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Vitrage chauffant pour véhicule, procédé et appareillage pour sa fabrication.
Les vitrages chauffants ont pour but d'empêcher le dépôt de buée ou de givre. Ils permettent ainsi d'avoir toujours une vue dégagée à travers les vitres.
Il est connu de fabriquer des vitrages chauffants en verre feuilleté de sécurité en déposant de minces fils de résistance dans la couche plastique intermédiaire, entre les deux feuilles de verre simples constituant, avec le plastique, le verre feuilleté.
Cependant, le verre feuilleté de sécurité est un produit relativement coûteux, car il est composé de deux feuilles de verre simples et exige une somme de travail importante pour sa fabrication..1
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Le vitrage chauffant, objet de l'invention, est composé d'une feuille de verre de sécurité trempé, munie, . au moins sur une face, d'étroites bandes de résistance d'une j composition électriquement conductrice, disposées avec un écartement pouvant atteindre en ordre de grandeur quelques . centimètres, et cuites à haute température.
Un mode d'exécution avantageux du nouveau vitrage chauffant est caractérisé en ce que les bandes de résistance sont disposées parallèlement les unes aux autres.
Comme composition électriquement conductrice, ' on peut citer, par exemple, le produit connu dans le commerce sous le nom de "Leitsilber qui est une suspension d'argent métallique finement divisé et d'une fritte à bas point de fusion, dispersés dans un liant organique fluide.
Les bandes de résistance peuvent, suivant les cas, être réparties sur tout le vitrage, ou bien être disposées seulement dans la partie du vitrage, qui importe pour la ; visibilité.
Dans une forme particulière d'exécution, l'épaisseur des bandes peut varier d'une bande à l'autre, ou même le long d'une même bande, en vue, par exemple, de concentrer l'action de chauffage dans des zones privilégiées,et, d'une façon générale, d'ajuster la distribution de chaleur aux besoins.
De préférence, les'bandes sont disposées suivant des lignes droites. Leur écartement est choisi de-façon à ne pas gêner la visibilité et à assurer néanmoins un chauffage suffisant de la surface du vitrage dans les zones situées entre les bandes.
En général, un écartement des bandes de quelques centimètres suffit pour assurer ces conditions.
Cependant, il est également possible de disposer l'ensemble des conducteurs chauffants en forme de rectangles, de carrés, ou d'autres figures, de telle sorte que ces conducteurs se croisent.
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L'avantage de cette disposition est qu'une lésion mécanique d'un conducteur n'entraîne des perturbations -que sur d'étroites superficies.
Les bandes de résistance doivent être aussi étroites que possible. L'expérience a montré que des largeurs de 0,2 à 0,8 mm, en particulier 0,4 mm, étaient convenables.
Un procédé particulièrement avantageux pour fabriquer le vitrage chauffant, suivant l'invention, consiste à déposer sur la feuille de verre découpée et froide les bandes conductrices, suivant le dessin désiré, à partir d'une suspension pâteuse d'argent métallique et d'une fritte à bas point de fusion dans un liant organique.
Une pâte d'argent convenant bien à cet emploi est par exemple le produit connu dans le commerce sous la désigna- tion Argonor R 92'.
Après le dépôt des bandes conductrices, on laisse la pâte sécher à l'air. Quand les bandes ont atteint la consistance suffisante, les vitrages sont, suivant le processus habituel, bombés et/ou trempés. Ils sont alors chauffés à une température au-dessus du point de recuit supérieur, bombés suivant la forme désirée durant leur réchauffement ou immédiatement après, puis trempés par refroidissement brutal à l'air.
La cuisson de la pâte d'argent se fait durant, le réchauffement du vitrage en vue de son bombage et/ou de sa trempe. La cuisson n'exige donc pas une opération spéciale.
Dans le' cas où la résistance spécifique des' ' bandes de résistance ainsi formées serait, d'une manière générale, trop grande pour la capacité de chauffage nécessaire (fixée empiriquement à des valeurs comprises entre 2 et 8 Watt/dm2 pour les
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vitrages destinés à des véhicules automobiles), le procédé suivant , l'invention est complété, après cuisson, par un traitement ; galvano-plastique des bandes, sur tout ou partie de leur longueur, ,, en vue de renforcer leur section sur les parties traitées.
L'em- ; ploi du cuivre pour cette opération s'est révélé particulièrement indiqué. ,
Le dép8t des bandes de résistance sous forme de pâte conductrice peut être réalisé par les procédés habituels, par exemple au moyen du procédé à l'écran de soie.
