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"Tracteur"
L'invention est relative à un tracteur muni d'un moteur d'en- traînement et d'un engrenage situ entre ce dernier et les roues motri- ces, et auquel est accrochée une charge et, plus particulièrement, 1' invention est relative à un tracteur agricole sur lequel est monté un outil agriaie. Sur le tracteur est prévu un dispositif servant à mesu- rer une grandeur caractéristique qui dépend de la charge accrochée et on prévoit, en outre, un organe de commande, influencé par le disposi- tif de mesure, et qui influence au moins une, mais de préférence, deux
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valeurs caractéristiques de service du tracteur même. Les outils agrico- les sont généralement accrochés au tracteur au moyen d'un accrochage à trois points.
Sous cette désignation il faut comprend un ensemble de barres qui est relié au tracteur par deux points inférieurs pivotant autour d'un axe commun et par un autre point supérieur qui pivote au- tour d'un axe parallèle à l'axe susmentionné. Il est connu,. de prévoir des dispositifs pour mesurer la force de traction qui est transmise du tracteur à l'outil agricole, par exemple une charrue. Un tel appareil de mesure de la force de traction sert donc à mesurer une grandeur ca- ractéristique, dépendant de la charge accrochée. Les dispositifs connus'
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t-E pour mesurer la force de traction sont généralement disposés sur la bielle supérieure de manière à être sollicités à la pression lorsqu'une force de traction est exercée sur l'outil de travail.
Toutefois on con-' natt également des formes d'exécution dans lesquelles le dispositif pour mesurer la force de traction est disposé à proximité de la bielle -inférieure de la suspension à trois points et agit donc directement à la suite d'une force de traction. Tous ces dispositifs connus pour me- surer la force de traction agissent sur un dispositif hydraulique de ré- glage qui est constitué par un appareil de commande et un dispositif de levage hydraulique qui règle la position en hauteur de l'outil de tra- vail en dépendance de la forcede traction qui se manifeste.
Lorsqu'il s'agit d'un outil de travail formé,¯,par exemple, par une charrue, le fonctionnement est tel que lorsque la résistance de la charrue et, par conséquent, la force de traction exercée sur la charrue croit, le dis- positif qui mesure la force de traction influence le dispositif hydrau- lique de réglage de manière que le dispositif de levage soulève la charrue davantage et que cette dernière ne pénètre plus aussi profondé- ment dans le sol, En raison de cette pénétration moins profonde dans le sol, la résistance de la charrue est réduite de manière qu'il n'y ait aucun'risque que le couple, exercé sur les roues motrices du tracteur, soit plus élevé que le moment le plus élevé que le moteur peut fournir ou bien que le moment le plus élevé qui peut être transmis au sol à la périphérie des roues.
Le dispositif agit donc de manière qu'au moment où il faudrait une force plus élevée pour percer le sol, la charrue
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pénètre moins profondément dans ce dernier. Toutefois, ceci représente un désavantage étant donné que c'est au moment où le sol oppose une résistance élevée, qu'un travail en profondeur du sol serait souhaitable.
Lorsqu'il s'agit donc d'un tel dispositif de réglage, on obtient un travail du sol à des profondeurs très irrégulières et, de ce fait, une qualité très irrégulière du dit travail du sol.
Il est cependant également connu de monter des outils agricoles, sur le tracteur de manière qu'ils puissent être réglés à une hauteur pouvant être choisie à volonté et cette position choisie est ensuite automatiquement maintenue, comme si on avait effectué un verrouillage mécanique rigide dans cette position. Avec ce type de réglage on obtient une profondeur nette et uniforme des sillons et, de ce fait, une quali- té uniforme du travail du sol, toutefois il existe le risque que le mo- teur d'entratnement du tracteur soit arrêté par une surcharge ou que les roues motrices patinent lorsque la résistance du sol est trop éle- vée. Un tel arrêt du moteur par une surcharge, non seulement perturbe le processus de travail, mais endommage également considérablement le moteur.
L'invention vise à procurer un dispositif qui permet d'obtenir une profondeur uniforme des sillons et qui permet, par exemple, de travailler en réglant la position d'un dispositif de levage hydraulique ou qui permet que l'outil agricole puisse être rigidement monté ou ac- croché au tracteur, tout en empêchant le risque que la force à fournir aux roues motrices du tracteur ne dépasse une valeur maximum admise.
