BE661458A - - Google Patents

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BE661458A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C05FERTILISERS; MANUFACTURE THEREOF
    • C05BPHOSPHATIC FERTILISERS
    • C05B7/00Fertilisers based essentially on alkali or ammonium orthophosphates

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
  • Organic Chemistry (AREA)
  • Housing For Livestock And Birds (AREA)
  • Fertilizers (AREA)

Description


  Nouvel humus ou terreau.

  
La présente invention a pour objet un nouvel humus ou terreau organique destiné à améliorer la condition d'un sol destiné à faire croître des plantes et un procédé de préparation de cet humus. 

  
L'emploi d'un humus pour les plate-bandes et les massifs de plantes, et par les pépiniéristes en vue de la préparation de planches pour l'enracinement de garnitures offre des avantages reconnus. Les principaux avantages qu'on envisage en général sont la conservation de l'humidité dans le sol, l'uniformité de la température du sol et, si le produit est utilisé en profondeur, l'inhibition de la croissance des mauvaises herbes, On emploie les humus organiques parce qu'ils se décomposent lentement, ont une action bénéfique parce qu'ils augmentent la friabilité du terrain tout en remplissant les fonctions utiles mentionnées ci-dessus. Pour qu'un humus se comporte de façon. satisfaisante, il doit être mobile, ne pas former de pous- . sières, être stérile, facilement mouillé par l'eau, ne pas former de croûte et être facile à introduire dans le sol, 

  
Il faut également veiller, lorsqu'on utilise un ; humus, à ne pas introduire de semences de mauvaises her-  bes, d'insectes ou de micro-organismes nuisibles dans le

  
sol à proximité de cet humus. Il est par conséquent souhaitable de disposer d'un humus pratiquement stérile,  exempt de semences de mauvaises herbes et d'infestation  par les insectes et de microorganismes nuisibles.

  
Des matières qui constituent une source relativement peu coûteuse et abondante d'humus organique sont

  
des matières cellulosiques et lignocellulosiques et des  polysaccharides. Il faut traiter spécialement ces matières pour satisfaire à toutes les conditions caractérisant un bon humus. Selon une tendance actuelle unecouleur riche brun foncé est associée à la qualité de fertilité et, pour plaire au consommateur, il est souhaitable que les humus aient cette teinte. Du fait de leur teinte claire, certaines de ces matières telles que les épis de mais moulus, etc n'attirent pas autant le consommateur que d'autres  humus comme la tourben l'écorce déchiquetée et les coques de fèves de cacao.

  
Dans le cas des produits cellulosiques et lignocellulosiques et des polysaccharides employée pour la préparation d'un humus', la décomposition provoquée par les microorganismes dans le sol est favorisée par un apport abondant d'azote. Si l'humus lui-même ne contient pas

  
assez d'azote pour alimenter les microorganismes contribuant à sa décomposition, l'azote nécessaire à cette fin

  
est emprunté au sole La raréfaction de l'azote dans le sol  retardera la croissance et provoquera l'étiolement des  plantes traitées avec l'humus.

  
La présente invention a pour ohjet un nouvel humus ou terreau organique, amélioré et peu couteux, pratiquement stérile, ayant la couleur et les caractéristiques souhaitables, ne réduisant pas la teneur en azote du sol

  
et qui se décompose d'une façon bénéfine pour le sol et

  
les plantes qui y poussent et qui convient particulièrement bien aux plantes dont la croissance est favorisée par la présence de matières acides, ainsi que la préparation d'un tel humus à partir de matières cellulosiques et lignocellulosiques et de polysadcharides.

  
Des matières qui, traitées selon la présente invention, donnent un humus d'excellente qualité sont par exemple les épis de mais, de grain de mats moulus, la sciure de bois, les enveloppes de graines, les coquilles de noix moulues, les pépins de fruits etc. Le produit qu'on préfère à l'heure actuelle à cause de son bas prix et du fait qu'on la trouve partout est l'épi de maïs moulu. Pour ce motif, on insiste particulièrement sur l'emploi des épis

  
de mais moulus et leur traitement, mais il est bien entendu que d'autres résidus agricoles, tels ceux énumérés cidessus, conviennent aussi pour le traitement et le mode d'utilisation décrits ci-après: 

  
On obtient un humus de qualité supérieure en imprégnant des épis de mats finement divisés*d'un sel contenant de l'azote et en rendant plus foncée la couleur de ces épis en les chauffant. L'expression "épi de maïs" ou "épis" est en général employée en se reportant à la tige semblable à de la paille à laquelle sont fixées les semences du grain connu sous le nom de. mais.

  
Il est préférable d'utiliser seulement la partie vasculaire de l'épi de mais. On procède à la "vascularisation" en divisant ou pulvérisant finement l'épi de mais de façon à obtenir des particules de dimensions comprises entre (1,8 et 2,8 mm) suffisamment petites pour permettre l'élimination des parties correspondantes à la moelle et

  
à la cosse par criblage et entraînement par l'air des particules. Le courant d'air dans cette opération d'entraînement éliminera les particules les plus légères constituées par des glumes et la paille des fleurons,ainsi que la moelle. Il est préférable d'éliminer ces parties plus légères de l'épi de façon à obtenir un humus homogène, ne formant pas de poussières. Si on les laissait dans l'épi, les particules les plus légères risqueraient de s'enflammer au cours de l'opération de coloration selon l'invention et, si on les laissait dans l'humus ce dernier risquerait de se transformer, en cours d'utilisation, en croûte et de s'agglomérer. Sa transformation en croûte ou son agglutination rendraient cet humus non poreux, ce qui est en général désavantageux

  
 <EMI ID=1.1>  la résumé correspondant doivent signifier, comme indiqué ci-dessus, la partie broyée, vascularisée de l'épi.

