filing date: 1965-10-06
Publication date: 1966-01-31
Also published as: FR87530E; DE1452251A1; SE300962B; LU49798A1; CH444793A; FR1422965A

Description

" Procédé perfectionné de fabrication de file métalliques."

La présente invention est relative à la fabrication

tamment à la fabrication des treillis soudés.

Un'procédé bien connu consiste à tréfiler à froid un fil brut préalablement laminé à chaud. Ce procédé est

la première à opérer un décapage chimique du fil par passage du fil dans un bain de décapage proprement dit, puis dans un bain de lavage et enfin dans un bain de chaulage à base de chaux destiné à neutraliser les traces . d'acide restant sur le fil;

la deuxième à tréfiler le fil dans une ou plusieurs filières successives, ces filières étant lubrifiées par un produit à.base de stéarate de chaux dénommé "savon".

samment mince et transparente pour conserver au fil l'as- '

relativement cher en raison du prix des produits chimiques de décapage .

Un autre procédé connu, beauooup plus économique,

i consiste à enlever la calamine du fil brut par un décala-

mineuse passe dans des filières lubrifiées au savon. Le

ment de la plus grande partie de la calamine, il subsiste

à la surfaoe du fil, une légère poussière de calamine, qui,

lors du tréfilage, se mélange au savon et s'incruste dans cette-surface du fil sous forme d'une couohe d'aspect

sombre.

Pour la fabrication de treillis soudés, on constate

que l'énergie électrique nécessaire pour la soudure est du mène ordre de grandeur dans le cas d'un fil déoapé ohi- miquement suivant le premier procédé que dans le cas d'un

fil décalaminé mécaniquement suivant le deuxième procédé, car, dans les deux cas, il subsiste à la surface du fil une

couche mince (savon calcique ou poussière de calamine) qui constitue une résistance électrique complémentaire gênant

caractéristiques mécaniques des soudures ainsi obtenues

sont variables dans de grandes proportions! en d'autres ter- mes, la dispersion des caractéristiques mécaniques des sou- dures est grande.

En dehors de la formation du. fil par tréfilage, on connaît également un procédé d'obtention de fils par lami-nage à froid, le fil passant successivement dans deux couples de galets de laminage orientés à 90* l'un de l'autre.

On sait que le laminage du fil permet non seulement d'améliorer les caractéristiques mécaniques du fil, mais encore de réaliser une économie importante d'énergie.

Il a également été proposé de tréfiler le fil en lubrifiant les filières avec une huile soluble. Mais ce procédé n'est pas satisfaisant car, dans ce cas, la vitesse de passade du fil dans les filières est environ deux fois plus faible que dans le cas des filières lubrifiées au savon, Il n'est donc pas possible d'avoir une installation à grand rendement par ce procédé.

L'invention a pour objet un. nouveau procédé à grand rendement permettant d'obtenir un fil parfaitement brillant et propre et particulièrement apte au soudage en vue de la fabrication de treillis métalliques; en effet le fil fabriqué par ce procédé nouveau ne comporte aucune couche superficielle susceptible de nuire à la soudure, d'où la nécessité d'une énergie éleotrique de soudure bien inférieure à celle nécessaire dans les autres procédés et une très faible dispersion des caractéristiques mécaniques des points de soudure.

Ce nouveau procédé est remarquable notamment en oe que l'on décalamine le fil mécaniquement puis on lui donne son diamètre final par passage entre des galets de laminage lubrifiés à l'huile soluble.

L'invention a également pour objet le fil décalaminé, étiré et recouvert d'une légère couche d'huile soluble obtenu par ce procédé.

Suivant une variante du procédé après le passage final du fil entre les galets de laminage lubrifiés à l'huile soluble, et, dans une môme ligne droite, on produit sur le fil, par impression ou moletage, des nervures ou crans.

La Demanderesse a, en effet, constaté qu'en fanant suivre le laminage du fil d'une opération de

augmentées par rapport à celles que l'on obtient

à partir de fils tréfilés suivant la technique connue.

L'invention a également pour objet le fil laminé à froid, nervuré ou. cranté, obtenu par cette variante du. procédé, ce fil, à caractéristiques mécaniques égales (résistance et limite élastique), présentant un allongement mesuré sur une longueur égale à dix fois le diamètre du. fil de l'ordre do

égale à cinq fais le diamètre du fil de l'ordre

une limita élastique données.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre.

