BE628407A - - Google Patents

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BE628407A
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    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B01PHYSICAL OR CHEMICAL PROCESSES OR APPARATUS IN GENERAL
    • B01JCHEMICAL OR PHYSICAL PROCESSES, e.g. CATALYSIS OR COLLOID CHEMISTRY; THEIR RELEVANT APPARATUS
    • B01J2/00Processes or devices for granulating materials, e.g. fertilisers in general; Rendering particulate materials free flowing in general, e.g. making them hydrophobic
    • B01J2/12Processes or devices for granulating materials, e.g. fertilisers in general; Rendering particulate materials free flowing in general, e.g. making them hydrophobic in rotating drums

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  • Chemical & Material Sciences (AREA)
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  • Chemical Kinetics & Catalysis (AREA)
  • Treatment Of Sludge (AREA)

Description


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  "Appareil et procédé pour fabriquer des pastilles sphériques de substances solubles dans   l'eau".   



   L'invention est relative à la fabrication de pas- tilles de dimensions déterminées en partant de substances qui sont solubles ou ont un composant soluble. Dans de nombreux do- maines, on désire des substances sous forme de pastilles pour la commodité do la manipulation, de l'emmagasinage, du transport, de la distribution, de l'emballage ou do l'utilisation. L'inven- tion est intéressante dans la fabrication de pastilles de subs- tances quelconques, solides aux températures normales de manipu- 

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 lation ou d'utilisation, substances qui sont solubles dans l'   eau.   dans les solutions   aqueuses ou   dans d'autres solvants com- patibles avec le procédé, ou comportent un composant soluble. 



  Il peut s'agir de sucres, dans la fabrication des frian- dises, de même que de substances à l'état finement divisé, tel- les que du carbone ou du soufre, lorsque les particules peuvent être mises en suspension dans une substance soluble compatible ou mélangées avec une telle substance. A titre d'exemple, l'in- vention sera décrite en se référant à une substance constituant un engrais, à savoir le nitrate d'amaoniua, qui est soluble dans l'eau et qui peut être utilisé seul ou en même temps que d'au- tres substances, telle que de la pierre à chaux, avantageuses dans un engrais à titre de charges ou pour d'autres besoins. 



    Ci-après,   le   mot   "boue" sera utilisé pour désigner une solution d'une substance soluble, que la solution contienne ou non une    matière en suspension non soluble ; expressions "soluble dans     l'eau"   et "solution aqueuse" doivent être comprises comme exclu- ant l'utilisation d'autres solvants. 



   Les engrais à base de nitrate d'ammonium, de même qu'une large variété d'autres engrais solubles dans l'eau, sont, de manière convenable, transportés, emmagasinés, emballés et ré- partis sur le sol sous la forme de petites pastilles d'un diamè- tre approximatif de   1/8ème   de pouce. La technique a proposé de fabriquer des pastilles de diverses manières. Une substance so- luble dans l'eau, en solution aqueuse, peut évidemment être sé- chée par pulvérisation, mais le séchage par pulvérisation tend   à   produire des particules qui sont poreuses, creuses et d'une résistance mécanique relativement faible. 



   Lorsque la quantité d'eau dans une solution est abaissée jusqu'au point où la quantité de solides constitue la presque totalité en poids de la substance, il est possible de réaliser une liquéfaction par chauffage, et de verser la solu- 

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      tion liquéfiée en gouttolettes à partir d'ajutages ou de   pl@@     @@@   perforées, de haut en bas, dans une tour qui contient des   gaz   de séchage. La solidification des gouttelettes se produit dans une large mesure par le refroidissement du liquide chaud. Une telle opération est généralement appelée   "prilling".   Le sécha- ge est nécessaire et il exige   fréquemment   un tambour dé dessic- cation pour agir sur les pastilles après qu'elles ont quitté la tour.

   Le séchage tend également à diminuer la densité du   produit.   



   Le prilling de substances formant engrais, solu- bles dans l'eau, anhydres ou sensiblement anhydres, telles que   la nitrate   d'ammonium, est également mis en pratique. Ceci exi- ge   cependant ,  soit la fabrication initiale du nitrate d'ammo- nium sous forme anhydre, soit que, si le nitrate d'ammonium est formé en solution, il faut prévoir l'élimina? ion de l'eau par des opérations de séchage avant le   prilling.   



   Si la substance soluble dans l'eau est   disponi-   ble sous forme   finement   divisée et si un lit d'une telle   matiè-   re est basculé dans un tambour ou agité dans un malaxeur, il est possible en humidifiant de manière déterminée les particu- les dans le lit de les amener à adhérer ensemble en des pastil- les plus ou moins sphériques.   L'humidification   peut être   réali-   sée avec de l'eau ou avec une boue telle que définie   précédem-   ment;

   il y a cependant un "point d'agglomération"   critique.   Si      on ajoute trop peu d'eau, les particules ne colleront pas ensem- ble, tandis que si on ajoute trop d'eau, un magma ou une vase      se forme, ce qui exclut la transformation en pastilles, La quan-      tité de boue qui peut être ajoutée est en tous cas très petite, de sorte que, si la boue constitue l'alimentation de nitrate d'ammonium frais pour la transformation en pastilles, la   quanti.   té de matière qui doit être remise en circulation et retravail- lée devient excessive.

