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"Pistolet d'abattage pour animaux de boucherie"
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On sait que l'on utilise depuis longtemps déjà des appareils destinés à l'abattage des gros animaux de boucherie tels que les bovidés, appareils qui sont actionnés par la force propulsive d'une cartouche.
Dans la plupart des appareils connus jusqu'à ce jour, les gaz provenant de l'explosion de la cartouche agissent sur un piston qui propulse une broche vers l'extérieur de l'appareil et provoque ainsi une perforation de la boîte crânienne de l'a- nimal.
Ce procédé d'abattage par trépanation, qui présente déjà certains inconvénients pour les gros animaux (nécessité d'introduire dans la plaie un jonc pour atteindre et détruire certains centres nerveux du cerveau après avoir utilisé le pisto- let d'abattage) se révèle pratiquement inutilisable pour l'abat- tage de plus petits animaux tels que les veaux et les moutons.
En effet, dans le cas des petits animaux de boucherie, la tête et en particulier la cervelle possèdent une valeur com- merciale non négligeable et ces organes se trouvent considéra- blement dépréciés lorsqu'ils sont été perforés par la broche.
De plus, l'abattage des animaux à l'aide de broche ne semble pas, d'un point de vue strictement humanitaire, posséder toutes les qualités requises, car on constate que l'animal pré- sente après l'abattage des signes tels que agitation, cris, gémissements, etc., qui laissent supposer qu'il ne se trouve pas dans un état de totale inconscience.
C'est pour cette raison qu'un certain nombre de spé- cialistes, qui se sont penchés sur la question, ont préconisé d'abattre les animaux, non par perforation de la boite crânienne, mais par assommement.
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Toutefois, bien que ce mode d'abattage soit depuis un certain temps déjà jugé préférable, il n'a jusqu'à ce jour pu recevoir application satisfaisante, car il est particulière- ment difficile à réaliser industriellement.
En effet, le choc que reçoit l'animal doit d'une part être suffisant pour l'amener dans un état de totale inconscience et, d'autre part, ne pas être assez violent pour provoquer la mort instantanée de l'animal, car les animaux de boucherie doi- vent être saignés, et pour que cette saignée s'effectue dans des conditions satisfaisantes, il est nécessaire que le coeur con- tinue à battre à un rythme ralenti.
La présente invention est relative à un pistolet d'a- battage dont les caractéristiques sont telles qu'il ne présente pas les inconvénients des appareils connus jusqu'à ce jour et qu'il permet d'obtenir une insensibilisation certaine de l'ani- mal sans pour cela réduire la valeur commerciale de la cervelle et de la tête.
De plus, il a été constaté lors des essais effectués à l'aide de l'appareil selon l'invention, qu'après avoir été abattus, les animaux sont beaucoup plus calmes et notamment pré- sentent beaucoup moins d'agitation que les animaus abattus à l'aide des procédés classiques.
La présente invention a pour objet le produit indus- triel nouveau que constitue un pistolet d'abattage utilisable en particulier pour la mise à mort des petits animaux de bou- cherie, ce pistolet étant essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte un piston réuni par une broche à une mas- sel-otte d'abattage, piston qui est susceptible de se déplacer sous l'action des gaz provenant de l'explosion d'une cartouche, à partir d'une position initiale telle que la masselotte d'abat- tage se trouve à l'intérieur du pistolet, à une distance prédé- terminée de l'extrémité du canon, jusqu'à une position pour la- quelle la masselotte d'abattage fait saillie hors du canon, le
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piston étant de préférence ramené vers sa position initiale par un organe de rappel.
Conformément à l'invention, le piston se trouve de préférence freiné et arrêté dans sa course par l'action d'un res- . sort simple ou multiple et d'un amortisseur en matière élastique.
Dans une variante de l'invention, le ralentissement et l'immobilisation du piston et de la masselotte sont obtenus à l'aide de deux groupes ressort-amortisseur, ces groupes étant séparés par une pièce de butée mobile et les caractéristiques des ressorts étant de préférence telles que la butée mobile ne se déplace que lorsque lui facultés d'absorption du premier groupe ont été épuisées.
