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Perfectionnements apportés aux appareils destinés notam- ment à alimenter des animaux.
La présente invention concerne un appareil perfec- tionné, destiné à alimenter des animaux, notamment des veaux, par des moyens comparables à ceux d'une mamelle naturelle.
L'invention a pour but de donner un appareil de l'espèce qui permette une préparation automatique et exactement dosée de la nourriture à fournir qui, ainsi qu'il est connu, est substantiellement constituée par du lait obtenu par mélange et dissolution de poudre de lait dans l'eau. Bien entendu, cet appareil peut égale- ment préparer d'autres solutions ou mélanges fluides.
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L'invention consiste principalement en un appareil comprenant un mélangeur muni d'un agitateur mécanique à moteur et relié par une canalisation à un point de pré- lèvement, au moins, et des moyens assurant le mouvement de l'agitateur et l'arrivée au mélangeur de poudre et de liquide, provenant de réserves, lorsque la pression hy- drostatique dans le dit mélangeur tombe au-dessous d'une certaine limite par suite de la consommation opérée au point de prélèvement,
Selon une variante de réalisation, le liquide est admis, pendant le fonctionnement du mélangeur, de ma- nière qu'il forme une veine annulaire à l'intérieur de laquelle la poudre est introduite.
Selon d'autres variantes, une partie, au moins, du dispositif assurant l'alimentation en poudre du mé- langeur est actionnée d'une manière indépendante ; la mise en fonctionnement et l'arrêt du mélangeur sont commandés par la variation du poids du mélange contenu dans le mélangeur ; la trémie, contenant la poudre à introduire dans le mélangeur, est munie d'un organe tournant élastique assurant un écoulement régulier de la poudre ; les tétines de l'appareil sont adaptées à l'action de l'animal nourri.
L'invention consiste encore en certaines autres dispositions mentionnées ci-après et employées, de préférence, en même temps que les dispositions princi- pales ci-dessus énoncées.
L'invention vise plus particulièrement certains modes d.'application et de réalisation de ces disposi- tions ; elle vise plus particulièrement encore, et ceci à vitre de produits industriels nouveaux, les appareils du genre en question mettant en application ces dispo- sitions, les éléments et outils propres à leur établis- sement ainsi que les installations ou autres ensembles
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comprenant ces appareils.
A simple titre d'exemple et pour faciliter la compréhension de l'invention, il est donné ci-après une description de modes particuliers de réalisation de l'invention, figurés d'une manière schématique et non limitative au dessin annexé, sur lequel :
La figure 1 est une coupe, par un plan vertical, d'un appareil réalisé selon l'invention ;
La figure 2 est une vue extérieure, en élévation de face, de cet appareil ;
La figure 3 est une vue en élévation latérale, suivant la flèche F de la figure 2, de ce même appareil ;
La figure 4 est une coupe, par un plan vertical, d'une variante d'appareil ;
Les figures 5 et 6 montrent, en coupe, deux modes de réalisation d'un détail de cette variante ;
La figure 7 est une coupe, par un plan vertical, d'une autre variante d'appareil ;
La figure 8 est un schéma du circuit électrique d'un appareil de mesure pouvant être incorporé à l'appareil ;
La figure 9 ast une coupe partielle par un plan vertical d'une autre variante d'appareil ;
La figure 10 est une coupe par le plan A-A de la figure 9
La figure 11 eet une vue en élévation, suivant la flèche G de la figure 9 du mélangeur de cette variante ;
La figure 12 est une coupe par le plan B-B de la figure 11;
La figure 13 représente, à petite échelle, une installation de l'appareil ;
La figure 14 donne un schéma des connexions électriques de l'appareil ;
La figure 15 est une coupe partielle par un plan vertical d'une autre variante d'appareil ;
La figure 16 montre le montage du récipient du
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mélangeur de cette variante ;
La figure 17 est une vue en coupe longitudinale d'une tétine équipant l'appareil ;
La figure 18 est une coupe de la figure 17 par - le plan C-C ; et
La figure 19 représente un système de chauffage de ,l'eau de l'appareil,
Si l'on se propose de réaliser, selon l'invention, un appareil pour alimenter des animaux et, plus spécia- lement, selon celui de ses modes d'application ainsi que ceux des modes de réalisation de ses diverses parties, auxquels ilsemble que l'on doive donner la préférence, on procède de la manière suivante ou d'une manière analogue.