   Dans des procédés de ce type, qui sont généralement appelés procédés d'agglomération, il n'est pas in- 

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 habituel d'avoir à retravailler 8 ou 10 livres de matière ou même plus, pour chaque livre de produit retiré du procédé et   pouvant   être vendu. 



   Dans un procédé d'agglomération, dans lequel une masse ou un lit de matière en particules, soumis à basculement, est humidifié avec de l'eau ou avec une boue, il est nécessaire d'ajouter suffisamment d'eau pour maintenir la teneur d'humidi- té de la matière au point d'agglomération ou au-dessus de ce point, car sinon les pastilles ne se formeront pas. L'humidité appliquée pénètre dans le noyau des particules ou pastilles et ne peut en être éliminée que par un séchage par diffusion. De ce fait, même si l'addition d'eau, telle quelle, ou à titre de partie d'une boue, est réalisée en présence de gaz de séchage chauds, il n'est pas possible du point de vue pratique de sé- cher les matières dans le malaxeur ou le tambour jusqu'à une basse teneur finale désirée d'humidité.

   La situation ne peut pas être améliorée en employant des gaz à une température très élevée parce que, en raison du contact prolongé des gaz avec la matière en particules, il peut se produire une décomposition. 



  En conséquence, une limitation de température relativement bas- se pour les gaz est imposée pour ce procédé. Il devient néces-   saire   en plus de sécher les matières sortant du malaxeur ou tambour, matière qui englobe à la fois la proportion relative- ment petite de matière pouvant être vendue et la proportion   re-   lativement grande de matière qui doit être recyclée. 



   Dans le brevet   U.S.A.   N  2.926.079 accordé le 23 février 1960 au nom de Benjamin G. Smith, ( ainsi que dans les brevets correspondants accordés en Grande-Bretagne sous le N    S94.773   et en France sous le N 1.206.782 ), on a décrit un procédé dans lequel des noyaux de la substance soluble dans 1' eau sont traités dans un tambour rotatif comportant des aubes longitudinales qui   ramassent   les noyaux dans le lit et les lais. 

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 lent tomber à travers le tambour,,   On   fait passer des gaz de   ehage   chauds à travers le tambour et les noyaux, qui sont dans un état général de séparation,   lorsqu'ils descendent   à travers les gaz de séchage chauds, sont soumis à une pulvérisation avec une boue.

   Le lit lui-même est maintenu en-dessous du point d'ag-   glomération   et, tandis que le choc des gouttelettes de boue pul- vérisée sur les noyaux tombants élèvera leurs surfaces temporai- rement au-dessus du point d'agglomération, l'action   de-     séchage   des gaz chauds sert à abaisser la teneur d'humidité superficiel- le des noyaux avant qu'ils ne retournent au lit. Durant l'action de basculement des noyaux dans le tambour, cette opération de re- vêtement par pulvérisation se répète un nombre suffisant de fois pour donner des pastilles ayant les dimensions moyennes désirées. 



   Le processus du brevet précédent est   avantageux   car il permet la formation de pastilles dont la substance dérive principalement de la boue plutôt que de l'agglomération de par- ticules préalablement séchées. En outre, la quantité de matière qui doit être retravaillée dans le procédé- est fortement abais- sée. 



   Le procédé de ce brevet est cependant délicat si on veut en faire une opération continue, spécialement avec l' appareil et le mode opératoire couramment utilitsés jusqu'à pré- sent. La présente invention est une amélioration du processus et de l'appareil de ce brevet U.S.A. N  2.926.079; l'invention a pour but principal la prévision d'un dispositif et d'un procédé susceptibles d'un contrôle continu au cours d'une opération con- tinue, et grâce auxquels les avantages théoriques du procédé peuvent être pleinement atteints. 



   Un but de la présente invention est de prévoir un dispositif et un procédé pour la fabrication continue effec- tive de pastilles sphériques consistant principalement en soli- des dérivant d'une boue, avec des moyens permettant d'éviter la 

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 possibilité de conditions qui   tendent,   soit à dégrader le pro- duit, soit à empêcher une opération   continue.   



   Un but de l'invention est également de procurer un   dispositif   et un procédé pour la formation de pastilles ro- bustes, denses, sensiblement   sphériqes,   sans qu'il soit   néees*   .aire du prévoir des procédés de   post-séchage.   



   Un but de l'invention est également de procurer un procédé et un appareil, dans lesquels des conditions unifor- mes et continues peuvent être maintenues tout au long d'un tam- bour de traitement d'une capacité suffisante pour débiter des pastilles suffisamment sèches pour la manipulation, le trans- port et l'emmagasinage. 



   Un but de l'invention est également de procurer un dispositif et un procédé présentant les avantages précédents et dans lesquels les limites de température des gaz de séchage chauds sont élargies, tout en évitant une grande élévation quel* conque de température de la matière en particules (après un pré- chauffage initial) durant son parcours à travers le tambour. 