Conformément à, l'invention, on prévoit sur les organes pour la fixation de la charge accrochée, de préférence pour l'outil agricole accroché, un dispositif pour mesurer la force de traction, toutefois ce dernier agit sur le dispositif de réglage du mécanisme d'entraînement
Le dispositif de réglage peut agir sur l'organe réglant la capacité du moteur, et ce, de manière que lors de l'accroissement de la force de traction exercée sur l'outil agricole, par exemple lors de l'accroisse- ment de la résistance de la charrue, le moteur d'entraînement soit ré- glé de façon à fournir un couple plus élevé, à savoir que, lorsqu'il s'agit d'un moteur à carburation à réglage du remplissage, le clapet
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d'étranglement du carburateur est ouvert davantage, ou bien, lorsqu'il s'agit d'un moteur Diesel à réglage du mélange,
l'injection d'une quan- tité plus élevée de carburant soit obtenue tout en maintenant la même vitesse de rotation. De ce fait on empêche que sous une résistance croissante de l'outil agricole, le moteur soit chargé au-delà du couple qu'il peut fournir avec le réglage qui lui a été imposé par l'organe de réglage de la capacité.
Conformément à un développement de l'invention, on prévoit plus particulièrement que lorsqu'il s'agit d'un tracteur à entraînement hy- drostatique, pouvant être réglé sans gradin, le dispositif de réglage, influencé par le dispositif à mesurer la force de traction, agisse sur ; le dit entraînement.
Cependant un peut également prévoir que le dispositif de réglage agisse tant sur l'organe de réglage de la capacité du moteur d'entrai- nement que sur le réglage de l'entraînement pouvant être réglé sans gradin, et ce, soit simultanément, soit successivement.
Dans tout moteur d'entraînement, le couple qu'il peut fournir avec un réglage déterminé de son organe de réglage de la capacité, est déterminé par la vitesse de rotation. Lorsqu'il s'agit d'un entraînement à commutation par gradins et lorsque l'outil agricole accroché se trou- ve dans-sa position de travail, la marche se fait toujours à une vites- se déterminée, de manière que le rapport donné entre vitesse de rotation du moteur et vitesse de marche soit fixe. Cependant, de ce fait le cou- ple qui peut être fourni par le moteur, dépend également de la vitesse de la marche.
Lorsqu'il s'agit du dispositif conforme à l'invention, lorsque la résistance de 7,'outil agricole croît, le dispositif à mesu- rer la force de traction peut influencer le dispositif de réglage de l'entraînement, de manière que le rapport de transmission de ce dernier soit modifié de façon qu'avec une vitesse de rotation constante du mo- ; teur, la vitesse de la marche puisse se réduire et que, de ce fait, tout en maintenant le couple du moteur constant, un couple plus élevé soit-,, disponible pour les roues motrices du tracteur ; cet accroissement du couple étant obtenu par la modification du rapport de transmission,
Cependant, la réduction de la vitesse de marche réduit en même temps la résistance opposée par la charrue.
De cette manière on peut donc obte-
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nir que le moteur d'entraînement du tracteur ne soit pas chargé au-delà du couple maximum admissible.
Les deux influences peuvent être combinées de manière que dans la zone des résistances moindres, exercées sur l'outil agricole, l'orga- ne de réglage de la capacité du moteur d'entraînement soit influencé en premier lieu, tandis que sous des résistances plus élevées, ou lorsque l'organe de réglage de la capacité est réglé au couple le plus élevé du moteur, l'entraînement réglable sans gradin puisse être réglé à des rap- ports de transmission plus élevés et, de ce fait, des vitesses de mar- che inférieures, tout en maintenant une vitesse de rotation constante du moteur. De cette manière on peut-garantir que dans tout état de servi- ce, toute la capacité que le moteur peut fournir soit exploitée.
Le risque que le moteur soit arrêté par une surcharge existe sur- tout lorsqu'il s'agit de tracteurs à faible capacité du moteur, tandis que lorsqu'il s'agit de tracteurs à capacité élevée du moteur, le risque résidé dans le fait que la force périphérique des roues motrices croît de manière que ces dernières patinent. Ce risque peut également être éli. miné au moyen du dispositif conforme à l'invention. La résistance d'un outil agricole engageant le sol, par exemple d'une charrue, dépend non seulement de la nature du sol et de la profondeur de la pénétration, mais également de la vitesse du travail.