Il est cependant particulièrement recommandé d'extraire sous pression la pâte sous forme de fils très fins de la section désirée, à partir de trous calibrés, et d'étendre ces fils sur les vitrages en maintenant un mouvement relatif aussi constant que possible entre la filière et le vitrage.
.
Avec ce procédé, il est utile de disposer les trous cali- brés les uns à c8té des autres, en nombre suffisant, afin de pouvoir déposer au cours d'une même opération toutes les bandes de résistance sur le vitrage. En général, une deuxième opération est seulement nécessaire pour le dépôt des bandes collectrices, qui amènent le courant électrique aux bandes de résistance, car - les bandes collectrices sont normalement perpendiculaires aux bandes de résistance. '
En se référant aux dessins annexés, on.va décrire plus en détail, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de 'l'invention ainsi 'qu'un dispositif pour le dépôt automatique des bandes de résistance.
Les dessins représentent :
La figure 1 : une coupe transversale d'un vitrage chauffant, suivant l'invention, perpendiculairement à l'orientation des bandes de résistance;
La figure 2 : une coupe transversale (correspondant à la coupe de la figure 1)'d'un vitrage avec bandes de résistance renforcées par galvano-plastie;
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La figure 3 : une vue en plan d'un vitrage chaurfantk, suivant l'invention, avec bandes de résistance verticales ;
La figure 4 : une,vue en plan d'un vitrage chauffant, suivant une autre forme d'exécution, avec bandes de résistance déployées horizontalement ;
La figure 5 : une vue en plan d'un vitrage chauffant à bords convergents, pour lequel les bandes de résistance dévient, aux extrémités, de leur orientation parallèle;
La figure 6 :
une vue en coupe d'un organe de connexion pour l'amenée du courant, particulièrement efficace;
La figure 7 : une seringue avec trou calibré pour l'extraction par pressage d'un fil de pâte d'argent;
La figure 8 : un dispositif pour le dépôt automatique de bandes de résistance;
La figure 9 : une vue en plan d'un vitrage chauffant,' avec bandes de résistance renforcées par dépôt métallique sur leurs extrémités, en vue de concentrer l'effet de chauffage au centre du vitrage;
L... figure 10 : une vue en plan d'un vitrage chauffant, avec certaines bandes de résistance renforcées par dépôt métallique sur leurs extrémités, en vue de créer au centre du vitrage une zone de chauffage privilégiée.
Conformément à l'invention, le vitrage 1, représenté sur la figure 1, est pourvu sur l'une de ses faces 2 de bandes de résistance étroites 3 cuites sur cette face. Chaque bande de résistance 3 est faite d'une'composition électriquement conductrice, qui a été étalée en forme de bande sur la face 2 du vitrage 1, à partir d'un mélange fortement visqueux, et, aussitôt après, cuite à haute température. Les bandes de résistance sont en général déposées sur la face intérieure du vitrage. Dans des cas parti- culiers, elles peuvent cependant aussi être déposées sur la face extérieure ou même sur les deux faces.
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Afin d'abaisser leur résistance électrique, les bandes de résistance 3 peuvent être revêtues d'une couche métallique. La figure 2 représente de telles bande de résistance 3, renforcées par un revêtement métallique 4 sur tout leur surface libre. Ce revêtement a été par exemple obtenu par le dépôt . électrolytique d'un métal. '
La figure 3 montre un vitrage suivant l'invention avec, uniquement dans la partie centrale,, des bandes de résistance
5 verticales. Les bandes 5 débouchent en haut et en bas sur des bandes collectrices de courant'6, parallèles aux bords supérieur et inférieur du vitrage. Ces bandes collectrices 6 sont faites du même matériau que les bandes de résistance 5.
Elles ont de préféren- ce été déposées en même temps que les bandes,5, au cours d'une même opération. Il est utile que ces bandes collectrices 6 aient une largeur supérieure et par conséquent une résistance correspon- , dante inférieure à celles des bandes 5, afin de pouvoir remplir' leur fonction de collecteurs de courant. Les bandes d'amenée du courant 6 sont munies d'organes de connexion 7 qui sont reliés à la source de courant.
Dans la forme d'exécution suivant la figure 4, les bandes de résistance sont réparties sur tout le vitrage et disposées horizontalement, ou, plus précisément, sont disposées ..Parallèlement aux bords inférieur et supérieur du vitrage.