La présente invention a également pour objet le pro- duit industriel nouveau que constitue un pistolet d'abattage pour l'assommement des animaux de boucherie, ce pistolet étant essentiellement caractérisé par le fait qu'il est muni d'une masselotte d'abattage venant percuter le crâne de l'animal, cette masselotte présentant une forme légèrement convexe et compor- tant une croix gravée en creux.
Les essais qui ont été effectués par le demandeur ont montré qu'une masselotte de cette forme présentait l'avantage de procurer une bonne insensibilisation de l'animal en réduisant au minimum les dégâts oscasionnés à la tête de l'animal sacrifié.
Suivant une autre particularité de l'invention, ladite masselotte d'abattage est revêtue d'une couche plus ou moins épaisse de caoutchouc ou de produit analogue.
Une.caractéristique complémentaire de l'invention ré- side dans le fait que l'extrémité du pistolet, d'une part, et l'extrémité de la masselotte d'abattage, d'autre part, sont évidées en leur milieu selon une découpe cylindrique dont les génératrices sont perpendiculaires à l'axe du pistolet d'abat- tage de sorte que ce dernier puisse correctement s'appliquer sur la base de la nuque des animaux à abattre.
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Suivant l'invention, on fait; de préférence, en sorte que l'usure des ressens de rappel de la masaelotte d'abattage soit automatiquement compensée grâce à un ressort auxiliaire placé dans le prolongement des ressorts de rappel.,
Dans le but de mieux faire comprendre l'invention on va en décrire maintenant à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif plusieurs modes de réalisation pris comme exemples et représentés sur le dessin annexé.
Sur ce dessin: ,- la figure 1 est une coupe longitudinale d'un pis- tolet d'abattage conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1, montrant le foncbionnement de la pièce qui commande la mise à feu; - la figure 3 est une vue en bout de l'extrémité de l'appareil qui comporte la masselotte; - les figures 4 et 5 sont des vues @n coupe partielle de variantes de l'appareil représenté sur la figure 1; - la figure 6 représente une vue en coupe de l'extré- mité du canon selon une variante de l'invention; - la figure 7 est une vue en coupe de la partie cen- trale du canon représenté sur la figure 6 après début d'usure des ressorts de rappel, et - les figures 8 et 9 sont respectivement des vues en coupe et en bout d'un autre mode de réalisation de l'invention.
L'appareil représenté sur la figure 1 est essentiel- lement constitué par une culasse 1 comportant un dispositif de mise à feu, cette culasse étant montée sur le canon 2 par l'in- termédiaire d'une bague 3 qui coulisse longitudinalement et en rotation sur le canon 2, et qui est articulée en 4 et 5 sur la culasse. Le blocage de la culasse sur le canon s'effectue à l'aide des filets 6.
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L'aiguille de percussion 7 est montée dans la pièce 8 de la culasse, de sorte que lorsque cette aiguille est frappée à une de ses extrémités par le percuteur 9, son autre extrémité vient faire exploser la cartouche 10.
Le percureur 9 est essentiellement constitué par un corps cylindrique de révolution muni de deux évidements circu- laires 11 et 12 et d'un anneau 13. Un dispositif de blocage constitué par un verruu 14 coulissant radialement par rapport au percuteur 9 (voir figure 2) se trouve constamment appliqué vers le percuteur grâce au ressort de rappel 15 qui agit sur lui par l'intermédiaire de la détente 16 qui pivote sur un axe fixe 17.
Dans ces conditions, orµcomprend que lorsqu'on exerce sur l'anneau 13 une traction dans le sens de la flèche F, on extrait le percuteur de l'appareil jusquà ce que le verrou 14 tombe dans l'évidement circulaire 11.
Lorsqu'on appuie ensuite sur la détente 16, le ressort de rappel 18 projette le percuteur 9 contre l'aiguille de per- cussion 7 et provoque l'explosion de la cartouche 10.
Le canon, qui est réalisé en plusieurs pièces, compor- te une chambre cylindrique 19 faisant suite à la chambre d'ex- plosion 20. Un piston 21 se déplace dans cette chambre en même temps que la tige 22 qui en est solidaire et la masselotte 23 qui est fixée à l'extrémité de cette tige.
Le guidage de la tige est assuré par la pièce 24 soli- daire du canon.