Lorsque donc, par la résistance croissante de l'outil agricole et découlant d'un sol lourd, le rapport de transmission de l'entraînement est modifié par l'intermédiaire du dispositif à mesurer la force de traction et du dispositif de réglage, de manière que la vitesse de la marche soit réduite, la résistance de l'outil agricole est également réduite et un nouvel état d'équilibre est rétabli avec une force de traction qui est identique à la force initia- le ou qui, du moins, ne s'écarte pas sensiblement de la force de trac- tion initiale. Conformément à l'invention, de cette manière on peut également garantir un travail impeccable du tracteur dans des conditions différentes du sol et des types différents du sol, tout en obtenant une profondeur identique des sillons.
En considérant la nature de l'invention, il ressort donc que cette dernière est également relative à un procédé pour le réglage de l'état de service d'un entraînement de tracteur, constitué par un mo-
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leur et un engrenage et qui dépend de la résistance opposée par un ou- til agricole monté sur le tracteur. Ici il ne s'agit nullement unique- ment de la résistance rencontrée lors de la pénétration dans le sol de l'outil agricole, mais cette résistance peut également provenir du fait que le dispositif de montage ou-d'accrochage, coopérant avec le dispo- sitif à mesurer la force de traction est dstiné à permettre que le tracteur tire une lourde charge, par exemple une remorque lourdement chargée.
Dans ce cas, lorsque la résistance à la marche de la remorque croit, soit en raison d'une mauvaise surface de la route, soit du fait d'une montée, le moteur d'entraînement du tracteur est réglé à la trans- mission d'un couple plus élevé ou bien le rapport de transmission de l'entraînement réglable sans gradin est réglé dans le sens d'une rêduc- ' tion de la vitesse de la marche, tout en maintenant une vitesse de rota-) tion constante.
Lorsqu'il s'agit de moteurs Diesel à régulateur dêpen- dant de la vitesse de rotation, il en découle obligatoirement que sous la réduction de la vitesse de rotation et le réglage non-modifié de l'organe réglant la capacité, une quantité plus élevée de carburant soit injectée par cadence de travail.
Lorsqu'il s'agit d'un tel régula- teur de moteur Diesel, il faut influencer ce dernier additionnellement ' dans le sens envisagé, soit du fait que la vitesse de rotation et, par conséquent, la vitesse de la marche soient réduites (ce qui est parti- ' culièrement approprié lorsqu'il s'agit d'entraînements mécaniques rigi- des), soit du fait qu'en réglant vers une zone supérieure le réglage de la vitesse de rotation du moteur, une quantité plus élevée de carburant ; soit injectée de force.
L'influence sur l'organe de réglage de la capacité du moteur ou de l'organe de réglage de l'entraînement réglable sans gradin peut être obtenue par voie mécanique, directement depuis le dispositif à mesurer la force de traction ou bien par l'intermédiaire de moyens au- xiliaires électriques ou, de préférence, hydrauliques.
Avec ce type de réglage, une modification de la position de l'outil agricole en vue de son réglage n'est donc pas nécessaire et n' est pas prévue et, de ce fait, la qualité du travail reste uniformément celle qui a été choisie. Tout en obtenant .une profondeur et une qualité de travail uniformes, on peut modifier automatiquement la vitesse de
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travail qui est toujours réglée de force aux valeurs les plus avantageu- ses en influençant le moteur et/ou l'entraînement réglable sans gradin, de manière que ce dispositif de réglage permette de travailler une surfa- .ce maximum du sol par unité de temps.
Dans ce type de réglage, la grandeur de la mesure est donc re- présentée parla force de traction transmise à l'outil accroché, tandis que la valeur caractéristique de la commande est représentée par le ré- glage de l'entratnement du tracteur, En opposition à ceci, dans les dis- positifs connus jusqu'à présent, la valeur caractéristique n'est repr6- sentée que par la position par rapport au sol de l'outil agricole.
Il faut veiller que la force de traction soit mesurée d'une ma- nière exacte. Plus particulièrement dans le cas où la profondeur de pé- nétration dans le sol de la charrue se modifie, le sens qui en découle de la force agissant sur la charrue peut se modifier et suivant la dis- position de l'appareil à mesurer la force de traction, il est possible que cette modification du sens de la force donne lieu à un faux résultat de la mesure en ce qui concerne la valeur de la force.