L'appareil, choisi comme exemple, est destiné à alimenter des veaux en lait.
On. réalise cet appareil au moyen d'un mélangeur 1 muni d'un agitateur mécanique 2, actionné par l'arbre 3 mû par un moteur électrique 4 à vitesse variable. La section :, du mélangeur 1, perpendiculaire à l'axe de l'arbre 3, peut être circulaire ou carrée. Une canalisa. tion 5 relie la base du mélangeur 1 à un ou plusieurs points de prélèvement munis de tétines, telles que 6, où les veaux viennent chercher leur nourriture. Celle-ci est constituée par du lait résultant du mélange et de la mise en solution, dans le méangeur 1, de poudre de lait contenue dans une réserve ou trémie 7, l'eau né- ' cessaire provenant du réservoir 8.
Ce réservoir 8 est muni d'un système de chauffage ou de refroidissement, avantageusement électrique, et d'un thermostat permettant de maintenir sa réserve d'eau dans des limites de température appropriées. Le réser- voir 8 est, de préférence, calorifugé. Il est alimenté, à la pression désirée, par une cuve 9 à niveau constant,
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située au-dessus de lui et branchée sur une canalisation de distribution d'eau. Le réservoir 8 est relié au mé- langeur 1 par un tube 10 dont le débit peut être réglé manuellement par un robinet à pointeau 11. Par ailleurs, ce débit peut être établi ou interrompu par une électro- vanne 12. Le tube 10 peut se terminer par un ajutage 10 "a" assurant un écoulement tangent aux parois du mélangeur.
La poudre de lait, contenue dans la trémie 7, peut s'écouler, par l'ouverture réglable 13 limitée par le diaphragme 14, dans le couloir incliné 15, ter- miné par un bec 16 à la partie supérieure du mélangeur 1. L'inclinaison du couloir 15 peut être modifiée en agissant sur l'écrou 17, vissé sur la tige filetée 18 ar- ticulée en 19 sur le couloir. L'écrou 17 prend appui sur une pièce 20 solidaire du bâti de l'appareil.
Pour provoquer l'écoulement de la poudre de la tré- mie 7 vers le mélangeur 1, le couloir 15 vibre sous l'ac0 tion d'une came 21 tournant avec l'arbre 2 et rencontrant, à chaque tour, un bossage 22 solidaire de ce couloir et éventuellement réglable. Un ressort 22 "a" rappelle le bossage 22 vers la came. Une masselotte 23, liée par la tige à ressort 24 au couloir 15, vibre égalc ment et faci- lite ainsi la chute de la poudre contenue dans la trémie 7.
Immédiatement au-dessous du bec 16 et au-dessus du niveau liquide pouvant exister dans le mélangeur 1 se trouve une pièce 25 analogue à un agitateur et entraînée par l'arbre 3. Le rôle de la pièce 25 est de briser les éventuels grumeaux de poudre avant qu'ils n'entrent au contact du liquide du mélangeur.
En 26 est placé un trop-plein. En service normal, le niveau du liquide du mélangeur 1 se trouve suffisam- ment au-dessous de la partie supérieure du mélangeur pour que les buées du liquide chaud, s'il y en a, se condensent dans cette partie supérieure avant d'atteindre
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la poudre du couloir 15.
Quel que soit le volume de nourriture prélevé par les animaux aux tétines, telles que 6, le niveau du liquide du mélangeur 1 se maintient à la valeur ou entre les limites fixées par un dispositif manométrique.
