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Plaque de toit en matière plastique imitant les tuiles à
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e1'11'bd!tecent.
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L'invention concerne une tuile imitant les tulles
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à e=bOtto=nt. Les tulles à embottozent sont utilisées courM!<* cent selon de =41.tîples procédes. Elles sont généralement ' conbiituées d'argile cuite et permettent d'obtenir lorsqu'
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elles sont contres en toiture des couvertures très étanches
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et ritxi.starites nais elles sont rel&t1Yeent lourdes et en outre, très ox;o#1 s k la rupture particulièrement au cours de leur traneîort ainsi uCdaiesnt en eas de gréle, On a dé,11 utl111 pour la couverture des toits, des
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plaques en matières synthétique.
Elles étaient cependant du type des plaques simples et de ce fait n'offraient pas la bonne protection nécessaire contre l'humidité qui est assurée par les tuiles à emboîtement. Ceci est également vrai des plaques de couverture do toit en matière synthétique déjà connues auxquelles on tente d'imprimer la forme des tuiles à embottement sans toutefois qu'elles présentent les avanta- ges des tuiles à emboîtement.
L'invention a pour but ',la création d'une plaque de toiture pour la couverture des toits caractérisée par sa légèreté et sa grande résistance aux intempéries et qui pré- sente les avantages des tuiles à emboîtement traditionnelles-
On réalise pour cela la plaque de toiture en matière synthéti- que résistant aux intempéries en lui donnant la forme d'une pièce mince et qui est selon l'invention caractérisée par les points suivants: a) elle est munie de plis affectant la forme de ner- vures de renforcement faisant gouttière, ouvertes d'un côté orientées transversalement disposées dans la zone du rebord recouvrant la partie correspondante de la plaque de couver- ture voisine ou étant recouvertes par elle;
b) la présence dans la zone située entre les deux plis, de nervures de renforcement en forme de gouttière ouverte d'un côté; c) dans la zone du bord frontal à poser vers le haut, la présence d'une gouttière ou rigole transversale allant de bout en bout ; et d) la présence, dans la zone du rebord de pied à poser vers le bas, d'un rebord replié vers le bas ou talon ou tenon qui une fois monté en toiture est en contact avec une plaque de toiture voisine s'emboîtant par dessous.
Les plis des tuiles à emboîtement doivent permettre lorsqu'elles sont installées sur une toiture un engagement
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réciproque par dessus ou par dessous des tuiles voisines*
C'est pour cette raison que l'un des deux plis transversaux est si large et profond qu'il peut lorsque la tuile est posée recouvrir l'autre pli d'une tuile de mêmes forme et dimension.
Les plis s'étendent sur toute la longueur de la tuile et présentent avantageusement une section de forme creuse prati- quement triangulaire ou demi-circulaire* Les nervures for mées transversalement dans les plis présentent dans le pli de section plus grande elles-mêmes une section plus grande que celle des nervures de renforcement de l'autre pli, ce qui permet le recouvrement réciproque des plaques lorsqu'elles sont posées en couverture. Le nombre des nervures de renfot- cement dans chaque pli latéral est avantageusement de trois, quatre ou de cinq.
Les première et dernière de celles-ci ' se trouvent avantageusement dans la zone de la gouttière, située au bord frontal supérieur de la tuile à emboîtement et dont il sera encore questlon par la suite, et dans l'au- tre zone qui se trouve au bord inférieur de pied de la tuile qui dans l'assemblage de couvertures recouvre une gouttière de la tuile située en dessous;
dans ce cas une des nervures de renfort des plis se trouve toujours à chacun des quatre angles respectivement recouvrant ou recouverts de la tuile et il faut alors que ce soit celle des nervures de renforcement qui est disposée au bord de pied de la tuile dans le plus petit des deux plis latéraux qui soit en section d'autant plus grosse que la nervure de renforcement disposée au rebord frontal du plus grand pli latéral, ce qui permet un recouvre- . ment réciproque par emboîtement de deux tuiles à leurs an- gles.