Cette erreur est éliminée lorsque la profondeur de pénétration de la charrue n'est pas modifiée, ce qui est possible grâce au dispositif conforme à l'inventiot
Cependant, au moyen du type de réglage décrit, il n'est possible d'atteindre qu'une zone de réglage limitée et, 'par exemple dans les charrues modernes, la résistance de la charrue ne dépend que relative- ment faiblement de la vitesse de la charrue.
De ce fait, un développe- ment de l'invention propose de combiner le système de réglage avec un autre système de réglage, de manière que dans l'une des zones on utili- se un des systèmes de réglage jusqu'à la valeur limite, valable pour ce système de réglage, tandis qu'au-delà de cette valeur limite on utilise l'autre système de réglage; l'invention prévoyant une commutation auto- matique de l'un des systèmes de réglage à l'autre.
Conformément à l'invention, par de nouvelles combinaisons de valeurs déterminées de la commande, par exemple la résistance à la trac- tion ou le patinage do la roue motrice, et des valeurs caractéristiques par exemple le réglage du mécanisme d'entraînement ou la position de l'outil agricole par rapport au sol, on obtient des possibilités de tra- vail particulièrement favorables et les conditions de travail les plus avantageuses.
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Conformément à l'invention et lorsqu'il s'agit d'un tracteur auquel est accroché un outil agricole et qui porte un dispositif pour mesurer une grandeur caractéristique dépendant du dit outil, ainsi qu' un organe de commande influencé par cette grandeur caractéristique et qui influence une ou deux valeurs caractéristiques de service du trac- leur ou de l'ensemble forme par le tracteur et l'outil agricole et dans lequel la grandeur caractéristique dépendant de la force exercée par l'outil agricole est représentée par le patinage des roues motrices, la ;
valeur caractéristique de service influencée par l'organe de commande, est représentée par la capacité ou la vitesse de rotation du moteur d'entraînement et/ou dans le cas d'un entraînement sans gradin, par le rapport de transmission de ce dernier et/ou, lorsqu'il s'agit d'un ou- fil agricole accroche de manière qu'il puisse modifier sa position, par la profondeur de pénétration dans le sol du dit outil. Un patinage trop prononcé indique que la force de traction est trop élevée par rapport à l'adhérence procurée par la surface du sol à un endroit déterminé. En réduisant la vitesse de rotation du moteur ou, lorsqu'il s'agit d'un entraînement sans gradin, en accroissant le rapport de transmission de ce dernier, la vitesse de la marche peut être réduite et, par conséquent' également la résistance de la charrue.
Cependant une résistance réduite de la charrue donne lieu à une plus faible force périphérique des roues motrices, et de ce fait, également à un patinage plus faible, de manie- re que tout patinage gênant soit évité. Ce patinage, est une particula- rite qui réduit considérablement la qualité du sol, du fait que les pores du sol sont écrasés et bouchés.
Dans le cas d'un tel réglage, le réglage par la modification de la valeur caractéristique de service du moteur est plus avantageux que la modification seule du rapport de transmission de l'entraînement sans gradin, étant donné que la résistance réduite de la charrue n'exige qu' un couple de débrayage plus faible du moteur, de manière que ce dernier puisse être réglé à une valeur caractéristique de consommation spécifi- que plus faible, En ne modifiant que le rapport de transmission de l' entraînement, on pourrait évidemment obtenir également une vitesse de marche réduite, toutefois., en même temps le couple entre moteur et roues motrices serait modifié de manière qu'il se produise pratiquement
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de force une modification de l'état de service du moteur d'entratnement.
Lorsqu'il s'agit donc d'une commande qui dépend du patinage, il est avantageux, soit de ne régler que le moteur, soit de régler tant le mo- teur que l'entraînement.
Lorsqu'il s'agit d'un tracteur dont la charge accrochée est for- mée par une charrue et dont la grandeur caractéristique, dépendant de la dite charrue, est représentée par le patinage des roues motrices ou par la force de traction du dispcsitif d'accrochage de la charrue, un développement de l'invention propose que la valeur caractéristique de service, influencée par l'organe de commande, soit représentée par l'an- gle d'attaque du ou des socs de charrue et que ces derniers soient dis- posés sur le cadre de la charrue de manière à pivoter de manière appro- priée, tandis que des dispositifs de réglage automatiques sont prévus pour le pivotement des dits socs. Suivant les particularités d'un sol, on peut obtenir des vitesses de marche très différentes pour une capaci- té donnée du moteur.