27 placé au fond du mélangeur 1 et sensible à la pression hydrostatique du liquide du Mélangeur. A cet effet, le dispositif 27 comprend un contact disposé dans un circuit électrique alimenté aux bornes 28, 29, par le réseau par exemple. Lorsque la pression hydrostatique du liquide du mélangeur 1 tend à devenir inférieure à une certaine va- leur par suite d'une baisse de niveau, le contact du dis- positif 27 se ferme excitant ainsi, par exemple, un- re- lais 30 qui, à son tour, provoque l'ouverture de l'électro vanne 12 et met en marche le moteur 4., L'eau du réservoir:
8 pénètre alors dans le mélangeur 1 et la rotation de l'arbre 3, faisant vibrer le couloir 15, fait tomber dans le mélangeur une certaine quantité de la poudre de lait de, la trémie 7.
Au cours de cette opération, le débit d'eau est déterminé par la position du robinet 11 et le débit de poudre par l'inclinaison du couloir 15 et la vitesse du moteur 4. Lorsque la pression hydrostatique du liqui- de du mélangeur 1 retrouve une autre valeur, le niveau s'étant élevé, le contact du dispositif 27 s'ouvre, entraînant la fermeture de l'électro vanne 12 et l'arrêt ' du moteur 4. Au cours de la marche du moteur, l'agitateur,
2 assure le mélange et la dissolution de l'apport de poudre dans l'eau admise.
L'ensemble du dispositif déorit est avantageuse- ment disposé dans une armoire 31. Un couvert amovible
32, placé à la partie supérieure de cette armoire permet d'approvisionner la trémie 7 en poudre de lait. Ce couvercle-repose sur la trémie par des joints 33.
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Les diffûrtentes commandes de réglage de l'appareil sont placées en trait du panneau avant 35 de l'ar- moire, de maniere a ne pas faire saillie et à être hors de portée des animaux.Ceux-ci prennent leur nourriture aux tétines 6 placées, sur les faces latérales de l'armoire, dans des logements 36 entourés d'un bourrelet 37.
Avantageusement, le mélangeur 1 est en verre ou en ' matière transparente. Une ouverture 38 du panneau 35, placée devant le mélangeur, permet d'examiner le contenu de celui-ci, notamment le niveau du mélange. Du fait du dispositif manométrique 27, la hauteur de ce niveau , repérée par une graduation, peut donner une indication utile sur la dénoté du mélange. Cette densité peut aussi être mesurée par un aréomètre 39 placé dans un tube trans-, parent 40 à l'intérieur du mélangeur, cet aréomètre étant' visible par l'ouverture 38.
Une des difficulitésrencontrées dans l'établissement des appareils automatiques du genre ci-dessus déorit ré- side dans l'incorporation de la poudre au liquide. Par ailleurs, la poudre, ordinaire ment contenue dans une ré- serve, a tendanoe à former des grumeaux au bout d'un temps plus ou moins long, surtout si elle est atteinte par l'humidité ; il en résulte d'autres difficultés dans l'écoulement et le dosage de la poudre.
La variante d'appareil dont la description va sui- vre a notamment pour but de remédier à ces difficultés.
Dans cette variante la dissolution de poudre de lait dans de l'eau est effectuée dans le mélangeur 41 où les animaux.puisent leur nourriture au moyen de tétines appropriées reliées au mélangeur par des canalisations telles que 42.
Lorsqu'une certaine quantité de liquide du mélan- geur a été consommée, ce qui se traduit par une baisse du niveau dans le mélangeur 41, le moteur électrique 43 se
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met en marche. Le mouvement du moteur 43 peut être déter- minée par tout moyen connu, à. partir de la variation du niveau ou de la variation de la pression hydrostatique à , l'intérieur du mélangeur, agissant sur un dispositif ma- nométrique 44, ou encore à partir de la variation de la pression dans/un tube manométrique 45 relié au mélangeur
41. Le moteur 43 s'arrête lorsque le liquide du mélan- geur 41 retrouve un certain niveau.,
Le moteur 43 entraîne une vis mélangeuse 46 placée dans la trémie 47 contenant la réserve de poudre de lait
48.