   Ces buts et d'autres encore de l'invention appa-   rattront   plus clairement de la description suivante, donnée à titre d'exemple non limitatif et avec référence aux dessins an- nexés. 



   La Figure 1 est une vue en élévation, d'un type semi-schématique, d'un appareil convenant pour la mise en oeu- vre de l'invention. 



   La Figure 2 est une coupe longitudinale à tra- vers le tambour et ses accessoires   d'extrémité.   



   Dans l'appareil utilisé pour la mise en   @euvre   de l'invention, on prévoit un tambour creux 1 de forme allongée. 



  Ce tambour est monté de manière que son axe présente une légère inclinaison par rapport à l'horizontale, par exemple de 5  ou environ , et il est monté à cotation. Ceci peut être réalisé 

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 d'après la manière suivant laquelle les fours rotatifs sont Mos tés, des moyens d'entraînement étant prévus pour faire tourner le tambour aux vitesses désirées. Comme de tels moyens sont: bien connus en pratique des spécialistes des fours rotatifs et des appareils de séchage, ils n'ont pas été illustrés aux dessins. 



   La portion d'entrée du tambour, telle que   repré-   sentée à la Figure 2, est pourvue d'un dispositif formant   barra-   ge 2, réalisé sous forme d'un anneau. Le but de ce   dispositif   est de retenir dans le tambour les matières débitées vers celmi- ci au-delà du barrage. L'extrémité d'entrée   du   tambour est êta- lement pourvue d'un collecteur 3 qui ne tourne pas  avec le tam- 
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 bour mais sert à titre de dispositif pour débiter des gaae ctaixâB vers ce tambour. Le collecteur peut être de diverses fGlD1Dil:S ett il peut présenter diverses dimensions.

   Dans la fameme it.ûua,tt" il s'agit d'une structure en forme de botte, emft m1.t /Jm! C"1I1- nexion sensiblement étanche aux gaz en 4e par  apgwsrtt am tt.\1I. cette connexion ou joint d'et<tncheite  tant <[''M)n tyg# zie pour permettre 1* rotation du tambour, taotte gm IL* c.1luxcttr rente stationnai**  Le collecteur est   1Li<± par m <M<mB<ditt 1 gLtI: chaude 5 à et qu'on peut appeler pour la f.U.tlt4ë - 4).. 



  Bien que les gax chaud  passant par le coNwM. 3 pM&#wEO cAdr1t- v r de n'emporte quelle *ourc  c:#--w..... l.Il bzz la mise en oeuvre de l'invention de ptotatim IL*% Um chmu4s cüum le tour $ arâaa à un brûleur 7 t'ett'd à "6<M) !) MCM%at bzz d'air et da ..buatlble.. tA le  4 p<M[t mttâmàlx  ?? <dtOM-&)Me ne c¯bu. t10ft danat laquelle lit ft<MMt <ht k.t1... 11 a3s um nop. 



  Mit, la chaleur 4taut HMtMt'&tt "MMt   saine* <i"41tUt cq dam autre 44* te trouvant 8M usa* <&&&%%±<# <M!aaMaM: Sa Omibm <&6! combustion  et QtNbt. par un rat.aor" 11.- <cQ)a!pEMM dront Ritèk t le$ sl..ll$ - iIDA!... ;üs,z" gnustr de nombreux oiMt !#* 1t1II cft <îs tfe4jstdijwn ciW. ibv111lE8Ut' 77 COftY1'Mt pour l*utlll 4ttî. % à tttlt2Nt <Ë a: ctâi  â%4 aauîfiml =3%      

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 la chambre de combustion du four 6 peut être reliée directement au conduit 5. Les gaz chauds provenant du brûleur 7 auront, dans ce cas, une température suffisamment élevée pour assurer un ef- fet de séchage dans le tambour 1, en dépit de la présence dans ces gaz   d'humidité   engendrée par la combustion du combustible. 



   Une trémie 8 pour les matières solides entrant dans le tambour est reliée à un conduit 9 s'étendant obliquement vers le bas à travers la paroi extérieure du collecteur 3 et a-   gissant   pour débiter les matières solides vers la partie infé- 
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 rieure de 10extrémité d'entrée du tambour 1, intérieurement au barrage 2. 



   Dès l'entrée du tambour, il y a une série d'au-   bes     10.   Ces aubes peuvent   s'étendre   radialement vers l'intérieur ou suivant un certain angle par rapport aux rayons du tambour, mais,   coasse   montré, ils se situent en oblique par rapport à l' axe   longitudinal   de ce tambour.

   Leur fonction estd'assurer l'   alimentation   de la   Matière   en particules débitée par la conduit 9   vers   les aube. 11   prévues   sur le restant du tambour, comme on le   écrira   par la suit*, tes tubes d'alimentation   10   assureront une   certaine   agitation des   *attires   solides   alimentées   par   le   
 EMI8.2 
 omâdutt 9, sans ***=or cependant l'action de diversement ou de   ch@@ts      Sont   il sera question par la suite,   Les     aube*   Il sont habituellement   parallèle!   à 1 
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 me de crte longitudinale du tambour et elles <'eeendMC WP 1'J#ci'S'w.

