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"Machine à récolter les racines".-
La présente invention concerne les ma- chines à récolter des racines$ telles que carottesk na- vets, panais$ pommes de "terre, oignons 4% bulbes fleurs*
On réalisé un procédé et une machine pour semer des carottes en rangées relativement rappro- chien, dont l'écartement est par exemple compris entre 9 cm et 14 em.
Ce procédé et cette machins permettent de semer d'autres plantes, dont on récolte lesracines;
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cependant, on estime jusqu'à présent que ce procédé et cette machine donnent des résultats particulièrement intéressants avec les carottes. La machine, faisant l'ob- jet de la présente invention, s'est révélée également comme particulièrement efficace pour la récolte des ca- rottes, qui ont été semées en utilisant le procédé et la machine mentionnés plus haut. Il est bien entendu ce* pendant que ce procédé et cette machine ne font pas par- tie de la présente invention.
Il est bien entendu d'au- tre part que la machine conforme à la présente invention n'est pas limitée à son application à la récolte des ca- rottes et des autres plantes à racines, qui ont été se- mées en utilisant le procédé et la machine indiqués ci- dessus; la machine, conforme à la présente invention, est applicable au contraire d'une manière générale à la récolte des racines, quel que soit l'écartement entre les rangées de celles-ci, et mime tout aussi bien dans le cas où les racines n'ont pas été semées ou plantées en rangées;
cette machine s'applique néanmoins en parti- culier à la récolte des racines, qui ont été semées ou plantées en rangées relativement rapprochées les unes des autres, par exemple dans le cas où la distance trans- versale entre les racines et le trajet suivi par la ma- chine ne dépasse pas 5*7 cm.
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Lamachine conforme a l'invention com- prend une large lame de soulèvement, qui peut creuser le sol pendant que la machine se déplace le long du champ , en soulevant toutes les racines sur son trajet et en les livrant simultanément à une chaîne sans fin dont les maillons sont formés par des. tiges, ou à un transport
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teur analogue, que l'on appellera par la suite un "trans- porteur de criblage"; ce transporteur exerce une action de criblage sur l'agrégat formé par les racines seule0 vées , de la terre, de petites pierres et des corps ana- logues accompagnant les racines;
ce transporteur est disposé de façon à livrer les racines partiellement cri- blées dans un tambour rotatif de criblage, dont l'axe est horizontal ou sensiblement horizontal, et qui compor- te sur sa périphérie intérieure une série d'éléments espacés angulairement de soulèvement; ces éléments s'é- tendent radialement vers l'intérieur à partir de ladite périphérie, et sont destinés A compléter le criblage des racines; ils peuvent, pendant la rotation du tambour, soulever les racines à partir de la zone la plus basse de l'espace intérieur du tambour, sur laquelle les raci- nes sont tombées en quittant le transporteur de cri- blague jusqu'à une zone située dans la partie supérieure de cet espace intérieur;
dans cette zone, les racines sont livrées par les éléments de soulèvement à un trans- porteur de transfert, qui les transporte en dehors du tambour jusqu'à une position, oû on peut en disposer; ce transporteur de transfert s'étend jusqu'à l'intérieur du tambour de façon à y recevoir les racines, soulevées par les éléments de soulèvement; les racines passent sur le transporteur de transfert en traversant une ou- verture de la paroi adjacente d'extrémité du tambour; cette ouverture est celle à travers laquelle les raci- nes , et les corps qui les accompagnent, sont livrés au tambour à partir du transporteur de criblage*
La large lame de soulèvement est une
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lame, dont la largeur mesurée transversalement au trajet de la machine, n'estpas sensiblement inférieure à 60 cm;
ainsi, dans le cas par exemple où les racines ont été semées ou plantées en rangées assez rapprochées, comme on l'a indiqué précédemment, la lame de soulèvement peut agir sur la largeur combinée d'un grand nombre de ran- gées adjacentes de racines, ce nombre pouvant atteindre ou même dépasser 12. La largeur réelle de la zone d'ac- tion de cette lame dépend naturellement des dimensions et de la capacité de récolte de la machine ; peut correspondre à un nombre de rangées de racines considé- rablement plus grand que le nombre mentionné ci-dessus.