Un ressort 25 et un.amortisseur élastique 26 sont si- tués à l'intérieur de la chambre 19 pour freiner le mouvement de l'ensemble piston 21-tige 22-masselotte 23 et ramener constam- ment cet ensemble dans la position représentée sur la figure 1.
Le pistolet selon l'invention est également muni d'un silencieux constitué par une chambre de détente annulaire 27 qui est réunie d'une part à la chambre 19 par un ou plusieurs avents
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28 et à l'extérieur par des évents 29 ouverts le long de la périphérie du canon.
La fixation de la masselotte 23 sur la tige 22 s'ef- fectue d'une part par vissage de la masselotte sur le filetage correspondant de l'extrémité de la tige, puis par verrouillage à l'aide d'une vis pointeau 23a qui s'engage radialement dans la masselotte.
On voit clairement sur le dessin la forme de l'extré- , mité de la masselotte 23 qui est légèrement convexe (figure 1) et qui présente vue de face une étoile 30 en creux ( figure 3).
Or/voit également comment la face avant du canon est munie de stries de manière que l'appareil puisse être bien ap- pliqué sur le crâne de l'animal et ne risque pas se déraper.
Lorsqu'après avoir procédé au chargement de l'appareil et à son armement on applique la face avant de l'apareil (re- présenté sur la figure 3) sur le crâne de l'animal, puis on actionne la détente 16, l'ensemble piston-tige-masselotte se trouve propulsé vers l'évent sous l'action des gaz d'explosion et acquiert de ce fait une vitesse et une énergie importantes.
Lorsque la masselotte d'abattage vient ensuite frapper le crâne de l'animal pour provoquer l'étourdissement, c'est cette énergie emmagasinée dans la masselotte qui provoque le choc assurant le sacrifice de l'animal, après quoi le ressort de rappel ramène l'ensemble piston-tige-masselotte dans la position repré- sentée sur la figure 1.
'.-On comprend que l'énergie emmagasinée dans la masse- lotte étant, toutes choses égales par ailleurs, fonction de la distance que parcourt cette masselotte avant de faire saillie hors de l'appareil , il est possible d'une part de déterminer avec précision la force de frappe de l'appareil et d'autre part de faire travailler le pistolet d'abattage dans des conditions toujours identiques..
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Le ressort de l'amortisseur ont essejtiellement pour objet de freiner l'ensemble peton-tige-masselotte lorsque l'animal, ayant déjà été assommée le pistolet d'abattage n'est plus au contact de la tête de l'animal .à la suite du recul. Le ressort a enfin pour objet de ramener le piston représenté sur la figure 1.
On a représenté sur la figure 4 une variante du pisto- let représenté sur la figure 1, variante dans laquelle on utilise dèux dispositifs de freinage de l'ensemble piston-tige-masselotte,
A cet effet, on a réalisé la pièce 24 de manière à ce qu'elle puisse coulisser longitudinalement par rapport au canon, cette pièce constamment repoussée par un ressort 25a, un amor- tisseur 26a servant également à freiner la progression de la pièce 24.
La force du ressort 25a étant choisie de manière à être supérieure à celle du ressort 25, on conçoit que, lors de son déplacement, le piston 21 est tout d'abord freiné par le ressort 25 et l'amortisseur 26 puis, lorsque la compression de ces organes est suffisante, la pièce 24 se déplace vers l'extré- mité du canon en comprimant le ressort 25a et l'amortisseur 26a qui agissent d'une manière plus énergique et assurent l'arrêt de l'ensemble piston-tige-masselotte.
Un tel dispositif présente l'avantage de faire tra- vailler d'une manière réduite le ressort 25, aui est ainsi tou- jours à même d'assurer un de ses rôles essentiels, à savoir de ramener le piston 21 dans la position qu'il occupe sur la figure
1.
Dans la variante représentée sur la figure 5, le pis- ton est soumis à l'rction de deux ressorts de rappel 25b et 25c.
On s'est arrangé en donnant une forme évidée à la pièce 24 pour que la longueur du ressort 25c soit supérieure à la longueur du ressort 25b. Il en résulte que le ressort 25c qui présente une
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longueur supérieure est soumise à une contrainte plus faible que le ressort 25b et peut ainsi assurer, même après un long ser- vice, le retour du piston 21 dans la position représentée sur la figure 1.