La dimension des autres nervures de renforcement c'est- à-dire de celles qui ne sont pas disposées sur les parties de recouvrement de la tuile peut être quelconque sous la réserve des conditions déjà mentionnées, c'est-à-dire que les nervures de renforcement du gros pli doivent pouvoir recouvrir les
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nervures de renforcement du petit pli d'une tuile de forme identique, Leur grosseur s'accroît avantageusement depuis le rebord frontal de la tuile Jusqu'au rebord de pied ou alors elles sont aussi grandes que les nervures de renforcement du rebord de pied de la tuile.
Les nervures de renforcement formant cannelure impri- mées dans la zone comprise entre les deux plis latéraux confèrent à la plaque une stabilité accrue. Elles s'étendent , avantageusement dans la direction longitudinale de la plaque et leur nombre se monte avantageusement à deux. Il s'est révélé qu'il était peu avantageux de prévoir plus de trois nervures de renforcement dans une plaque de la dimension d'une tuile normale.
Dans la région du rebord frontal supérieur les plaques prennent conformément à l'invention la forme d'une rigole transversale de bout en bout ouverte vers la face inférieure de la plaque. Cette rigole assure la liaison des plaques avec les lattes du toit ou liteaux, ce qui donne lieu à une prise plus sûre des plaques. On a même la possibilité en outre de fixer la plaque à la latte de toit au moyen d'un ou de plusieurs clous plantés dans la paroi latérale supé- rieure de la rigole, Les dimensions de la rigole sont essen- tiellement fonction des dimensions de la latte de toit uti- lisée pour la fixation.
Dans la région du bord de pied à disposer vers le bas les plaques présentent un rebord ou talon ou tenon qui à l'extrémité de la plaque est rabattu vers le bas et dont la dimension est adaptée à celle de la paroi latérale inférieure de la rigole. La plaque peut ainsi recouvrir la rigole ou- verte vers le bas d'une plaque voisine de forme équivalente.
Les nouvelles plaques de couverture peuvent être formées à partir d'une plaque d'épaisseur uniforme en matière thermoplastique ou durcissable, ce qui permet de procéder
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à la fabrication par emboutissage ou par formage par dépres- sion. Ceci permet d'assurer qu'elles présentent en général une épaisseur uniforme. En outre,les nouvelles plaques se distinguent par leur légèreté alliée à une résistance élevée aux contraintes mécaniques et aux attaques chimiques. Elles peuvent être produites avec une précision dimensionnelle qu'il n'est jamais possible d'obtenir dans les tuiles en matériaux traditionnels comme par exemple l'argile cuite.
On obtient ainsi également une étanchéité de couverture qui malgré la grande légèreté et la grande résistance mécanique dépasse de plusieurs fois celle des couvertures composées en tuiles tradi- tionnelles. A celà s'ajoute le fait que les nouvelles plaques do couverture sont pratiquement incassables, ce qui si l'on con- sidère également leur grande légèreté a pour effet une dimi- nution considérable des frais de transport, comparés à ceux qu'il faut normalement compter pour des tuile. ordinaires.
Afin de simplifier et d'accélérer la pose effective de ' la toiture il est toujours possible de grouper un certain nombre de plaques ayant pratiquement le format d'une tuile nova male en une plaque de couverture commune composée par exemple de quatre ou six plaques élémentaires.
Les toitures composées des nouvelles plaques de cou- verture donnent, du fait de leurs surfaces lisses brillantes, une impression remarquablement esthétique, qui peut encore être améliorée en donnant à la matière plastique les consti- tuants d'une coloration appropriée. Le caractère lisse de la surface des plaques garantit en outre qu'il n'y a pas lieu de craindre la formation de dépôt ni le développement de mousse ou de végétation similaire, ainsi que celà se produit avec les tuiles traditionnelles avec pour aboutissement possible la destruction des tuiles. En outre les nouvelles plaques peuvent être sciées, elles peuvent être taillées avec des ou- tils simples à des dimensions quelconques pour satisfaire à
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toutes nécessités.
Les dessins représentent des exemples de réalisation de l'objet de l'invention ! : la Fig.l représente une plaque de couverture selon l'in- vention , vue de dessus.