Il n'est pas toujours possible, pour des raisons esthétiques, de conserver sur toute la largeur du vitrage le parallélisme des bandes, comme sur la figure 4' En particulier, quand les bords supérieur et inférieur du vitrage convergent l'un vers l'autre à leurs extrémités, comme c'est souvent le cas pour les lunettes arrière bombées, on obtient un effet plus esthétique en faisant converger au moins certaines bandes de résistance à leurs extrémités. Un tel exemple est représenté en perspective sur la figure 5.
Ici, les bandes de résistance 5v débouchent également sur les collecteurs de courant 6 qui peuvent être disposés tout au bord des vitrages, de façon à être masqués, après montage, par l'encadrement du vitrage.
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. La connexion des collecteurs de courant au circuit peut se faire à l'aide de dispositifs connus, ou encore de façon particulièrement efficace, à l'aide d'un organe de connexion suivant la figure 6.
L'organe de connexion consiste ici en une agrafe métallique 40, en forme de U, faisant ressort, qu'on fixe sur le bord 42 du vitrage 41, pourvu de 'collecteurs de courant 6.
L'agrafe 40 est maintenue à sa place par l'effet de ressort.
Elle est prolongée d'un côté par le raccord 43 incurvée suivant le profil de la garniture en caoutchouc 44 et épousant ce profil.
A l'extrémité du raccord 43 est connecté le câble d'alimentation 45, au moyen d'une soudure 45a.
Pour avoir un meilleur contact, on peut souder l'agrafe de connexion 40 sur le collecteur 6.
Le dépôt de la masse résistante pâteuse sur le vitrage peut se faire, comme on l'a déjà indiqué, par la technique de l'écran de soie. Cependant, l'expérience a montré qu'on obtenait un dépôt particulièrement régulier en pressant la masse pâteuse à travers un orifice calibré. On peut ainsi obtenir un fil de l'épaisseur désirée, qu'on dépose directewent sur la surface du verre. La figure 7 représente une seringue adoptée à cette opération.
La masse pâteuse 8 est placée dans un cylindre 9, à la partie inférieure duquel se trouve le tube d'éjection 10.
Le tube d'éjection 10 se compose du canal d'éjection proprement dit
11 qui va en se rétrécissant vers le bas jusqu'à l'orifice 12, ainsi que d'un tube extérieur 13 entourant concentriquement le canal 11.
A l'intérieur du tube 13, on envoie de l'air sous faible pression, par exemple 50 mm d'eau, par le raccord 14. L'air débouchant par l'ajutage annulaire à l'extrémité du tube 13 sert à régulariser l'écoulement de la pâte, par l'orifice 12, et à garantir ainsi l'obtention d'un fil régulier à section nette. Le cylindre 9 est relié à sa partie supérieure par le chapeau fileté 15 à un conduit 16, par lequel on peut alimenter le cylindre en air comprimé. L'air
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comprimé agit sur le piston 17 mobile dans le cylindre 9, qui expulse la pâte par l'orifice inférieur.
La figure 8 représente un dispositif avec lequel on peut obtenir le dépôt automatique de bandes de résistance à partir du procédé par pressage. La feuille de verre 18, découpée sous sa forme définitive, repose sur une table 19. Sur la table
19 est disposé le cadre 20 mobile à.l'aide des roulettes 21 sur les rails 22 dans la direction de la flèche F. A l'intérieur du cadre 20 se trouve le chariot 23 mobile le long des glissières
24 dans la direction de la flèche G, c'est-à-dire perpendiculaire- ment à la direction de la flèche F. La seringue 9 montée sur le chariot 23 peut ainsi décrire tout ligne droite ou toute courbe désirée au-dessus de la feuille de verre.
Un tracé curviligne des bandes de résistance s'obtient au moyen d'un gabarit profilé 25. La molette 27, solidaire du chariot 23, est appuyée sur le profil 25, sous l'effet des ressorts 28 disposés sur les glissières 24, et guide,le chariot , suivant la courbe fixée par ce profil. Le profil curviligne 25 correspond à la courbure souhaitée des bandes de résistance sur , la feuille de verrez Quand les bandes de résistance doivent être sur toute leur longueur, il suffit de donner au profil 25 la forme souhaitée et de placer de façon rigide sur le chariot 23 autant de seringues que de bandes à tracer.