  
On fabrique un humus ayant toutes les caractéristiques avantageuses indiquées ci-dessus par broyage

  
ou écrasement d'épis de maïs de manière à les transformer en particules de petites dimensions, en les traitant, par exemple en imprégnant lesdits épis avec un sel stable à la chaleur et contenant de l'azote, puis en grillant les épis ainsi imprégnés à une température comprise entre 180 et
220[deg.]C pendant un laps de temps suffisant pour leur communiquer une belle couleur brun-foncé. Cette opération de grillage, outre le fait qu'elle sèche les épis imprégnés, stérilise ces épis et fixe chimiquement le produit azoté à ces épis de façon qu'il ne disparaisse pas par lessivage en cours d'utilisation. De plus, la teinte foncée obtenue par ce procédé est pratiquement permanente et change très

  
 <EMI ID=2.1> 

  
intempéries. Si cette couleur foncée semble inutile, on peut fixer d'azote en opérant à une température moins élevée, par exemple entre 140 et 180[deg.]C environ.

  
L'expression "grillage", utilisée dans la présente description se rapporte au procédé utilisé pour ren- 

  
dre plus foncée la couleur de l'humus en soumettant ce  produit à une température insuffisante pour provoquer la carbonisation, autrement dit en portant ce produit à une température inférieure à sa température de combustion*

  
En général, les épis broyés aux dimensions indiquées ont une masse spécifique, en vrac, d'environ 432 g/dm<3>

  
 <EMI ID=3.1> 

  
d'azote rapporté à l'état sec, et ont un pH égal à 5,2. Les épis broyés traités conformément au procédé selon l'invention fourniront un humus mobile, ne formant pas de poussières, ayant à peu près la même masse spécifique, contenant environ de 1,5 à 3% d'azote et ayant un pH compris entre

  
2 et 4.

  
Dans la mise en oeuvre de la présente invention,,. les épis broyés sont imprégnés, par exemple par pulvérisation, d'une solution aqueuse d'un sel d'un acide minéral contenant de l'azote, de préférence une solution saturée d'un sel d'ammonium. On utilise une solution saturée de manière à réduire au minimum la quantité d'eau présente à éliminer pendant l'opération de grillage. On réalise l'économie maximale en chauffant la solution ce qui permet d'augmenter la quantité de sel dissous par unité

  
de volume de l'eau ajoutée aux épis et de faciliter la pénétration de ladite solution dans les particules. L'aspersion des épis broyés par la solution aqueuse lorsqu'ils sont agités dans un mélangeur permet de répartir uniformément l'azote ajouté dans l'ensemble de l'humus et de traiter toutes les particules. On procède à l'imprégnation des grains broyés avant de les griller. Pour être utilisé dans cette préparation, un sel d'ammonium ou tout autre sel contenant de l'azote doit être capable de résister aux températures élevées nécessaires pour le grillage de ce produit. Dans une forme de réalisation préférée de la présente invention, on utilise du sulfate d'ammonium comme produit azoté, bien qu'on puisse avoir recours à d'autres sources comme le phosphate d'urée et le phosphate mono-ammonique. Le sulfate d'ammonium est une source d'azote abondante

  
et peu coûteuse, et permet d'abaisser la température de grillage des épis. 

  
Dans la fabrication industrielle de l'humus,

  
la manière la plus économique de se procurer le sel azoté consiste à faire agir de l'ammoniaque sur un acide minéral. On peut, par exemple, faire barboter dans de l'acide sulfurique du commerce du gaz ammoniac acide jusqu'à ce que le pH de la solution obtenue atteigne 5,5. La réaction qui se produit élèvé l&#65533;température de la solution augmentant ainsi la proportion de sel dissous, rendant par conséquent  la fabrication encore plus économique. On peut également  préparer le sel azoté en faisant barboter du gaz ammoniac anhydre dans de l'acide phosphorique jusqu'à ce que le

  
pH de la solution obtenue s'abaisse à 4.

  
Les micro-organismes du sol assimileront environ
35% du carbone contenu dans les épis, provoquant la décomposition de l'humus. Le reste du carbone est transformé

  
en anhydride carbonique. Si l'on veut disposer d'une quantité d'azote suffisante pour la transformation de l'azote contenu dans les épis, la proportion minimale d'azote présente doit être de 1,7%" Cette proportion fournira une quantité suffisante d'azote, de sorte que la quantité d'azote présente dans le sol ne sera pas diminuée par les microorganismes produisant la décomposition. Les produits de la décomposition, contenant les microorganismes, transféreront l'azote de l'humus au sol sous forme d'azote organique. Ainsi, au lieu de raréfier l'azote dans le sol par l'emploi d'humus cellulosique, on augmente sa teneur après la décomposition de l'humus. Un autre avantage résultant de l'addition d'azote aux épis broyés est l'augmentation de leur vitesse de décomposition.

   Du fait que de l'azote est présent en tout point des particules d'épis, les micro-organismes actifs sont alimentés de façon continue en cet élément vital qui favorise la croissance des or-ganismes provoquant la décomposition. Les produits de cette décomposition rendent le sol bien friable et tend à eméliorer sa stabilité.

  
Dans la détermination de la quantité minimale d'azote nécessaire de la manière indiquée ci-dessus, il

  
ne faut pas tenir compte de la faible quantité d'azote présente par inhérence dans les épis. Cette quantité peut

  
les 

  
varier avec/divers épis dans des régions différentes d'un même pays et il est par conséquent préférable qu'on incorpore dans le terreau au moins la quantité minimale calculée d'azote nécessaire pour essurer la transformation du carbone présent lors de la décomposition.

  
Dans une forme de réalisation de l'invention

  
on peut ajouter un agent mouillant à la solution aqueuse du sel contenant de l'azote avant de l'incorporer par aspersion ou de toute autre manière aux épis broyés. On peut

  
utiliser un agent mouillant pour faciliter la pénétration du sel contenant de l'azote dans les épis étant donné qu'il y a avantage à ce que la solution aqueuse du sel contenant de l'azote pénètre complètement dans les épis. De cette façon l'azote est constamment disponible en quantité suffisante pour favoriser la vie des microbes et la décomposition de l'humus.