Par exemple, dans la machine particulière que l'on dé- crira un peu plus loin et qui est conçue pour récolter simultanément douze rangées de carottes, dont les inter- valles sont de 10 cm, la largeur de la lame de soulève- ment est égale approximativement à 1,2 m, comme on le verra. La largeur de cette lame peut être considérable- ment plus grande 1 elle dépend comme on l'a déjà indi- qué, des dimensions et de la capacité de récolte de la machine.
Dans un mode de réalisation particulier, décrit ci-après, les racines sont déchargées à partir du transporteur de transfert sur un transporteur de li- vraison latérale, incorporé à la machine.
Dans une variante, les racines sont déchar- Sien du transporteur de transfert dans un dispositif d'em- paquetage ou ensachage, incorporé à la machine.
Dans une autre variante, les racines sont déchargées du transporteur de transfert dans un bac
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incorporé A la machine.
Le transporteur de criblage est muni de préférence d'un dispositif, consistant par exemple en roues dentées d'agitation, sur lesquelles passent les chaînes latérales du transporteur, pour faire vibrer le brin supérieur ou porteur du transporteur, en réalisant ainsi une action effective du criblage* Un dispositif vibrant peut aussi être prévu pour le transporteur de transfert, si on l'estime nécessaire, dans le but de compléter le nettoyage à sec des racines avant leur dé- chargement en dehors de la machine.
Le transporteur de criblage est généra- lement incliné vers le haut, en allant vers son extrémité de livraison, et un dispositif peut être prévu pour ré- gler A volonté son inclinaison.
Le transporteur de transfert est généra- lement A peu près horizontal, et un dispositif peut être prévu aussi pour régler A volonté son inclinaison par rapport à l'horizontale.
Les tiges ou autres surfaces du trans- porteur de criblage et/ou du transporteur de transfert et/ou du transporteur de livraison latérale (quand un tel transporteur est prévu) peuvent être recouvertes de caoutchouc ou d'une matière plastique, de manière A ne pas détériorer les racines*
Le tambour de criblage, qui se trouve généralement à l'arrière ou vers l'arrière de la machine, la lame de soulèvement se trouvant au contraire vers l'avant de la machine, peut être construit d'une manière appropriée quelconque.
Ses parois, aussi bien ses deux
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parois d'extrémité que sa paroi périphérique, sont for- mées avantageusement, au moins en partie, par des tiges rapprochées et maintenues écartées par des organes rigi- des de contreventement, disposés transversalement aux tiges et fixés rigidement sur celles-ci, par exemple par soudure. Les tiges peuvent avoir, par exemple, un diamètre de 12,7 mm et un écartement de 25,4 mm; dans une con- truction généralement préférée, les tiges, aussi bien celles de la paroi périphérique que celles des deux parois d'extrémi- té, forment des anneaux circulaires coaxiaux disposés concen- triquement au tambour.
Dans une variante, les tiges formant la paroi périphérique peuvent s'étendre parallèlement à l'axe de rotation du tambour ou peuvent faire avec cet axe un an- gle désiré quelconque. Dans l'un et l'autre cas de ces deux constructions possibles, les bordures extérieu- res des deux parois d'extrémité et la bordure intérieure de la paroi d'extrémité, à travers laquelle s'étend l'extré- mité réceptrice du transporteur de transfert, sont généralement formées par des organes annulaires dont l'épaisseur est plus grande que celle des tiges formant les parois;
les organes rigides de contreventement, qui maintiennent écartées les unes des autres les tiges for- mant la paroi arrière extrême, sont généralement consti- tués par des bras radiaux, qui s'étendent vers l'exté- rieur jusqu'à la bordure de la paroi à partir d'un moyeu rigide monté au centre du tambour.