On retrouve sur les figures 6 à 9 l'ensemble piston 21-tige 22-masselotte 23 qui coulisse à l'intérieur de la cham- bre 19 sous l'action des gaz provenant de l'explosion de la car- touche, la masselotte 23 faisant alors saillie hors de l'appa- reil et revenant ensuite à sa place sous l'action des ressorts de rappel 25b et 25c.
Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 6, la masselotte 23 est revêtue d'une épaisse couche de caout- chouc 23b présentant sur sa partie antérieure de légères nervu- res circulaires 23c.
Un tel. dispositif permet d'étourdir facilement le$ petits animaux de boucherie, tels que petits bovins en ovins, sans provoquer de détériorations sensibles de la botte crânien- ne, la masse caoutchouteuse 23b amortissant légèrement le choc et provoquant une égalisation des pressions sur la boite crânienne
On retrouve également sur la figure 6 les ressorts de rappel 25b et 25c s'appuyant d'une part sur le piston 21 et d'autre part sur une bague mobile 31 coulissant à l'intérieur de la chambre 19, mais venant buter sur la partie antérieure 32 du pistolet de sorte que la course de la bague 31 se trouve li- mitée vers l'avant. Un ressort compensateur 25d situé à l'inté- rieur de la cavité 30 de la pièce 32 prend appui d'une part sur la face 30a de la cavité 30 et d'autre part sur la bague 31.
L'appareil en parfait état de fonctionnement est tel que les ressorts de rappel 25b et 25c sont suffisamment forts pour placer les pièces dans la position correspondant à la
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figure 6, c'est-à-dire pour ramener complètement en arrière le piston 21 et pour repousser la batue 31 en butée contre la pièce 32 malgré l'effort nécessaire pour comprimer le ressort com- pensateur 25d qui a l'état naturel a une longueur supérieure à celle du logement 30.
Lorsque à la suite d'un fonctionnement prolongé, les ressorts de rappel 25b, 25c ont perdu de' leur force initiale, ils ne sont plus suffisants pour maintenir le ressort 25d et ce dernier repousse alors vers la ,>gauche la bague 31 qui, à son tour, ramène en position correcte le piston 21 par l'intermé- dialire des ressorts de rappel 25@ et25c.
On voit que le ressort 25d assure ainsi une compensa- ,tion automatique de l'affaiblissement des ressorts 25d et 25c.
Bien entendu, un tel dispositif de compensation auto- matique de l'usure des ressorts de rappel peut être utilisé avec des masselottes d'abattage d'un type quelconque, soit que ces masselottes d'abattage soient conformes à celles décrites dans le présent mémoire.
On a représenté sur les figures 8 et-9 un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel l'extrémité 33 du ca- non ainsi que l'extrémité de la masselotte d'abattage 23 sont munies d'une échancrure évasée découpée sensiblement selon un cylindre ayant ses génératrices perpendiculaires à l'axe du pistolet.
A cet effet, la masselotte d'abattage 23 présente à son extrémité une forme concave qui est également revêtue d'une masse 23b de caoutchouc ou de matière analogue.
On voit, dans ces conditions, que,grâce à cette échan- crure évasée, l'on peut très facilement placer l'outil sur la nuque de l'animal à abattre.
La figure 9 représente une vue en bout du pistolet de 'la figure 3, les génératrices du cylindre créant l'échancrure
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au bout du canon étant dessinées horozontalement.
On remarque enfin sur la figure $ que la masselotte d'abattage présente un épaulement 32 qui,en fin de course de la vient buter contre un anneau élastique 34 s'appuyant masselotte/lui-même sur l'extrémité 33 du pistolet.
Il est bien entendu que les modes de réalisation ci- dessus décrits sont donnés à titre indicatif et ne présentent aucun caractère limitatif. Ils pourront recevoir toutes modifica- tions désirables sans sortir pour cela du cadre de l'invention.
REVENDICATIONS.
1.- Pistolet d'abattage utilisable en particulier pour la mise à mort de petits animaux de boucherie, ce pistolet é- tant essentiellement caractérisa par le fait qu'il comporte un piston solidaire d'une masselotte d'abattage, piston qui est susceptible de se déplacer sous l'action des gaz provenant de l'explosion d'une cartouche à partir d'une position initiale telle que la masselotte d'abattage se trouve à l'intérieur du pistolet à une distance prédéterminée de l'extrémité du canon, jusqu'à une position où la masselotte fait saillie hors du canon.