Aux dessina annexés donnés uniquement à titre d'exem- ples

un fil métallique 1 provenant d'une bobine 2 de fil ma-

chine, c'est-à-dire non décalaminé, passe d'abord sur des

neuse mécanique de manière à imprimer au fil une première

suivant une direction YY orthogonale à la direction XX. La. couche de calamine est ainsi brisée dans toutes les directions du fil.

minoir à galets comportant au moins deux couples de galets 4 et 5 orthogonaux fonctionnant à la manière usuelle. Conformément à l'invention, ces galets sont lubrifiés par un jet 6 abondant d'huile soluble en amont du premier jeu de

A la sortie du laminoir, le fil la. est très brillant, Seule subsiste à la surface de ce fil une très légère couche d'huile soluble. Toutefois, cette couche ne nuit pas à la

sée est généralement volatile et se vaporise dès le début du chauffage du fil aous les galets de soudure, par consé-

quo la très légère couche do poussière do calamine qui ro- <EMI ID=20.1>

On notera également que la mince couche d'huile soluble'qui sèohè sur le fil à la sortie du laminoir ga- rantit le fil contre une oxydation rapide et permet ainsi de conserver le fil propre en magasin pendant quelques jours s'il n'est pas utilisé immédiatement pour la confection de treillis soudés,

Enfin, il est possible de laminer à l'aide des galets 4 et 5 à uns vitesse aussi grande que le permet la machine et par conséquent d'obtenir le rendement maximal, tout en améliorant les caractéristiques mécaniques du fil.

A titre d'exemple, en partant d'un fil 1 de qualité

puis dans le laminoir à galets orthogonaux 4 et 5 lubrifiés

jeu de galets 4, c'est-à-dire à l'entrée du laminoir.

brillant, revêtu, d'une très légère couche d'huile soluble, passe dans un appareil à cranter à galets 7, de type connu.

Cet appareil à cranter est disposé dans l'alignement du laminoir à galets 4 et 5. Le fil passe donc de l'un à l'autre

<EMI ID=26.1> comportant des nervures ou. crâne,,

rées des allongements de dix échantillons de fil d'acier Thomas ordinaire "sans garantie d'emploi", d'un diamètre de 6 mm. Ces dix échantillons sont pris au hasard parmi un grand nombre d'échantillons essayés. Le fil tréfilé, cranté, redressé, est désigné par T. Le fil laminé, cranté, redressé conformément à l'invention est désigné par L.

TABLEAU 1

et moyennes des allongements mesurés sa,? cinq diamètres et sur dix diamètres* Les mêmes abréviations que précédemment sont utilisées.

les fila tréfilés" au contraire, le fil laminé, cranté, redressé suivant l'invention dépasse cette limite dans tous les cas. Il n'y a pratiquement pas de rebut.

Par ailleurs, grâce à l'alignement de l'appareil à cranter avec le laminoir à froid, le fil n'est plus soumis . , .

gements sont supérieurs.

De plus, le fil laminé, cranté, redressé, obtenu à

en acier, Thomas, sujet à vieillissement, mais la Demande-"' . resse a constaté que ce vieillissement est négligeable. :En '

très peu avec le temps ot sa stabilisent au bout de quelques jours, tandis que l'allongeront reste invariable. Avec un fil laminé, cranté, rodrossé, il n'y a donc pas do porto

tique ot la charge do rupture montant pondant environ trois semaines, cependant que les allongements diminuent corrélativement.

demande pas de stockage de stabilisation avant son utili- sation, étant donné que ses caractéristiques mécaniques sont suffisantes et restent stables au bout de quelques jours seulement. Au contraire, le fil tréfilé, cranté, redressé, nécessite un stockage de stabilisation d'une durée de trois semaines pour vérifier qu'au bout de cette période de stabilisation, malgré le vieillissement naturel inévitable, le fil stabilisé reste bien conforme aux normes exigées par le cahier des charges..

Enfin, le procédé'suivant l'invention a pour avantage de donner non seulement un fil propre, mais encore un fil de qualité supérieure.

Bien entende, l'invention n'est nullement limitée aux modes d'exécution représentés et décrits ci-dessus.

REVENDICATIONS.

"écroui calibré", caractérisé en ce qu'on décalamine mécaniquement le fil puis on le réduit au diamètre final en le faisant passer entre des galets de laminage lubrifiée à l'huile soluble.

Claims

2. -Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en oe qu'on applique sur le fil un jet abondant d'huile soluble entre l'opération de décalaminage et l'opération de <EMI ID=46.1>

lui avoir donné son diamètre final par passage entre des galets de laminage lubrifiés à l'huile soluble, dans une même ligne droite, on produit sur le fil par impression ou mole-

<EMI ID=47.1>

4. - procédé de fabrication de fil métallique de type "écroui calibré", en substance comme décrit.

5. - Fil métallique obtenu par le procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, c'est-à-dire un fil

<EMI ID=48.1>

gère couche d'huile soluble.

6. - Fil métallique obtenu pnr le procédé suivant la

<EMI ID=49.1>

présentant, à caractéristiques mécaniques égales (résistance et limite élastique), un allongement mesuré sur une longueur

<EMI ID=50.1>

un allongement mesuré sur une longueur égale à cinq fois le

<EMI ID=51.1>