Les organes entraînés de la machine, c'est-à-dire le transporteur de criblage, le tambour de criblage, le transporteur de transfert, et éventuelle- ment le transporteur à livraison latérale, peuvent être
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entraînés à partir d'un arbre de prie* de puissance d'un tracteur, qui tire la machine le long des rangées de la récolte. Une transmission pratique quelconque peut tire utilisée entre l'arbre de prise de puissance (ou un arbre équivalent) et les arbres entraînés*
La transmission peut comprendre, si cela est néses- aaire, des embrayages, des engrenages de réduction , et/ou de multiplication de vitesse, des embrayages de sécurité, etc...
La machine peut être une machine se suf- fisant complètement à elle-même, avec ses propres route de roulement sur le sol, ou bien une machine tirée par' un tracteur et ne comportant que des roues arrière de roulement, comme dans le mode de réalisation particulier mentionné plus haut. Dans ce deuxième cas, les disposi- tions peuvent être telles que, comme dans le mode de réalisation décrit plus loin, l'avant de la machine peut être élevé ou abaissé par le système habituel hydrauli- que d'attelage en trois pointa ou par un dispositif 'qui- valent de soulèvement monté sur le tracteur, de manière à régler le niveau de la lame de soulèvement par rapport à la surface du sol, Dans une variante, la machine peut titre montés sur un tracteur$ dans ce cas,
elle con- porte sur l'arrière du tracteur un montage pivotant, qui permet de 1'élever ou de l'abaisser par rapport au sol au moyen du dispositif de soulèvement monté sur le trac- teur. Dans une autre réalisation, la machine est une machine se suffisant à elle-même et possédant son propre moteur; dans se CI, . le moteur a combustion interne ou tout autre moteur de la machine peut être conçu pour as-
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surer à la fois la propulsion de la machine et l'entra!. nement des transporteurs, du tambour de criblage et des autres organes entraînés de la machine.
La lame de soulèvement de la machine peut comporter un dispositif commandant sa profondeur de pénétration dans le sol. Dans une disposition générale* ment préférée à ce sujet, le dispositif de commande de profondeur agit par élévation ou abaissement (suivant la direction dans laquelle on veut exécuter le réglage de la profondeur) de la lame et en même temps de l'ex- trémité avant (c'est-à-dire de l'extrémité adjacente à la lame) du transporteur de criblage, par rapport au châssis de la machine ;
letransporteur de criblage et la lame de soulèvement sont dans ce cas portés par un châs- oint qui est monté pivotant à son extrémité arrière sur le châssis de la machine, de façon à pouvoir s'élever ou N'abaisser. Cette disposition est utilisée, comme on le verra, dans le mode de réalisation particulier déjà men- lionne de l'invention.
Bans le cas où la machine est tirée par un tracteur ou montée sur un tracteur, le dispositif de commande de profondeur peut consister avantageusement en un ou plusieurs vérins hydrauliques A simple effet, par exemple un vérin de chaque coté de la machine; ces vérins sont montés sur le châssis de la machine et sont reliés à un dispositif pivotant, qui comprend la lame de soulèvement et le transporteur de criblage ;
unfluide hydraulique est fourni aux vérins par une pompe, instal- lée sur le tracteur ou sur la machine et pouvant être commandée à partir du siège du conducteur du tracteur
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ou à partir d'une position déterminée sur la machine;
ainsi, les vérins, sous l'action de la poussât du fluide hydraulique, peuvent à volonté élever ce dispositif pi- votant par rapport au châssis de la machina, en rédui- sant ainsi la profondeur de pénétration de la la** de soulèvement, ou commander l'abaissement du dispositif pivotant par rapport au châssis de la ..chine, sosie l'as- tion de la pesanteur, de façon à augmenter la profondeur de pénétration de la lame de soulèvements
Si la =chine comporte un transporteur de livraison latéral*, les racines sont livrées général* ment dana un camion ou dans un véhicule analogue de trans- port, qui se déplace avec la machine à récolter, d'un cet' de celle-ci et d'une manière connu..