La vis 46, en tournant, tend à, remonter la poudre dans la trémie, assurant ainsi un brassage de cette poudre, qui brise les grumeaux qui auraient pu se former. Cepen- dant, par gravité, la poudre tombe dans une goulotte 49 dont la section de sortie 50 est réglée par un manchon
51.coulissant autour de la goulotte 49. De la goulotte
49, la poudre tombe sur le disque tournant 53 également, mû par le moteur 43. La poudre, centrifugée par la rota- tion du disque 53, est déviée par une raclette fixe 52 . et tombe dans la goulotte 54, éventuellement vibrante.
La goulotte 54 alimente une vis d'Archimède 55 actionnée par le moteur 43. La rotation de la vis 55 . provoque la descente de la poudre dans le tube 56 enve- loppant la vis 55. Le tube 56 se termine en 57.
Sur l'arbre de la vis d'Archimède 55 ou sur un arbre coaxial, également entraîné par le moteur 43, est monté l'agitateur 58 du mélangeur 41. Cet agitateur fait également tourner une couronne 59 située au-dessus du niveau du liquide 60. L'arrivée d'eau au mélangeur se fait par le bec 61 disposé de manière que l'eau, amenée au mélangeur, pendant le fonctionnement du moteur 43, tombe sur la couronne 59. La rotation de cette couronne provoque la centrifugation de l'eau introduite qui s'é- coule en veine annulaire le long de la paroi intérieure
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du mélangeur. En particulier, on obtient ainsi un netto- yage parfait de cette paroi.
L'extrémité 57 du tube 56, amenant la poudre, étant à l'intérieur de la veine annu- ' laire de liquide, il en résulte un mélange et une disso- lution immédiate de la poudre de lait dans l'eau.
En variante, l'extrémité 57 du tube 56 peut être fermée par un opercule élastique 62 laissant échapper, sur son pourtour, la poudre sous la pression exercée par la vis d'Archimkde 55.
En autre variante, l'extrémité 57 du tube 56 peut être fermée par un opercule élastique conique 62 "a" en- traîné par l'axe de l'agitateur 59, cet opercule s'ou- vrant sous l'effet de la force centrifuge pour laisser éohapper et projeter la poudre.
A la partie supérieure du mélangeur 41 est dispo.. sée une canalisation 63 assurant l'évacuation, hors du mélangeur, des buées et vapeurs. En 64, 65 sont figurées des palettes fixes destinées à s'opposer à la rotation du liquide dans le mélangeur.
En variante, la vis 55, introduisant la poudre dans le mélangeur 41, peut être directement alimentée par la poudre tombant dans la goulotte 49. Le débit de poudre est alors réglé par la vitesse du moteur 43, disposé, en ce cas, à la partie supérieure de la trémie 47 (fig. 7).
La couronne 66, centrifugeant le liquide admis, peut être un peu conique et posséder un rebord 67 inté- rieur, évitant tout écoulement de liquide au voisinage de l'axe de l'agitateur.
Un disque 68, également entraîné par l'axe de l'a- gitateur, assure la centrifugation de la poudre avant son incorporation au liquide. a l'arrêt du moteur 43, il se forme un petit tas de poudre sur le disque 68, qui obture l'extrémité du tube 56 et empêche les remontées de buées ou de vapeurs par ce tube.
En 69,70 sont figurées deux électrodes métal-
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tiques immergées dans le liquide 60 du mélangeur 41; ces électrodes ont pour but de mesurer la conductibilité électrique de ce liquide. Cette mesure permet de contra- ; 1er facilement la composition du mélange élaboré dans le mélangeur. A cet effet, les électrodes 69, 70 peuvent être alimentées en courant électrique alternatif par un transformateur 71 grâce à un circuit comprenant des ré- sistances réglables 72, 73 et un instrument 74 indicateur du courant dans le circuit.