Cependant, lorsque la vitesse de marche est élevée l'étendue de la projection du sol, raclé et retourné, est considérable- ment plus élevée que lorsque la vitesse de marche est plus faible, de manière que non seulement les différentes parties du sol ne sont plus superposées avec l'uniformité voulue, mais qu'il faut également exercer une énergie inutilement élevée pour la projection du sol. Conformément à l'invention, ces désavantages sont éliminés du fait que l'angle d'at- taque des socs de charrue peut être réglé, de manière à obtenir de ce fait également une vitesse maximum du travail tout en ayant une qualité uniforme du travail. A cette fin, chaque soc de charrue individuel pivo- te sur le cadre autour d'un axe et le pivotement est obtenu par un dis- positif, de préférence hydraulique, influencé par l'organe de commande.
Le dit axe autour duquel s'effectue le pivotement, peut être perpendi- culaire au plan de la surface du sol à travailler, de manière que seul l'angle de coupe du soc, entre le tranchant inférieur du soc et le plan de direction orienté verticalement dans -le sens de la marche soit modi- fié. Le dit axe peut cependant également être incliné par rapport au dit plan de manière que tant l'angle de coupe du soc que l'angle de coupe entre un pian parallèle à la surface du sol et la face de travail du soc et/ou l'angle de l'aile de la charrue, soient modifiés.
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Lorsque! s'agit de tracteurs à entraînement hydrostatiques, il ! est connu que la quantité de débit de la pompe soit réglée en dépendan- ce de la pression régnant dans le conduit de débit de cette dernière et, de ce fait, du couple transmis par l'entraînement hydrostatique. Toute- fois l'effet est tout différent, étant donné que le couple des roues est influence par leur propre résistance au roulage, outre par la résis- tance de l'outil accroche, tandis que l'adhérence offerte par le sol ne peut exercer aucune influence.
Suivant un autre développement de l'invention, dans un tracteur dans lequel deux valeurs caractéristiques de service sont influencées par l'organe de commando, il est prévu que dans une zone de la grandeur ; caractéristique, seule une valeur caractéristique de service soit influ- , encée, tandis que dans une autre zone de la grandeur caractéristique, seule l'autre valeur caractéristique de service est influencée.
Lorsqu'il s'agit d'un tracteur à entraînement réglable sans gra- din et charrue accroch6e et où la grandeur caractéristique est repré- sentée par la force de traction exercée par la charrue ou le patinage se mainfestant dans les roues motrices et où une valeur caractéristique est représentée par le rapport de transmission de l'entraînement et 1' autre par la profondeur de pénétration de la charrue dans le sol, un développement de l'invention prévoit que lorsqu'il s'agit de faibles forces de traction ou d'un faible patinage,
seul le rapport dé trans- mission de l'entraînement soit influencé et que dans la position d'une ' partie de 1'entraînement ou de la barre de manoeuvre de ce dernier et qui caractérise le rapport de transmission le plus petit, un organe de commutation soit actionné qui commute sur l'organe de commande pour la position de la charrue, le dispositif qui mesure la force de traction) ou le patinage des roues motrices de manière que si le couple le plus élevé des roues motrices ou la vitesse de marchela plus faible est atteint et que malgré tout la force de traction ou le patinage sont en- core trop élevés,
la profondeur de pénétration de la charrue dans le sol soit réduite. Un passage obtenu sciemment ainsi d'un type de réglage/ autre, permet à nouveau d'obtenir les résultats les plus avantageux' dans le cadre du possible, étant donné qu'on peut travailler aussi longtemps que possible à une profondeur constante des sillons et avec la:
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vitesse de travail la plus avantageuse et que ce n'est que lorsque la vitesse atteint la limite inférieure, c'est-à-dire dans des cas extrêmes très rares, que la profondeur du travail est réduite.
Il faut tenir compte du fait qu'un sol lourd donne lieu à une grande résistance de la charrue mais que même dans un sol lourd, une grande profondeur de péné- tration est souhaitable, à moins que les couches plus profondes du sol soient très pierreuses.