On va décrire maintenant le mode partie - lier de réalisation de l'invention, mentionné précéden- ment, en se référant au dessin annexé* Bien que ce mode de réalisation soit généralement préférés en particulier dans les machines à récolter des carotte., il n'est pas évidemment le seul mode de réalisation possible; on peut en effet imaginer d'autres modes de réalisation très différente de celui-là, en ce qui concerne les détails de construction, sans s'éloigner pour cela des principes généraux de l'invention.
Sur le dessin : - la figure 1 est une vue en élévation latérale de la machine, montrant l'ensemble de la lame de soulè- vement et du transporteur de criblait dans une position assez élevée; la figure 2 est une vue en plan de la
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machine; - la figure 3 est une vue partielle en plan montrant, un détail, que l'on décrira plus loin, et - la figure 3a est une coupe de la figure 3 suivant la ligne 3-3 de celle-ci; - la figure 4 est une coupe de la machine suivant la ligne 4-4 de la figure 2:
- la figure 5 est une vue arrière en bout) obtenue en regardant vers levant de la machine; - la figure 6 est une vue partielle et schématique représentant le cas où les carottes nettoyées sont déchargées par le transporteur de transfert dans un dispositif d'ensachage incorporé à la machine; zip, - la figure 7 est une vue analogue preprésen- tant le cas où les racines sont déchargées par le transporteur de transfert dans un bac incorporé à la machine.
Les cernes lettres et les mimes nombres de référence sont utilisés pour les parties analogues . sur les différentes figures.
La machine représentée est du type tiré par un tracteur, type déjà mentionné précédemment Elle comprend un châssis rigide A comportant à son extrénité arrière deux roues 1 et 2 roulant sur le sol;/ elle est conçue pour être attelée au tracteur par l'intermédiaire d'une barre de remorquage 3 faisant partie de la machine*
Cette barre 3 *et montée pivotante sur le châssis A, à ruz, .
l'extrémité avant de celui-ci, de façon à pouvoir pivoter librement par rapport au châssis dans un plan horizontal, autour de l'axe d'une goupille 4, Cette goupille consti-
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tue la xiaison entre le châssis et la barre d'attelage.
Un cadre intérieur rigide 3 est monté pivotant sur le chassie A, de façon à pouvoir pivoter librement par rapport à celui-ci autour d'un axe horizontal
5 situé à l'extrémité arrière du châssis; ce cadre B porte un transporteur C, s'étendant suivant la longueur de la machine, une lame de soulèvement D et deux roues de coupe 6, 7 , dont le r8le est de produira deux entaillas dans le sol pendant que la machine est tirée par le trac- tour; ces deux entailles sont exécutées de part et d'au- tre du trajet de la lame de soulèvement, et près de celle- ci, de façon à faciliter l'action de la lame de soulève- ment, qui doit enlever une bande du sol contenant les carottes;
qu'il s'agit de résolter. Le transporteur C constitue "le transporteur de criblage" de la machine.
A l'arrière de la machine se trouve un tambour rotatif E; les carottes soulevées et éventuelle- ment les résidus des matières étrangères (terre, pierres, etc.,.), provenant de l'extraite arrière de livraison du transporteur de criblage C, sont livrés dans l'espace intérieur de ce tambour. Le tambour S, dont l'axe de ro- tation est parallèle à la direction longitudinale de la machine, constitue le "tambour de criblage..
Un autre transporteur F, disposé suivant la longueur de la machine, s'étend par son extrémité ar- rière réceptrice dans l'espace intérieur du tambour de criblage E. Ce transporteur F constitue *le transporteur de transfert- de la machine; dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 5, il se décharge dans un transporteur 0 de livraison latérale au moyen d'une
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trémie d'alimentation 8. Le transporteur 0 et la tré- mie 8 ne sont représentés qu'en trait mixte sur la fi- gure 4; de façon à rendre plus visibles les parties si- tuées en arrière.