Cependant, dans de nombreux cas, comme il a déjà été mentionné plus haute on désire que les bandes conductrices ne soient pas parfaitement équidistantes sur toute leur longueur.
A cet effet, des chemins curvilignes supplémentaires
26 ont été prévus pour le guidage exact de chaque seringue. Dans ce but, chaque seringue est montée sur un bras pivotant 29 et munie à son extrémité supérieure d'une molette de guidage 30. La molette de
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guidage 30 glisse dans la rainure de guidage 26. Dans ce cas, le profil curviligne 25 assure un guidage grossier du chariot 23.
La. courbe parcourue par le chariot 23 représente à peu près le tracé moyen des différentes bandes conductrices. La trajectoire curviligne imposée à chaque seringue qui s'écarte plus ou moins de cette courbe moyenne, est déterminée par le chemin de guidage 26 de la seringue correspondante.
Pour obtenir une épaisseur constante de la,bande de résistance déposée sur le vitrage, la vitesse de déplacement de la seringue doit être maintenue aussi uniforme que possible.
Dans le cas où les bandes de résistance sont disposées en ligne droite, il suffit d'entrainer le cadre 20,d'un mouvement uniforme dans la direction de la .flèche F. Mais, quand les bandes d'écartent de la ligne droite, il faut corriger la vitesse de déplacement dans la direction F en fonction de la courbe à tracer. Cette correction est faite de la façon suivante : une chaîne d'entrainement 32, en- traînée à vitesse constante par un pignon 31, est guidée sur un . profil courbe 33, dont la courbure est fonction du chemin de guidage courbe 25. Une molette 34, fixée à la chaîne 32, saisit au passage le dadre 20 par la tringle 35 solidaire du cadre.
La molette 34 roule sur la tringle 35 et parcourt le profil 33 en s'écartant de la ligne droite horizontale, de telle sorte qu'à chaque instant seule la composanté horizontale de la vitesse de la molette 34 entraine le cadre 20 dans la direction de la flèche F. Quand le cadre 20 est arrivé en fin de parcours, la feuille de verre 18 est enlevée, et une nouvelle feuille est mise en place.
Une nouvelle opération peut alors commencer, pour laquelle on peut, soit ramener préalablement le chariot à sa position de départ, soit opérer dans la direction opposée à l'opération précédente.'
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Les bandes de résistance peuvent être disposées de toutes les façons désirées, par exemple également en - forme d'ondes ou de méandres. Il faut seulement veiller à ce que la puissance de chauffage dissipée par unité de surface soit en de l'ordre de 2 à 8 W/dm2,de préférence 4 W/dm2. Cette condition détermine l'écartement des bandes de résistance.
Cependant, on peut faire varier cette distance dans de larges limites en modifiant la résistance des bandes, par changement de composition ou de section, et en utilisant les diverses possibilités de bran- chement (branchement en parallèle ou branchement en série de groupes de bandes). En particulier, on peut utiliser de façon avantageuse ces différentes possibilités de couplage, en branchant les vitrages sur'deux réglages, un réglage à forte puissance pour l'échauffement initial, un réglage à puissance inférieure pour le maintien en température.
Les figures 9 et 10 montrent des vitrages chauffants, suivant l'invention, sur:lesquels certaines bandes de résistance, déposées selon le procédé décrit ci-dessus, ont été ensuite renforcées sur tout ou partie de leur longueur par dépôt métallique électrolytique.
Comme il a déjà été mentionné plus haut, le but du renforcement des bandes est de concentrer la puissance de chauffage dans certaines zones privilégiées afin, d'une part, d'obtenir l'effet maximal dans les zones utiles, et, d'autres part,. de limiter à des valeurs raisonnables la puissance électrique demandée aux batteries du véhicule..
Un autre but du traitement électrolytique est de corriger l'imprécision relative du dépôt et d'ajuster exacte- ment à la valeur désirée les résistances électriques des diverses bandes conductrices..
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Dans le cas de la figure 9, par exemple, la même intensité de courant, ou à peu prés le même parcourt les différen- tes bandes conductrices. Sur chacune de ces bandes, la plus grande partie de la puissance électrique de chauffage sera dépensée dans la partie centrale 50, non renforcée, où la résistance électrique est plus grande que sur les extrémités 51, renforcées, et de section plus grande.