  
Un autre avantage résultant de l'emploi d'un agent mouillant est que l'humus devient ainsi facilement mouillable par l'eau, s'imbibant par conséquent d'une quantité plus grande d'eau par millimètre de pluie. L'augmentation de la teneur en eau de l'humus a pour conséquence

  
au

  
de permettre.une plus grande rétention d'eau/voisinage

  
des plantes en cours de croissance choisies. La rétention d'eau favorise en même temps la vie microbienne et abaisse la température du sol, ce qui est souhaitable dans les climats chauds.

  
/peu élevées Tout agent mouillant compatible avec des valeurs/ du pH comprises par exemple entre 2 et 6, et qui est stable à la chaleur, autrement dit capable de supporter les températures de grillage convient pour le procédé objet de la présente invention. On ajoute de préférence à la solution aqueuse du sel contenant de l'azote une quantité d'agent mouillant représentant 1% en poids de cette solution; on peut toutefois en ajouter une proportion comprise entre environ 0,2% et 2% en poids. Parmi les agents mouillants convenables et représentatifs, on peut citer les

  
 <EMI ID=4.1> 

  
sulfates, les alcoyl-arylsulfates étant préférés. L'expression "agent mouillant" utilisée dans la présente demande de brevet et son résumé signifie ici les produits ou composés qui diminuent considérablement la tension interfaciale entre un liquide et un solide.

  
On place ensuite les épis broyés humides, imprégnés d'une solution aqueuse d'un sel contenant de l'azote, dans une étuve ou un sécheur, maintenu de préférence à une température comprise entre 180 et 230[deg.]C en vue de les griller. Le demandeur a observé qu'en imprégant les épis broyés de la solution de sel contenant de l'azote avant de les griller, on peut abaisser la température de grillage de 30 à 55[deg.]C au-dessous de celle nécessaire pour le grillage des épis non traitée. Les épis broyés sont maintenus à cette température élevée jusqu'à ce qu'ils aient pris une teinte brun-foncé. L'opération de grillage dessèche les épis broyés et fixe dans l'épi le composé 

  
azoté. Sous l'influence de la température élevée, une  réaction se produit entre le sel contenant de l'azote,  donnant naissance à un ester complexe de cellulose formé 

  
 <EMI ID=5.1> 

  
droxyles de la molécule de cellulose. Le temps nécessaire  de maintien à une température élevée dépend des dimensions  des particules d'épis et du type d'épi employé. On obtient cette couleur brun-foncé sans le moindre indice de combustion tel que de la fumée ou une perte d'azote par dégagement de gaz ammoniac si les épis sont traités en vue du grillage selon le mode opératoire décrit ci-dessus, à savoir en imprégant tout d'abord les épis d'un sel contenant de l'azote avant l'opération de grillage. Quand on opère à l'échelle industrielle, on peut procéder aux opérations

  
de séchage en utilisant un appareil classique, par exemple un dessiccateur tournant.

  
Les épis grillés, une fois extraits de l'étuve ou du dessiccateur sont prêts à l'emploi sous forme d'humus. A l'état grillé, ils constituent un humus stérile exempt

  
de mauvaises herbes qui possède toutes les caractéristiques nécessaires pour les applications énoncées des divers humus. Bien qu'il soit connu de colorer les épis en utilisant diverses matières colorantes classiques, il est également connu que les difficultés qu'on éprouve à obtenir une teinte uniforme rendent ce traitement compliqué et coûteux. De plus, les matières colorantes solubles dans l'eau disparaissent par lixiviation en cours d'utilisation. et les matières colorantes solubles dans l'huile nécessitent souvent l'emploi de solvants coûteux. Par ailleurs, le procédé de grillage selon'la présente invention constitue un procédé simple et économique d'obtention d'une coloration appropriée permanente et uniforme et "fixe" en même temps l'azote dans l'épi.

   Conformément aux exemples figurant dans la présente demande, le grillage provoque également la dessication des épis imprégnés et broyés, constituant ainsi le procédé le plus économique et le plus efficace de préparation d'un humus de qualité supérieure à partir des épis de mars.

  
Conformément au procédé selon l'invention, on obtient un humus ne contenant que peu ou pas du tout d'humidité. L'avantage évident de cet état de choses est l'économie réalisée dans le transport de l'humus. La tourbe de Sphagaham et les autres tourbes courantes contiennent environ 50% d'eau en poids. Cette quantité d'eau augmente d'autant léserais de transport. En outre, la siccité de l'humus préparé selon l'invention contribue à sa commodité d'emploi, puisque cet humus est mobile et n'adhère pas au feuillage des plantes ainsi fumées.

  
L'imprégnation des épis concassés selon le procédé objet de l'invention accentue leur utilité en tant

  
qu'humus. L'addition d'un agent mouillant aux épis augmente leur aptitude à absorber l'eau, ce qui permet d'utiliser une fraction plus importante de la pluie qui est tombée, pendant les saisons chaudes,sèches. Outre le fait que l'absorption d'eau facilité la croissance des plantes, la température du sol est abaissée par l'évaporation de l'eau présente dans les épis par temps très chaud. La régulation de la tempé-

  
 <EMI ID=6.1> 

  
on utilise des épis ou de la tourbe ordinaires.

  
La coloration de l'humus est relativement peu affectuée par l'exposition aux intempéries. Cette coloration provient d'une modification physique des particules d'épis et n'est par conséquent pas liée à une matière colorante agissant par absorption. Etant donné que les particules d'épis ne contiennent aucune matière colorante étrangère,

  
ne

  
celle-ci/peut pas disparaitre par lixiviation en cours d'utilisation. 

  
L'humus préparé par le procéde selon l'invention a un pH inférieur à celui qu'on pouvait prévoir à  partir de la combinaison d'ingrédients employée. Le pH de l'humus, après imprégnation avec le sel contenant de l'azo-

  
 <EMI ID=7.1> 

  
naison du sel contenant de l'azote avec les épis broyés d'une manière autre que par absorption. La faible valeur

  
du pH obtenue après grillage, à savoir de 2 à 3 est avantageuse pour le recouvrement des planches d'arbustes décoratifs et de plantes vertes, qui sont des plantes dont la croissance est favorisée par un milieu acide.