Le cadre intérieur B est supporte à son extrémité avant par le châssis A au moyen de deux vérins hydrauliques 9 et 10, qui sont articulés à leur extrémi- té supérieure par des pivots 11 (figure 1) sur des pattes 12, 13, s'étendant vers le haut à partir du cadre B; ces vérins sont articulés à leurs extrémités inférieures par des pivots 14 (figure 1) sur une structure de support 15 , qui s'étend vers le bas à partir du cadre A et qui est reliée rigidement à celui-ci (figure 1).
La goupille 4 est portée dans la struc- ture 15, qui transmet par conséquent au châssis A la traction de la barre d'attelage 3.
Le cadre intérieur B est réglable en in- clinaison, par rapport au châssis A. au moyen des vé- rins hydrauliques 9, 10, qui reçoivent un fluide sous pression, comme on l'a expliqué plus haut,'par l'inter- . médiaire de conduites représentées schématiquement en
16 (figure 1).
Le cadre inférieur B est guidé, dans ses mouvements vers le haut et vers le bas autour de l'axe 5, au moyen de deux galets de guidage 17, 18, qui peu- vent tourner librement sur une tige transversale 19, portée par des pattes 20, 21, s'étendant vers le bas partir des longerons du châssis A; des galets 17, 18 coopèrent, dans leur fonction de guidage du cadre M, avec deux cornes de guidage 22 (figure 1) s'étendant vers le
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bas à partir das longerons du cadre B.
Le niveau du châssis A, par rapport au sol, est également réglable au moyen d'un cric manuel à vis 23 monté sur le châssis, de façon à faciliter l'attelage de la machine sur le tracteur. Ce niveau est réglable d'autre part, si cela est nécessaire, par le fonctionnement du dispositif hydraulique de soulèvement faisant partie du traceur, comme on l'a déjà vu précé- demment. Ce dispositif et les liaisons de celui-ci avec la machine n'ont pas été représentés, car tout cela est parfaitement connu.,
Les roues de coupe 6 et 7 peuvent tour- ner librement sur des axée 25 portés dans des bossages 26 des extrémités intérieures de barres de suspension 27,
fixée rigidement sur le cadre intérieur 8 et s'éten- dant vers le bas à partir do celui-ci.
Une superstructure H, constituée princi- palement par des profilés à section en U et des cornières soudées ou boulonnées ensemble, est montée sur le enta sis A.
Sur cette superstructure sont montés le tambour de criblage E, le transporteur de transfert F, le transporteur C à livraison latérale et les éléments de transmission par lesquels le couple d'entraînement est transmis à ces parties à partir de l'arbre de prise de puissance du tracteur (non représenter
Ces éléments de transmission compren- nent un arbre d'entraînement en trois section*, une première section 28, une seconde section 29 et une troi- sième section 30; ces trois sections sont reliées les
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unes aux autres par des jointe universels 31 et 32;
un arbre principal de renvoi 33 est reliés la section 30 de l'arbre d'entraînement par l'intermédiaire d'un en- grenage conique 34 (figure 2h un arbre de renvoi 33 est entraîné, à partir de l'arbre 33, par l'intermédiaire
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d'un réducteur à roues dentées et À chaîne 36, 37 9 36 et d'un embrayage 39 de suppression de surcharge, monté
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sur l'arbre 35;
la transmission comprend aussi un arbre de renvoi 40, portant les deux roues dentées d'entraîne- ment 41, 42 du transporteur de criblage B, un dispositif
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43 44 , 45 à roues dentées et A chaîne, par lequel le couple d'entraînement est transmit de l'arbre 35 à l'ar-
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bre de renvoi 40, un dispositif bzz 47b 48 à chaîne et à roues dentées, par lequel le couple d'entraînement est transmis de l'arbre de renvoi 35 à un arbre court 49 (figures 2 et 4) relié par un engrenage conique 50 (figure 1 et 2) à un arbre longitudinal 51, portant une roue den- tée à chaîne 52, qui entraîne le transporteur 0 à livrai- son latérale par l'intermédiaire d'une chaîne 53 en pri-
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ve alec la roue dentée 51, un réducteur 54, 55, 56 à roues dentées et à chaîne,
qui transmet le coupb d'en- traînement de l'arbre longitudinal 51 à un arbre longi- tudinal 57 portant à son extrémité arrière le tambour de criblage E, fixé sur cet arbre et un arbre de renvoi
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38 relié à l'arbre de renvoi 33 par un engrenage cylin- drique 590 60t relié à l'arbre d'entraînement 61 du transporteur de transfert T par un dispositif 62, 63, 64 A chaîne et à roues dentées* Bien que le dispositif précédent soit simple, en ce qui concerne les éléments de transmission, compact et extrtougent efficace, on
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peut utiliser évidemment un autre dispositif équivalent quelconque, sans sortir pour cela du domaine de l'inven- tion.