Dans le cas de la figure 10, les bandes centrales telles que 52, renforcées aux extrémités 53, sont parcourues par une intensité de courant supérieure à celle qui parcourt les autres bandes 54, en haut et en bas, non renforcées, et de plus grande résistance électrique. En outre, sur chaque bande renforcée, la plus grande partie d l'énergie électrique sera dépensée dans la partie centrale pour les mêmes raisons que dans l'exemple précédent.
Le traitement galvanoplastique, limité à certaines bandes telles que 52, suffit si toutes les bandes conductrices ont déjà par elles-mêmes une résistance suffisamment faible.
Par contre, quand leur résistance est trop élevée, il est nécessaire de prévoir une autre opération consistant à traiter uniformément toutes les bandes par galvanoplastie. sur toute t -leur longueur, jusqu'à ce que leur résistance soit abaissée à la valeur voulue. Cette opération supplémentaire peut avoir lieu avant ou après le renforcement par galvanoplastie de zones particulières de certaines des bandes, notamment de leurs extrémités.
La protection des zones que l'on ne désire pas renforcer peut être obtenue au moyen d'une plaque, appliquée - de façon étanche, au moins par ses bords, sur le vitrage, au moyen de bandes élastiquement déformables. L'adhérence peut, le cas échéant, être augmentée par l'effet de ventouse obtenu en pressant légèrement la plaque.
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Bien entendu, la protection des zones non traités peut être également assurée par toute autre méthode garantissant le même résultat, à savoir l'absence de dépôt métallique sur ces zones durant le traitement électrolytique.
Par exemple, on pourra enduire ces zones d'un produit capable d'arrêter les .ions du métal de recouvrement.
A cet effet, on emploiera avantageusement un produit de revêtement facile à enlever après traitement du vitrage, sans risque de détérioration et sans opération trop coûteuse.
On peut citer, par exemple, comme propres à cet usage, certains vernis de protection ou d'autres se volatilisant ouand on réchauffe le vitrage. '
En principe, il suffit naturellement de protéger les bandes conductrices durant le traitement. Cependant, il s'est ' révélé avantageux de protéger durant cette opération toute la zone de visibilité, c'est-à-dire non seulement les bandes conductrices, mais également toute la surface du verre dans cette zone.
Au lieu de protéger les zones non traitées par. un revêtement de protection, on peut également obtenir le même résultat en aménageant la forme et/ou la disposition des cathodes. Les cathodes doivent alors être telles que la densité des lignes 1 de courant soit inférieure, dans la.zone de visibilité' . du vitrage (à ne pas traiter), à celle des autres zones.
Dans le cas le plus simple, la distribution des lignes de courant et par conséquent le dépôt du métal d'appoint seront réglés en maintenant la cathode plus éloignée du vitrage dans les zones de visibilité que dans les autres zones.
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Heated glazing for vehicles, process and equipment for its manufacture.
The purpose of heated glazing is to prevent the deposit of mist or frost. They allow you to always have a clear view through the windows.
It is known practice to manufacture heated glazing from laminated safety glass by depositing thin resistance wires in the intermediate plastic layer, between the two single sheets of glass constituting, with the plastic, the laminated glass.
However, laminated safety glass is a relatively expensive product, as it is made of two single sheets of glass and requires a significant amount of labor to manufacture.
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The heated glazing, object of the invention, is composed of a sheet of toughened safety glass, provided with. at least on one face, narrow resistance bands of an electrically conductive composition, arranged with a spacing which can reach in order of magnitude a few. centimeters, and cooked at high temperature.
An advantageous embodiment of the new heated glazing is characterized in that the resistance bands are arranged parallel to one another.
As electrically conductive composition, there may be mentioned, for example, the product known commercially under the name of "Leitsilber which is a suspension of finely divided metallic silver and a low-melting point frit, dispersed in a binder. organic fluid.
The resistance bands can, depending on the case, be distributed over the entire glazing, or else be arranged only in the part of the glazing which is important for the; visibility.
In a particular embodiment, the thickness of the strips may vary from one strip to another, or even along the same strip, with a view, for example, to concentrate the heating action in areas privileged, and, in general, to adjust the heat distribution to the needs.
Preferably, les'bandes are arranged in straight lines. Their spacing is chosen so as not to hinder visibility and nevertheless to ensure sufficient heating of the surface of the glazing in the zones situated between the strips.
In general, a separation of the bands of a few centimeters is sufficient to ensure these conditions.
However, it is also possible to arrange all of the heating conductors in the form of rectangles, squares, or other figures, so that these conductors cross.