Dans un autre développement de l'objet de l'invention et lorsqu' il s'agit d'un tracteur à entraînement réglable sans gradin et charrue accrochée et où la grandeur caractéristique est représentée par la for- ce apparaissant sur la charrue ou par le patinage apparaissant aux roues motrices et oû une valeur caractéristique est formée par le rap- port de transmission de l'entraînement et l'autre par la capacité ou la vitesse de rotation du moteur, on prévoit que dans la position qui caractérise le rapport de transmission le plus élevé de l'entraînement, une partie de ce dernier ou une barre de manoeuvre du dit entraînement actionne un organe par lequel le moteur est réglé à une vitesse de ro- tation ou une capacité supérieure, indépendamment du réglage, choisi volontairement, pour ce dernier,
de préférence depuis le point caracté- ristique de la consommation spécifique la plus faible jusqu'au couple ou à la vitesse de rotation la plus élevée. Lorsque l'entraînement ré- glable sans gradin est forme par un entraînement hydrostatique et lors- que la pompe est entièrement écartée, on peut prévoir qu'à cette fin, une soupape soit ouverte, soupape qui relie le conduit de débit de la pompe à un cylindre dont le piston est relié à l'organe d'actionnement du régulateur ou du dispositif de réglage de la capacité du moteur,
De cette disposition dérive un développement de l'invention suivant lequel, dans un tracteur à moteur d'entraînement et entraînement! hydrostatique réglable sans gradin,
on prévoit un dispositif influencé par la pression de débit de la pompe de l'entraînement hydrostatique mais qui peut également être déconnecté par cette pression et qui peut éventuellement influencer l'organe de réglage de la capacité du moteur d'entraînement, et on prévôt, en outre, au moins un organe de commuta- tion qui, lorsque la pompe est réglée à une quantité élevée de débit par révolution, relie le dit dispositif au conduit de débit de la pompe,
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Trois formes d'exécution, données à titre d'exemple non limita- tif, sont représentées schématiquement aux dessins annexés, dans les- quels :
La fig. 1 représente un tracteur muni d'un dispositif à mesurer la force de traction et qui agit sur le mécanisme d'entraînement du tracteur,
La fig. 2 représente le dispositif d'entraînement d'un tracteur muni d'un entraînement hydrostatique.
La fig, 3 représente un dispositif par lequel il est possible d'influencer alternativement un entraînement hydrostatique ou la posi- tion d'un outil agricole accroché.
Dans la disposition représentée à la fig. 1, une charrue 2 est accrochée au tracteur 1 par l'intermédiaire d'une suspension à trois points qui est constitué par deux bielles inférieures 3 et par une biel- le supérieure 4, Les deux bielles inférieures 3 pivotent autour d'un axe commun 5, orienté perpendiculairement au plan du dessin, tandis que la bielle supérieure 4 pivote autour d'un axe 6 qui est parallèle à 1' axe 5.
La charrue 2 est reliée à la suspension à trois points par l'in- termédiaire de deux articulations 8, disposées exactement l'une derriè- re l'autre au dessin, et par une articulation 7, De son coté, l'axe de pivotement 6 est disposé dans un palier 9 qui est muni d'un levier 10 et qui peut pivoter autour d'un axe 11 qui est formé par un chevalet de palier, prévu sur le corps du tracteur. Le corps du tracteur porte en outre, un bras de flèche 12, tandis que sur la bielle supérieure 4 de la suspension à trois points est prévue une plaque à bride 13. Entre la plaque à bride 13 et le bras de flèche 12 est serré un ressort 14.
Lorsque les socs de la charrue 2 rencontrent un obstacle, la charrue essaie, de pivoter autour des articulations 8, ce qui fait que la bielle ; supérieure 4 de la suspension à trois points est sollicitée à la pres- sion qui est absorbée par le ressort 14, Le levier 10 pivote autour dé ' l'axe 11, suivant le degré de la compression du ressort 14. Le levier 10 est articulé à une barre de poussée 15 qui, à son tour, est articu- lée à un levier 16 du dispositif de réglage qui agit sur le moteur d' entraînement ou sur l'entraînement sans gradin du tracteur.