On va considérer maintenant les détails de construction des différente éléments travaillant@ de la machine. La lame de soulèvement D possède la forme représentée clairement en plan et en coupe sur le dessin (voir en particulier les figures 2,3 et 3a); elle est mono tée rigidement sur l'extrémité avant du cadre intérieur B. Elleest munie, le long de son bord arrière, d'un peigne 65, qui se trouve sensiblement au-dessus de l'ex- trémité avant du transporteur de criblage C, de manière à contribuer à faire arriver sur ce transporteur les ra- cines soulevées et les matières étrangères accompagnant les racines.
Le transporteur de criblage C, qui est incliné vers le haut dans toutes les positions de travail du cadre B, est constitué par des tiges très rapprochées 66 en matière plastique ou en caoutchouc, qui franchis- sent l'espace compris entre deux chaînes porteuses 67,
68, guidées à l'extrémité arrière du transporteur sur les deux roues dentées d'entraînement 41, 42 et à l'ex- trémité avant du transporteur sur deux roues dentées de guidage 69, 70; chaque tige est portée à une extrémité par un maillon de la chaîne 67 et à son autre extrémité par un maillon correspondant de la chaîne 68; elleest d'ailleurs fixée sur ces maillons* Les tiges 66 ont un diamè- tre total approximatif de 19 mm et leur écartement est égal approximativement à 44,4 mm.
Ces dimensions peu- vent cependant varier dans une marge étendue, de façon
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à adapter les tiges au type et aux dimensions des raci- nes à récolter, et aussi à la largeur du transporteur; cette largeur dépend du nombre des rangées de carottes à récolter pendant chaque déplacement de la machine le long des rangées. De chaque coté du transporteur se trou- vent des roues dentées ovales 71 pour agiter les chaînes du transporteur et les roues dentées intermédiaires de guidage 72 des brins inférieurs des chaînes.
La construction du tambour de criblage
E est celle déjà indiquée; dans ce tambour, les parois d'extrémité 73 74 et la paroi périphérique 75 sont formées (en partie dans le cas de la paroi d'extrémité 74) par une série de tiges annulaires rapprochées R ; ces tiges sont maintenues écartées les unes des autres par des organes rigides de contreventement, qui sont soudés sur les tiges; les bordures extérieures S, T ,des deux parois d'extrémité 73, 74 et la bordure intérieure U de la paroi d'extrémité avant 73 (figure 5) sont formées par des tiges annulaires, dont la section transversale est plus grande que celle des tiges R.
Les organes rigides de contreventement, par lesquels les tiges R, formant en partie la paroi d'extrémité arrière 74, sont maintenues écartées les unes des autres, sont constitués par des bras radiaux
76, qui s'étendent vers l'extérieur jusqu'à la bordure extérieure T à partir d'un moyeu 77 (figure 5), porté par l'extrémité arrière de l'arbre 57; les bras 76 sont sou. dés à la fois sur la bordure T et sur le moyeu 77; une plaque centrale 78 est soudée sur le moyeu 77 et sur les bras 76; cette plaque centrale 78 fait partie intégrante
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de la paroi d'extrémité et la renforce.