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The advantage of this arrangement is that a mechanical injury to a conductor only causes disturbances over narrow areas.
Resistance bands should be as narrow as possible. Experience has shown that widths of 0.2-0.8mm, especially 0.4mm, are suitable.
A particularly advantageous method for manufacturing the heated glazing, according to the invention, consists in depositing on the cold cut sheet of glass the conductive strips, according to the desired pattern, from a pasty suspension of metallic silver and a low melting point frit in an organic binder.
A silver paste which is well suited for this use is, for example, the product known commercially under the designation Argonor R 92 '.
After the conductive strips have been deposited, the paste is allowed to air dry. When the strips have reached a sufficient consistency, the glazing is, following the usual process, curved and / or toughened. They are then heated to a temperature above the upper annealing point, bent into the desired shape during their reheating or immediately after, then quenched by sudden cooling in air.
The baking of the silver paste is carried out during the heating of the glazing with a view to its bending and / or its tempering. Cooking therefore does not require a special operation.
In the case where the specific resistance of the resistance bands thus formed would be, in general, too large for the necessary heating capacity (empirically fixed at values between 2 and 8 Watt / dm2 for
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glazing intended for motor vehicles), the following process, the invention is completed, after curing, by a treatment; galvano-plastic strips, over all or part of their length, ,, in order to strengthen their section on the treated parts.
The em-; The use of copper for this operation has proved particularly suitable. ,
The dep8t of the resistance bands in the form of conductive paste can be carried out by the usual methods, for example by means of the silk screen method.
However, it is particularly recommended to extract the paste under pressure in the form of very fine threads of the desired section, from calibrated holes, and to extend these threads on the glazing while maintaining a relative movement as constant as possible between the die. and glazing.
.
With this method, it is useful to have the calibrated holes one beside the other, in sufficient number, in order to be able to deposit all the resistance bands on the glazing during the same operation. In general, a second operation is only necessary for the deposition of the collector bands, which bring the electric current to the resistance bands, because - the collector bands are normally perpendicular to the resistance bands. '
With reference to the accompanying drawings, we will describe in more detail, by way of non-limiting examples, several forms of the invention as well as a device for the automatic deposition of resistance bands.
The drawings represent:
FIG. 1: a cross section of a heating glazing, according to the invention, perpendicular to the orientation of the resistance bands;
FIG. 2: a transverse section (corresponding to the section of FIG. 1) of a glazing with resistance bands reinforced by galvano-plasty;
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FIG. 3: a plan view of a chaurfantk glazing, according to the invention, with vertical resistance bands;
FIG. 4: a plan view of a heated glazing, according to another embodiment, with resistance bands deployed horizontally;
FIG. 5: a plan view of a heated glazing with converging edges, for which the resistance bands deviate, at the ends, from their parallel orientation;
Figure 6:
a sectional view of a connection member for the supply of the current, particularly effective;
FIG. 7: a syringe with a calibrated hole for the extraction by pressing of a wire of silver paste;
FIG. 8: a device for the automatic deposit of resistance bands;
FIG. 9: a plan view of a heating glazing, with resistance bands reinforced by metal deposit on their ends, with a view to concentrating the heating effect in the center of the glazing;
L ... figure 10: a plan view of a heated glazing, with certain resistance bands reinforced by metal deposit on their ends, with a view to creating a privileged heating zone in the center of the glazing.
According to the invention, the glazing 1, shown in FIG. 1, is provided on one of its faces 2 with narrow resistance bands 3 baked on this face. Each resistance band 3 is made of an electrically conductive composition, which has been spread in the form of a strip on the face 2 of the glazing 1, from a highly viscous mixture, and, immediately afterwards, baked at high temperature. The resistance bands are generally deposited on the interior face of the glazing. In special cases, however, they can also be deposited on the outside or even on both sides.
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In order to lower their electrical resistance, the resistance bands 3 can be coated with a metal layer. FIG. 2 represents such resistance bands 3, reinforced by a metal coating 4 over their entire free surface. This coating was for example obtained by deposition. electrolytic of a metal. '
Figure 3 shows a glazing according to the invention with, only in the central part, resistance bands
5 verticals. The bands 5 open at the top and at the bottom on current collecting bands' 6, parallel to the upper and lower edges of the glazing. These collector bands 6 are made of the same material as the resistance bands 5.
