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PERFECTIONNEMENTS APPORTES AUX TRANSMISSIONS DE MOUVEMENTS POUR MACHINES A LAVER.
L'invention est relative aux transmissions du mouvement- --. de rotation à sens et vitesse variables que comportent les ma- chines à.laver et plus spécialement celles destinées à laver le linge.
Elle a pour but, surtout, de rendre ces dispositifs tels que, tout en ayant un encombrement réduit, ils puissent assurer l'entraînement intégral pour toutes les conditions essentiellement variables sans recourir à un moteur auxiliaire.
Elle consiste principalement à entraîner par le moteur lui-même : a) - Le dispositif d'inversion du sens de marche; b) - Le dispositif de changement du rapport de démul- tiplication entre le rotor et la poulie de sortie, ou bien entendu seulement l'un ou l'autre de ces dispositifs.
Elle consiste, mise à part cette disposition principale, en certaines autres dispositions, qui s'utilisent de préférence en même temps, mais qui peuvent être utilisées indépendamment, notamment :
En une deuxième disposition, plus spé-cialement relative aux transmissions équipées de moteurs asynchrones monophasés, consistant à utiliser un organe, mobile sous l'effet de la vitesse
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du moteur, capable de donner un ordre de mise sous tension de la phase principale aux basses vitesses ou à l'arrêt.
Cet ordre étant maintenu, soit mécaniquement soit élec- triquement tout le temps où n'interviendra pas un ordre contraire,
Ledit organe peut être un contacteur centrifuge commun à la phase auxiliaire.
Cette disposition ayant pour effet de provoquer une décé- lération du moteur préalable à son invention de sens.
En une troisième disposition consistant en un dispositif de serrage de l'embrayage par un ressort et une came dont les effets respectifs sont transmis au plateau d'embrayage par un levier dont le rôle principal est de réduire tant l'effort à ' fournir que l'encombrement.
En une quatrième disposition caractérisée par une liaison directe du plateau d'embrayage et de la poulie de sortie; la poulie de sortie - ainsi solidaire du plateau d'embrayage - se trouve de ce fait animée d'un mouvement axial correspondant au semblable mouvement du plateau d'embrayage qui commande au moins un des mouvements : ou lavage.
En une cinquième disposition caractérisée par la comman- de de l'embrayage de chacun des rapports de vitesse par une came entraînée périodiquement, à volonté, par le moteur, au moyen d'un crabotage de petite dimension.
En une sixième disposition consistant à présélectionner la vitesse de lavage avant l'arrêt de la machine et en principe par la commande d'arrêt.. ,
L'invention vise plus particulièrement certains modes de réalisation ainsi que certains modes d'application desdites dispositions et elle vise, à titre de produits industriels nou- veaux, les .machines à laver comportant application desdites dis- ' .positions.
Et elle pourra, de toute façon, être bien comprise à
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l'aide du complément de description qui suit, ainsi que des dessins ci-annexés, lesquels complément et dessins sont, bien entendu, donnés surtout à titre d'indication.
La figure 1 montre, parties en coupe, parties arrachées, une transmission établie conformément à l'invention.
La figure 2 montre, en élévation, cette transmission ac- couplée à un moteur électrique, en vue longitudinale.
La figure 3a montre de face.
La figure 4 montre un schéma des connections électriques de ladite transmission.
Dans l'exemple représenté aux dessins, la transmission constitue un ensemble accouplé à un moteur électrique ; sans sortir du cadre de l'invention, cet ensemble pourrait être incorporé au moteur et même réparti de part et d'autre du stator ou encore être monté sur un moteur qui lui servirait de support, alors qu'ainsi que le font ressortir les figures 2 et 3, c'est en l'espèce la transmission qui sert de support au moteur.
Sur la figure I, l'arbre moteur I, de préférence cannelé, est solidaire du pignon hélicoïdal 3 qui entraîne la couronne dentée 4, laquelle entraîne à son tour, par le pignon 6, de préfé- ' rence hélicoïdal, la roue dentée 7 qui tourne librement sur l'arbre de sortie 2.
Le pignon 3 porte un plateau d'embrayage II muni d'une garniture ; un autre plateau 9 solidaire de l'arbre de sortie 2 lui fait vis-à-vis ; roue dentée 7 porte de part et d'autre deux plateaux munis de garnitures 8; un autre plateau 12 est solidaire d'un moyeu cannelé 13 entraîné par l'arbre de sortie 2 qui, bien entendu, peut coulisser axialement.
On conçoit que le déplacement angulaire du levier 10 qui . entraîne l'arbre 2 axialement par un roulement à rotule détermine a) - La grande vitesse lorsque le plateau 9 sera en con- tact avec le plateau II;
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b) - La petite vitesse lorsque le plateau 9 sera en contact avec le plateau correspondant 8; déplaçant axialement la couronne 7. ce qui provoque un autre contact entre les plateaux
8 et 12.