A l'intérieur du tambour se trouvent une série d'éléments L de soulèvement, espacés angulairement, dont on a déjà parlé et qui sont constitués chacun par un panneau formé par des tiges rapprochées W, qui sont maintenues rigidement écartées les unes des autres suivant les directions radiales du tambour.
Ces éléments de soulèvement L constituent les organes rigides de contreventement mentionnés précé- demment pour la paroi périphérique et la paroi d'extrémi- té arrière du tambour; ils s'étendent, comme on le voit, transversalement aux tiges annulaires R formant ces pa- rois et sont soudés à ces tiges, ainsi qu'aux bras radiaux 76 (à l'extrémité arrière des éléments) de la paroi d'ex- trémité arrière.
On remarque que l'arbre 57 est supporté dans un palier 79, qui est disposé nettement à l'intérieur du tambour, de manière à n'être que peu éloigné de l'ex- trémité arrière de l'arbre. On réalise de cette manière une disposition, qui diminue considérablement la fatigue de flexion appliquée à l'arbre et due au poids combiné du tambour et de son contenu de racines soulevées*
On voit aussi que la paroi arrière du tam- bour est éloignée de l'extrémité de l'arbre 57 et qu'elle est supportée à sa périphérie par des barres radiales Y, qui sont soudées à leurs extrémités extérieures sur la. bordure T et à leurs extrémités intérieures sur un moyeu additionnel Z, porté par l'arbre et fixé sur celui-ci.
On réalise ainsi une structure très stable, malgré l'absence d'un support radial direct de l'avant du tambour sur l'ar-
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bre ; cette absence est inévitable, du fait que le trans- porteur de transfert F doit s'@tendre dans l'espace in- térieur du tambour.
Le transporteur de transfert P est,.cons- struit sensiblement comme le transporteur de criblage 0, avec cette différence cependant, dans le mêde de réali- sation particulier représenté, qu'il ne comporte pas de roues dentées d'agitation pour ses chaînes. Comme on l'a déjà remarqué, oe transporteur s'étend, à son extrémité réceptrice, dans l'espace intérieur du tambour de cri- blage; il passe à travers une large ouverture circulaire
X (figure 5), limitée par la bordure intérieure U du tam- bour.
Le transporteur G à livraison latérale est construit aussi à peu près comme le transporteur de criblage, mais il ne comporte pas de roues dentées d'agi- tation pour ses chaînes, et il se décharge normalement dans un véhicule de transport dse déplaçant le long de la machine à récolter, comme on l'a déjà expliqué.
Deux plates-formes 93, 94,prévues pour le personnel travaillant sur la machine sont supportées aussi par la superstructure H. On voit que le transpor- teur de transfert? est facilement accessible pour le personnel se tenant sur la plate-forme 93, de façon que celui-ci puisse retirer de ce transporteur, à la main, les pierres, les mottes de terre et les corps analogues, qui ont pu échapper, jusqu'à cet endroit de la machine, à leur séparation par rapport aux carottes*
On comprend qu'il est extrêmement impor. tant, pour utiliser la machine conforme à l'invention,
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que cette machine puisse être dirige fret près des ran- gées de racinesen raison du faible écartement des ran- gées.
On a trouvé que cette exigence pouvait être satis- faite d'une manière très simple et efficace au moyen d'une disposition représentée sur le dessin; dans cette disposition, la machine comporte une barre d'attelage 3, qui eet articulée en 4, entre ses extrémités, sur le châssis de la Machine, de façon à pouvoir pivoter dans un plan horisontal par rapport au châssis;
un dispositif, comprenant par exemple une bielle 95, un dispositif à via sans fin 96, un volant de direction 97 et un arbre 98, est prévu pour appliquer une pouscés, dans l'une ou l'au- tre direction, suivant le sens du virage à exécuter, à l'extrémité libre, c'est-à-dire arrière, de la barre d'attelage, en produisant ainsi, contre la réaction du sous-sol.