They have preferably been deposited at the same time as the bands, 5, during the same operation. It is useful that these collector bands 6 have a greater width and therefore a corresponding resistance less than those of the bands 5, in order to be able to fulfill their function as current collectors. The current feed bands 6 are provided with connection members 7 which are connected to the current source.
In the embodiment according to Figure 4, the resistance bands are distributed over the entire glazing and arranged horizontally, or, more precisely, are arranged ..Parallel to the lower and upper edges of the glazing.
It is not always possible, for aesthetic reasons, to maintain the parallelism of the strips over the entire width of the glazing, as in FIG. 4 ′ In particular, when the upper and lower edges of the glazing converge towards one another. other at their ends, as is often the case for curved rear glasses, a more aesthetic effect is obtained by converging at least certain resistance bands at their ends. Such an example is shown in perspective in Figure 5.
Here, the resistance bands 5v also open onto the current collectors 6 which can be placed at the very edge of the glazing, so as to be masked, after assembly, by the frame of the glazing.
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. The connection of the current collectors to the circuit can be made using known devices, or even in a particularly efficient manner, using a connection member according to FIG. 6.
The connection member consists here of a metal clip 40, U-shaped, springing, which is fixed on the edge 42 of the glazing 41, provided with 'current collectors 6.
The clip 40 is held in place by the spring effect.
It is extended on one side by the curved connector 43 following the profile of the rubber gasket 44 and following this profile.
At the end of the connector 43 is connected the power cable 45, by means of a solder 45a.
To have better contact, the connection clip 40 can be welded onto the collector 6.
The deposition of the pasty resistant mass on the glazing can be done, as has already been indicated, by the silk screen technique. However, experience has shown that a particularly regular deposit is obtained by pressing the pasty mass through a calibrated orifice. It is thus possible to obtain a wire of the desired thickness, which is deposited directly on the surface of the glass. FIG. 7 represents a syringe adopted for this operation.
The pasty mass 8 is placed in a cylinder 9, at the lower part of which is the ejection tube 10.
The ejection tube 10 consists of the ejection channel proper
11 which tapers down to the orifice 12, as well as an outer tube 13 concentrically surrounding the channel 11.
Inside the tube 13, air is sent under low pressure, for example 50 mm of water, through the connector 14. The air emerging through the annular nozzle at the end of the tube 13 is used to regulate the flow of the dough, through the orifice 12, and thus to ensure that a regular wire with a clean section is obtained. The cylinder 9 is connected at its upper part by the threaded cap 15 to a duct 16, through which the cylinder can be supplied with compressed air. The air
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compressed acts on the piston 17 movable in the cylinder 9, which expels the paste through the lower orifice.
FIG. 8 shows a device with which the automatic deposition of resistance bands can be obtained from the pressing process. The sheet of glass 18, cut in its final form, rests on a table 19. On the table
19 is arranged the frame 20 movable with the aid of the rollers 21 on the rails 22 in the direction of the arrow F. Inside the frame 20 is the carriage 23 movable along the slides
24 in the direction of arrow G, i.e. perpendicular to the direction of arrow F. Syringe 9 mounted on carriage 23 can thus describe any straight line or curve desired above the line. sheet of glass.
A curvilinear path of the resistance bands is obtained by means of a profiled template 25. The wheel 27, integral with the carriage 23, is pressed on the profile 25, under the effect of the springs 28 arranged on the slides 24, and guides , the carriage, following the curve fixed by this profile. The curvilinear profile 25 corresponds to the desired curvature of the resistance bands on, the sheet will see When the resistance bands are to be on their entire length, it is sufficient to give the profile 25 the desired shape and place rigidly on the carriage 23 as many syringes as there are strips to be traced.
However, in many cases, as has already been mentioned above, it is desired that the conductive strips are not perfectly equidistant over their entire length.
For this purpose, additional curvilinear paths
26 have been provided for the exact guidance of each syringe. For this purpose, each syringe is mounted on a pivoting arm 29 and provided at its upper end with a guide wheel 30. The control wheel
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guide 30 slides in the guide groove 26. In this case, the curvilinear profile 25 provides rough guidance of the carriage 23.
The curve traversed by the carriage 23 represents approximately the average course of the various conductive strips. The curvilinear trajectory imposed on each syringe which deviates more or less from this mean curve, is determined by the guide path 26 of the corresponding syringe.
To obtain a constant thickness of the resistance band deposited on the glazing, the speed of movement of the syringe must be kept as uniform as possible.