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"Slaughter gun for slaughter animals"
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It has been known that for a long time already devices intended for the slaughter of large slaughter animals such as bovines have been used, devices which are actuated by the propulsive force of a cartridge.
In most of the devices known to date, the gases resulting from the explosion of the cartridge act on a piston which propels a pin towards the outside of the device and thus causes a perforation of the cranial box of the animal.
This process of slaughter by trepanation, which already has certain drawbacks for large animals (need to introduce a rod into the wound in order to reach and destroy certain nervous centers of the brain after having used the slaughter gun) is practically revealed. not suitable for slaughtering smaller animals such as calves and sheep.
In fact, in the case of small animals for slaughter, the head and in particular the brain have a not insignificant commercial value and these organs are considerably depreciated when they have been perforated by the spit.
In addition, the slaughter of animals using a spit does not seem, from a strictly humanitarian point of view, to have all the required qualities, because it is observed that the animal presents after slaughtering signs such as that agitation, cries, moans, etc., which let suppose that he is not in a state of total unconsciousness.
It is for this reason that a number of specialists, who have looked into the question, have recommended slaughtering animals, not by perforation of the skull, but by knocking them out.
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However, although this method of slaughter has been judged preferable for some time, it has so far not been able to receive satisfactory application, since it is particularly difficult to carry out industrially.
Indeed, the shock received by the animal must on the one hand be sufficient to bring it into a state of total unconsciousness and, on the other hand, not be violent enough to cause the instantaneous death of the animal, because slaughter animals must be bled, and for this bleeding to take place under satisfactory conditions, the heart must continue to beat at a slow rate.
The present invention relates to a threshing gun, the characteristics of which are such that it does not have the drawbacks of the devices known to date and that it makes it possible to obtain a certain numbing of the animal. badly without reducing the commercial value of the brain and the head.
In addition, it was observed during the tests carried out using the apparatus according to the invention, that after being slaughtered, the animals are much calmer and in particular present much less agitation than the animals. slaughtered using conventional methods.
The present invention relates to the new industrial product which constitutes a slaughter gun which can be used in particular for the killing of small animals for slaughter, this gun being essentially characterized by the fact that it comprises an assembled piston. by a spindle to a slaughter mass sel-otte, piston which is capable of moving under the action of the gases coming from the explosion of a cartridge, from an initial position such as the flyweight of felling is inside the pistol, at a predetermined distance from the end of the barrel, to a position where the felling weight protrudes out of the barrel, the
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piston preferably being returned to its initial position by a return member.
According to the invention, the piston is preferably braked and stopped in its course by the action of a res-. single or multiple out and a shock absorber in elastic material.
In a variant of the invention, the slowing down and the immobilization of the piston and of the weight are obtained using two spring-damper groups, these groups being separated by a movable stop piece and the characteristics of the springs being of preferably such that the movable stopper moves only when its absorption capacities of the first group have been exhausted.
Another subject of the present invention is the new industrial product which constitutes a slaughter gun for knocking out slaughter animals, this gun being essentially characterized by the fact that it is provided with a slaughter weight coming from strike the animal's skull, this weight having a slightly convex shape and having a cross engraved in the hollow.
The tests which have been carried out by the applicant have shown that a flyweight of this form had the advantage of providing good insensitization of the animal by reducing to a minimum the oscillatory damage to the head of the sacrificed animal.
According to another feature of the invention, said slaughtering weight is coated with a more or less thick layer of rubber or similar product.
A complementary feature of the invention lies in the fact that the end of the gun, on the one hand, and the end of the slaughtering weight, on the other hand, are recessed in their middle in a cutout. cylindrical, the generatrices of which are perpendicular to the axis of the slaughter gun so that the latter can be correctly applied to the base of the neck of the animals to be slaughtered.
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According to the invention, we do; preferably, so that the wear of the return springs of the felling masaelotte is automatically compensated by an auxiliary spring placed in the extension of the return springs.,
In order to better understand the invention, several embodiments taken as examples and shown in the accompanying drawing will now be described by way of illustration and without any limiting nature.