  
Le demandeur a observé que, quand on utilise le produit selon l'invention comme humus autour des plantes,

  
la croissance de ces plantes était, chose tout à fait inattendue, notablement plus active que celle de plantes semblables autour desquelles on n'avait pas placé de ce produit, Ces observations ont conduit à effeetuer une série d'expériences en vue d'essayer de déterminer l'origine de cette stimulation de la croissance des plantes. Bien qu'on ait observé à plusieurs reprises cette stimulation de la croissance des plantes, on n'a pu déterminer la cause de ce phénomène. Des expériences au cours desquelles on a comparé le présent humus avec d'autres produits employés comme humus et fertilisants, en prenant comme base des teneurs équivalentes en azote ont montré que la teneur en azote

  
de l'humus n'est pas le seul facteur contribuant à la stimulation de la croissance.

  
Au cours d'expériences effectuées en vue de comparer les résultats obtenus avec le présent humus avec ceux obtenus avec des produits couramment utilisés dans

  
ce but ayant des'teneurs en azote disponible égales ou supérieures, on a observé que le présent humus accélère, par comparaison avec d'autres produits, la croissance des plantes. On a observé que les plantes qui poussent dans un sol déficient en aliments vitaux pour les plantes sont caractérisées par le développement de longues racines. Cependant, les plantes qui poussent dans un sol ayant été recouvert du présent humus sont caractérisées par des racines courtes.

  
Lorsqu'on fait pousser des plantes en pots,dans des serres, où à l'habitude de fournir au moins une fois par semaine à toutes les plantes un engrais ou une composition nutritive. Le demandeur a observé un fait totalement inattendu, à savoir que l'emploi d'un humus préparé conforméme'nt à la présente invention permet de supprimer l'opération d'alimentation en engrais hebdomadaire et produit en même temps des plantes plus vigoureuses ayant un feuillage plus abondant, ainsi que des fleurs plus nombreuses et plus grandes. Par conséquent, l'utilisation du présent humus fait faire d'importantes économies de temps et d'argent au cultivateur de plantes en serre.

  
Afin que l'homme de l'art puisse mieux comprendre la présente invention et le meilleur procédé permettant de la mettre en oeuvre, on donne les exemples particuliers ci-après : 

  
EXEMPLE 1 

  
On prépare une solution.aqueuse de sulfate

  
 <EMI ID=8.1> 

  
mouillant "Petro WP" (alcoyl-naphtalène-sulfonate de sodium modifié fabriqué par la firme Petrochemical Co). On place dans un agitateur à tambour 2.715 g (2.416 g à l'état sec) d'épis broyés, dont on a retiré la moelle, les cosses et

  
 <EMI ID=9.1> 

  
lonnent entre 1 et 2,80 mm catégorie n[deg.] 7. Tandis qu'on agite les épis, on les asperge uniformément avec la solu-

  
 <EMI ID=10.1> 

  
les épis ainsi aspergés dont la teneur totale en humidité

  
 <EMI ID=11.1> 

  
suite le mélange humide contenant les épis pendant 50 à

  
à

  
 <EMI ID=12.1> 

  
atteint la teinte brun-foncé désirée, on les retire de l'étuve et on les laisse refroidir. Ils contiennent 2,24% d'azote et leur pH est égal à 2,9. La masse spécifique

  
du produit fini en vrac est de 432 g/dm'. Cette valeur assez faible du pH indique qu'une réaction a eu lieu pendant l'opération de grillage.

  
EXEMPLE 2 : 

  
Pour mettre en évidence la température assez élevée nécessaire pour le grillage des épis broyés qui n'ont pas été traités par un composé azoté, on prépare un humus à base d'épis ayant la teinte brun-foncé uniforme

  
 <EMI ID=13.1> 

  
four maintenu à une température comprise entre 230 et 240[deg.]C Il se dégage beaucoup de fumée parce que la température de grillage nécessaire pour conférer la couleur désirée est proche du point d'inflammation. La couleur obtenue est fonction de la durée du maintien à cette température. Ce dégagement de fumée signifie que, si les épis n'avaient pas été débarrassés de la moelle et des cosses, il se serait produit une combustion. Les épis grillés recueillie à la 

  
 <EMI ID=14.1> 

  
en vrac, de 400 g/dm<3>. L'opération de grillage occasionne une perte de poids de 14%, à savoir 11% d'eau et 3% de matières volatiles. Pour déterminer la permanence de la teinte brune.vive,uniforme, on a fait tremper dans l'eau pendant plusieurs semaines une partie des épis ainsi grillés. L'eau acquiert une légère teinte foncée, mais les épis retrouvent leur teinte initiale après séchage.

  
 <EMI ID=15.1> 

  
On prépare une solution de phosphate mono-ammonique dans l'eau en dissolvant 392 g de phosphate mono-ammonique dans 700 ml d'eau à 60[deg.]C. On a ajouté à cette solution

  
 <EMI ID=16.1> 

  
sulfonate de sodium fabriqué par la Petrochemical Company). On asperge avec cette solution chaude 2704 g d'épis de la catégorie n[deg.]7 tout en les agitant dans un agitateur à tambour. Le mélange humide contient 32% d'eau. On fait griller ce mélange à 182[deg.]C dans une étuve, pendant 50 à 55 minutes. Aucune fumée ni odeur ammoniacale n'apparaît au cours de l'opération de grillage. Les épis acquièrent une teinte brune vive et uniforme, et contiennert 2,13% d'azote et

  
 <EMI ID=17.1> 

  
que le pH initial des épis est de 5,2. Ceci signifie qu'il y a une réaction chimique entre les épis et le phosphate d'ammonium, le pH de ce dernier étant de 4,0. 