   4.,.u 1& surface du tambour dans une d1r.oUon ,...,t.1tJ. radiale, as peut très bien, tout tu restant dam le  ah)w de w3s, donner -aux aube* Il une conforma c ion quel., çpt 0*  hili#ffïtUl0f mis un,$ celle conformation m'lest plMI Los aubes li" coma 8OftCr8 1 1- figure 2, <(?? aMt 118  c  ne Un. Ut' et l'action de ces aubes été <±.*#%*#r dwo parties  du lit do la ameitM Iranu1r. dans le SaacMar C aMMaMr le tambour tourne, de 1&1.... coabac cei l"" 

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   nules   sous une forme qu'on pourrait appeler "rideaux", et ce, verticalement: et suivant la longueur du tambour, les rideaux su déplaçant évidemment en travers du tambour d'un côté à l'autre. 



   Le tambour sera pourvu d'un ou plusieurs barra- ges intermédiaires 12, qui sont constitués par des éléments an- nulaires ayant à peu près la même profondeur que les aubes   11   et qui assurent une retenue maximum de la matière granulaire dans le tambour, de sorte qu'une grande quantité de cette Matiè- re sera   iisponible   dans le lit. Enfin, le tambour comporte, com- me extrémité de sortie, un autre barrage désigne par 13. 



   Les dimensions précises du tambour ne constituent pas une limitation de l'invention car la proportion des pièces constitutives peut être amenée à rester pratiquement la même dans des tambours de dimensions différentes. Dans une construc- tion particulière de tambour, celui-ci peut avoir un diamètre de cinq à six pieds et une longueur d'environ vingt-cinq pieds par exemple. La première section de tambour contenant les aubes 10 peut avoir une longueur de trois à quatre pieds et elle est connue sous le nom de section d'alimentation. La partie du tam- bour s'étendant entre la section d'alimentation et le premier barrage intermédiaire 12 peut avoir une longueur de dix à douze pieds.

   D'autres barrages intermédiaires peuvent, si on le dési- re, être disposés entre le barrage 12 et le barrage 13 formant l'extrémité de sortie, la section du tambour au-,delà du barrage 12 ayant également une longueur d'environ douze pieds. 



   A l'extrémité de sortie du tambour, est prévu un autre collecteur 14 qui est conçu pour recevoir à la fois les gaz chauds sortant du tambour et le produit en pastilles passant par-dessus le barrage 13. A l'extrémité inférieure de ce collec- teur, on peut prévoir un dispositif de récolte 15 pour la matiè- re en pastilles. Le collecteur 14 peut être relié de manière é- tanche au tambour 1 par un joint à gaz rotatif en 16. 

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   Le collecteur 14 comporte également un conduit 17 pour la sortie des gaz chauds. Comme les gaz chauds comprendront normalement une certaine proportion de fines entraînées avec eux, il est courant de relier le conduit 17 à une pompe ou soufflerie 
18 et ensuite, par un conduit 19, à un séparateur centrifuge ou autre 20. 



   La boue utilisée dans le procédé peut, si on le désire, être préparée dans un réservoir 21   pour.,vu   d'un appareil de chauffage 22.   L'eau     et   les solides sont introduits dans ce tambour de toute manière convenable. La solution peut être   faci-   litée par l'utilisation d'un dispositif d'agitation 23 entraîne par un moteur 24, d'un type bien connu en pratique. Le disposi- tif d'agitation servira également à maintenir en suspension dans la solution toutes les matières insolubles dans l'eau quelconques introduites dans le réservoir 21 et toutes les portions non dis- soutes quelconques des substances solubles dans l'eau, de sorte que la boue débitée par la pompe 25 à travers le conduit 26 vers un ajutage de pulvérisation 27 sera d'une composition uniforme. 



   Dans la mise en oeuvre de l'invention, on utilise une pulvérisation à air, c'est-à-dire que la pulvérisation sor- tant de l'ajutage 27 n'est pas une pulvérisation de la boue seu- le propulsée par sa propre pression, mais plutôt une pulvérisa- tion dans laquelle des gouttelettes de la boue sont propulsées par de l'air ou un autre gaz convenable sortant de l'ajutage en même temps que ces gouttelettes. A cette fin, l'ajutage 27 a été représenté comme comportant un conduit 28 menant à un compresseur ou autre source de gaz sous pression. 



   Les matières séchées sortant du tambour et re- cueillies en 15 contiendront des pastilles de trop   grandes dimen-   sions et des pastilles de trop petitesdimensions.De ce fait, la matière sortante est soumise à des opérations convenables de ta- misage ou de séparation pour   enlever   les pastilles ayant de trop 

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 grandes dimensions et les pastilles ayant de trop petites   di@@@   sions, en laissant les pastilles ayant une gamme prédéterminée de dimensions estimées comme convenant pour la manipulation, l'emmagasinage et la vente, Les pastilles de trop petites dimen- sions sont renvoyées à la trémie 8, comme le sont également les matières de trop grandes dimensions après broyage ou concassage, 
Les dispositifs de classement,

   de broyage et de transport ont été omis des dessins car de tels appareils sont bien connus en pratique et sont d'ailleurs illustrés dans le brevet USA N  
2.926.079. 