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Le fonctionnement est le suivant :
Sous une résistance croissante, rencontrée par la charrue 2, cette dernière pivote autour des articulations 8 et est sollicitée à la pression par l'articulation 7 de la bielle supérieure 4 en comprimant ainsi le ressort 14. De ce fait le levier 10 est pivoté et en même temps la barre de poussée 15 fait pivoter le levier 16 qui règle à un nouvel état de service le mécanisme d'entraînement, et ce suivant le déplacement de la bielle supérieure 4 et du levier 10.
Dans le dispositif représenté à la fig. 2, on prévoit une pompe hydrostatique réglable, entraînée depuis l'arbre d'entraînement 21 et constituée par une partie fixe 22 et une partie pivotable 23, pompe qui est reliée à deux conduits 24 et 25 dont un représente le conduit de débit tandis que l'autre est le conduit de refoulement et qui sont re- liés à un moteur hydrostatique non-représenté au dessin. Le conduit 24 est raccordé à un conduit 26, tandis que le conduit 25 est raccordé à un conduit 27 ; le conduit 26 étant encastrée une soupape 28 et dans le conduit 27 étant encastrée une soupe 29. Chacune des deux sou- papes 28 et 29 est munie d'une plaque de butée 30 qui, au moyen d'une barre de poussée 31, agit sur la soupape 28 ou 29 et peut être écartée par un ressort 32 de la soupape 28 ou 29.
Les deux conduits 26 et 27 débouchent derrière les soupapes 28 ou 29 dans un conduit 33 qui est relié à un cylindre 34 dans lequel se déplace un piston 35 à l'encontre de la force d'un ressort 36. Le piston 35 est relié à une tige de pis- ton 37 qui agit sur un organe de manoeuvre, non-représenté; servant au réglage de la capacité du moteur d'entratnement qui entraîne l'arbre d'entraînement 21 de la pompe hydrostatique 22, 23.
Le fonctionnement est le suivant :
Dans la position représentée de la partie pivotable 23 de la pompe hydrostatique réglable 22, 23, la pompe débite à travers le con- duit 24 vers le moteur hydrostatique non-représenté et aspire depuis le conduit 25. Dans la position entièrement pivotée à écartement de la partie pivotable 23, cette dernière bute par son boîtier contre la pla- que de butée 30 de la soupape 28 et ouvre cette dernière, de manière que le fluide sous pression, venant du conduit 24 et circulant par les conduits 26 et 33, puisse influencer le piston 35 et déplacer la tige
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de piston 37 de manière que le moteur d'entraînement soit réglé à une capacit6 plus élevée, Etant donné que dans cette position la soupape 29 est fermée, le fluide sous pression,
venant du conduit 26, ne peut pas retourner vers le conduit 25 par l'intermédiaire du conduit 27. Lorsque ,, la partie pivotable 23 de la pompe n'est pas entièrement pivotée à écar- tement, les deux soupapes 28 et.29 sont fermées, de manière que la tige de piston 37 soit rétractée sous l'influence du ressort 36 et étant don- né que ce ressort n'est relie qu'à l'organe pour le réglage de la capaci- té du moteur, le dit organe de réglage peut être réglé à volonté.
Afin que le piston 35 puisse s'effacer sous la force du ressort 36, le con- duit 33 est relié à un conduit 38 dont l'extrémité débouche dans un ré- servoir et est munie, à cet endroit, d'un forage capillaire par lequel le fluide, se trouvant dans le cylindre 34, peut s'échapper sous l'in- fluence de lapression qui est engendrée par la force que le ressort 36 exerce sur le piston 35, Etant donné que l'une ou l'autre des soupapes
28 ou 29 n'est ouverte que dans de rares cas, la quantité de fluide qui s'écoule par le forage capillaire du conduit 38 est négligeable en ce qui concerne l'économie et l'énergie, perdue par l'écoulement de cette quantité de fluide, est également si faible qu'elle peut être négligée,
bien que cet écoulement se produise lorsque le moteur transmet la capa- cité maximum à la pompe 22,23.