  
 <EMI ID=18.1> 

  
On prépare un humus d'épis de la façon décrite  dans l'exemple 1, hormisqu'on prépare le sel azoté en  ajoutant de l'ammoniac à de l'acide sulfurique. On étend 

  
de l'acide sulfurique de qualité commerciale courante à 
53[deg.]Be en ajoutant 232 g d'acide à 222 g d'eau. On fait barboter dans cet acide 81 g de gaz ammoniac anhydre. Le

  
pH de la solution obtenue est de 5,5 et la température

  
est ajustée à 60[deg.]C environ. On ajoute à la solution 5,3 g d'agent mouillant "Petro WP". On imprègne et traite les

  
épis broyés de la manière décrite à l'exemple 1, de manière

  
à obtenir un humus d'épis ayant des propriétés à peu près identiques à celles du produit décrit dans cet exemple. EXEMPLE 5 : 

  
On prépare un humus d'épis de la manière décrite

  
à l'exemple n[deg.] 3, hormis que le sel azoté est préparé par addition d'ammoniac à de l'acide phosphorique. On étend, de l'acide phosphorique de qualité commerciale courante, à
59,2[deg.]Be, en'ajoutant 393 g d'acide à 641 g d'eau. On fait barboter 58 g de gaz ammoniac anhydre dans cet acide. Le

  
pH de la solution obtenue est égal à 4,0 tandis que la température est réglée à 60[deg.]C environ. On ajoute à la solution 5,6 g d'agent mouillant "Petro AG". On imprègne et traite les épis broyés de la manière décrite à l'exemple 3, afin d'obtenir un humus d'épis ayant à peu près les caractéristiques indiquées dans cet exemple.

  
 <EMI ID=19.1> 

  
On prépare une aire d'essai extérieure en retirant toute la végétation de la surface du sol et en disposant suivant une file des cylindres en carton épais de 10 cm de haut, ouverts à leurs deux extrémités, de 32 cm de diamètre? de manière à obtenir des parcelles de terrain

  
 <EMI ID=20.1> 

  
extrémités sont placées sur l'aire d'essai et enfoncés de 2,5 cm dans le sol. On obtient ainsi une seule file de parcelles de terrain d'essai, distantes entres elles de 
20 cm, On perce un trou dans le cylindre à la surface du sol pour y loger un thermomètre, On dispose six parcelles de terrain dans la zone d'essai et on les traite de la manière suivante 

  
 <EMI ID=21.1> 

  
sans humus,

  
 <EMI ID=22.1> 

  
seur d'épis de mais non traité; avec des particules de dimensions comprises entre 1 et 2,80 mm.

  
 <EMI ID=23.1> 

  
 <EMI ID=24.1> 

  
 <EMI ID=25.1> 

  
mais de 7 catégorie comme décrits, dans

  
 <EMI ID=26.1> 

  
canadienne sphagaham.

  
On a observé ces parcelles de terrain.d'essai pendant 78 jours à midi pour obtenir les indications figurant dans le tableau n[deg.]1. La hauteur de pluie tombée pendant cette périe. de déterminée par la lecture quotidienne d'un pluviomètre normal placé a l'intérieur de la zone d'essai fut de 40 cm. On détermina la température à l'aide d'un thermomètre protégé des rayons directs du soleil. On mesurait la température du sol nu avec un thermomètre placé dans le trou prévu dans le cylindre

  
 <EMI ID=27.1> 

  
ce du sol et de l'atmosphère. La température à l'interface entre le sol et l'humus est mesurée par des thermomètres placés dans des trous pratiqués dans les cylindres des autres parcelles

  
 <EMI ID=28.1> 

  

 <EMI ID=29.1> 


  
EXEMPLE 7 : 

  
Pour déterminer l'action de l'humus d'épis sur l'état d'humidité du sol, on prépare deux parcelles d'essai de

  
 <EMI ID=30.1>  d'essai restent nues. On procède à des déterminations journalière&#65533; la teneur en eau au-dessous de la surface du sol en utilisant un tensiomètre constitué par une sonde poreuse reliée à un tube scellé rempli d'eau et équipé d'un vacuomètre du modèle décrit à la page 51 du "Year Book of Agriculture" U.S départment of Agriculture (1957). Le vacuomètre est gradué de

  
0 à 100, en centibars. L'eau se trouvant dans le tube scellé est absorbée dans le sol à travers la sonde poreuse et la dé-pression créée dans le tube scellé est indiquée par le vacuomètre. Pour une indication comprise entre 0 et 10 centibars, on considère que le sol est à peu près saturé d'eau. Une indication comprise entre 10 et 30 centibars indique que le sol est humide. Entre 30 et 60 centibars, il faut prévoir des moyens d'irrigation pour maintenir un taux d'humidité assurant une croissance satisfaisante des plantes. On considère le sol comme sec au-dessus de 60 centibars. On a fait figurer dans le tableau n[deg.] II les indications journalières obtenues en utilisant le tensiomètre décrit, en plaçant la sonde poreuse de l'instrument à 9 cm au-dessous de la surface du sol, lors de la lecture.

   On n'avait pas noté de chute de pluie pendant la période antérieure à la première lecture. On indique en même temps la hauteur de pluie tombée déterminée par un pluviomètre normal placé au voisinage immédiat des parcelles d'essai, et la température de la surface du sol déterminée comme indiqué dans le 6e exemple. On a indiqué dans la première colonne la durée totale de la période pendant laquelle l'humus a été exposé à l'atmosphère dans la parcelle d'essai.

  
 <EMI ID=31.1> 
 <EMI ID=32.1> 
 L'efficacité de l'humus à base d'épis en ce qui  concerne le maintient du taux d'humidité du sol est mise  particulièrement en évidence par les trois dernières lignes  du tableau ci-dessus. Les valeurs lues sur le tensiomètre  indiquent que les deux journées de temps sec ont obligé à  irriguer la parcelle d'essai constituée par du terrain nu, cependant que la parcelle d'essai garnie d'humus restait sèche. On obtient des résultats analogues quand on emploie des épie grillés et azotés à la place des épis grillés

  
 <EMI ID=33.1> 

  
EXEMPLE- 8 : 

  
La teneur en azote des humus d'épis utilisés dans l'exemple 6 est déterminée par la méthode de Kjeldahl à la fin du séjour de 78 jours dans la parcelle d'essai. Les épis de maïs contenaient à l'origine 0,45% d'azote lors