In this drawing:, - Figure 1 is a longitudinal section of a slaughter gun according to the invention; - Figure 2 is a sectional view along II-II of Figure 1, showing the operation of the part which controls the firing; - Figure 3 is an end view of the end of the device which includes the weight; - Figures 4 and 5 are partial sectional views of variants of the apparatus shown in Figure 1; FIG. 6 represents a view in section of the end of the barrel according to a variant of the invention; - Figure 7 is a sectional view of the central part of the barrel shown in Figure 6 after the start of wear of the return springs, and - Figures 8 and 9 are respectively sectional and end views. another embodiment of the invention.
The apparatus shown in FIG. 1 is essentially constituted by a breech 1 comprising a firing device, this breech being mounted on the barrel 2 by means of a ring 3 which slides longitudinally and in rotation. on barrel 2, and which is articulated at 4 and 5 on the breech. The breech is locked on the barrel using threads 6.
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The percussion needle 7 is mounted in the part 8 of the breech, so that when this needle is struck at one of its ends by the striker 9, its other end detonates the cartridge 10.
The piercer 9 is essentially constituted by a cylindrical body of revolution provided with two circular recesses 11 and 12 and a ring 13. A locking device constituted by a wart 14 sliding radially with respect to the striker 9 (see FIG. 2). is constantly applied towards the striker thanks to the return spring 15 which acts on it via the trigger 16 which pivots on a fixed axis 17.
Under these conditions, orµ understands that when a traction is exerted on the ring 13 in the direction of the arrow F, the striker is extracted from the device until the latch 14 falls into the circular recess 11.
When the trigger 16 is then pressed, the return spring 18 projects the firing pin 9 against the percussion needle 7 and causes the cartridge 10 to explode.
The barrel, which is made in several parts, comprises a cylindrical chamber 19 following on from the explosion chamber 20. A piston 21 moves in this chamber at the same time as the rod 22 which is integral with it and the piston. weight 23 which is fixed to the end of this rod.
The guiding of the rod is provided by the integral part 24 of the barrel.
A spring 25 and a resilient damper 26 are located inside the chamber 19 to brake the movement of the piston 21-rod 22-weight 23 assembly and constantly return this assembly to the position shown in the figure. figure 1.
The pistol according to the invention is also provided with a silencer constituted by an annular expansion chamber 27 which is joined on the one hand to the chamber 19 by one or more vents.
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28 and on the outside by vents 29 open along the periphery of the barrel.
The weight 23 is attached to the rod 22, on the one hand, by screwing the weight onto the corresponding thread at the end of the rod, then by locking using a needle screw 23a which engages radially in the flyweight.
The drawing clearly shows the shape of the end of the weight 23 which is slightly convex (FIG. 1) and which shows a front view of a recessed star 30 (FIG. 3).
Now / also sees how the front face of the barrel is provided with ridges so that the apparatus can be applied well to the skull of the animal and does not run the risk of slipping.
When, after loading the device and arming it, the front face of the device (shown in FIG. 3) is applied to the animal's skull, then the trigger 16 is actuated, the piston-rod-weight assembly is propelled towards the vent under the action of the explosion gases and thereby acquires significant speed and energy.
When the slaughter weight then strikes the animal's skull to cause stunning, it is this energy stored in the weight that causes the shock ensuring the animal's sacrifice, after which the return spring returns the piston-rod-weight assembly in the position shown in figure 1.
'.- We understand that the energy stored in the mass-burbot being, all other things being equal, a function of the distance that this weight travels before protruding out of the device, it is possible on the one hand to determine with precision the striking force of the device and on the other hand to make the slaughter pistol work under always identical conditions.
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The main purpose of the shock absorber spring is to brake the toe-rod-weight assembly when the animal, having already been knocked out, the slaughter gun is no longer in contact with the animal's head. following the decline. Finally, the object of the spring is to return the piston shown in FIG. 1.
FIG. 4 shows a variant of the pistol shown in FIG. 1, a variant in which two braking devices of the piston-rod-weight assembly are used,
For this purpose, part 24 has been made so that it can slide longitudinally with respect to the barrel, this part constantly pushed back by a spring 25a, a damper 26a also serving to slow the progress of part 24.