Les Figs. 2 et 3 représentent la plaque de la Fig.1 coupée le long des lignes II-II et III-III chacune en vue de côté ; la Fig.4 représente la plaque de la Fig.1 vue de coté;
Les Figs.5 à 7 représentent des plaques de couverture dans leurs dispositions réciproques d'assemblage de couverture en coupe longitudinale en vue latérale avec à chaque fois les éléments de liaison distinctifs entre les plaques élémentaires; la Fig.8 représente une plaque de couverture composée de 6 tuiles entièrement maniables selon l'invention vue de dessus à une échelle différente; la Fig.9 représente la plaque do la Fig.8 vue en coupe, selon la ligne IX-IX; la Fig.10 représente la plaque de la Fig.8 en vue de côté.
La tuile (Fig.1 à 4) est faite en une matière synthéti- que mince résistante aux intempéries à laquelle on a donné une forme et des dimensions qui correspondent à celles des tuiles traditionnelles. Elle présente dans la région de ses deux rebords latéraux , des plis 1 et 2 allant de bout en bout, dont le plus petit, le @li n 1, peut toujours s'emboî- ter par dessous dans un pli plus grand 2 d'une tuile avoisinan- te disposée à côté en couverture. Les plis 1 et 2 présentent une section creuse qui est pratiquement triangulaire ou semi-circulaire, ainsi que l'on peut le voir en particulier sur la Fig.4, ils s'étendent sur toute la longueur de la tuile.
Sur la surface 3 de la tuile se trouvent deux nervures ouvertes d'un côté en forme de cannelure 4 formées entre ,
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les plia 1 et 2 qui s'étendent dans le sens longitudinal de la tuile et assurant sa rigid té.
Les plis 1 et 2 sont égale- ment munis de nervures de renforcement 5 incorporées mais disposées transversalement qui affectent également la forme de cannelures ouvertes d'un seul côté* Les dimensions extérieu- res des nervures de renforcement 5 du pli 1 sont choisies de telle sorte qu'elles correspondent aux dimensions intérieures des nervures de renforcement 5 de l'autre pli 2 de telle aorte que dans des plaques avoisinantes dans lesquelles à cha- que fois un pli 2 recouvre un pli 1 plus petit, les nervures $ de renforcement conjuguées viennent s'emboîter les unes dans les autres et forment une liaison étanche qui constitue une plaque unique.
Les nervures de renforcement 5 élémentaires d'un pli 1,2, présentent dans l'exemple représenté dans le sent longitudinal de la tuile, une section creuse allant en diminuant de la nervure 5a à la nervure 5b ,la nervure 5c et la nervure 5d comme le montre la fig.1. Cette formation des nervures de renforcement 5 s'est révélée comme particulièrement appropriée.
Le mode de réalisation selon lequel, des quatre nervures de renforcement, seules les nervures de renforcement 5b et 5d sont plus petites que les nervure:! 5a et 5c, s'est de mêne révélé très commode. Il est cependant évident que dans des cas particuliers on puisse prendre une seule nervure élémentai- re de renforcement de dimension différente. Une nervure de renforcement 17 transversale également de forme cannelée est en outre formée dans la surface 3 et se continue à ses deux ex- trémités sous la forme des nervures de renforcement 5a et 5c.
L'association de deux nervures de renforcement longitudinales et d'une nervure de renforcement transversale au pied de la tuile ainsi que de trois à cinq nervures de renforcement dans chacun des plis latéraux s'est révélée comme particulière- mont appropriée. Dans la zone du bord supérieur frontal de la tuile est prévue une rigole transversale 6 allant de bout en
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bout, dont les dimensions sont essentiellement adjustées à celles d'une tuile, ainsi qu'il est indique dans les fig.5 à 7, sous la référence 7.
Afin de friser une liaison irr6pro- chable entre deux toiles Installées l'une au dessus de l'autre on a donné à la surface 3 située entre les deux plia 3 et 2 un angle 8 d'inclinaison par rapport la direction longitu- dinale de la tuile, ce qui a pour effet d'amener son extré- mité 9 à présenter une pente dans la zons du rebord infé- rieur de la rigole 6. La tuile est munie d'un talon ou re- bord ou tenon 10 dans la région de son rebord frontal orien- té vers le bas, lequel talon vient reposer contre la face exté- rieure de la paroi 11 de la rigole transversale 6 de la tuile suivante ainsi qu'on le voit en particulier sur les figs.5 à
7.