  
 <EMI ID=34.1> 

  
résultats des analyses des échantillons prélevés dans la

  
 <EMI ID=35.1> 

T A B L E A U N[deg.] III

  

 <EMI ID=36.1> 

EXEMPLE 

  
On a examiné au bout de 116 jours d'exposition les humus utilisés dans les parcelles d'essai de l'exemple 6 en vue d'étudier la permanence de la couleur de l'humus et l'état d'agglomération de ces particules. On a observé que la teinte initiale des parcelles d'essai, à l'exception de la parcelle d'essai n[deg.] 6 ne se modifiait pas, et on n'obser-

  
i vait ni formation de croûte ni agglomération des particules isolées de la surface supérieure. L'humus à base de tourbe de la parcelle d'essai n[deg.] 6 est disposé à une épaisseur

  
 <EMI ID=37.1> 

  
 <EMI ID=38.1> 

  
Les humus placés dans les parcelles d'essai du

  
 <EMI ID=39.1> 

  
miner leur état de décomposition. Les signes de décomposition pour la parcelle d'essai n[deg.] 2 sont très peu marqués

  
à 6 mm au-dessous de la surface supérieure de l'humus. Les particules sont dures et ont conservé leurs dimensions initiples. A une profondeur un peu supérieure à 6 mm au-dessous de la surface supérieure de l'humus, les épis sont devenus visqueux, empêchant ainsi toute pénétration d'eau

  
et d'air dans le sol. On n'a observé aucune décomposition pour les parcelles d'essai 3 et 6 à 6 mm au-dessous de la surface. Pour les parcelles d'essai 4 et 5 il y avait une forte décomposition par les microorganismes du sol à 6 mm au-dessous de la surface de l'humus, mais il n'y avait aucun signe de viscosité et l'humus restait perméable à l'air et

  
à l'eau.

  
EXEMPLE 11 

  
On détermine le pH des humus utilisés dans le

  
 <EMI ID=40.1> 

  
tion. On laisse tremper pendant une heure un échantillon d'humus pesant 5 g dans un litre d'eau, en agitant de temps à autre. On détermine le pH de l'eau à l'aide d'un pH mètre. On a porté dans le tableau IV les valeurs du pH pour l'humus

  
 <EMI ID=41.1> 

  
ple. 

TABLEAU IV

  

 <EMI ID=42.1> 


  
EXEMPLE 12 : 

  
On prépare, en opérant de la manière indiquée

  
 <EMI ID=43.1> 

  
d'azote.

  
EXEMPLE 13 :

  
On prépare un humus selon le mode opératoire décrit dans l'exemple 1 en remplaçant les épis de mais broyée par une quantité égale de sciure grossière de bois de pin.

  
 <EMI ID=44.1> 

  
(4,75 mm) 63% sont retenus par le tamis n[deg.] 20 (0,85 mm), 25%

  
/60

  
passent au tamis 20 et 5% au tam&#65533;0,25mm). L'humus contient 1,7% d'azote et a un pH de 2,5. Avant d'être traitée, la sciure de bois à un pH de 5,6 et contient 0,54% d'azote. EXEMPLE 14 : 

  
On place dans de la terre en pot des boutures enracinées de chrysanthèmes Prince Ann. Les pots ont 15 cm

  
 <EMI ID=45.1> 

  
de haut dans chaque pot. Les boutures enracinées sont subdivisées en trois groupes, un groupe de deux pots servant de témoins ne reçoit ni engrais ni humus, tandis que le second groupe de deux pots ne reçoit aucun engrais recouvre la surface de la terre, dans chaque pot, de 310 g d'humus préparé  <EMI ID=46.1> 

  
Au bout de 68 jours, on a déterminé le poids des parties supérieures des plantes, à savoir des feuiller/et des fleurs, et on a déterminé le poids des racines tout comme le nombre et les dimensions des fleurs. Les parties supérieures

  
 <EMI ID=47.1> 

  
des témoins, tandis que les racines pèsent 11% de moins que

  
 <EMI ID=48.1> 

  
que la dimension des fleurs est supérieure de 25% à celle des plantes témoins.

  
EXEMPLE 15 : 

On a réparti des plants isolés de géramium

  
Irène Salmon ayant des racines de 13 cm plantés dans des pots de 16 cm en cinq groupes de deux pots chacun. Les plants du premier groupe n'ont reçu aucun engrais et servent de témoins. Dans chaque pot du second groupe, on a recouvert

  
la terre de 310 g d'humus préparé selon l'exemple 1. Dans

  
le troisième groupe, on a recouvert la terre d'épis de maïs broyés à raison de 310 g par pot et qui n'ont pas été traités selon l'invention. On a placé dans le 4 groupe de pots

  
une couche d'épis de maïs broyés - à raison de 310 g par pot - et traités selon l'exemple 2. On a recouvert dans

  
 <EMI ID=49.1> 

  
l'exemple 3, mais contenant 3,3% d'azote et 8,1% d'acide phosphorique. On a comparé au bout de 101 jours, ces plants du point de vue du poids du feuillage et des racines, du

  
et

  
 <EMI ID=50.1> 

  
la longueur des racines. Les résultats figurent sur le ta-

  
 <EMI ID=51.1> 

  
humus, ainsi que les pH des produits et du sol au début des essais et à la fin- des 101 jours. Ces informations figurât

  
 <EMI ID=52.1>  

  
 <EMI ID=53.1> 

  

 <EMI ID=54.1> 


  
 <EMI ID=55.1> 

  

 <EMI ID=56.1> 


  
Bien que les plantes de géranium ne soient pas

  
 <EMI ID=57.1> 

  
l'abaissement du pH qui résulte de l'emploi de l'humus objet de l'invention n'a aucun effet nuisible sur leur croissance. EXEMPLE 16 : 

  
Dans le but de comparer les effets de diverses qualités d'humus selon l'exemple n[deg.] 1 et les procédés de fumure courants, on a placé 4 boutures enracinées, de 13 cm de hauteur, de "mums" jaunes de Delaware dans huit pots de