   On notera de l'appareil qui vient d'être décrit que les gaz chauds, les solides qui ont été traités et la boue pulvérisée passent tous à travers ou dans le tambour de traite- ment de manière concourante, c'est-à-dire dans le même sens.   On   peut également noter que l'extrémité de l'ajutage 27 est dispo- sée sensiblement à l'entrée du tambour (bien qu'elle puisse ê- tre disposée légèrement à l'intérieur de cette entrée ou légè- rement à l'extérieur), et qu'il n'y a pas d'ajutages supplémen- taires disposés dans le tambour suivant la longueur de celui-ci. 



   Bien qu'on n'ait représenté qu'un seul ajutage 27, on peut pré- voir, tout en restant dans le cadre de la présente invention, . une série d'ajutages voisins les uns des autres et disposés com- me décrit ci-dessus, c'est-à-dire que leurs extrémités de pul- vérisation se situent à l'entrée ou près de l'entrée du tambour et relativement près de l'axe de symétrie de celui-ci. Ceci peut être réalisé si on désire une plus grande capacité de pulvérisa- tion que celle qui peut être fournie par ur ajutage particulier. 



   Il n'y a cependant pas d'ajutage disposé pour pulvériser la boue sur le lit et la boue pulvérisée pénètre dans le tambour en é- tant entourée par les gaz chauds provenant du collecteur 3. La quantité de matière qui est agitée par les aubes 10 et qui est déplacée vers l'avant dans la zone d'action des aubes 11 ne su- 

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 bira pas l'action de la pulvérisation. 



   Dans le fonctionnement de l'installation, une ma- tière sèche pulvérisée, qui peut ou non être la même que celle qui doit être transformée en pastilles est d'abord chargée dans le tambour pour constituer un lit de départ de matière. Ceci est réalisé par le conduit 9. Le brûleur 7 est allumé pour chauffer les gaz emportés vers le tambour par le collecteur 3. La matiè- re se trouvant dans la section d'alimentation du tambour sera agitée et déplacée vers l'avant par les aubes 10 et elle sera préchauffée par les gaz chauds. Les résultats typiques de pul- vérisation, donnés par la suite, sont destinés à constituer un exemple de la mise en oeuvre de l'invention suivant la meilleure forme de réalisation connue des inventeurs. 



   Lorsqu'un lit de matière a été installé dans le tambour et que la circulation des gaz chauds a été établie, la pompe de boue 25 est amorcée et la boue est pulvérisée à travers l'ajutage 27 dans le courant de gaz chauffés grâce à de l'air ou à un autre gaz sous pression arrivant par le conduit 28. En fonctionnement, les particules ou noyaux, qu'on laisse tomber à travers le tambour en une série de rideaux mobiles,s'associent avec la boue pulvérisée en fines gouttelettes, mais du fait des gaz de séchage chauds passant dans le sens longitudinal à travers le tambour, ils sont sèches superficiellement jusqu'à un taux d' humidité inférieur au point d'agglomération, avant qu'ils ne re. joignent le lit ou l'accumulation de particules dans le fond du tambour.

   Cette action   est   répétée jusqu'à ce que les particules deviennent des sphères ou des pastilles qui sont encore: séchées ensuite jusqu'à un état convenant pour la manipulation et le transport, et ce dans le même appareil et avant qu'elles n'at-        teignent   l'extrémité de décharge du tambour. Pour autant qu'on le sache, on n'avait jusqu'à présent jamais conçu d'appareil ou de procédé grâce auxquels ces deux actions à la fois ' la forma- 

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 tion de pastilles sans agglomération importante par des revê- tements successifs, et: le séchage final des pastilles - pou- vaient être réalisées avec des possibilités commerciales dans un seul appareil et au cours d'une seule opération. 



   L'opération est une opération délicate qui est affectée par de nombreux facteurs et ce n'est qu'après que les découvertes et les développements signalés ici ont été faits qu'il est devenu possible non seulement de contrôler de manière précise les diverses actions se développant durant   l'opération,   mais également de séparer et de contrôler les phases de forma- tion des pastilles et de séchage des pastilles finies, de maniè- re à assurer un résultat final   invariable.   Parmi les facteurs importants impliqués, on peut citer   (1)   on doit avoir une circulation concourante de la matière en particules, des gaz de séchage chauds et de la pulvérisation de boue dans le tambour;

     (2)   on doit disposer d'une ample fourniture de gaz de séchage chauds , dont la   température,   la quantité et la vitesse soient réglables; (3) il doit y avoir une alimentation convenable de matière en particules, préchauffée, sèche, dans la zona de formation des pastilles; (4) la boue pulvérisée doit être mélangée avec les gaz de séchage chauds en un point se situant en amont du contact initial de la pulvérisation avec la matière en particu- les dans la zone de formation des pastilles;

   (5) la pulvérisation de la boue doit pouvoir être contrôlée pleinement en ce qui concerne sa quantité et sa vitesse dans le but de régler la quantité de solides de boue à associer avec une quantité donnée de matière en particules, et dans le but de contrôler la pénétration de la pulvérisation . dans le sens longitudinal du tambour et entre les rideaux   tom-   

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   bants   de la matière en particules. 