Dans le dispositif suivant la fig. 3, le repère 21 désigne à nouveau l'arbre d'entraînement et le repère 22 désigne la partie fixe et 23 la partie déplaçable d'une pompe hydrostatique, réglable sans gradin. Les repères 24 et 25 désignent à nouveau les deux conduits re- liés à la pompe dont l'un est alternativement le conduit de débit et l'autre le conduit de refoulement. La partie déplaçable 23 de la pompe est munie d'une pièce de butée 39 qui, lorsque la partie déplaçable 23 est réglée aux quantités de débit minima prévues par révolution pour l'état de service envisagé, presse contre une plaque de butée 40 et dé- place cette dernière à l'encontre de la force d'un ressort 41.
Cette plaque de butée 40 est reliée par une barre de poussée 42 à un piston de commande 43 qui est muni d'un rétrécissement annulaire 44, Le piston de commande 43 se déplace dans un bottier 45. Ce bottier 4S est, d'une part, relié à un conduit 46 qui mené à un cylindre hydraulique 47 qui
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agit par l'intermédiaire d'une barre de poussée 48 sur la partie pivota- ble 23 de la pompe. D'autre part, le bottier 45 est relié à un conduit 49 qui mène vers un dispositif de levage 50. En outre, le bottier 45 est relié à un conduit 51 qui débouche dans un conduit 52 qui mené vers les deux pompes à roue dentée 53 et 54 qui, d'autre part, sont reliées 1' une à l'autre par un conduit 55,*Accordé à un réservoir 56.
La pompe à roue dentée 54 est reliée à une des roues motrices du tracteur, tandis que la pompe à roue dentée 5" est reliée à la roue entraînée. Lorsque la roue motrice, reliée à la pompe à roue dentée 54, roule sans patiner, la pompe à roue dentée 54 débite exactement la quantité de fluide qui peut être absorbée par la pompe à roue dentée 53, de manière qu'une quantité déterminée de fluide circule en circuit fermé dans les con- duits 52 et 55, Lorsque la roue motrice, non-représentée et reliée à la pompe à roue dentée 54, roule en patinant, la pompe à roue dentée 54 débite une quantité de fluide plus élevée que celle qui peut être ab- sorbée par la pompe à roue dentée 53, reliée à la roue entraînée non- représentée,
De ce fait le fluide est refoulé du conduit 52 à travers le conduit 51 et, dans la position représentée du piston de commande 43, ce fluide est refoulé à travers le conduit 46 jusque dans le cylindre de commande 47 qui pivote la partie pivotable 23 de la pompe hydrosta- tique de manière que la quantité, débitée par révolution, soit réduite.
De ce fait la vitesse de totation de la roue motrice, reliée à la pompe à roue dentée 54, ainsi que la vitesse de marche du tracteur, sont ré- duites. De la vitesse de marché réduite découle ensuite une plus petite résistance et, de ce fait, un patinage plus faible de la roue motrice, de manière que la quantité de fluide débité par la pompe à roue dentée 54 puisse à nouveau être entièrement absorbée par la pompe à roue den- i tée 53 et qu'aucun fluide soit refoulé à travers le conduit 51, de fa- çon qu'un nouvel état d'équilibre soit atteint, Toutefois, lorsque la partie pivotable 23 de la pompe est pivotée de manière que les quanti- tés les plus petites, prévues pour le service normal, soient débitées par révolution,
la pièce de butée 39 se place devant la plaque de bu- tée 40 et repousse cette deraière à l'encontre de la force du ressort 41. De ce fait le piston de, de 43 obture l'embouchure du conduit 46 dans le boîtier 45, tand.,' la découpe-annulaire 44 du piston de
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,commande 43 relie maintenant l'embouchure du conduit 51 à l'embouchure du conduit 49. Si maintenant plus de fluide est refoulé à travers le conduit 51 depuis le circuit entre les pompes 54 et 53, ce fluide, re- foulé à travers le conduit 51 est pressé par la découpe annulaire 44 du piston de commande 43 jusque dans le conduit 49 et influence l'organe de levage 50 de manière qu'un outil agricole, accroché à ce dernier, soit soulevé à une position plus élevée.
De ce fait on obtient une ré- sistance plus faible de l'outil agricole et, à son tour, cette résistan- ce plus faible entraîne un patinage plus faible de la roue motrice re- liée à la pompe à roue dentée 54, jusqu'au moment où à nouveau toute la quantité de fluide, débitée par la pompe à roue dentée 54, soit absor- bée par la pompe à roue dentée 53 et que l'organe de levage 50 ne soit plus influencé.
REVENDICATIONS.