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BREVET BKIMV@@@@@@@@@@@@ D'IMPORTATION Gérard OBRECHT POUTRE A TAILLIS.
Pour alléger les poutres, qu'élite soient utilisée , pour la construction de toitures, de ponte, de planchers, ou de coffrages et qu'elles soient en acier, en bois ou en béton, on avait de préférence recours à la construction en treillis qui donne d'excellents résultats à la fois quant a la résis- tance et quant au poids* Ce genre de construction est facile à réaliser en acier et en béton, puisque ces matières se prêtent particulièrement bien 4 la conformation et à la réunion des éléments qui forment le treillis, mais le problème est plus difficile lorsqu'il s'agit du bois.
Il existe toutefois de nombreuses formes d'exécution pour poutres à treillis en bois, mais qui toutes présente* l'inconvénient que le treillis doit être nécessairement composé d'une multitude d'éléments indi- viduels qui doivent être réunis, soit par collage, soit par des organes de fixation. Pourtant, étant donné que le bois est une matière qui travaille, les points de fixation ou bien noeuds de ces poutres risquent de s'ébranler et la résistance de la poutre en est diminuée parfois jusqu'à un degré intolérable
La présente invention concerne une poutre à treillis qui ne présente pas ces inconvénients, en diminuant considé- rablement le nombre des éléments dont la poutre se compose.
Cette poutre à treillis est caractérisée en ce que le treillis ,
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qui réunit ses longerons se présente en forme d'au moins une bande continue en zigzag qui est constituée par au moins deux lames en bois, dites feuilles de' placage, juxtaposées et collées ensemble. D'autres caractéristiques de l'invention ressortant du dessin tt de sa description qui va suivre.
Dans ce dessin, la fige 1 est une élévation d'une poutre selon l'invention à treillis simple la fig. 2 en représente une coupe verticale selon la ligne A-A de la fig. 1; la fig. 3 est une élévation d'ane poutre à treillis double et la fig. 4 est une coupe verticale de cette poutre selon la ligne B-B de la fig. 3.'
Dans les fige* 1 et 2, 1 et 1' sont deux longerons entre ,lesquels s'étend la bande continue en zigzag 2 formant le treillis et constituée par des multiples lamelles 3. Cette bande 2 est.avantageusement confectionnée de telle façon que des bandes de lamelles enduites de colle sont superposées et comprimées dans un gabarit qui donne la forme en zigzag 4 la bande 2.
Dans les deux longerons peuvent être pratiquées des rainures 4, 4' dans lesquellessont logés les sommets des ondes de la bande 2. Mais est préférable de prévoir des creux 7. 7' pouvant être fraisés dans les longerons avec une fraise circulaire, et dont le rayon correspond à celui des sommets des ondes de la bande 2. La fixation de ces sommets dans les rainures 4; 4' ou bien les creux 7, 7' peut se faire. par exemple, par simple collage, par des goujons en métal ou en bois traversant de part en part les joues extérieures des rainures 4, 4' ou des ceus 7, 7' des longerons 1, 1' et la bande 2 p@logée ou par des vis ou tirefonde 6 pouvant être vissés de l'extérieur ou de l'intérieur dans les longerons 1, 1' et la bande 2.
Ces différente moyens de fixation peuvent aussi être utilisés sumiltenément.
La forme d'exécution à double treillis représentée
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dans les fig. 3 et 4 est analogue à celle représentée dans les deux premières figures. Les longerons 11, 11' sont pourtant plus larges, afin que les rainures 14, 14' puissent avoir la double largeur des rainures 4, 4' pour pouvoir recevoir deux bandes en zigzag 12, 12' qui sont disposées en quinconce, ou que des creux 17, 17' puissent être pratiqués dans les longerons 11, 11' dans deux rangées parallèles voisines. La (fixation des bandes 12, 12' aux longerons se fait de préférence de la même manière que lorsqu'il n'y a qu'une seule bande, soit par collage, soit par des goujons 15, soit par des tirefonds 16, ou par plusieurs de ces moyens à la fois.
Pour renforcer la résistance de la poutre, il est en outre possible de réunir les parties s'entrecroisant des deux bandes 12, 12' par exemple par collage, par des bandages 18, des goujons 19, des vis ou tirefones ou par plusieurs de ces moyens à la fois, qui préviennent un déplacement mutuel de ces deux bandes.
Il va de soi que la forme, l'épaisseur et la largeur des bandes peuvent varier selon la charge que les poutres doivent supporter et l'application qu'elles trouvent.
Ainsi les angles que les bras en zigzag de la bande renferment peuvent être pluu moins grands. En outre, il est possible de ne pas employer seulement deux bandes dans une poutre, mais d'augmenter le nombre dé bandes à volonté c'est-à-dire de mettre cote à cote 3, 4 et même plusieurs. Ces bandes ne sont pas non plus nécessairement placées l'une immédiatement à coté de l'autre, mais elles peuvent être espacées et logées dans plusieurs rainures parallèles des autres ou dans des creux dont les rangées ne sont pas immédiatement voisines.
On oomprend sans autre explication que la réalisa- tion de telles poutres et plus simple que celle de poutres àtbeillis dont le treillis se compose d'un grand nombre d'éléments individuels. Ceci n'a pas seulement une influence
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très favorable sur le prix des poutres selon l'invention,maie aussi leur résistance par rapport à leur poids, est ext@@ement élevée et le risque d'une diminution de cette rés@stance par le vieillissement ou par des déformations provoquées par le travail du bois est pratiquement éliminé.
REVENDICATIONS
1 ) Poutre à treillis, caractérisée en ce que le treillis qui réunit ses longerons se présente en forme d'au moins une bande continue en zigzag qui est constituée par au moins deux lames en bois, dites feuilles de placage. juxtaposées et collées ensemble.
2 ) Poutre suivant 1, caractérisée en ce que le treillis est formé par deux ou plusieurs bandes continues en zigzag disposées en quinconce.
3 ) Poutre suivant 1 ou 2, caractérisée en ce que dans les longerons sont pratiquées une ou plusieurs rainures dans lesquelle sont logés les sommets des ondes de la ou des bandes continues en zigzag.
4 ) Poutre suivant 1 ou 2, caractérisée en ce que dans les longerons dont pratiqués des creux dont la largeur et la rayon de l'évidement correspondent de préférence à la largeur et au rayon des sommets des ondes de la ou des bandes continues en zigzag.
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