La mesure électrique obtenue par les électrodes 69, 70 peut, en outre, être utilisée pour assurer une régulation de la composition du mélange en rendant fonc- tion de cette mesure le débit de poudre et/ou de li- qui de , introduits dans le mélangeur.
A la mesure de conductibilité susmentionnée, on pourra ajouter ou substituer une mesure électrique du potentiel hydrogène du liquide du mélangeur.
Eventuellement, l'appareil décrit pourra être muni d'une horloge interrompant, à certaines périodes, son fonctionnement ou en limitant la durée.
Selon un autre mode de réalisation, la poudre, destinée à être introduite dans le mélangeur 75 de l'ap- pareil, est contenue dans une trémie 76 dont la partie inférieure est seulement visible sur le dessin. Une vis d'Archimède 77, disposée et tournant dans la goulotte 78, assure et ràgle l'écoulement de la poudre de la trémie 76 vers un distributeur constitué par une ou plusieurs palettes souples 79, en forme de spirale, tournant sur un fond plan 80 muni d'un rebord 31. Conformément à l'invention, un moteur 82, pouvant être électrique et muni d'un réducteur, actionne d'une manière indépendante l'arbre 83 solidaire des palettes 79. Par un joint convenable 84, facilement démontable et propre à remé- dier à des différences d'alignement, l'arbre 83 entraîne l'arbre 85 de la vis 77.
Cet arbre 85 actionne également un organe racleur 86 placé dans la trémie 76. Le cas
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échéant, le racleur 86 peut être remplacé par un pla- teau libre de'tourner autour d'un pivot fixé à l'arbre 85 et excentré par rapport à cet arbre. Un déflecteur 87 empêche la poudre, tombant en 88, d'atteindre le joint 84.
La poudre, provenant de la goulotte 78, est re- cueillie sur le fond 80 du distributeur. La rotation des palettes 79 chasse la poudre vers l'extérieur. La- poudre est retenue par le rebord 81 sauf à l'endroit de la goulotte 89 où elle est introduite dans le mélangeur 75 grâce à la vis d'Archimède 90 montée sur l'arbre 91 de l'agitateur. L'arbre 91 est actionné par un moteur 92, électrique par exemple', Ce moteur est indépendant du moteur 82.
Les moteurs 82 et 92 sont mis en marche et arrêtés comme il a été décrit précédemment, par les variations du niveau ou de la pression hydrostatique à l'intérieur du mélangeur 75. La commande du moteur 92 peut être tem- porisée de manière que l'arrêt de ce moteur se produise après l'arrêt du moteur 82. Par ailleurs, les moteurs 82 et 92 sont arrêtés, par tous moyens connus, au cas où l'alimentation générale de l'appareil viendrait à man- quer de liquide.'Cette sécurité peut être complétée par un dispositif d'alarme sonore et/ou visuel.
Un manchon 93, en étoffe ou en matière plastique, est disposé entre la goulotte 78 et le rebord 81 pour éviter les pertes indésirables de poudre..
Afin de mettre le mélangeur 75 à la pression am- biante, des évents 94 sont pratiqués dans le prolongement 95 du fond 80, recouvrant le mélangeur. Le mélangeur 75 est fixé par des ressorts 96 à ce prolongement 95. Cette fixation permet un montage et un démontage rapide du mélangeur .
De préférence, le liquide, admis dans le mélangeur 75 par la canalisation 97, est introduit par deux ou
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plusieurs ajutages 98, 99 d'où il s'écoule sur la couronne de centrifugation 100. Cette couronne est fixée au disque 101, porté par l'arbre 91, par des palettes 102 inclinées comme le montre la figure 12.
Le produit liquide, aspiré par l'animal alimenté par l'appareil, sort du mélangeur 75 par une ou plusieurs canalisations, telles que 103, communiquant avec le mélangeur par un diaphragme 104 s'opposant au passage de particules ou fragments susceptibles d'obstruer la ou les canalisations 103.