   Dans ce procédé, la boue et les particules soli- des se rencontrent dans un courant de gaz chauds à un moment   où   les particules sont essentiellement séparées, de sorte qu'il y a peu ou pas de temps pour la pénétration d'humidité. Au fur et à mesure que l'humidité s'étale sur   @es   surfaces des particules, l'ambiance chaude   commence   immédiatement à vaporiser cette humi- dité à partir des surfaces des matières solides. L'effet d'éva- poration permet l'utilisation de températures de gaz beaucoup plus élevées, car la chaleur n'atteint pas l'intérieur des par- ticules solides mais est consommée pour l'évaporation de l'eau à partir des surfaces des matières solides. La portion de soli- des de la boue adhère à la matière en particules en augmentant les dimensions de cette dernière.

   Une grande quantité de   matiè-     re   est traitée à tout moment donné, comparativement avec la quantité de solides pénétrant et quittant le tambour, de sorte que la croissance des particules en pastilles de dimensions choisies peut être réglée par un contrôle concourant ou ulté- rieur de la quantité de solides vaporisés et du volume et de   @   la température des gaz chauds.

   De plus, la nature dynamique du procédé donne une formation très uniforme de pastilles sphériques, 
En pratique, on peut considérer que le tambour est divisé suivant sa longueur en différentes zones d'action, à savoir une première zone dans laquelle les matières en parti- cules introduites sont préchauffées et alimentées vers l'avant, une seconde   sone   dans laquelle les matières en particules sont couvertes et recouvertes à nouveau de manière à devenir des pas- tilles ayant les dimensions désirées, et une troisième zone dans laquelle les pastilles sont séchées jusqu'au point d'atteindre une faible teneur convenable d'humidité et une bonne résistance mécanique pour l'emmagasinage ou le transport. 



   Du fait de diverses conditions, cependant, la 

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 longueur de ces zones, dans le sens longitudinal du tambour, peut changer et doit être réglée. Bien qu'il ne soit pas   possi-   ble de souligner ici l'effet de toutes ces conditions, car cer- taines d'entre elles prennent leur source à l'extérieur du tam- bour et sont en rapport avec des facteurs tels que la quantité et la teneur   d'humidité   de la matière en particules introduite dans le tambour, les conditions atmosphériques, etc., certains aspects du contrôle peuvent être soulignés. 



   En premier lieu, la matière en particules se trou- vant dans la première zone du tambour, doit être convenablement sèche et convenablement préchauffée, En second lieu, la quantité de boue, en considérant sa teneur en eau, associée à la matière en particules dans la seconde   zone , devrait   être suffisante pour revêtir les particules en vue de former les pastilles désirées, sans élever la teneur d'humidité du lit au-dessus du point d' agglomération. Il est avantageux d'utiliser autant de boue que possible dans le procédé de formation de pastilles, car ceci di- minue la quantité nécessaire de matière recyclée. Si une trop petite quantité de boue est associée avec les particules, le pro- cédé devient moins efficace.

   Si une trop grande quantité de boue est associée avec ces particules, la teneur d'humidité du lit peut s'élever d'une trop grande quantité ou bien les dimensions moyennes des pastilles peuvent devenir trop grandes, Bien que l' invention ne soit pas limitée à la production de pastilles de dimensions particulières, il sera entendu que, dans la mise en oeuvre industrielle, des dimensions particulières de pastilles seront choisies comme étant optima.      



   L'action se développant dans la zone de formation des pastilles comprend la répétition d'un revêtement et d'un sé- chage préliminaire de la matière en particules. En troisième lieu, il faut prévoir une zone suffisante dans le tambour, âpre' la conclusion de l'opération de revêtement, en vue du séchage fi- 

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 nal des pastilles.

   La longueur de la zone de revêtement et, en conséquence, la longueur de la zone de séchage final dépendent non seulement de la quantité de boue introduite et de son rap- port solides/humidité, mais également de la vitesse de la pul-   vérisation,   de la pénétration de la pulvérisation dans le sens longitudinal du tambour et entre les rideaux tombants de la   ma.   tière en particules, et du volume, de la vitesse et de la tempe* rature des gaz chauds traversant le tambour dans le même sens. 



   Avec une boue standardisée, ces facteurs sont ai- sément contrôlés en faisant varier la pulvérisation et en modi- fiant   l'introduction   et la température des gaz chauds. En   négli-     geant   la prévision possible d'une source séparée de matière en particules sous une forme sèche (qui entraînerait des dépenses supplémentaires), il est évident que le procède suppose le recy- clage d'une certaine quantité de matière. Toutefois, avec l'ap- pareil et le procédé de la présente invention, il sera aisément possible de régler les conditions de telle sorte que la quantité de pastilles ayant les dimensions correctes et pouvant être ven- dues ne sera pas petite au point que la quantité de matière qu' il faut recycler devienne excessive.