Une ou plusieurs billes 14 poussées radialement par des éléments élastiques dans la gorge de la roue dentée 7 maintiendront ladite roue hors du contact avec les plateaux 9 et 12 pendant l'embrayage en grande vitesse.
Cette disposition à deux disques pourrait être remplacée par un embrayage de la petite vitesse à un seul disque si son diamètre permettait un couple suffisant. le train d'engrenage qui vient d'être décrit pourrait être de toute autre nature, voire même remplacé par une liaison des roues dentées 3 et 4 par--une courroie crénelée, alors que le train d'engrenages 6 et 7 serait à trois roues afin d'entraîner les plateaux d'embrayages de grande et petite vitesse dans le même sens.
Le levier d'embrayage 10 est commandé, à volonté, par la came 20 qui déterminera dans sa partie haute, par compression de l'élément élastique 16, l'embrayage en petite vitesse et, libérant le levier retenu par l'axe 15, dans sa partie basse, elle détermi- nera l'embrayage en grande vitesse sous l'effet du ressort 24 ou analogue.
Cette came est entraînée, après crabotage par la vis 5 qui attaque une roue hélicoïdale coaxiale à la vis 18, cette der- nière entraîne la roue hélicoïdale 19 ; le crabotage dont il vient d'être parlé s'effectue sous la poussée ; dans le sens de la flèche,' d'un électro-aimant plongeur, non montré, de la coulisse annulaire 17, solidaire en rotation de l'axe de la came 20 ; ressort ou élément élastique assure le décrabotage dès que cesse l'effet'de l'électro-aimant.
Pour permettre la fermeture instantannée de l'électro- aimant, quelle que soit la position des crabots on dispose un élé-
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ment élastique à course limitée dans le parcours du noyan plongeur de l'électro-aimant.
La transmission décrite constitue un ensemble menté sur un carter 28 - sans que la division de ses éléments puisse faire novation à l'invention - lequel est fixé au moteur. représenté partie arrachée sur la figure 1 en 29, par des vis visibles en 33 sur la figure 2.
Ca carter est constitué, conformément à l'intention, par deux joues en tôle forte reliées par un u également en tôle forte 30 cintré en fer à cheval ou analogue et soudé électriquekent sur les joues; une ceinture en tôle mince repose ur les ailes de l'U aouime indiqué en 31 sur la figure I; elle est maintenue fermée par des ressorts, non montrés, disposés à la partie inférieure.
Dans la région où l'U est ouvert, de petites cales soudées, au profil choisi, supportent le collier dont il s'agit.. En rariante, ledit collier pourrait être nervuré et reposer d'rectement sur ,. les joues du carter.
Dans l'espace ménagé entre l'U et cette ceinture. on dispose la plupart des organes électriques et les connectionns;' à cet effet, le contacteur centrifuge se trouve du côté entraîne- ment et les conducteurs du moteur sortent directement dans l'espace précité. Bien entendu, ce carter original pourrait être remplace par tout autre, métallique ou non.
Comme le montre la figure 3, les joues du carter sont prolongées vers le bas et reliées par un axe qui recoit de part et d'autre les articulations - de préférence en matière élastique ,- support de l'ensemble, dont une est indiquée en 34 figures 2 et 3, à noter que aur la figure 2 la ceinture 31 n'est pas montrée. Un capot 32 dissimule le levier d'embrayage, la came 20 qui porte .la came 21 de positionnement et les deux micro-contacts, correspondant respectivement à la position lavage et essorage, figurés en Het G sur la figure 4.
Toutefois, ces deux micro-contacts pourraient être groupés avec ceux qui sont commandés en permanence par le mo-
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leur - dont il sera question plus. loin pour former un blec facilement amovible,,
Dans l'exemple choisi, le moteur est supposé monophasé 110/220 volts et alimenté en 220 volts,
Le rotor est symbolise en M et accouplé à un interrupteur centrifuge bipolaire P ;
en la est figura la phase principale à deux enroulements (pour permettre le fonctionnement série-parallè- le):au point médian desquels on prendra l'excitation des électros ainsi, que phase secondaire figurée en Sa*
Le fonctionnement - dans le cas le plus simple- est le suivant :
(cycle ravage - essorage - arrêt avec présélectrion de la position lavage) a) - En ce qui concerne la commande manuelle - L'inver- i seur bipolaire A est figuré au dessin à la position " arrêt{ alors, que l'inversuer D occupe nécessairement la position " lavage" (figurée au dessin) du fait d'une conjugaison mécanique qui pré- sélectionne la position "lavage" à la fin du cycle et permet par contre l'enclenchement de l'inverseur D lorsque l'inverseur A occupe la position "marche" pratiquement retirée par "lavage" ;
des interdictions supposent à l'enclenchement à contretemps des inverseurs précités. A cette commande peut, bien entendu, être substitué un programmateur ou tout autre dispositif de commande automatique..