  
15 cm. Deux des pots n'ont reçu ni engrais ni humus et ont servi de témoins. Dans deux de oes pots, on a recouvert la terre de 150 g d'humus préparé par le procédé de l'exemple 1 tandis que dans deux autres pots, on a recouvert la terre de 300 g du même humus. Les deux autres pots ont été traités par un engrais conformément au mode opératoire habituel,

  
à savoir en ajoutant chaque semaine 280 à 340 g d'une solution d'engrais préparée en ajoutant 680 g d'engrais de qualité 20-20-20 à 340 1 d'eau 280 et 340 g de cette solution contiennent respectivement 0,12 et 0,144 g d'azote. On a comparé après 60 jours les résultats des traitements en pesant les parties supérieures et les racines en comptant le nombre de fleurs et en mesurant leurs dimensions, ainsi que la longueur des racines. Les résultats obtenus figurent

  
 <EMI ID=58.1> 

  
d'azote, avec un pH de 2,9 et, au bout de 60 jours, l'humus

  
 <EMI ID=59.1> 

  
zote et avec un pH de 4,5 tandis que l'humus des pots dosés à 300 g contenait 1,16% d'azote et avait un pH de 3,8.

TABLEAU ? VII

  

 <EMI ID=60.1> 
 

  
 <EMI ID=61.1> 

  
On a mis en pot des boutures enracinées à racine unique de "mums" jaunes Delaware et Oregon, dans des pots de 10 cm. Une partie des pots contenant chacune de ces catégories de plantes n'a reçu ni engrais, ni humus, et a servi de témoin. Une deuxième partie a reçu par semaine 280 à

  
340 g d'une solution d'engrais préparée en ajoutant 680 g d'engrais 20-20-20 à 340 1 d'eau,280 et 340 g de cette solu" ti.on contiennent respectivement 0,12 et 0,144 g d'azote. On recouvre la surface de la terre, dans la troisième série de pots avec 50 g d'humus de l'exemple n[deg.] 1, contenant 1,7%

  
 <EMI ID=62.1> 

  
on à comparé le poids des parties supérieures des planta à savoir les feuilles et les fleurs, le poids des racines, le nombre et les dimensions des fleurs, la longueur des racines et le pH de la terre. Les résultats de cette comparaison figurent sur le tableau VIII ci-dessuus.

TABLEAU N[deg.] VIII

  

 <EMI ID=63.1> 
 

  
 <EMI ID=64.1> 

  
On met dans des pots de 15 cm huit plants italiens de tomates, à raison d'un plan par port. Deux de ces plants ne reçoivent ni engrais, ni humus et on étale 50 g de l'humus préparé par le procéde du 1er exemple à la surface de la terre, autour de deux autres plants. On traite les autres plants avec du "Mag-Amp",.un engrais granulé à base de phospha-

  
 <EMI ID=65.1> 

  
Grace & Company; qui contient 8% d'azote, 40% d'acide phosphorique et 14% de magnésium. On recouvre la terre de deux pots

  
de 11 g d'engrais, tandis qu'on mélange dans chacun des deux autres pots 7,8 g d'engrais avec la terre. On compare après

  
43 jours les poids des parties supérieures des fruits et des racines, les hauteurs des parties supérieures, la longueur des racines et le pH de la terre. Les résultats sont indiqués sur

  
le tableau n[deg.] IX. L'humus contient 1,7% d'azote quand on l'applique sur la terre et 0,75% d'azote au bout de 43 jours. L'humus

  
 <EMI ID=66.1> 

  
jours. 

  

 <EMI ID=67.1> 


  

 <EMI ID=68.1> 
 

  
EXEMPLE 19 ;

  
On met dans des pots de 15 em trente-deux plants

  
de tomates Rutgers de 15 cm de haut, à raison d'un plant

  
/plants

  
par pot. Deux de ces ne reçoivent ni engrais ni humus, et servent de témoins. On recouvre, à raison de 50 g par pot , la terre contenue dans deux des pots d'humus préparé par le procédé de l'exemple 1. On recouvre la terre de deux autres pots de 50 g de "Sun Soil", un humus contenant 1,8 %

  
 <EMI ID=69.1> 

  
(Pensylvanie E,U.A). On a répandu 14 g de "loamite" à la surface de la terre dans deux autres pots, et on a répandu 50 g de produit "Laomite Soil Amendment" à la surface de la terre dans deux autres pots. Ces deux produits sont fabriqués par la firme "Fersilon Corp." de San-Francisco
(Califormie E.U.A.&#65533;. Le "Laomite" est un engrains contenant 6 % d'azote, 5 % d'acide phosphorique et 2 % de carbonate de potassium tandis que le "Loamite Soil Amendment" est un produit contenant 1,7 % d'azote,

  
Dans deux pots, on a répandu sur la terre 14 g de

  
 <EMI ID=70.1> 

  
de phosphorique, préparé par la "Lewage Commission" de Milwaukee (Wisconsin E.U.A.). On a répandu sur la surface de la terre de deux autres pots 50 g de De-Hy-Gro, un fumier de bétail déshydraté contenant 1,85 % d'azote, 0,75 % d'acide phosphorique et 1,75 % de potasse. On a répandu,

  
à raison de 73 g par pot, du "Fertimulch", un produit sous forme de pastilles préparé à partir d'une farine d'herbe contenant 1;5 % d'azote, 0,6 % d'acide phosphorique et

  
1 % de potasse. 

  
 <EMI ID=71.1> 

  
contenant 2,5 % d'azote. On a recouvert la terre dans deux pots de 34 g de ce produit par pot. On a répandu de la "Premier Peat Moss", qui est une mousse de sphargnes, sur la terre de deux pots, à raison de 50 g par pot.

  
Dans le but de déterminer les caractéristiques d'un humus épuisé, on a répandu l'humus préparé selon le premier exemple qui a été utilisé de la manière décrite dans

  
 <EMI ID=72.1> 

  
terre de deux pots contenant des plants de tomates. On utilise l'humus épuisé à la dose de 73 g par pot.