   La quantité de matière   re-     cyclée   peut varier encre environ 40% et 60% de la quantité de solides traversant le tambour. Comme on l'a indiqué, les solides déchargés du tambour sont tamisés et les fines, de même que les matières de trop grandes dimensions, doivent être recyclées, On peut considérer   comme   étant une opération optimum, une opération dans laquelle la quantité de pastilles ayant des dimensions con- venables pour la vente, soustraite de la quantité totale de soli- des traversant le tambour, laisse la quantité de matière (fines et pastilles de trop grandes dimensions après broyage) qui est désirable pour   ?Le   recyclage.

   Dans une bonne opération industriel- le suivant la présente invention', on recyclera environ 50% des solides traversant le tambour. 

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    Le    opérations   tell..   que décrite* sont   @   
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 possibles par les facteurs qui ont été cites précédeossent. Ut matière en particules pénétrant dans le tambour est préchauffée dans la première zone avant le revêtement. Elle aura une faible teneur d'humidité, par exemple environ 1% ou moins, dans l'en-   tièreté   des corps des particules, et elle aura été chauffée ou préchauffée avant le contact avec la boue pulvérisée. Dans la seconde zone, la matière sera soumise à une pulvérisation de manière répétée, avec un séchage pratiquement instantané. Le      séchage se produit par une évaporation superficielle et si ra- pidement que l'humidité ne pénètre pas dans les noyaux des par- ticules.

   Dans la troisième zone, les pastilles seront encore        cachées   de manière à assurer une teneur d'humidité de 1% ou moins. Ce séchage est également essentiellement un séchage par   évaporation,   mais, comme il se produit au-delà de la   seconda   
 EMI17.2 
 xattu, 1a ctJl1IpJra C\I\"U doa Laz Ohli1\llI. .avats ltJllquuh lt11i V44  tilles tombant, aura   été   sensiblement réduite par lo   séchage   par dvaporation se réalisant dans cette seconde zone. De ce fait, les allures de température de la matière solide suivant la lon- gueur du tambour ne montrent que peu ou pas d'élévation de la température des particules, depuis le point d'entrée de la pre- mière zone jusqu'au point où ces particules sont déchargées du tambour.

   Le séchage se faisant essentiellement par xvaporation permet une gamme importante de réglages de la pulvérisation et des gaz chauds et permet à l'opérateur d'éviter des points chauds ou froids dans le tambour, de même qu'une élévation do la teneur d'humidité du lit l'amenant au-dessus du point d'agglomération. 



   Il n'est pas possible de donner des résultats pré- cis de fonctionnement pour le procédé, car de tels résultats va- rieront avec les matières traitées. Cependant, à titre d'exemple, en utilisant une boue consistant en   83%   de nitrate d'ammonium et en 17% d'eau, on a observé les résultats suivants obtenus au 

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 cours   d'une   opération industrielle   Satisfaisante,   
La température de l'air ou gaz chauffés à   l'en-   trée du. tambour peut être de 430 F.,   c'est-à-dire   appartenant à une gamme allant sensiblement de 300 à   600*F.   Les gaz sor- tant du tambour peuvent avoir une  température de 195 F., en   ap-   partenant   à   une gamme de   150   à 250 F.

   La température de la boue petit être de 200 F.,   c'est-à-dire   d'une gamme allant sen- siblement de   100 à   250 F. La pression de la boue, telle que déterminée par la pression de l'air ou autre gaz de pulvérisa- tion à l'ajutage,peut être de 65 livres/pouce carré, c'est-à- dire; appartenant à une gamme allant sensiblement de 40 à 100   livres/pouce   carré. La température du lit de matière en parti- cules peut être de   210 F.,   c'est-à-dire d'une gamme de 160 à 2 20 F.

   La vitesse apparente des gaz chauffés à travers le tam- bour peut être de 240 pieds par   minute,   c'est-à-dire d'une   gain*   me allant   sensiblement   de 100 à 350 pieds par minute, 
La longueur et le diamètre du tambour peuvent être modifies suivant les caractéristiques de réglage données précédemment. Pour la transformation en pastilles de nitrate d' ammonium dont il a été question précédemment, la section initia- le ou d'alimentation du tambour peut être d'une longueur d'en- viron quatre pieds, tandis que les deux sections restantes, com- portant les vannes 11 et telles que déterminées par le barrage 12, peuvent avoir une longueur d'environ douze pieds chacune. ces valeurs ne sont cependant données qu'à titre purement illus- tratif. 



    REVENDICATIONS   
1. Un appareil pour la transformation en pastil- les d'une substance soluble dans l'eau, comprenant un tambour rotatif, un barrage prévu à l'extrémité d'entrée de ce tambour, un collecteur relié au tambour à son extrémité d'entrée, un dis- positif pour débiter des gaz de séchage chauds à ce collecteur, 

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 un dispositif d'alimentation à l'extrémité d'entrée du   tambo   pour y amener les matières sèches à transformer en   pastille:

  .,   ce dispositif d'alimentation s'étendant   à   travers le collecteur jusqu'à un endroit se situant dans le tambour et au-delàdu bar- rage, au moins un ajutage comportant une portion de pulvérisa- tion disposée sensiblement à l'extrémité d'entrée du tambour, des moyens pour alimenter à cet ajutage, une boue contenant de l'eau et une substance soluble dan l'eau, des moyens pour dé- biter un gaz comprimé à cet ajutage, ce tambour ayant au voisi- nage de son extrémité d'entrée, une série d'aubes agissant pour déplacer la matière sèche en particules vers l'extrémité oppo- sée de ce tambour et pour agiter cette matière sans qu'il y ait pratiquement de chute,

   le restant du tambour étant pourvu   inté-   rieurement d'aubes s'étendant dans le sens longitudinal et agis- sant pour ramasser la matière en particules et la laisser tomber de haut en bas à travers ce tambour suivant une série de rideaux mobiles espacés, un barrage prévu à l'extrémité de sortie du tambour, un dispositif relié au tambour à son extrémité de sor- tie, pour recevoir les gaz de ce tambour, et des moyens prévus à l'extrémité de sortie du tambour pour recevoir la matière en pastilles, 
2. Appareil suivant la revendication 1, dans le- quel le tambour comporte au moins un barrage disposé   intermé-   diairement aux extrémités des aubes mentionnées en dernier lieu. 



   3. Appareil suivant les revendications 1 ou 2, comprenant des moyens pour régler la température et la vitesse des gaz de séchage chauds entrants, et des moyens pour régler la quantité et la vitesse de la matière pulvérisée. 



   4, Appareil suivant l'une quelconque des   reven-   dications précédentes, comportant des moyens de séparation des poussières, associés avec le second collecteur mentionné. 



   5. Un procédé de transformation en   pastilles,   d' 

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 une substance soluble dans l'eau, qui comprend le passage de cette substance sous une forme de particules sèches à travers un tambour, le passage de gaz de séchage chauffés à travers le tam- bour dans le même sens que la matière en particules, le bascu- lement de cette matière en particules dans une portion   d'en.   très de ce tambour, de manière à la sécher et à la préchauffer, et ensuite dans l'entièreté du restant du tambour pour faire tomber cette matière en particules de haut en bas à travers le tambour suivant une série de rideaux mobiles espacés, la   pulvé-   risation dans ce tambour, depuis l'extrémité d'entrée de celui.

   ci, d'une boue comprenant de l'eau et la matière soluble dans l'eau, cette pulvérisation étant réalisée grâce à un gaz   com.   primé, et le réglage d'une manière continue du volume et de la température des gaz de séchage chauds et du volume et de la pression de la pulvérisation, de sorte que la pulvérisation   pé-   nètre entre les rideaux mobiles de la matière en particules sur une portion seulement de la longueur de ces rideaux, les goutte- lettes de boue s'associant avec la matière en particules dans ces rideaux, cette matière en particules étant séchée durant sa descente pour qu'elle soit dans un état superficiel inférieur au point d'agglomération, une zone terminale étant prévue dans ce tambour,

  dans laquelle la matière en particules des rideaux n'est plus associée à la pulvérisation mais est encore séchée dans le tambour jusqu'à un état convenable pour le transport et   1' emmagasinage,   
6. Un procédé de fabrication de pastilles d'une   matière   soluble dans l'eau, qui comprend le passage de la ma-   .tière   en particules à travers un tambour de manière à y former un lit et de manière à ramasser des portions de cette matière en particules pour la laisser tomber de haut en bas à travers le ta-bour suivant une série de rideaux mobiles espacés, le pas- $age à travers le tambour, de gaz de séchage chauffés, dans le 

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 mime sens que le parcours de la matière en particules, le passa- ge à travers le tambour,

   d'une pulvérisation comprenant de l'eau et la matière soluble dans l'eau, et le réglage de cette pulvé- risation et du volume et de la température des gaz, de manière continue, afin d'établir, dans le tambour, une première zone dans laquelle la pulvérisation pénètre dans les rideaux et s' associe avec la matière en particules de ces rideaux, cette mati- ère en particules étant séchée suivant les surfaces des particu- les jusqu'en dessous du point d'agglomération, et une seconde zone dans laquelle la matière en particules de ces rideaux est séchée sans être soumise à une pulvérisation. 



   7. Le procédé de la revendication 6, comprenant une phase initiale d'agitation de la matière en particules, en présence des gaz de séchage chauds, afin de la préchauffer sans la soumettre à une pulvérisation, 
8. Le procédé des revendications 6 ou 7, dans le- quel la matière en particules se trouvant dans la première zone est couverte et   recouverte à   nouveau par les solides issus de la boue, de manière à former des pastilles, ce procédé comprenant les phases de tamisage des pastilles déchargées du tambour pour en dériver la fraction pouvant être vendue, de broyage des pas- tilles ayant de trop grandes dimensions et de renvoi de la ma- tière broyée avec les fines séparées au cours de   l'opération     @   tamisage, vers l'extrémité d'entrée du tambour. 



   9. Le procédé suivant la revendication 8, dans le  quel la quantité de matière renvoyée au rambour pour le traite- ment est d'environ 40 à 60% du débit du tambour, 
10. Le procédé suivant l'une quelconque des re- vendications 6 à 9, dans lequel le lit est maintenu continuelle- ment en dessous du point d'agglomération. 



   11. Appareil et procédé pour la transformation en pastilles, d'une substance soluble dans l'eau, tels que dé- 

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 crits ci-dessus avec référence   awc   dessins annexes .

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