In the case where the resistance bands are arranged in a straight line, it suffices to drive the frame 20, with a uniform movement in the direction of the arrow F. But, when the bands deviate from the straight line, the speed of movement in direction F must be corrected as a function of the curve to be drawn. This correction is made as follows: a drive chain 32, driven at constant speed by a pinion 31, is guided on a. curved profile 33, the curvature of which is a function of the curved guide path 25. A wheel 34, fixed to the chain 32, grips the frame 20 in passing by the rod 35 secured to the frame.
The wheel 34 rolls on the rod 35 and travels the profile 33 away from the horizontal straight line, so that at any moment only the horizontal component of the speed of the wheel 34 drives the frame 20 in the direction of the arrow F. When the frame 20 has reached the end of its journey, the glass sheet 18 is removed, and a new sheet is put in place.
A new operation can then begin, for which it is possible either to return the carriage to its starting position beforehand, or to operate in the direction opposite to the previous operation.
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The resistance bands can be arranged in any desired way, for example also in the form of waves or meanders. It is only necessary to ensure that the heating power dissipated per unit area is in the order of 2 to 8 W / dm2, preferably 4 W / dm2. This condition determines the spacing of the resistance bands.
However, this distance can be varied within wide limits by modifying the resistance of the bands, by changing the composition or section, and by using the various connection possibilities (parallel connection or series connection of groups of bands). . In particular, these different coupling possibilities can be used advantageously, by connecting the glazing to two settings, a high power setting for the initial heating, a lower power setting for maintaining the temperature.
FIGS. 9 and 10 show heated glazing units, according to the invention, on which: certain resistance bands, deposited according to the process described above, were then reinforced over all or part of their length by electrolytic metal deposition.
As already mentioned above, the purpose of reinforcing the bands is to concentrate the heating power in certain privileged areas in order, on the one hand, to obtain the maximum effect in the useful areas, and, on the other hand. go,. to limit the electrical power required from the vehicle batteries to reasonable values.
Another object of the electrolytic treatment is to correct the relative imprecision of the deposit and to adjust the electrical resistances of the various conductive strips exactly to the desired value.
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In the case of FIG. 9, for example, the same current intensity, or more or less the same, runs through the different conductive strips. On each of these bands, the greater part of the electric heating power will be spent in the central part 50, unreinforced, where the electrical resistance is greater than on the ends 51, reinforced, and of larger section.
In the case of figure 10, the central bands such as 52, reinforced at the ends 53, are traversed by a higher current intensity than that which traverses the other bands 54, at the top and at the bottom, not reinforced, and of greater electrical resistance. In addition, on each reinforced strip, most of the electrical energy will be spent in the central part for the same reasons as in the previous example.
The electroplating treatment, limited to certain bands such as 52, is sufficient if all the conductive bands already have by themselves a sufficiently low resistance.
On the other hand, when their resistance is too high, it is necessary to provide another operation consisting in uniformly treating all the strips by electroplating. over their entire length, until their resistance is reduced to the desired value. This additional operation can take place before or after the reinforcement by electroplating of particular zones of some of the strips, in particular of their ends.
The protection of the areas which it is not desired to reinforce can be obtained by means of a plate, applied - in a sealed manner, at least by its edges, to the glazing, by means of elastically deformable strips. The adhesion can, if necessary, be increased by the suction effect obtained by lightly pressing the plate.
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Of course, the protection of the untreated areas can also be ensured by any other method guaranteeing the same result, namely the absence of metallic deposit on these areas during the electrolytic treatment.
For example, these areas could be coated with a product capable of stopping the ions of the covering metal.
For this purpose, a coating product that is easy to remove after treatment of the glazing, without risk of deterioration and without excessively expensive operation will be advantageously used.
There may be mentioned, for example, as suitable for this use, certain protective varnishes or others which volatilize or when the glazing is heated. '
In principle, it is of course sufficient to protect the conductive strips during processing. However, it has been found to be advantageous during this operation to protect the entire visibility zone, that is to say not only the conductive strips, but also the entire surface of the glass in this zone.
Instead of protecting untreated areas by. a protective coating, the same result can also be obtained by adjusting the shape and / or the arrangement of the cathodes. The cathodes must then be such that the density of the current lines 1 is lower, in the visibility zone '. glazing (not to be treated), to that of other areas.
In the simplest case, the distribution of the current lines and consequently the deposit of the make-up metal will be regulated by keeping the cathode further from the glazing in the areas of visibility than in the other areas.