Afin de soustraire l'appareil,repéré en 105 sur la figure 13, aux chocs éventuellement produits par les animaux venant prendre leur nourriture, on le protège par des cloisons 106 indépendantes et suffisamment robustes, évidées en 107 autour des tétines 108.
L'appareil, conforme à l'invention, est ordinai- rement prévu pour fonctionner électriquement par branche- ment sur un réseau de distribution. Après un disjoncteur, non figuré, pouvant être déclenché par un manque d'ali- mentation en liquide, le courant arrive aux bornes 109, 110 pour être dirigé vers le moteur 82 du distributeur de poudre, vers le moteur 92 du mélangeur et les éléments 111 chauffant le liquide, ces éléments étant commandés par le thermostat 112 et contrôlés par la lampe témoin 113, et vers l'électro-vanne 114 admettant le liquide au mélangeur.
Les interrupteurs tripolaire 115 et bipolaires :
116 et 117 servent à obtenir trois régimes de fonction- : nement de l'appareil : marche normale, lavage du mélan- ; geur, dosage du mélange.
En marche normale, correspondant à l'alimentation des animaux, l'interrupteur 115 est fermé et les inter- rupteurs 116 et 117 sont ouverts. Les moteurs 82,92, les éléments chauffants 111 et l'électro vanne 114 sont mis sous tension par la fermeture d'un contact lié au dispositif manométrique 118, soumis à la pression
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hydrostatique du mélangeur, lorsque cette pression tombe au-dessous d'une certaine valeur. Lorsque la dite pres- sion dépasse une autre valeur, le niveau dans le mélan- geur s'étant élevé, le contact du dispositif 118 s'ouvre les moteurs et le chauffage s'arrêtant et l'électro-vanne se ferme.
Pour obtenir, si on le désire, un arrêt du mo- teur 92 du mélangeur postérieur à celui du moteur 82 du distributeur de poudre, le moteur 92 est alimenté par l'intermédiaire d'un relais 119 et un interrupteur de temporisation, s'ouvrant au refroidissement de la bilame 120, est prévu en 121. A l'ouverture du contact du dis- positif 118, le moteur 82 s'arrête, le relais 119 vient au repos et alimente le moteur 92 par l'intermédiaire de l'interrupteur 121. Lorsque la bilame 120, qui nest plus traversée par le courant, s'est suffisamment refroidie, l'interrupteur 121 s'ouvre et le moteur 92 s'arrête.
Pour laver le mélangeur, on ferme l'interrupteur 116 en maintenant 115 et 117 ouverts, ce qui met en fonctionnement le moteur 82, les éléments 111 et l'éleo-. tro-vanne 114. Le mélangeur 75 est ainsi lavé à l'eau chaude.
Le dosage du mélange s'effectue en retirant le mélangeur 75 et en mesurant la masse de poudre intro- duite par le distributeur pendant l'écoulement d'une quantité déterminée de liquide. Pour effectuer ce do- sage, on ferme l'interrupteur 117 en laissant ouverts 115 et 116 ; on fait ainsi fonctionner le moteur 82 du distributeur de poudre et l'électro-vanne 114.
Selon un autre mode de réalisation, le récipient 122 du mélangeur de l'appareil, recevant la poudre et le liquide à mélanger, est porté par une tige verticale 123 fixée par les articulations 124, 125 à des fléaux parallèles 126,127 pouvant osciller autour des
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articulations 128, 129, situées sur une même verticale et solidaires du bâti de l'appareil. Une tige verticale 130, liée au contacteur électrique 131, s'articule en 132 et 133 sur les fléaux 126, 127 et un contrepoids 134 mobile sur le fléau 126, assure l'équilibrage désiré, autour des articulations 128, 129, du récipient 122 et d'une certaine quantité de mélange contenus dans ce rûci- pient.