La fixation de la couverture au litonage, qui est généralement recommandée du fait de la légèreté de la couver- ture, peut être effectuée en clouant un tenon transversal
12 de la rigole 6 à un liteau 7, ainsi qu'on le volt en 13, il est possible ici de prévoir à la face inférieure de la tuile un tenon saillant 14, ainsi qu'il est représenté sur la Fig.6, qui puisse être cloué au liteau 7 en même temps que le tenon 12 de la rigole 6 de la tuile voisine selon la dis- position représentée dans la figure citée.
Si les tuiles sont constituées comme c'est le cas général d'une matière synthéti- que thermoplastique soudable la liaison des tuilos superpo- odes représentée également sur la Fig.5 peut être effectuée par soudage par points ou au moyen d'un cordon de soudure 15.
On munit cependant par commodité le talon 10 de la tuile ainsi qu'il est représenté sur la F'ig.7 d'une gouttière saillante 16 ou d'une protubérance saillante similaire tandis que la paroi 11 de la gouttière 6.est munie d'un évidement
18 correspondant afin de permettre au saillant 16 de s'emboî- ter dans l'évidement 18.
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Les nouvelles tuiles peuvent ainsi qu'il apparaît par exemple dans les fies 2 et 3 présenter une épaisseur pra- tiquement uniforme ce qui ce produit en particulier lorsque les tuilea sont formées à partir d'une plaque de matière synthétique thermoplastique ou durcissable d'épaisseur uni- forme. Le formage peut être effectué ainsi qu'il a été mention- ; né soit par emboutissage ou par forçage par dépression dans les conditions prescrites de température. Toute matière syn- thétique résistant aux intempéries peut en principe être utili- . sée comme matière première pour la confection des tuiles.
Le chlorure de polyvinyle par exemple s'est révélé convenable.
Comme les tuiles en matière synthétique peuvent être réalisées avec une très faible épaisseur, qui est le plus souvent inférieure à 5 mm, leur légèreté remarquable jointe à 1:: solidité inhérente aux matières synthétiques permettent de réunir plusieurs tuiles de format normal en une seule plaque de couverture telle que celle qui est repré- sautée dans les figs.8 à 10. Cette "grande" plaque de couver- ture comp@end six tuiles élémentaires,mais il est également possible de réunir un autre nombre de tuiles élémentaires.
Ceci donne lieu a une simplification considérable et %. une accélération de la pose de la couverture.
Il est enfin possible, d'introduire dans la matière synthétique de* tuiles des additifs anti-inflammables ou d'autres additions qui modifient les propriétés physiques des plaques dans une direction désirée.
L'invention peut également être utilisée pour les tuiles faitières et les tuiles de rebord. Les tuiles faî- tières sont avantageusement ==les d'un talon, dans lequel à leur tour sont formés des saillants qui s'emboîtent avec les évidements 18 des rigoles de parois de la tuile faîtière corres- pondants.
Les nouvelles tulles peuvent étalement être liées de
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façon simple aux bordures de cheminées car ces dernières peuvent également être réalisées en matière synthétique et ainsi les tuiles et les bordures de cheminées peuvent être 'ou- dées ensemble*
Les jointures de toit ou noues donnent lieu à une gouttière transversale qui jusque présent devait être recou- verte en zinc. L'utilisation dos nouvelles plaques de cou- verture permet de les rendre étanches en disposant à la place de la t6le de zinc une bande do matière plastique et en soudant cette dernière avec les tuiles.
Un avantage considérable des tuiles consiste en ce qu' elles ont une forme qui permet de les fabriquer par emboutis- sage profond ; ceci permet de réaliser les tulles à partir de plaques de matières synthétiques d'épaisseur correspondante, c'est-à-dire avantageusement d'une épaisseur comprise entre deux et trois millimètres, le cas échéant allant jusqu'à 5 mm en un temps .relativement bref.