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ATELIERS DE CONSTRUCTIONS ELECTRIQUES
DE CHARLEROI (ACEC) résidant à Bruxelles
MACHINE DE TRACAGE.
La présente invention concerne une nouvelle machi- ne destinée à faciliter et à rendre beaucoup plus précis le travail du traceur,
Lorsqu'un traceur doit situer sur sa pièce les emplacements de trous à forer avec une assez grande préci. sion, par exemple avec des tolérances Inférieures à t 0,3 mm, 11 est obligé de créer des plans de référence par des monta- ges de pièces de toutes sortes et de se servir de cales de
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précision pour fixer les coordonnées des trous par rapport à ces plans de référence.
Ces cales sont difficiles à main- tenir pendant le traçage; elles sont coûteuses et sujettes à usure; le traceur doit en outre effectuer deux additions de longueurs pour chaque trou tracé, après quoi il doit mar- quer ce trou, à l'intersection des deux traite qui définis- sent son emplacement, au moyen d'un pointeau, opération très délicate. La trace du coup de pointeau est faible et le fo- reur éprouve des difficultés à y localiser son foret d'où des tâtonnements et des écarts qu'il ne peut corriger qu'au prix de beaucoup d'habilité. Bref, dans l'état actuel de la pratique, le travail du traceur est long, laborieux, exige une grande expérience du métier et ne permet pas, malgré tout, une bien grande précision.
La machine à tracer suivant la présente invention résout toutes ces difficultés; elle procure au traceur un travail beaucoup plus aisé, plus rapide et plus précis tout en exigeant moins d'expérience et d'habileté; elle élimine les montages compliqués et l'usage de cales de précision; elle assure en outre une excellente concentricité des trous forés avec le pointage, enfin, elle permet le traçage de trous suivant les divisions les plus courantes de la circon- férence.
La machine à tracer suivant l'invention est carac- térisée en ce qu'elle comprend un bâti muni d'une table hori- zontale sur laquelle sont fixées deux règles parallèlipipé- diques formant un angle droit et constituant les références
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de côtes zéro, dans le plan de la table, des coordonnées des points à tracer ; unepremière coulisse horizontale, dis- posée à une certaine hauteur au-dessus de la table parallè- lement à l'une des règles; un chariot mobile dans cette pre- mière coulisse horizontale, solidaire d'un bras portant une deuxième coulisse horizontale parallèle à l'autre règle;
un chariot mobile dans cette deuxième coulisse horizontale, équipé lui-même d'une coulisse verticale dans laquelle peut être déplacé un chariot portant un moteur rotatif entraînant une broche de forage de petit diamètre perpendiculaire au plan de la table ; échelles graduées au millimètre, fi- xées respectivement au bâti et au bras parallèlement aux deux coulisses horizontales, un lecteur optique, à vernier, de la graduation de ces échelles, solidaire de chacun des chariots mobiles dans ces dernières coulisses, indiquant les . coordonnées, par rapport aux règles de référence, de l'axe de la broche de forage; des moyens de déplacement fin longi- tudinal de chacune des deux coulisses horizontales et des moyens de calage, respectivement par rapport au bâti et au bras des chariots mobiles dans ces coulisses.
Suivant une autre caractéristique de l'invention, la table est ecje d'un alésage, dont les coordonnées du centre sont égales à un multiple de 100 mm, destiné à recevoir un mandrin de centrage d'un plateau circulaire s'appliquant sur la table, muni sur sa face supérieure de mors de serrage pour la pièce à tracer et dans la face inférieure duquel sont pratiqués des logements disposés suivant les divisions, par
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un nombre entier à plusieurs diviseurs, d'une circonférence concentrique au plateau, ces logements étant destinée à re- cevoir une broche de calage mobile traversant la table par le dessous et actionnée par un levier.
La description ci-après et les dessins annexes se rapportent à un exemple de réalisation d'une machine de tra- cage suivant l'invention.