Si le mélange en question est de poids inférieur ou supérieur à oette quantité, le contrepoids 134 élève ou abaisse le récipient 122 et la tige 130 actionne le contacteur 131. Lorsque le poids du mélange a diminué par suite des prélèvements des animaux nourris par l'ap- , pareil, le oontaoteur 131 met en fonctionnement le mé- langeur comme il a été expliqué précédemment. Le niveau .' remontant dans le mélangeur et le poids s'accroissant, les fléaux 126, 127 se déplacent et le oontaoteur 131 ar- rête le fonctionnement du mélangeur. Pour obtenir un fono- tionnement frqno, le contacteur 131 est agencé en bascule bi-stable à ressort, de préférence réglable.
En agissant sur la tension du ressort 135, on peut aussi modifier les réglages de mise en fonotionnement du mélangeur.
Afin d'assurer un écoulement régulier de la poudre contenue dans la trémie 136, l'arbre 137 de la vis d'Ar- chimède, située au bas de cette trémie, entraîne un or- gane tournant 138 en forme de fil coudé, fixé élastique- ment en 139 à l'arbre 137. L'élasticité de la fixation
139, qui peut être constituée par un ressort à boudin, et son élasticité propre permetten à l'organe 138, appliqué normalement vers la paroi de la trémie 136, de se déplacer dans la trémie vers les points offrant le minimum de ré- sistanoe à sa rotation. L'expérience montre que ce dépla- oement est favorable à un bon écoulement de la poudre.
Conformément à l'invention, l'appareil est muni de tétines adaptées à l'action de l'animal nourri. Ainsi la tétine 140, représentée par les figure 17 et 18 possède
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une forme extérieure dont la courbure 141 épouse celle de la langue de l'animal venant prendre sa nourriture.
Celui-ci peut, de la sorte, effectuer sur la tétine la pression, qui lui est saturelle pour obtenir son lait.
La tétine 140 est en matière souple, comme le caoutchouc; un rebord 142 et une gorge 143 assurent la fixation à la paroi 144. La nourriture liquide est amenée dans la tétine par le tube souple 145 dont l'extrémité se rao- corde au tube rigide 146 fixé dans un manchon 147 en ma- tière plastique, telle que la résine méthacrylique. Le manchon 147 est maintenu par la pénétration d'un cordon intérieur de la tétine dans la gorge 148. A l'extrémité 149 de la tétine, le passage du liquide a une section cruciforme 150.
De préférence, l'eau chaude utilisée dans l'appareil est obtenue par mélange, à de l'eau froide, d'eau à tem- pérature assez élevée, 70 C par exemple, obtenue dans le ' chauffe-eau 151. L'eau froide, provenant d'un réseau de distribution, arrive en 152 et traverse un régulateur de pression 153 et un dispositif de sécurité 154 arrêtant l'appareil en cas de manque d'eau. Une vanne thermoata- tique 155, branohée sur la canalisation d'eau chaude 156 et d'eau froide 157, règle la température du mélange qui est dirigé à une température de 38 C environ par la cana- lisation 158 vers le récipient 122 du mélangeur.
L'eau venant de 158 est admise dans le mélangeur par une arri- i vée unique 159 plongeant dans un auget annulaire fixe 160. L'auget déborde sur la couronne de centrifugation 161.
En variante, le mélangeur peut aussi recevoir de l'eau très chaude à sa partie supérieure, pour favoriser la dissolution de certaines poudres, et de l'eau froide à sa partie inférieure, par la canalisation 162, pour ramener le mélange à une température convenable pour
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lea animaux.. Un mélangeur double 163,164 assure l'ho- . mogénéisation du mélange dirigé en 165 vers les tétines.
Le mélangeur peut également être alimenté en eau ionisée, par incorporation à l'appareil d'un système donnant une telle eau.
Bien entendu, les précautions d'isolement élec- trique nécessitées par l'apport de cette eau doivent être prises.
Enfin, le mécanisme distribuant la poudre au mé- langeur peut être protégé par un capot étanche 166.
Il va de soi que l'invention ne se limite pas aux modes d'application et de réalisation indiqués, elle en embrasse également toutes les variantes, notamment celles réalisées en vue de la nourriture humaine.