transmise au châssis de la Machine par l'in- termédiaire des roues de coupe 6,7, un mouvement de vi- rage d'un seul bloc de la machine, dans l'un ou l'autre sens, autour d'un axe vertical passant approximativement par le point médian de l'essieu des roues de la machine, On voit que le volant de direction 97 est disposé de fa- çon à être accessible pour une personne se tenant sur la plate-forjme 94, On peut prévoir si on le désirs un dis- positif hydraulique pouvant être commandé à partir de cette plato-forme, pour appliquer ladite poussée à la barre d'attelage, à la place du dispositif représentée
Il reste à remarquer,
en ce qui concerne la Machine représentée sur les figures 1 à 5, que le trans- porteur 0 de criblage est muni de gardes latérales 99, Ces gardes sont supportées naturellement par le cadre
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intérieur B.
Si on se réfère maintenant à la Variante représentée sur la figure 6, on voit que le dispositif d'ensachage, dans lequel le transporteur de transfert ? décharge les carottes propres, comprend, dans le mode particulier de réalisation représenté, deux trémies 85, 86;
qui sont actionnées alternativement et qui se déchargent dans un sao 87 ou 88, suspendu à un disposi- tif (non représenté) situe immédiatement en dessous de la sertie de la trémie en les trémies 85, 86 sont commandées manuellement, pour réaliser leur fonction* nement alterné, au moyen de deux volets 89, 90, qui sont liée ensemble et qui sont articulés le long de leurs bords supérieurs, de façon à pouvoir pivoter en tandem entre les deux positions alternées de fonctionnement, c'est-à-dire leur position représentée en trait plein et leur position représentée en tirets, suivant que l'une ou l'autre des deux trémies fonctionne à un ins- tant donné quelconque.
On peut évidemment utiliser un autre dispositif équivalent d'ensachage.
Dans la variante représentée sur la figure 7, le transporteur de transfert 7 se décharge ' par une chute 91 dans un bac CB monté sur le châssis de la machine et situé sur un côté de cells-ci; un dispc- sitif équivalent quelconque peut être utilisé à la place de celui-là.
Les dimensions et les proportions relati- ves des différentes parties de la machine peuvent varier entre des licites très écartées, en fonction par exemple des racines à récolter et du nombre des rangées de reci-
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dtKs qui doivent Stre .ou1."...1multan'm.nt , chaque trajet de la machine le long des rangées* Dans le cas d'une machine étudiée pour récolter à chaque trajet douze rangées de carottes, dont l'éoartement cet d'envi- ron 10 om, la lame de soulèvement et le transporteur de oriblage ont une largeur de l'ordre de 1,20 m; le dia- mètre total du tambour de criblage eet de l'ordre de 1,87 m et la longueur totale de oe tambour est de l'or- dre de 0,70 m;
il est évident que ces dimensions ne sont données qu'à titre d'exemple et qu'on peut largement s'en écarter.
La paroi d'extrémité arrière du tambour de criblage peut comporter, si on le désire, une ouver- ' ture oiroulaire centrale, permettant l'échappement en dehors du tambour des feuilles résiduelles, recueillies aveo leo carottes, et aussi de la terre, des pierres et des corps étrangers analogues déchargés dans le tam- bour par le transporteur de criblage; cette ouverture peut être associée, si on le désire, avec un dispositif mécanique permettant de séparer des racines soulevées les matières étrangères et de les projeter à travers ladite ouverture.
Enfin, la machine peut être munie, si on le désire, de tiges dirigées vers le bas, qui creu- sent dans le sol en avant de la lame de soulèvement, pendant que la machine se déplace le long des rangées de carettes; ces tiges brisent la terre, si elle est excessivement dure et compacte, et facilitent ainsi la pénétration de la lame de soulèvement dans le sol, en particulier au début de l'entrée en action de la machine le long des rangées de carottes.