La fig.1 représente en perspective une machine de traçage' comprenant un bâti 1 muni d'une table horizontale 2 sur laquelle sont fixées à angle droit deux règles 3 et 4.
Au-dessus de la table est disposée une coulisse horizontale 5, parallèle à la règle 3,dans laquelle peut être déplacé à la main un chariot 6 monté sur roulements à billes et por- tant un bras 7 sur lequel est montée une coulisse 8 paral- lèlement à la règle 4. Sur cette coulisse peut être déplacé manuellement un chariot 9, également monté sur roulements à billes, dans lequel peut coulisser verticalement un ensemble 10 comprenant un moteur rotatif pneumatique entraînant une broche de forage 11 dans laquelle on peut fixer un foret de 2 mm de diamètre ou une pointe.
Le bâti et le bras portent respectivement des échelles 12 et 13 graduées au millimètre devant lesquelles sont disposés des lecteurs optiques 14 et 15 permettant la lecture des graduations au 1 de mm qui
100 indiquent les coordonnées du centre de la broche 11 par rap- port aux règles de référence 3 et 4. Afin d'ajuster avec pré- cision ces 'coordonnées, les coulisses 5 et 8 peuvent elles- mêmes coulisser longitudinalement d'une petite quantité sous
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la poussée d'une vis avec rappel par ressort, pour permettre le déplacement dans les deux sens, ou par tout autre méca- nisme de réglage fin non représenté.
La pièce à tracer est placée sur la table 2 et ca- lée dans l'angle des règles de référence 3 et 4 où elle est maintenue par un dispositif de clamage léger, par exemple des aimants permanente; il suffit alors de déplacer à la main les chariots 6 et 9 pour les amener aux coordonnées vou- lues pour le trou à tracer, de bloquer ces chariots respec- tivement par rapport au bäti et au bras au moyen de vis de serrage, par exemple, non représentées et d'abaisser à la main l'ensemble moteur 10 en mettant en rotation la broche 11 munie de son foret. On obtient ainsi un pointage précis du trou qui permet une localisation facile du foret pour le perçage au diamètre voulu.
La table 2 possède un alésage 16,dont les coordon- nées du centre sont toutes deux égales 1 500 mm, prévu pour recevoir un mandrin 17 de centrage d'un plateau circulaire 18 comme montré à la tig.2 qui représente une coupe de la machine par le centre de l'alésage 16. Ce plateau 18 est muni à sa partie supérieure de mors 19 de serrage pour main- tenir et centrer la pièce 20 à tracer où il s'agit, par exemple, de tracer 6 trous équidistants sur une circonférence.
La surface inférieure du plateau 18 présente une série de de creux 21 équidistants sur une circonférence, dans les- quels on peut introduire une broche de calage 22 manoeuvra- ble par un levier 23. Les creux 21 sont au nombre de 24, par
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exemple, ce qui permet de caler le plateau à des divisions de la circonférence par 2, 3, 4, 6, 8, 12 ou 24. Si, par exemple, les trous à tracer sur la pièce 20 doivent être située sur un diamètre de 200 mm, il suffit d'amener le cen- tre de la broche 11 aux deux coordonnées égales à 500 mm. puis de déplacer.le chariot 9 de 100 mm le long du bras 7 dans un sens ou dans l'autre. En faisant tourner le plateau chaque fois de 1/6 de tour, on peut pointer facilement et avec précision les 6 trous prévus.
La machine décrite ci-dessus permet également le traçage de traits en adaptant à la broche 11 une pointe à tracer; on peut ainsi réaliser, notamment, des gabarits de toutes aortes en marquant les pointe des courbes par l'in- tersection de deux petits traita, elle peut servir à graver, traçage sur pièces présentant un relief est considéra- blement simplifié. D'autres applications peuvent 8tre envi- sagées.
On peut imaginer des variantes à la machine de traçage décrite ci-dessus sans aortir du cadre de la pré- sente invention.