  
 <EMI ID=73.1> 

  
subi les divers traitements à l'humus en pesant les parties supérieures, les fruits et les racines et en mesurant les hauteurs des parties supérieures et des racines. On compara aussi les teneurs initiales en azote des humus avec les teneurs au bout de 38 jours, et on a mesuré les pH des humus et des terres dans les pots. Le pH do la terre, dans tous les pots,.est de 6,6 au début de l'essai. On a porté sur les tableaux X et XI les résultats do cet essai. 

TABLEAU X

  

 <EMI ID=74.1> 


  
Comme dans l'exemple précèdent, il est étonnant que, aussi bien l'humus objet de l'invention que celui

  
 <EMI ID=75.1> 

  
ni acide phosphorique ni carbonate de potassium, produise des poids plus importants de fruits et de feuilles que d'autres produits contenant ces matières nutritives. 

TABLEAU XI

  

 <EMI ID=76.1> 


  
Les quantités respectives des divers produits

  
 <EMI ID=77.1> 

  
essayes sont telles qu'elles fournissent environ 0,85 g/ pour chaque traitement.

  
EXEMPLE 20 :

  
On plante des plants de tomates "Marglobe" de

  
 <EMI ID=78.1> 

  
plant par pot. Deux de ces pots ne reçoivent ni engrais ni humus, tandis qu'on recouvre la terre de deux autres pots de 100 g par pot d'humus de l'exemple 1, contenant 1,7 % d'azote. On recouvre la terre de deux autres pots

  
 <EMI ID=79.1> 

  
couvre la terre de deux autres pots de 114 g de graines de céréales broyées n'ayant pas été traitées selon l'exemple 12. On répand 100 g par pot d'humus de l'exemple '12 sur la

  
/grossière/

  
 <EMI ID=80.1> 

  
de pin, qui n'a pas été traitée comme dans l'exemple 13, On répand sur la terre de deux autres pots 85 g par pot de fumier séché de bétail contenant 2 % d'azote, 1  d'acide phosphorique et 2 % do carbonate de potassium,

  
et 29 g par pot de Milorganite (6-2-0) sur la terre des deux derniers pots, On a comparé au bout de 35 jours les effets de ces divers'traitements en pesant les parties supérieures, mesurant les hauteurs des parties supérieures et en notant la couleur des feuilles. On a porté les résultats dans le tableau XII

TABLEAU XII

  

 <EMI ID=81.1> 


  
*Les plants sont de petites dimensions et la surface de l'humus est recouverte d'une couche de moisissures dense, blanche et imperméable.

  
Il va de soi que des modifications peuvent être apportées aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, notamment par substitution de moyens techniques

  
 <EMI ID=82.1> 

  
 <EMI ID=83.1>  

  
 <EMI ID=84.1> 

  
environ, et caractérisé par une teinte foncée obtenue par chauffage à une température inférieure à sa température de combustion.

Claims (1)

  1. 2. Humus ou terreau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la matière cellulosique est constituée par des épis damais broyés ayant une dimension de particule de <EMI ID=85.1>
    3, Humus ou terreau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la matière cellulosique est constituée par
    dimension de
    des grains de mais écrasés en une/particule de 2,5 à 5 mm,
    4. Humus ou terreau suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la matière cellulosique est de la sciure de bois de pin grossière.
    <EMI ID=86.1>
    ractérisé en ce qu'on imprègne une matière finement divisée choisie dans le groupe consistant en polysaccharides, matières cellulosiques et ligno-cellulosiques avec un sel azoté d'un acide minéral et on chauffe la matière imprégnée à une température inférieure à sa température de combustion.
    6. Procédé de préparation d'un humus ou terreau, caractérisé en ce qu'on imprègne des épis de mais broyés ayant
    <EMI ID=87.1>
    appropriée de sel d'ammonium d'un acide minéral de manière que l'humus ou terreau contienne environ 1,5 à 3 % d'azote environ et on chauffe lea épis imprégnés à une température
    <EMI ID=88.1>
    teinte foncée. 7. Procédé suivant la revendication 6, caractérisé en ce que le sel d'ammonium est du sulfate d'ammonium.
    <EMI ID=89.1>
    en ce que le sel d'ammonium est du phosphate mono-ammoniaque.
    9. Procédé de préparation d'un humus ou terreau, caractérisé en ce qu'on imprègne des grains de mais écrasés, ayant une dimension de particule de 2,5 à 5 mm, avec une quantité appropriée d'un sel d'ammonium d'un acide minéral, de
    <EMI ID=90.1>
    d'azote et on chauffe les grains de mais imprégnés à une température comprise entre 175 et 230*0, jusqu'à ce que les grains de mais prennent une teinte foncée.
    10. Procédé suivant la revendication 9, caractérisé en ce que le sel d'ammonium est du sulfate d'ammonium.
    11. Procédé de préparation d'un humus ou terreau, caractérisé en ce qu'on imprègne de la sciure de bois grossière avec une quantité appropriée d'un sel d'ammonium d'un acide minéral, de manière que l'humus ou terreau contienne environ
    <EMI ID=91.1>
    la sciure prenne une teinte foncée.
    12. Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce que le sel d'ammonium est du sulfate d'ammonium.
    13. Procédé suivant la revendication 7, caractérisé
    <EMI ID=92.1>
    <EMI ID=93.1>
    en ce que les épis sont chauffée à une température d'environ
    <EMI ID=94.1>
    en ce que les grains de maïs imprégnés sont chauffés à une température comprise entre 204 et 221*0. 16. Procédé suivant la revendication 12, caractérisé en ce que la sciure imprégnée est chauffée à une température
    <EMI ID=95.1>
    17. Procédé de stimulation de la croissance des plan. tes, caractérisé en ce qu'on applique au sol autour des plantes, une couche de l'humus ou terreau suivant la revendication 1.
    <EMI ID=96.1>
    tes empotées, caractérisé en ce qu'on applique au sol dans les pots, une couche de lthumus ou terreau suivant la revendica- tion 1.
    <EMI ID=97.1>
    20. Tout élément, combinaison d'éléments, stade
    dans un procédé et combinaison de stades ou de procédés offrant un caractère nouveau, révélé et revendiqué ici.
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