Comme le montre le dessin, deux interrupteurs H et G sont alimentés à volonté par l'inverseur D, le premier en position " lavage", le second en position "essorage"; lorsqu'ils sont fermés, ils excitent 1'électro-aimant plongeur F qui, par crabo- tage, entraîne la came 20 à la position choisie - grande ou petite vitesse; lorsque cette position est atteinte, la came 21, solidai- , re de la came 20, ouvre l'interrupteur correspondant, le crabotage se déclenche et la came 20 restera immobile tant que n'interviendra'¯ pas un ordre contraire.
Pour prévenir toute fermeture intempestive de ces deux
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interrupteurs. la came 20 a, en fin de course, un profil auto- propulsif qui la fait tourner d'un petit angle après ouverture d'un! le des deux interrupteurs G ou H; un petit galet à bille, non montré, est disposé en face du galet 22 et de l'autre côté de la came 20, facilitant ainsi cette autorotation, disposition également uti- ' lisée pour positionner l'essorage. b) - En ce qui concerne les ordres donnés par le moteur lui-même et notamment ceux concernant l'inversion périodique auto- matique du sens de rotation du moteur - le moteur est supposé au repos, l'interrupteur centrifuge P fermé - K - J - L sont des interrupteurs commandés par des cames entraînées par le moteur - l'un des deux interrupteurs K et J obligatoirement fermé.
Prenons par exemple l'interrupteur K; le courant de sortie de l'interrup- teur P traverse la bobine du relais B qui se fermera en établis- sant, d'une part le courant sur la phase principale et d'autre part l'autoalimentation dudit relais; ainsi, lorsque l'interrup- teur centrifuge s'ouvrira, le courant sera maintenu dans la phase principale et le moteur continuera à tourner ; ensuitel'interrupteur J se refermera ; came de commande de K pourra alors l'ou- vrir, ce qui déclenchera le relais, rendant son effet à l'interrup- teur J; l'inverseur L basculera avant une nouvelle fermeture de P - qui alimente également la phase auxiliaire - fermeture qui provoquera après décélération le démarrage en sens inverse.
Sans sortir du cadre de l'invention, on pourrait substi- tuer à cette disposition de mémoire électrique, dont on vient de décrire un exemple, une mémoire mécanique, l'invention étant ca- ractérisée à cet égard par l'autorisation de l'ordre d'inversion seulement après décélération suffisante.
Dans cette éventualité, le relais serait remplacé par un contacteur, par exemple un micro-contact qui recevrait une impulsion mécanique consécutive à la fermeture de l'interrupteur centrifuge et conserverait par un dispositif mécanique le contact
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ainsi établi jusqu'à l'intervention de la came de coupure du courant dans la phase principale, cette dernière position ne pouvant, à son tour, être modifiée que par une nouvelle fermeture de l'interrupteur centrifuge.
Bien que l'inverseur A soit mis à la position "arrêt" l'arrêt ne sera effectif que par l'ouverture de l'interrupteur R commandé par la même came que H, cette dernière entraînée tem- porairement par le moteur, à très faible vitesse, comme il a été dit plus haut.
Le fonctionnement qui vient d'être décrit avec inverseur , unipolaire sur un moteur monophasé 110/220 volts alimenté comme il a été dit en 220 volts pourrait être alimenté - par couplage de la phase principale.- en 110 volts.
Dans ce cas, conformément à l'invention, l'inverseur L commanderait un relais bipolaire embrochable - non montré - qui inverserait la phase auxiliaire, par excitation ; ce relais serait substitué un connecteur pour réaliser le couplage en 220 volts par exemple suivant le schéma indiqué à la figure 4.
Bien entendu, les valeurs de 110 et 220 volts n'ont rien d'impératif et sont indiquées à titre d'exemple.
Comme il va de soi et comme il résulte déjà de ce qui précède, l'invention ne se limite aucunement à celui de ses modes d'application non plus qu'à ceux des modes de réalisation de ses diverses parties ayant plus spécialement été indiquées ; en embrasse au contraire toutes les variantes, notamment son appli- cation aux moteurs triphasés, plus spécialement en ce qui concerne l'utilisation d'un interrupteur centrifuge ou analogue pour pro- voquer une décélération préalable à l'inversion du sens de marche; ainsi que l'application d'un ou plusieurs microcontacts à lin- terrupteur centrifuge.