The force of the spring 25a being chosen so as to be greater than that of the spring 25, it will be understood that, during its movement, the piston 21 is first of all braked by the spring 25 and the damper 26 then, when the compression of these components is sufficient, the part 24 moves towards the end of the barrel, compressing the spring 25a and the damper 26a which act in a more energetic manner and ensure the stopping of the piston-rod assembly. flyweight.
Such a device has the advantage of making the spring 25 work in a reduced manner, which is thus always able to perform one of its essential roles, namely to return the piston 21 to the position that it is in. he occupies on the figure
1.
In the variant shown in FIG. 5, the piston is subjected to the action of two return springs 25b and 25c.
We managed to give a hollow shape to the part 24 so that the length of the spring 25c is greater than the length of the spring 25b. It follows that the spring 25c which has a
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greater length is subjected to a lower stress than the spring 25b and can thus ensure, even after a long service, the return of the piston 21 in the position shown in figure 1.
In FIGS. 6 to 9, we find the piston 21-rod 22-weight 23 assembly which slides inside the chamber 19 under the action of the gases coming from the explosion of the cartridge, the weight 23 then projecting out of the apparatus and then returning to its place under the action of the return springs 25b and 25c.
In the embodiment shown in FIG. 6, the weight 23 is coated with a thick layer of rubber 23b having on its front part slight circular ribs 23c.
Such. device makes it possible to easily stun small animals for slaughter, such as small cattle or sheep, without causing significant damage to the cranial boot, the rubbery mass 23b slightly absorbing the shock and causing the pressure to be equalized on the skull
Also found in Figure 6 are the return springs 25b and 25c resting on the one hand on the piston 21 and on the other hand on a movable ring 31 sliding inside the chamber 19, but abutting on the front part 32 of the gun so that the travel of the ring 31 is limited towards the front. A compensating spring 25d situated inside the cavity 30 of the part 32 bears on the one hand on the face 30a of the cavity 30 and on the other hand on the ring 31.
The apparatus in perfect working order is such that the return springs 25b and 25c are strong enough to place the parts in the position corresponding to the
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FIG. 6, that is to say to bring the piston 21 completely backwards and to push the batue 31 back into abutment against the part 32 despite the force necessary to compress the compensating spring 25d which is in its natural state a a length greater than that of the housing 30.
When, following prolonged operation, the return springs 25b, 25c have lost their initial force, they are no longer sufficient to hold the spring 25d and the latter then pushes the ring 31 towards the left which, in turn, returns the piston 21 to the correct position through the intermediary of the return springs 25 @ and 25c.
It can be seen that the spring 25d thus provides automatic compensation for the weakening of the springs 25d and 25c.
Of course, such a device for automatically compensating for the wear of the return springs can be used with felling weights of any type, whether these felling weights conform to those described in this specification. .
Another embodiment of the invention has been shown in FIGS. 8 and -9 in which the end 33 of the cannon as well as the end of the slaughtering weight 23 are provided with a flared notch cut substantially. according to a cylinder having its generatrices perpendicular to the axis of the gun.
For this purpose, the slaughtering weight 23 has at its end a concave shape which is also coated with a mass 23b of rubber or similar material.
It can be seen, under these conditions, that, thanks to this flared notch, the tool can very easily be placed on the neck of the animal to be slaughtered.
Figure 9 shows an end view of the gun of 'Figure 3, the generatrices of the cylinder creating the notch
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at the end of the barrel being drawn horozontally.
Finally, it is noted in Figure $ that the slaughtering weight has a shoulder 32 which, at the end of the stroke of the comes up against an elastic ring 34 resting on the weight / itself on the end 33 of the gun.
It is understood that the embodiments described above are given by way of indication and are in no way limiting. They will be able to receive any desirable modifications without thereby departing from the scope of the invention.
CLAIMS.
1.- Slaughter gun which can be used in particular for the killing of small slaughter animals, this gun being essentially characterized by the fact that it comprises a piston integral with a slaughtering weight, which piston is capable of to move under the action of the gases resulting from the explosion of a cartridge from an initial position such that the slaughter weight is inside the pistol at a predetermined distance from the end of the barrel , until a position where the weight protrudes out of the barrel.